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[news] Gekkan Shojo Nozaki-kun


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Bonsoir tout le monde !

 

Je vous présente mon article sur Gekkan Shojo Nozaki-kun ! C'est mon 1er article sur le site (outre celui du concours contributeur) donc j'attends impatiemment vos critiques.

 

L'article reste en construction car 1. je ne suis pas complètement sûre de mon choix pour les images et 2. je ne suis pas, pour l'instant, satisfaite du résultat. J'attends donc vos réactions pour pouvoir l'améliorer ! Merci d'avance !

 

 

GEKKAN SHOJO NOZAKI-KUN

 

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FICHE

 

Titre original : Gekkan Shojo Nozaki-kun (月刊少女野崎くん)

Année de parution : août 2011

Genre(s): Amour & amitié, Comédie, Slice of life

Nombre de volumes : 5 (en cours)

Auteur : Izumi Tsubaki

Éditeur : Square Enix

 

 

 

INTRODUCTION

 

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« No-no-no-Nozaki-kun ! J'ai toujours été fan de toi ! ». La formulation est un peu maladroite mais Sakura Chiyo y a mis tout son cœur et, ce faisant, a enfin réussi à avouer ses sentiments à Umetaro Nozaki. Cependant, notre pauvre héroïne déchante très rapidement lorsque le jeune homme répond à cette touchante confession en lui offrant un autographe.

 

 

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« Gekkan Shōjo Nozaki-kun » débute donc avec une confession amoureuse ratée...qui tient en 4 cases tout pile ! En effet, Gekkan Shōjo Nozaki-kun est un yonkoma (un manga en 4 cases), un format peu courant dans le genre shojo. Il est publié depuis août 2011 dans le magazine Gangan Online et a fait l'objet d'une adaptation en animé depuis juillet 2014.

 

 

HISTOIRE

 

 

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Le manga débute sur un quiproquo assez épique. Sakura Chiyo souhaite avouer ses sentiments à Nozaki mais, sous le coup du stress, formule sa déclaration de manière ambigu en déclarant être sa fan. Ce qu'elle ignore, c'est que Nozaki est en réalité un auteur de manga shojo. Ce dernier est persuadé que Sakura est fan de son travail et lui offre alors un autographe avec son nom de plume « Yumeno Sakiko ».

Un peu chamboulée, Sakura essaie tant bien que mal de rectifier la situation et de lui faire comprendre ses sentiments. Nozaki lui propose alors de venir chez lui, ce qu'elle accepte immédiatement mais en se méprenant ses intentions.

 

Ce n'est qu'après 4 heures d'encrage intensif que Sakura réalise alors que Nozaki est un mangaka.

 

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Suite à cette confession ratée, Sakura devient l'assistante de Nozaki. Elle se retrouve à le côtoyer quotidiennement et va alors vite découvrir que celui qu'elle aime est loin d'être le bel homme grand et ténébreux qu'elle imaginait... Naturellement, Sakura va ensuite faire la connaissance des 2 autres assistants de Nozaki : Mikoshiba Mikoto et Masayuki Hori.

 

Parallèlement aux pérégrinations amoureuses des différents protagonistes, le lecteur est amené à suivre l'avancée du manga de Nozaki « Let's fall in love », notamment à travers les idées et les expériences absolument loufoques de Nozaki qui cherche l'inspiration.

 

 

 

PERSONNAGES

 

 

 

 

Nozaki Umetaro (alias Yumeno Sakiko)

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Personnage principal de ce manga, Nozaki est un grand lycéen au look ténébreux. Bien qu'il soit auteur de manga shojo, il n'est jamais tombé amoureux de sa vie et n'a aucune expérience dans le domaine de la romance. Il ne réalise pas la nature des sentiments que Sakura éprouve pour lui, au grand désespoir de celle-ci. Il était le capitaine de l'équipe de basket-ball de son collège.

 

 

Sakura Chiyo

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Cette lycéenne de 16 ans est amoureuse de Nozaki et tente désespérément de lui faire comprendre ses sentiments. Par la force des choses, elle devient l'assistante de Nozaki et s'occupe de l'encrage. Elle fait partie du club d'art de l'école et est très douée en dessin.

 

 

Mikoshiba Mikoto (alias Mikorin)

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Surnommé affectueusement « Mikorin » par Nozaki, Mikoshiba s'occupe de remplir les arrières-plans de fleurs pour donner du charme aux personnages. A première vue, Mikoshiba apparaît comme étant quelqu'un de très assuré et très populaire auprès des filles. En réalité, il est extrêmement timide et est embarrassé chaque fois qu'il prononce une phrase un peu osée. Il est également extrêmement sensible aux flatteries et aux compliments. Il ne le sait pas mais Nozaki se sert de lui comme modèle pour l'héroïne de son manga, Mamiko.

 

 

Masayuki Hori

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Président du club de théâtre, il est en charge de réaliser les arrières-plans. En contrepartie de son travail, Nozaki lui fournit des scénarios pour ses pièces de théâtres. Complexé par sa petite taille, il préfère désormais s'occuper de la logistique des pièces plutôt que d'être comédien. Il entretient une relation compliquée et pleine de quiproquos avec Kashima Yu, la star de son club.

 

 

Kashima Yu

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Cette grande lycéenne est la meilleure amie de Mikoshiba et la star du club de théâtre. Avec son apparence androgyne et son attitude de prince charmant, Kashima est extrêmement populaire auprès des filles du lycée. A cause de son comportement, elle crée beaucoup de problèmes au sein de son club et s'attire souvent les foudres de Hori (qui n'hésite pas à la frapper). Suite à une série de malentendus, elle est persuadée que Hori veut être une princesse (ou quelque chose s'en approchant) et va tout faire pour exaucer son souhait.

 

 

Yuzuki Seo (alias « Lorelei »)

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Cette jeune fille est la camarade de classe de Sakura. Brutale et violente, elle ne dispose d'aucun tact et ne sait pas lire l'atmosphère des situations. Elle est régulièrement sollicitée dans les clubs de sport pour que les membres apprennent à faire face à des joueurs égoïstes, difficiles et violents. Parallèlement à ses activités sportives, Yuzuki est membre du club de chant et est surnommée « Lorelei » en raison de sa voix angélique (Nozaki appelle ça de la fraude).

 

 

Hirotaka Wakamatsu

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Ce garçon gentil et naïf était le kohai de Nozaki au collège lorsque ce dernier jouait encore au basket. Il rejoint le staff de Nozaki en cours d'année et s'occupe des trames. Il est dans une relation forcée avec Yuzuki. Cette dernière est devenue pour lui une source de stress constante au point qu'il souffre d'insomnie. L'ironie veut que son seul remède pour dormir soit la douce voix de Lorelei. Personne n'a encore osé lui dévoiler la vérité.

 

 

CRITIQUE

 

 

Alors, un shojo en 4-koma, ça donne quoi finalement ? Un concentré de peps et d'humour !

 

N'y allons pas par 4 chemins : l'humour est clairement LE point fort de ce manga. Il est absolument savoureux au possible ! Izumi Tsubaki base l'intégralité de son manga sur des quiproquos. Que ces malentendus soient ponctuels (ex : Wakamatsu qui accompagne les filles acheter des maillots de bain en étant persuadé que Kashima est un garçon) ou présents sur le long terme (ex : Kashima qui est persuadée que le rêve de Hori est de jouer le rôle dune héroïne), ils sont toujours utilisés avec brio.

 

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Outre les quiproquos, l'auteur joue également beaucoup sur les situations loufoques et un peu invraisemblables. Pour Nozaki, qui n'a jamais connu l'amour, toutes les situations quotidiennes deviennent des matériaux de recherche pour son shojo. Et si cela ne suffit pas, il essaie désespérément de se mettre en situation pour avoir des idées et respecter ses deadlines. Bien souvent, c'est du grand n'importe quoi ! On retiendra notamment la fameuse expérience du tandem qu'il teste avec Sakura ou encore la journée passée à se mettre dans la peau de son héroïne, Mamiko.

 

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Dans certains panels, nous sommes pratiquement dans la parodie du shojo (pour notre plus grand bonheur). Vous n'imaginez pas le nombre de scènes cultes que vous allez découvrir dans ce titre.

 

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Niveau graphisme, rien à redire au niveau des personnages : c'est très bien dessiné et très soigné. Bien évidemment, compte tenu du format, les arrières-plans et les paysages, eux, sont assez limités.

 

 

Parlons-en du format justement. Soyons franc : cela ne plaira pas à tout le monde. Le yonkoma, format habituellement utilisé pour faire des petites histoires drôles, est ici utilisé dans l'intégralité du manga. Ce n'est que mon avis personnel mais je trouve qu'il donne un côté très dynamique aux petites histoires que nous conte Izumi Tsubaki. En ce sens, je trouve qu'il est assez adapté au côté slice of life du manga.

 

Cependant, il faut avouer que le format et le genre ont leurs limites. En lisant Gekkan Shojo Nozaki-kun, ne vous attendez-pas à trouver un shojo classique avec une intrigue principale et d'éventuelles histoires annexes qui développent la psychologie des personnages ! Pas de longs monologues ou d'introspections : vous verrez quasiment toutes les scènes d'un point de vue extérieur.

En outre, j'ai peur que le fait de se restreindre à des scénettes de 4 cases ne nuisent au développement du manga qui se retrouve ainsi enfermé dans un carcan sans possibilité d'évolution !

 

Et c'est ici que j'admire à l'auteur : je suis toujours aussi stupéfaite de voir à quel point on s'attache aux différents personnages alors que le format 4 cases laisse très peu de place à un éventuel développement psychologique ou une intrigue poussée ! Chapeau !

 

 

Finalement, Gekkan Shojo Nozaki-kun, ce sont des morceaux épars de la vie quotidienne des personnages que l'on aligne avec un fil rouge directeur (le manga de Nozaki) et quelques fils annexes (les différents couples). Il n'y a pas de scénario poussé ou de chronologie fluide comme dans les mangas classiques. Du pur slice of life poussé à l'extrême : on n'aime ou on n'aime pas !

 

A ce propos, je me permets d'ajouter quelques mots concernant le manga de Nozaki. Concrètement, « Let's fall in love » est un élément intangible de Gekkan Shojo Nozaki-kun en ce sens qu'il est présent à chaque instant : c'est directement ou indirectement grâce à lui qu'il y a une petite scénette. En revanche, il n'est pas développé de manière très approfondie. Par là, je veux dire que GSK n'est pas vraiment un manga à propos d'un manga comme peut l'être Bakuman, par exemple. Ici les thèmes principaux sont les histoires d'amour des protagonistes et les quiproquos et non la réalisation d'un manga.

 

 

 

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BILAN

 

 

Un shojo en 4-koma, il fallait oser mais Izumi Tsubaki l'a fait ! Gekkan Shojo Nozaki-kun est un manga extrêmement divertissant avec un humour absolument irrésistible (à la limite de la parodie) et des personnages à croquer.

 

Le format 4-koma est, à mon sens, à la fois un point fort et un point faible.

Point fort en ce qu'il donne du dynamisme aux scénettes et met l'humour et la cocasserie en valeur.

Point faible, car même pour un manga slice of life, le format 4 cases est une limite quand on veut développer une scénette plus en détail.

 

A la lecture, ce sera très simple : on adhère à Gekkan Shojo Nozaki-kun ou l'on n'adhère pas tout ! Vous serez vite fixé après 3 ou 4 chapitres ! Donnez donc une chance à ce petit manga qui sort vraiment des sentiers battus et des clichés habituels !

 

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Les points forts :


     
  • Un humour à tomber par terre
  • Des scènes cultes
  • Du dynamisme
  • Des dessins soignés

 

Les points faibles :


     
  • Pas de grand scénario (principe quasi inhérent au genre slice of life)
  • Le format 4-koma qui pourrait limiter à l'avenir le développement du manga

 

BONUS

 

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Gekkan Shojo Nozaki-kun a fait l'objet d'une adaptation en animé cet été 2014. Pour ma part, j'ai trouvé que l'animé retranscrivait assez fidèlement le manga. On y retrouve l'humour, la bonne humeur et le dynamisme du format papier ainsi que les différents personnage et leur caractère bien trempé.

 

De manière assez surprenante même, l'animé a même réussi à faire oublier que GSK, à la base, est un yonkoma. Les petites scénettes s'enchaînent de manière tellement fluide dans les épisodes que l'on a l'impression d'avoir à faire un shojo au format classique.

 

Une adaptation bien réussie en somme !

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L'avancéE du manga de Nozaki[...]

 

La fratrie Mikoshiba de Free ça fait un peu bizarre. :d

Je rajouterai qu'il s'emballe dès qu'on le flatte, ce qui aboutit à des situations assez cocasses.

 

Yuzuki elle est trop bien. C'est le perso le plus intéressant de l'histoire pour moi. :inlove2:

 

Sinon je n'ai pas la prétention de maîtriser l'art des fiches mais c'est un bon travail. Peut-être développer un peu plus l'aspect manga dans le manga ?

 

C'est marrant mais je n'ai pas lu le manga et en regardant l'anime, je n'ai pas pensé que l’œuvre de base était un 4-koma.

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Ouh la la, shame on me ! Vlà la faute d'orthographe ! (Et j'en ai repéré d'autres en relisant, j'ai honte).

 

La référence à Free!, c'est une petite blagounette de ma part ! :P Je ne pense pas qu'elle restera si l'article est publié mais je me DEVAIS de faire la référence car on dirait vraiment que Mikoto est le frère manquant des Mikoshiba !

 

Tu as raison pour Mikorin en tout cas ! Mais il faudrait peut-être que je revois sa description car elle me semble plus longue que les autres (C'est lui mon chouchou mais je veux rester impartiale !)

 

C'est vrai que Yuzuki est vraiment exceptionnelle ! On voit rarement des personnages féminins de ce genre dans les shojo. Comme Kashima d'ailleurs. (Je crois que c'est du jamais vu, une fille qui se fait tabasser régulièrement par son sempai).

 

 

Développer l'aspect manga...justement c'est avec ça que j'ai des difficultés. Dans le manga, le shojo de Nozaki est surtout utilisé :

- Pour créer des quiproquos

- Comme excuse pour faire des expériences comiques afin que Nozaki ait de l'inspiration

- Introduire les personnages de Maeno-san,Ken-san et Miyako.

 

Le côté technique est très peu utilisé (à part quand Wakamatsu s'amuse à jouer avec les trames ou quand Nozaki peine à dessiner en perspective). Concrètement, le manga de Nozaki est un élément intangible de Gekkan Shojo Nozaki-kun (c'est le fil rouge et quasiment toutes les petites histoires ont un rapport avec) mais en même temps, il n'est pas si développé que ça.

 

J'ai donc toute les peines du monde pour savoir comment l'aborder. Je ne peux pas trop le développer vu qu'il n'y a pas grand chose à développer mais il est quand même important ! ^^

 

J'avoue, le 4-koma est un peu surprenant mais on s'y habitue assez vite une fois la surprise passée. C'est vrai qu'en regardant l'animé, on est plus dans un format classique de shojo plus fluide, sans trop de "coupures".

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Coucou !

J'ai lu ton début d'article hier, et bien contente de voir que tu l'as complété ! (Oui, étant une inculte totale du 4-koma j'avais vraiment du mal à comprendre ce que c'était, autant au niveau de la forme que du contenu, mais tu l'as très bien explicité !)

 

Concrètement, le manga de Nozaki est un élément intangible de Gekkan Shojo Nozaki-kun (c'est le fil rouge et quasiment toutes les petites histoires ont un rapport avec) mais en même temps, il n'est pas si développé que ça.

Ça me parait important.

Tu pourrais justement ajouter cette phrase dans la critique, et préciser si c'est un point que tu regrettes ou non.

 

Concernant l'animé, tu l'as vu ou non ?

Si oui, tu pourrais en toucher un mot dans une partie "Bonus", mais c'est bien évidemment totalement optionnel !

 

Je ne sais pas encore comment on va intégrer ton organisation d'intro + l'histoire derrière mais globalement c'est un article assez complet, simple et efficace ! Tu n'en dis pas trop et en même temps souligne l'intérêt que cette série a eu pour toi, ses points forts et son originalité ^^

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Oui, j'ai vu l'animé ! :d J'avais pas du tout songer à en parler, ou du moins pas ici ! C'est une bonne idée, je vais le rajouter. Je prends également en compte la remarque à propos du shojo de Nozaki ! :)

 

Si cela pose problème pour après, je peux tout à fait bidouiller un peu et faire glisser la partie "Introduction" dans la partie "Histoire". C'est mon côté "étudiante en droit ayant bouffé des dissertation" qui veut une introduction à toute rédaction.

 

Je procéderai sûrement aux modifications en début de semaine ! Merci en tout cas pour tes remarques ! (C'est mon tout premier article donc j'ai envie de bien faire ! :))

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  • 3 weeks later...

Modifications effectuées avec un peu de retard ! :)

 

Ont été modifiées :

- La présentation de Mikorin

- La partie "Critique"

- Ajout d'une (petite) partie "Bonus"

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L'introduction est sympa, la placée avec le bloc histoire serait moins pertinent je trouve. Il n'y a pas de soucis niveau intégration ;)

Avec les articles de Yomigues, je commence à avoir l'habitude xD

 

Par contre, je verrais plutôt le bonus après le bilan. Sinon pas grand chose à dire de plus ^^.

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Hop modifications apportées. Je pense qu'on est bon là ! :)

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  • 1 month later...
  • 4 weeks later...

 

GEKKAN SHOJO NOZAKI-KUN

 

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FICHE

 

Titre original : Gekkan Shojo Nozaki-kun (月刊少女野崎くん)

Année de parution : août 2011

Genre(s): Amour & amitié, Comédie, Slice of life

Nombre de volumes : 5 (en cours)

Auteur : Izumi Tsubaki

Éditeur : Square Enix

 

 

 

INTRODUCTION

 

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« No-No-No-Nozaki-kun ! J'ai toujours été fan de toi ! ». La formulation est un peu maladroite mais Sakura Chiyo y a mis tout son cœur et, ce faisant, a enfin réussi à avouer ses sentiments à Umetaro Nozaki. Cependant, notre pauvre héroïne déchante très rapidement lorsque le jeune homme répond à cette touchante confession en lui offrant un autographe.

 

 

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« Gekkan Shōjo Nozaki-kun »  débute donc avec une confession amoureuse ratée... qui tient en 4 cases tout pile ! En effet, Gekkan Shōjo Nozaki-kun est un yonkoma (un manga en 4 cases), un format peu courant dans le genre shojo. Il est publié depuis août 2011 dans le magazine Gangan Online et a fait l'objet d'une adaptation en animé à partir de juillet 2014.

 

 

HISTOIRE

 

 

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Le manga débute sur un quiproquo assez épique. Sakura Chiyo souhaite avouer ses sentiments à Nozaki mais, sous le coup du stress, formule sa déclaration de manière ambiguë en déclarant être sa fan. Ce qu'elle ignore, c'est que Nozaki est en réalité un auteur de manga shojo. Ce dernier est persuadé que Sakura est fan de son travail et lui offre alors un autographe avec son nom de plume « Yumeno Sakiko ».

Un peu chamboulée, Sakura essaie tant bien que mal de rectifier la situation et de lui faire comprendre ses sentiments. Nozaki lui propose alors de venir chez lui, ce qu'elle accepte immédiatement mais en se méprenant sur ses intentions.

 

Ce n'est qu'après 4 heures d'encrage intensif que Sakura réalise alors que Nozaki est un mangaka.

 

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Suite à cette confession ratée, Sakura devient l'assistante de Nozaki. Elle se retrouve à le côtoyer quotidiennement et va alors vite découvrir que celui qu'elle aime est loin d'être le bel homme grand et ténébreux qu'elle imaginait... Naturellement, Sakura va ensuite faire la connaissance des 2 autres assistants de Nozaki : Mikoshiba Mikoto et Masayuki Hori.

 

Parallèlement aux pérégrinations amoureuses des différents protagonistes, le lecteur est amené à suivre l'avancée du manga de Nozaki « Let's fall in love », notamment à travers les idées et les expériences absolument loufoques de Nozaki qui cherche l'inspiration.

 

 

 

PERSONNAGES

 

 

 

 

Nozaki Umetaro (alias Yumeno Sakiko)

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Personnage principal de ce manga, Nozaki est un grand lycéen au look ténébreux. Bien qu'il soit auteur de manga shojo, il n'est jamais tombé amoureux de sa vie et n'a aucune expérience dans le domaine de la romance. Il ne réalise pas la nature des sentiments que Sakura éprouve pour lui, au grand désespoir de celle-ci. Il était le capitaine de l'équipe de Basketball de son collège.

 

 

Sakura Chiyo

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Cette lycéenne de 16 ans est amoureuse de Nozaki et tente désespérément de lui faire comprendre ses sentiments. Par la force des choses, elle devient l'assistante de Nozaki et s'occupe de l'encrage. Elle fait partie du club d'art de l'école et est très douée en dessin.

 

 

Mikoshiba Mikoto (alias Mikorin)

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Surnommé affectueusement « Mikorin » par Nozaki, Mikoshiba s'occupe de remplir les arrières-plans de fleurs pour donner du charme aux personnages. A première vue, Mikoshiba apparaît comme étant quelqu'un de très assuré et très populaire auprès des filles. En réalité, il est extrêmement timide et est embarrassé chaque fois qu'il prononce une phrase un peu osée. Il est également extrêmement sensible aux flatteries et aux compliments. Il ne le sait pas mais Nozaki se sert de lui comme modèle pour l'héroïne de son manga, Mamiko.

 

 

Masayuki Hori

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Président du club de théâtre, il est en charge de réaliser les arrières-plans. En contrepartie de son travail, Nozaki lui fournit des scénarios pour ses pièces de théâtres. Complexé par sa petite taille, il préfère désormais s'occuper de la logistique des pièces plutôt que d'être comédien. Il entretient une relation compliquée et pleine de quiproquos avec Kashima Yu, la star de son club.

 

 

Kashima Yu

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Cette grande lycéenne est la meilleure amie de Mikoshiba et la star du club de théâtre. Avec son apparence androgyne et son attitude de prince charmant, Kashima est extrêmement populaire auprès des filles du lycée. A cause de son comportement, elle crée beaucoup de problèmes au sein de son club et s'attire souvent les foudres de Hori (qui n'hésite pas à la frapper). Suite à une série de malentendus, elle est persuadée que Hori veut être une princesse (ou quelque chose s'en approchant) et va tout faire pour exaucer son souhait.

 

 

Yuzuki Seo (alias « Lorelei »)

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Cette jeune fille est la camarade de classe de Sakura. Brutale et violente, elle ne dispose d'aucun tact et ne sait pas lire l'atmosphère des situations. Elle est régulièrement sollicitée dans les clubs de sport pour que les membres apprennent à faire face à des joueurs égoïstes, difficiles et violents. Parallèlement à ses activités sportives, Yuzuki est membre du club de chant et est surnommée « Lorelei » en raison de sa voix angélique (Nozaki appelle ça de la fraude).

 

 

Hirotaka Wakamatsu

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Ce garçon gentil et naïf était le kohai de Nozaki au collège lorsque ce dernier jouait encore au basket. Il rejoint le staff de Nozaki en cours d'année et s'occupe des trames. Il est dans une relation forcée avec Yuzuki. Cette dernière est devenue pour lui une source constante de stress au point qu'il souffre d'insomnie. L'ironie veut que son seul remède pour dormir soit la douce voix de Lorelei. Personne n'a encore osé lui dévoiler la vérité.

 

 

CRITIQUE

 

 

Alors, un shojo en 4-koma, ça donne quoi finalement ? Un concentré de peps et d'humour !

 

N'y allons pas par 4 chemins : l'humour est clairement LE point fort de ce manga. Il est absolument savoureux au possible ! Izumi Tsubaki base l'intégralité de son manga sur des quiproquos. Que ces malentendus soient ponctuels (ex : Wakamatsu qui accompagne les filles acheter des maillots de bain en étant persuadé que Kashima est un garçon) ou présents sur le long terme (ex : Kashima qui est persuadée que le rêve de Hori est de jouer le rôle d'une héroïne), ils sont toujours utilisés avec brio.

 

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Outre les quiproquos, l'auteur joue également beaucoup sur les situations loufoques et un peu invraisemblables. Pour Nozaki, qui n'a jamais connu l'amour, toutes les situations quotidiennes deviennent des matériaux de recherche pour son shojo. Et si cela ne suffit pas, il essaie désespérément de se mettre en situation pour avoir des idées et respecter ses échéances. Bien souvent, c'est du grand n'importe quoi ! On retiendra notamment la fameuse expérience du tandem qu'il teste avec Sakura ou encore la journée passée à se mettre dans la peau de son héroïne, Mamiko.

 

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Dans certains panels, nous sommes pratiquement dans la parodie du shojo (pour notre plus grand bonheur). Vous n'imaginez pas le nombre de scènes cultes que vous allez découvrir dans ce titre.

 

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Niveau graphisme, rien à redire au niveau des personnages : c'est très bien dessiné et très soigné. Bien évidemment, compte tenu du format, les arrières-plans et les paysages, eux, sont assez limités.

 

 

Parlons-en du format justement. Soyons franc : cela ne plaira pas à tout le monde. Le yonkoma, format habituellement utilisé pour faire des petites histoires drôles, est ici utilisé dans l'intégralité du manga. Ce n'est que mon avis personnel mais je trouve qu'il donne un côté très dynamique aux petites histoires que nous conte Izumi Tsubaki. En ce sens, je trouve qu'il est assez adapté au côté slice of life du manga.

 

Cependant, il faut avouer que le format et le genre ont leurs limites. En lisant Gekkan Shojo Nozaki-kun, ne vous attendez pas à trouver un shojo classique avec une intrigue principale et d'éventuelles histoires annexes qui développent la psychologie des personnages ! Pas de longs monologues ou d'introspections : vous verrez quasiment toutes les scènes d'un point de vue extérieur.

En outre, j'ai peur que le fait de se restreindre à des scénettes de 4 cases ne nuise au développement du manga qui se retrouve ainsi enfermé dans un carcan sans possibilité d'évolution !

 

Et c'est ici que j'admire l'auteur : je suis toujours aussi stupéfaite de voir à quel point on s'attache aux différents personnages alors que le format 4 cases laisse très peu de place à un éventuel développement psychologique ou une intrigue poussée ! Chapeau !

 

 

Finalement, Gekkan Shojo Nozaki-kun, ce sont des morceaux épars de la vie quotidienne des personnages que l'on aligne avec un fil rouge directeur (le manga de Nozaki) et quelques fils annexes (les différents couples). Il n'y a pas de scénario poussé ou de chronologie fluide comme dans les mangas classiques. Du pur slice of life poussé à l'extrême : on aime ou on n'aime pas !

 

A ce propos, je me permets d'ajouter quelques mots concernant le manga de Nozaki. Concrètement, « Let's fall in love » est un élément intangible de Gekkan Shojo Nozaki-kun en ce sens qu'il est présent à chaque instant : c'est directement ou indirectement grâce à lui qu'il y a une petite scénette. En revanche, il n'est pas développé de manière très approfondie. Par là, je veux dire que GSK n'est pas vraiment un manga à propos d'un manga comme peut l'être Bakuman, par exemple. Ici les thèmes principaux sont les histoires d'amour des protagonistes et les quiproquos et non la réalisation d'un manga.

 

 

 

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BILAN

 

 

Un shojo en 4-koma, il fallait oser mais Izumi Tsubaki l'a fait ! Gekkan Shojo Nozaki-kun est un manga extrêmement divertissant avec un humour absolument irrésistible (à la limite de la parodie) et des personnages à croquer.

 

Le format 4-koma est, à mon sens, à la fois un point fort et un point faible.

Point fort en ce qu'il donne du dynamisme aux scénettes et met l'humour et la cocasserie en valeur.

Point faible car même pour un manga slice of life, le format 4 cases est une limite quand on veut développer une scénette plus en détail.

 

A la lecture, ce sera très simple : on adhère à Gekkan Shojo Nozaki-kun ou on n'adhère pas tout ! Vous serez vite fixé après 3 ou 4 chapitres ! Donnez donc une chance à ce petit manga qui sort vraiment des sentiers battus et des clichés habituels !

 

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Les points forts :


  •  
  • Un humour à tomber par terre
  • Des scènes cultes
  • Du dynamisme
  • Des dessins soignés

 

Les points faibles :


  •  
  • Pas de grand scénario (principe quasi inhérent au genre slice of life)
  • Le format 4-koma qui pourrait limiter à l'avenir le développement du manga

 

BONUS

 

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Gekkan Shojo Nozaki-kun a fait l'objet d'une adaptation en animé cet été 2014. Pour ma part, j'ai trouvé que l'animé retranscrivait assez fidèlement le manga. On y retrouve l'humour, la bonne humeur et le dynamisme du format papier ainsi que les différents personnage et leur caractère bien trempé.

 

De manière assez surprenante même, l'animé a même réussi à faire oublier que GSK, à la base, est un yonkoma. Les petites scénettes s'enchaînent de manière tellement fluide dans les épisodes que l'on a l'impression d'avoir à faire un shojo au format classique.

 

Une adaptation bien réussie en somme !

 

 

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