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Lexie

V.I.P
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Tout ce qui a été posté par Lexie

  1. Lexie

    Les anniversaires

    Bon anniversaire Gobachooooooou *retard impardonnable*
  2. Lexie

    La fin ?

    Dimo a raison. Qu'en est-il des discussions en interne? Des directives?
  3. Lexie

    Aucune idée

    Namého t'as pas honte , t'as même pas de cochon d'inde D: La seule violence dans ce post c'est la police d'écriture, sadique! Sinon bienvenue à toi :B Pense à venir sur la SB! mais attention, après 22h toute censure est levée. (indulgence pour sa présentation, elle a du la faire en 5 minutes dans des escaliers sous l'ordre d'une petite princesse condescendante.)
  4. Lexie

    La fin ?

    Je ne comprends pas... Ce message avait l'air d'être assez grave. Pourtant il fait comme les précédents ayant le même sujet, il stagne. J'ai un peu l'impression qu'il ne servait qu'à se rassurer du coup ^^' Si vous pensez faire quelque chose (au moins pour le recrutement staff) faites le nous savoir!
  5. Lexie

    Concours pour gagner des goodies

    Merci Shat pour avoir partagé ces belles occasions de gagner des goodies ! Quel homme généreux !
  6. Bienvenue à toi :B Hunter x hunter 2011 ? tu es une bonne personne ! as-tu vu la première version ?
  7. Lexie

    Cauchemar en convention

    Suite! Après cette exécrable expérience, Lolie-san pensait qu'elle n'aurait plus jamais croiser le chemin de l'hypocrite association. Elle avait été bien naïve... C'était un jour des plus paisibles, un dimanche qu'elle croyait imperturbable. En cette douce soirée d'automne, elle reçut une jolie quote de la part de sa collègue Maid:"Le pôle crêpe a énormément dysfonctionné cette année. Les membres de ce pôle se sont permis des propos déplacés envers les invités, les staffs et les visiteurs sans parler des problèmes internes" Elle lui a appris à cette occasion que la convention avait été un vrai fiasco, ils sont déficitaires de 11000 euros. Ces incapables tentaient tant bien que mal de se sortir de la mélasse en prenant le stand crêpe pour appui en les mettent en avant leurs méfaits pour que celles-ci tombent plus bas que terre. La peur s'empara de la petite maid qui craignait les retombées que ce compte rendu mensonger pouvait avoir sur l'autre convention dans laquelle elle travaille depuis plusieurs années. Une convention organisée, agréable où la bonne humeur règne et ou le respect existe. Comment réagira-t-elle ? Comment fera-t-elle pour essuyer son honneur, honneur qu'on avait piétiné, sur lequel on avait craché et pour garder la confiance des organisateurs de sa convention adorée ?
  8. Lexie

    [Licencié] Kiznaiver

    Je rejoins ton avis quant au grand éventail de couleurs et pour la constance de la qualité graphique et scénaristique. Scenario qui a piqué ma curiosité sans que je sache vraiment à quoi m'attendre. Le temps que chacun prend pour s'ouvrir aux autres est assez long, c'est proche de la réalité. Les sentiments sont joliment et progressivement dévoilés pour nous comme pour les protagonistes. Ce qui nous plonge dans l'histoire, j'ai vraiment apprécié.
  9. Lexie

    [Licencié] Yuri on Ice

    Un anime sur le patinage artistique plein de bishonen ! /SBAM/ J'ai beaucoup aimé le charadesign (viktor :lovu: ) et les graphismes de l'opening sont juste sublimes ils vont vraiment bien avec la chanson. C'était très doux, très joli. Pour ce qui est des émotions j'ose croire qu'on va avoir droit à quelque chose d'émouvant. Niveau animation, j'ai trouvé ça assez fluide, dynamique et plein de grâce! J'espère juste que ça va durer ! Pour ce qui est de l'histoire, j'ai hâte de voir quelle genre d'atmosphère va s'installer comment notre patineur un peu rond va faire pour retrouver un corps d'athlète avec le sexiest coach ever son Idolu, son modèle !
  10. Lexie

    [Fiction] OA : le light novel

    Merciiiiii Shat !!! J'ai l'impression que ton style d'ecriture a évolué, j'ai trouvé ça plus fluide, plus dynamique et au niveau des émotions aussi ça a changé. Ta façon de décrire semble différente. Ça me plait ^^ C'est prenant de suivre les deux histoires en parallèle ! On se demande comment elles vont avancer ou si elles se rejoindront. Mes compliments à l'auteur ! Comme Goba l'a dit, t'étais pas loin de détrôner Togashi :B une date approcimative pour le prochain chapitre ? Ps: Lilu best loli.
  11. Je ne voulais pas être la seule à m'imaginer ça... Allez-y, fantasmez!
  12. Lexie

    Les anniversaires

    Bon anniversaire Ister et Krheim !!
  13. Les performances vocales oui, mais les musiques, les mélodies : les chansons en elles-mêmes surtout ! ^^ (je ne savais pas qu'il était capable de chanter!) L'atmosphère est tout simplement digne de Burton, un film sombre, autant dans son thème que dans ses images et qui parvient pourtant à être presque excitant!
  14. Lexie

    La fin ?

    alors je trouve ça super (parce que fly me to the moon) Ce qui a été fait pour le jukebox est super cool! mais Je trouve que l'on retrouve le même problème que pour le site actuel, la page est trop chargée et pas agréable. Je sais bien qu'il y a eu du boulot derrière et je ne le dénigre pas. Mais comme je pense que l'avis et les idées des membre comptent j'ose proposer de s'inspirer es sites suivants pour ce qui est de la mise en page: http://www.ruru-berryz.com/ http://otakiew.fr/ Après je propose ça sans savoir quelle est la quantité de boulot à fournir.
  15. Lexie

    La fin ?

    Bon, S@dmad. (Mini recap parce que c'est cool) Merci d'avoir essayer de motiver les troupes et pour nous avoir aidé (les membres) à prendre encore plus conscience de la situation du fo et de nous avoir permis de partager ce que l'on pensait tout bas. Je comprend que vous n'ayez plus le temps de vous donner corps et âme à la gestion d'OA. Comme tu l'as dit: Il y a besoin de déléguer des parties et des fonctions sur OA. Malheureusement les idées apportées pour faire avancer OA ne sont pas prises en compte. Résultat? stagnation. Commençons par le recrutement. Si vous pensez vraiment que c'est une bonne idée, une petite news et un topic. (Oui je me répète mais c'est vraiment pas un truc à faire trainer vu les circonstances) Si tu n'as pas le temps, je suis prête à le rédiger! Souhaitant faire partie de cette nouvelle vague qui va remettre OA sur pieds, je te propose mes "services". Parce que je n'ai pas envie de voir cette communauté mourir, pas envie de voir le forum auquel j'aimerai davantage contribuer disparaître. Mes compétences? Aucune. Juste une bonne dose de motivation et un peu plus de temps que vous. Je te demande une seule chose, de me faire confiance car c'est en forgeant que l'on devient forgeron.
  16. Lexie

    La fin ?

    Personne n'a dit que ce n'était pas du boulot. Mais avec un peu de motivation et plus de monde il n'y a pas de raison que ça ne fonctionne pas.. Ah si! Il faut une bonne dose d'organisation pour que ça marche vraiment. Si tu dois déléguer, fais donc. Vous êtes tous en attentes d'un messi qui vous dicte les directives à suivre ? Il faudrait faire en sorte que ce dernier ait envie de vous aider. Le travail, il y en a surement. Mais le site a quand même l'air mort.. Rien que pour le recrutement on voit bien qu'il y a un problème de communication. Si tu veux faire quelque chose comme ça, tu fais en sorte que ça ait de la visibilité. Ce ne sont pas deux lignes dans un topic parmi tant d'autres qui vont faire les gens vont se bousculer au guichet. Faire une news le moment venu? Mais qu'est-ce que t'entends par "le moment venu"? Ça peut paraitre sec mais je ne veux attaquer personne.
  17. Lexie

    La fin ?

    Où postuler et comment ? Il n'y a ni topic ni news pour ça, je sais que certains membres sont intéressés mais ne savent pas vers quoi ou qui se tourner. Les choses à modifier, ça aussi on peut en faire un topic, une news, pour gagner en visibilité ,pour que chacun dise ce qu'il pense du forum / site afin qu'on ait un jour une version qui plaise à tout le monde! Et pour ce qui est des Leaders qui ont marqué, ce n'est pas en les mentionnant à chaque message d'alerte que ça changera grand chose. Et puis à plusieurs, en trouvant des moments pour discuter sérieusement, il y a moyen de gérer le fofo avec presque autant de charisme. En se motivant les uns les autres.. oui je parle de motivation, motivation qui semble un peu avoir disparu. On a compris que OA avait eu ses heures de gloire mais cette période est belle et bien révolue :/ Peut-être qu'il sera impossible de trouver un leader qui motive à ce points les troupes, donc il va falloir essayer de se bouger personnellement et mutuellement.
  18. Lexie

    La fin ?

    On voit bien que les staffs n'ont pas beaucoup de temps à accorder et c'est comme ça (on ne peut pas les blâmer pour ça) mais du coup je pense que recruter, ça permettrait à des plus jeunes avec plus de temps ou de motivation de redonner un second souffle à OA. La forme mis à part, on se confronte à un problème de fond. Oui je ne fais que redire ce que tout le monde sait. Faudrait davantage faire tourner les news et considérablement augmenter leur nombre et leur qualité. Comme on se le disait avec Kimo, elles sont assez triviales. Il n'y a rien de spécial ou de vraiment intéressant (cf les commentaires) de même pour la page facebook..
  19. Lexie

    La fin ?

    Ce n'est pas le premier message à parler du déclin d'OA. On débat, on propose des solutions mais il n'y a pas de conclusion, le sujet reste en suspens et aucune mesure n'est prise. Le problème du site se pose depuis un petit moment maintenant... Si une nouvelle version est imaginée, il faudrait qu'elle prenne compte de ce qui maintenant intéresse les internautes, les interfaces qui plaisent, qui tapent à l'oeil et qui donnent envie de rester sur le site. Il est trop surchargé et les couleurs ne sont pas agréables. Je conçois que le bleu et le oranges sont des couleurs intimement liées à OA mais leur agencement est à revoir. Pour commencer. Il serait plus agréable d'avoir une couleur plus foncée que la couleur de l'écriture en fond. Même en tant que membre lambda, on constate que la communication staff-staff est parfois confuse... Bref. Qu'en est-il du recrutement ? Parce que plein de bonnes âmes prêtes à se dévouer mais sans qu'on les y invite vraiment.
  20. Lexie

    [Licencié] Orange

    Année de production : 2016 Studio : Telecom Animation Film Genre : Drama, Romance, School, Sci-Fi, Shoujo Durée : 13 épisodes Synopsis : Naho, jeune étudiante, reçoit une lettre dont l'expéditeur n'est autre… qu'elle-même. Cette lettre vient du futur, la Naho de 10 ans plus tard est venue l'avertir d'un malheur qui chamboulera sa vie. Elle a pour souhait de lui empêcher d'avoir les même regrets qui après tout ce temps l'affectent encore énormément. Ce malheur est intimement lié à l'arrivée de Kakeru, un ex-tokyoïte qui ne tardera pas se faire inviter dans le groupe d'amis de Naho et qui semble lui avoir tapé dans l'oeil! Ce qu'elle ne savait pas encore, c'est que le simple fait de l'avoir poussé à venir aurait des conséquences considérables sur la suite des événements. Avis Personnel : Un anime plein d'émotions!... Qui en exagère quelques unes. Parlons de Naho c'est une jeune fille toute douce mais dans l'anime, ils ont juste réussi à la rendre un peu simplette. Et pour Kakeru. Il manque de subtilité. Malgré ces petits défauts les moments tristes et euphoriques sont quand même intenses. C'est très appréciable, on à l'impression de faire partie du groupe, de ressentir leur complicité et de ressentir leur joie de vivre. Mais ces moments se comptent sur les doigts d'une main. C'est un bon point mais les émotions ne font pas tout. Les graphismes sont déplorables... C'est vraiment décevant comparé aux jolis traits des affiches, des trailer et surtout, du manga (qui lui était vraiment doux et soigné). Les premiers épisodes n'étaient pas choquants mais au fur et à mesure la qualité de l'animation décroit. C'est franchement dommage. Vainement, ils tentent malgré tout de se rattraper dans un dernier épisode de 38 minutes beaucoup plus appliqué. La qualité du manga est nettement plus appréciable. Personnages Principaux : Takamiya Naho : appliquée, attentionnée et pleine de douceur. Elle est timide, généreuse et se laisse facilement submerger par ses émotions. Elle a tendance à trop réfléchir et aime par-dessus tout voir Kakeru sourire. Naruse Kakeru : Ouvert et sociable, à peine arrivé qu'il s'est déjà intégré. Il ne tarde pas à dévoiler sn petit côté mystérieux. Il est maladroit quand il en vient à parler de lui. Suwa Hiroto : Grand sportif et jovial, c'est lui qui a invité Kakeru à rentrer avec eux le soir de la rentrée. Il garde un œil protecteur sur Naho. Hagita Saku : clown malgré lui qui se change parfois en philosophe à la grande surprise de ses amis. Murasaka Azusa : Petite pile électrique, rayonnante et qui respire la joie de vivre. Chino Takako: Un peu garçon manqué, est prête à laisser aller ses pulsions si c'est pour aider un ami. Trailer : Opening https://www.youtube.com/watch?v=5DoXKrtP-5M
  21. Je voulais vraiment dire "positions" j'avais zappé que ce mot avait une certaine connotation sur la SB orz
  22. Lexie

    Cauchemar en convention

    Aha Ota, je suis contente de voir que tu penses de la sorte XD contente d'avoir fait naître en toi ces sentiments de dégoût et d'admiration au même simultanément! Et oui le monde professionnel, c'est un tout autre univers, même dans une petite convention comme celle-là. faut croire que quand on est tout en bas, on a la valeur d'un paillasson :') Oh Goba, mais c'est moi qui te remercie :'D et non, pas vivement, je me passerai bien d'une mésaventure telle que celle-ci XD
  23. (Histoire vraie, j'ai pris soin de changer certains noms, mais pas trop, sinon c'est pas drôle. Par moment, mes sentiments ont pris le dessus, se manifestant par une légère vulgarité que j'ai tenté d'effacer autant que possible) Peuple OAtien, bonne lecture. Nantes, début septembre, la première convention de l'année scolaire arrivait. Lolie, croyant pouvoir passer du bon temps en y travaillant, accepta de faire partie du Stand crêpe, stand ou se bousculaient de jolies maids pour vous servir dans la convention W. Etant déjà maid pour la convention J, Lolie pensait tout connaitre du métier et de la face cachée des conventions. Les conditions dans lesquelles elle avait travaillé étaient impeccables. Il y eut des rush certes, mais toujours dans la bonne humeur. Les Staffs étaient gentils comme tout, et le créateur du Maid café ne cachait pas son amour pour les Maids tout en restant respectueux. L'ambiance était fortement agréable et Lolie pensait s'être embarquée dans une aventure semblable… Elle était loin d'imaginer ce qui allait lui arriver. Convention W. La chef du pôle cuisine, que l'on appellera C, a réussi à le devenir après 4 ans de forcing. Connaissant son manque de sang froid, de respect et de savoir vivre, personne n'a voulu revenir en cuisine quand elle en a pris la tête. Elle a vu que dans notre stand crêpes nous étions 8, ce qui nous permettait de prendre des pauses, de tourner et de ne pas transformer cette convention en rush infernal. Du coup elle a demandé, à 5 jours de la convention, à ce qu'on bouge en cuisine. Sauf que non. Parce qu'on venait pour faire des crêpes en tenue de maid et pas pour préparer des sandwichs avec une charlotte sur la tête. Le plaisir n'était pas vraiment comparable. Elle n'avait donc aucun droit de nous ordonner de bouger car c'est du bénévolat et on n'entre en cuisine qu'en postulant. Elle a demandé au "chef" de notre pôle crêpe de nous poser un ultimatum. Les conditions étaient les suivantes : ou deux d'entre nous partent en staff cuisine ou elles paient leur entrée. Mais entre nous, qui paie pour bosser? Deux d'entre nous sont parties. Nous n'étions plus que six. Suite à quoi, trois d'entre nous eurent des empêchements. Il était clair qu'elles étaient juste dégoutées devant les directives de l'orga. Le rush infernal était désormais inévitable. Ça prouvait que C avait foiré niveau budget. Pas étonnant quand on sait qu'elle a acheté des assiettes à 30 balles pour une trentaine d'invités en pensant qu'elle était chef étoilé. Elle n'avait pas compris qu'en convention, les gens se foutent de la présentation, tant que c'est bon. J'en ris parce que l'année dernière ils ont réussi à foirer toutes leur pâtes, ils s'étaient trompés dans les commandes et avaient pris des tagliatelles à la place de nouilles à ramen qu'ils ont en suite servit dans un bouillon trop salé. Il y avait dans les VIP un youtubeur qui avait dit plusieurs fois détester le McDo, le pauvre homme fut contraint de s'y rendre pour se nourrir .Bref. Il manquait du monde, une réelle organisation et des sous. Elle a cru que l'on était à sa disposition pour réparer ses erreurs, mais non. D'après elle le stand était "DEGUEULASSE" (je le mets en majuscule parce qu'elle ne savait pas parler doucement) l'année dernière. Elle nous a dit "Le stand crêpes c'était dégueulasse, vraiment sale, c'était le BORDEL" dans une réunion pré-convention avec un ton insultant au possible. Le respect était inexistant et j'ai trouvé ça drôle parce qu'en même temps elle parlait de respecter les gens en cuisine, d'être poli, d'apprendre à dire les choses de façon posée. Ça m'est resté en travers de la gorge mais je n'ai rien dit. Elle a ensuite sorti que si on avait un problème avec les gens du staff, il fallait en parler tranquillement avec elle. Vendredi, on devait venir pour préparer des crêpes à l'avance. On était en train de nettoyer le plan de travail en fin de journée quand elle a sorti (encore une fois) "VOUS ME NETTOYEZ CA TOUT DE SUITE C'EST DEGUEULASSE" et elle s'est barrée. En fait, nous étions en plein nettoyage, ce genre de chose ça prend du temps et encore plus si on souhaite bien le faire. Puis un « svp » ça n'écorche pas la bouche et ça fait plaisir. La convention n'avait pas encore commencé que je sentais déjà grandir en moi l'envie de m'entretenir avec cette jeune femme pour parler de quelques règles de vie en société. Donc le lendemain matin, je suis allée la voir dès que j'ai pu. Quand je l'ai trouvé j'ai dit:" Bonjour C, j'aimerai te parler de choses qui ne m'ont pas vraiment plu" avec le sourire. "J'men fous j'ai pas le temps." fut ma réponse, après quoi elle s'est barrée en courant. Une personne avec un minimum de politesse aurait répondu quelque chose comme "On peut en parler plus tard" ou tout simplement répondre un bonjour et lâcher un "désolé je n'ai pas le temps" .La haine grandissant, j'ai décidé de la prendre à part le midi pour lui parler. Midi. J'attendais naïvement une certaine qualité dans le repas. J'étais fatiguée, j'avais faim mais je n'avais pour me sustenter qu'un rouleau de printemps. Ou plutôt des feuilles de menthe au rouleau de printemps farcis au persil et une barquette de riz avec des légumes sans goût. C'était mauvais, fade. J'étais contente parce que ça prouvait que C était complètement incompétente mais aussi frustrée en sachant que je devais me nourrir de crêpes au rhum. C'est à cet instant que je me suis entretenu avec C. Je suis allée la voir à midi dans une petite salle ou elle préparait les assiettes des VIP. J'ai frappé et ai dit "Bonjour, est-ce qu'on pourrait parler s'il te plait?" "DEGAGE ! TU RENTRES PAS ICI, SORS DE LA, TU DEGAGES !" répond-elle. Vous remarquerez que comme elle l'avait demandé, elle parlait de façon posée et polie. Du coup je l'ai pris au mot. J'ai fait un pas en arrière et me suis retrouvée sur le pas de la porte. J'étais sortie de cette petite salle et fin prête à lui faire part de cette indignation qui naissait en moi. Je lui ai dit, selon mes amis, « de la façon la plus diplomatique qui soit », que je n'étais pas à son service et que la politesse n'était pas une option. En prenant pour exemple ses nombreux écarts, je lui ai dit qu'il y avait une façon de dire les choses et que ce n'était pas me criant dessus que je serai plus disposée à l'écouter. Ne sachant que dire ou que faire. Elle a commencé à pousser des vociférations à peine compréhensibles et dénuées de sens telles que :" C'EST VOUS QUI MANQUEZ DE RESPECT, VOUS ETES PAS OBÉISSANTES" J'ai demandé en quoi je lui avais manqué de respect sans trop m'attarder sur la notion d'obéissance qui n'avait clairement pas sa place ici. "JE VOUS AI AMENÉ DES CREPES ET VOUS N'AVEZ PAS DIT OUI". Incompréhension. "ET PUIS VOUS FAITES VOS PETITES PRINCESSES EN ETANT CONDESCENDANTES". J'ai dit que rien de ce qu'elle disait n'était concret, toujours avec mon sourire poli et ma voie douce. "ARRETE DE CRIER" aboya-t-elle. "Mais je ne crie pas, je parle posément en écoutant tes arguments, qui sont d'ailleurs infondés". Rageant, elle se mit à crier, à m'ordonner de sortir (j'étais déjà dehors), constatant son propre échec et son manque de bon sens. Un staff qui passait par là, est venu l'arrêter (parce que voilà, fallait les finir les plats des invités). Et ce même staff m'a dit "laisse là, c'est dur pour elle" avec l'un des sourires les plus hypocrites que je n'avais jamais vu. J'avais dit ce que je pensais. Mes amies avaient assisté au spectacle. Elles m'ont sorti "Pour la France, merci!". J'avais vidé mon sac, me sentais presque plus légère mais... Non. J'ai réalisé C n'avait sûrement rien compris, malgré mes efforts pour me mettre à son niveau. Elle n'avait pas compris ce que voulait dire « respect ». Je croyais que les problèmes étaient derrière moi, mais j'avais oublié que presque tout le monde était de son espèce dans l'organisation. Midi passé, je sentais l'atmosphère devenir de plus en plus insupportable quand j'entrais en cuisine. Nul besoin d'écouter les conversations pour savoir que tout le monde ne parlait que de mon altercation avec l'horrible personne à la tête du pôle cuisine. Les simples regards faussement discrets et les basses conversations transformées en hauts chuchotements suffisaient. Malgré ça, j'ai gardé mon sourire enfantin qui faisait grincer des dents le personnage acariâtre et irrespectueux. Le staff qui avait réussi à mettre un terme à l'agonie de C m'a dit de faire part à Marie-Ange de tous les petits problèmes que je pouvais rencontrer. M-A, c'est celle qui fait des crêpes, comme nous (sans rester sur le stand à servir 3 crêpes à la minutes bien évidemment) mais qui est payée parce que son fils est le trésorier de la conv'. Ce même fils est celui qui "s'occupe" du pôle crêpe de la convention. Enfin... Officiellement. Parce qu'officieusement, il n'en fait rien. Il se contente de nous parler sans gêne, avec un humour qui n'en a que le nom et une hypocrisie digne des organisateurs. J'en ai donc parlé à Marie Ange, consciente du fait qu'elle se soit entretenu avec C. Mais elle a seulement été capable de dire :"Tu sais, C elle est brutale, ou non, brusque ! C'est pas contre toi, c'est sa nature." Blague. Quand on n'est pas poli comme ça on tente de changer. Surtout quand on est dans un cadre semi-pro. Je n'ai pas pu accepter que ce soit sa « nature ». L'excuse de M-A accompagnée de son sourire hypocrite me donna envie de lui briser les jambes. De retour sur le stand, quelques instants après l'ouverture, un vieil homme est venu et a dit avec un doux sourire :"Bonjour! Le repas était dégueulasse, il me faut une crêpe !". Joie indéfinissable. Savoir que même les visiteurs trouvaient ça immonde était pour moi une sorte de justice enfin rendue. Dans l'après-midi la personne responsable de l'hygiène qui était de la même race que les organisateurs nous a dit que la table était bordélique et a confondu une crêpe avec une peau de banane. J'ai répondu par un sourire. On ne pouvait pas se permettre d'arrêter de servir les gens pour satisfaire ses besoins. Ça montrait bien que dans cette conv' seule l'image compte. Chez eux, on se fout d'atteindre un travail de qualité, de la satisfaction des clients. On manquait d'effectif et de temps pour tout mettre en ordre. Un staff gentil (oui, il y en avait !) qui gardait ses lunettes de soleil à l'intérieur nous a dit "Mais ça n'a rien de dégueulasse! Puis, au pire, c'est à vous de gérer votre stand. Elle n'a rien à dire. Et c'est dommage qu'ils vous crachent dessus. On est là pour passer du bon temps." Staff et clients compatissants se succédèrent à la caisse. Tous d'accord pour dire que l'orga' était nulle et que notre emplacement relevait du « foutage de gueule » sans parler du comportement des membres de l'organisation. Tout ça illustrait bien l'amour qu'elle nous portait. Le soir venu, j'étais bien décidée à tout faire briller, à laver mon honneur et prouver que toute leur crasse ne m'atteindrait pas. J'ai laissé notre stand plus propre que tous les autres. J'étais la dernière en cuisine, à faire la vaisselle, récurant les ustensiles graisseux. Ce n'était pas spécialement à moi de le faire mais j'ai trouvé ça reposant alors même que je me retrouvais dans cette cuisine qui me paraissait poisseuse et anxiogène. J'ai réalisé qu'il n'en était rien, la cuisine était agréable contrairement aux gens qui y grouillaient en journée. Ce sont eux qui lui donnent cet aspect poisseux. Une fois ma besogne achevée, je suis rentrée. J'étais presque fière de moi, je me trouvais irréprochable sur tous les plans. J'avais déjà en tête que le lendemain serait une belle journée, que tout les problèmes avaient été surmontés, affrontés. Ah..! L'espoir. Le lendemain, sur le trajet, ma copine m'a dit qu'elle avait un mauvais pressentiment, qu'on se ferait déchirer en arrivant. Ça m'a mis le doute mais je n'avais pas envie d'y croire. J'avais mis en œuvre pour être irréprochable. Ça aurait été injuste qu'on nous passe un savon ! Mais j'avais oublié que "injustice" était le maitre mot en ces lieux. Nous fûmes déchirées. Difficile d'y croire, et pourtant! Marie Ange, qui n'a jamais rien eu d'angélique, s'en chargea avec un ton on ne peut plus dramatique. "Apparemment votre stand était dégueulasse, vous avez été mal aimable et on a eu des plaintes sur votre comportement". "On peut savoir qui a dit ça?" Lançais-je. "Oh je sais pas vraiment, c'est ce que j'ai entendu". (Sourire hypocrite). Plus le temps passait, plus ces gens, tout comme leurs plats, me donnaient envie de vomir. Je savais pertinemment qu'il s'agissait de C qui, frustrée de n'avoir pu m'atteindre, tentait de nouvelles approches. Après avoir imaginé le mal dans lequel elle se trouvait pour user de telles méthodes, j'étais soulagée. Bêtement, j'ai cru que le déferlement de reproche était fini quand une nouvelle vague vint s'abattre sur nous. C'était une femme, la cinquantaine, aigrie et responsable de la salle qui cette fois, en voulait à notre emplacement. Elle était accompagnée de deux pompiers, les deux qui étaient présents la veille et qui veillaient à ce qu'on ne crame rien. Sans bonjour ni sourire, elle commença à énoncer une liste de "choses inacceptables". Incompréhension. Elle nous chargea, tel un taureau, sans nous laisser le temps de rétorquer ou de nous échapper. Prenons par exemple l'emplacement de la caisse, elle était posée sur une petite table dans notre couloir, entre une des sorties de la salle et une sortie de secours. Étant dans un renfoncement nous avions d'autre choix que de la poster entre les deux sorties, mais de façon à ne gêner personne pour gagner en visibilité. La petite table s'envolerait au moindre coup de vent, elle ne pouvait gêner au cas où les sorties de secours devraient être utilisées. Ça avait bien marché ! Mais peut être trop bien pour les organisateurs qui voulaient décidément nous enfoncer plus bas que terre. "Vous ne devez pas dépasser les lignes noires, on a du vous le dire 4 ou 5 fois, vous n'écoutez vraiment rien". Elle avait bel et bien ne voix de personne aigrie. Les lignes noires reliaient la sotie de la salle à la sortie de secours en formant un épais couloir et nous les avions pénétrées de 50 centimètres. Les découvrant juste, j'en fis part à cette vielle dame. "Nous n'en savions rien, on cherchait simplement à gagner en visibilité, personne ne nous en a parlé." "C'était vraiment comme ça hier ? Vous avez vraiment laissé ça dépasser hier ?" Beugla la vieille aux deux pompiers. Je me sentais presque coupable de ne pas y avoir prêté attention, mais j'ai pensé aux pompiers qui l'accompagnaient, qui avaient tout vu, qui pouvaient témoigner ! J'ai lancé un regard mendiant à la femme en uniforme rouge un peu de compassion. "Non non, ce n'était pas comme ça hier". Dit-elle. Comment diable est-il possible de mentir avec autant d'aisance? J'ai compris qu'elle avait peur en regardant son visage, ses yeux. Elle n'osait plus me regarder dans les yeux et baissait la tête quand la responsable parlait. J'avais bien peur que l'altruisme n'ait disparu en ce monde, du moins, en cette convention. Ne pouvant en entendre d'avantage, j'ai reculé la table. Il fallait me rendre à l'évidence, ils ne nous portaient pas dans leur cœur. J'ai fait semblant de l'écouter, armée de mon intarissable sourire, tout en me retenant de ne pas lui cracher au visage. Elle est partie, sans rien dire. J'ai crié un merci, un au revoir qui demeura sans réponse. Nous étions fin prêtes à leur clouer le bec, à défaut de leur apprendre la politesse. On peut dire que la journée promettait… Le jour s'annonçait pénible. Mais contre toute attente, une fois le train des mauvaises nouvelles passé, la tension diminua, et l'atmosphère s'apaisa. À force de baigner dans cette hypocrisie constante, j'avais réussi à la banaliser, à ne plus y penser et j'ai enfin pu, depuis le début de la convention, me relaxer. J'avais trouvé des gens avec lesquels parler de la convention, auxquels je dépeignais l'envers du décor et que je voyais en suite insulter l'organisation pour diverses raisons. Satisfaction. On répondait aux "comment ça va?" Par d'énormes sourires avant de tout déballer et faire naitre chez ces clients altruistes, de l'empathie, de la compassion et du dégoût pour les gens qui organisaient. Une Poison Ivy m'a dit que les repas étaient un peu fades et que le choix manquait. Quand mon amie lui a dit: "On peut se le dire, c'est dégueulasse " la jolie femme verte lança un "Oh merci! Je n'osais le dire!" Suite à quoi elle prit racine à mes côtés. On nous parlait de plus en plus, encouragements, anecdotes sur la convention et ses cas et même des clins d'œil, ce qui me rappelait momentanément que j'étais bien un être humain. On a pu encore plus constater l'incompétence du staff cuisine grâce à, entre autre, un exposant de JV. Il n'avait pas eu de repas à midi, il avait été oublié. On lui avait d'abord apporté un sac repas avant qu'il ne remarque que ce n'était pas son nom qui était écrit. Ils s'étaient trompés de stand et personne ne revint. Comme il était seul et trop occupé à faire jouer les visiteurs, il ne pouvait pas quitter son stand pour aller quémander un repas normalement livré. Il était condamné à passer la journée sans manger après avoir tenu un repas, bien qu'immonde, entre ses mains. Quand il m'a raconté ça, il devait être plus de 17 heures, je me suis empressée de lui donner une crêpe. Oui, cette crêpe que je haïssais tant, venait de grimper dans mon estime. J'étais presque heureuse d'avoir passé 3 jours à me brûler les doigts et à m'empêcher de vomir à la vue d'une simple crêpe, presque heureuse de me dire que j'avais tenté de faire abstraction de cette mauvaise foi qui planait au dessus des membres de l'orga, presque heureuse de ne pas avoir brisé les jambes de C, presque heureuse de ne pas tout avoir laissé tomber. Juste pour ce garçon en mal de nourriture et d'attention. Grandement surpris par notre geste généreux, il se rua vers son stand pour nous offrir des lots, certes ridicules, il en était conscient et s'en était excusé mais le geste était magnifique. On a pu obtenir, grâce à lui des informations sur le prochain événement Pokémon (Non, pas GO) à Nantes, une bonne personne. Le second cadeau qui nous à été fait était un poster avec de gentils messages. Il venait d'exposants, des artistes. Les messages étaient les suivants : "Quand aller chercher des crêpes devient une excuse ;)", "entre vos robes et vos crêpes, mon cœur balance! J'ai de la chance, on pouvait avoir les deux!" Et "Aux plus jolies vendeuses de crêpes de France". L'un d'eux nous lança un « à l'année prochaine !»… Ces mots ne me laissaient pas de marbre. De chaudes larmes de joie virent perler à mes yeux. On avait eu la plus belle marque de reconnaissance possible. Malgré le fait que notre visibilité ait été inexistante, malgré le fait que toute l'organisation nous crachait dessus, malgré le fait qu'on soit "DÉGUEULASSES", malgré le fait qu'on soit des princesses condescendantes... il y avait 3 petits cœurs capables d'en faire abstraction et de nous apprécier pour ce que l'on faisait. La tension se relâcha, la pression aussi et la frustration fut effacée. Apres la fermeture, une fois le rangement terminé, nous sommes allées parler à notre chef de pôle (oui oui, je l'appelle comme ça malgré son inutilité) en lui disant que plus jamais, nous ne reviendrons en lui expliquant pourquoi et il a fui, oui c'est un lâche. Faire de bonnes actions pour sauver les victimes de la convention, c'était cool mais je ne suis pas masochiste au point de volontairement venir me faire cracher dessus. Certains prennent ça pour de la fuite, peut être. On aurait pu rester pour rendre la convention plus agréable mais dieu sait où ils nous auraient placé l'année prochaine. En y repensant, après être restées dans le renfoncement d'un couloir près d'une baie vitrée avec un soleil de plomb et entre 2 sorties de secours, je ne voyais qu'un seul endroit moins agréable, les toilettes. Quoique, on aurait gagné en visibilité, pas sûre que ça plaise à l'orga. J'ai fait un dernier tour dans cette convention cauchemardesque en saluant les quelques personnes qui faisaient tâche dans ce décor. THE END.
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