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[RP] Chroniques d'Everland


Evangelina
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Description des personnages Ici

 

 

Voix 1 : Elle doit y aller un point c'est tout ! Je ne discuterai pas ce point davantage, vous savez tous à quel point elle peut être dangereuse. Le seul moyen de protéger tout le monde est de l'envoyer la-bas.

Voix 2 : Mais, père, vous savez à quel point elle est fragile et maladive. Sa vie sera en danger...

Voix 1 : Assez ! Ma décision est prise.

 

Je m'écarte de la porte, j'en ai assez entendu. Alors c'était de ça qu'ils parlaient. J'avais eu des appréhensions concernant cette réunion nocturne entre mon père et mes deux frères aînés et mes appréhensions se retrouvent confirmées. Je ne voulais pas partir, mais j'en avais assez que tout le monde s'écarte sur mon passage, assez de lire la peur au fond des prunelles.

 

Je remonte rapidement dans ma chambre et me plante devant la fenêtre. Ce paysage éternellement blanc me déprime. J'ai ouvert les yeux sur un monde toujours vêtu de blanc, drapé de glace et de froid. Le ciel est gris, le soleil ne fait que quelque rares apparitions lors desquels il est incapable de réchauffer les bras qui se tendent vers lui. Je ne sais pas si mon départ est une bénédiction ou une malédiction mais je ne supporte plus de vivre ici.

 

La porte s'ouvre, mon père s'avance suivi de ma mère et de mes frères. Je m'incline cérémonieusement devant lui essayant de cacher mes véritables pensées. J'ai vu le spectre de l'inquiétude ravager le cœur de ma mère. Je ne sais pas où ils m'envoient mais ça ne me rassure pas.

 

Seigneur Lancaster : Mon enfant, redresse-toi !

Eva : Oui, mon seigneur !

 

Mon père tend les mains vers moi, mais je ne m'avance pas. Il est mort le temps où je courrais me réfugier entre ses bras à chaque fois que les enfants me traitaient de monstre. Au fil du temps, j'ai appris à dissimuler mes sentiments et à sourire d'un air absent à tout.

 

Je suis la troisième d'une fratrie qui est appelée à régner sur Aluna. Aluna est une ville du centre du royaume d'Everland. D'après les vieux écrits, Aluna était une ville prospère. Placée sur les principaux axes routiers, elle jouissait d'un climat doux et tempéré qui favorisait les échanges commerciaux. La rivière Aluna qui a donné son nom à la ville coulait à flots et arrosait les terres nourricières. Mais un jour, les seigneurs d'Aluna se sont opposés à un groupe de mages noirs qui voulaient renverser le royaume. Ils ont réussi à les chasser mais la ville a payé un lourd tribut. En plus des nombreux morts, elle a été frappée d'une malédiction inconnue et se transforma en un glaçon éternel. La rivière gelée n'apporte plus la vie et les rides ont creusé les visages des habitants y compris les enfants. c'est dans cet hiver éternel que je suis née et que j'ai vécu les 16 premières années de ma vie. La voix de mon père me sort de mes pensées.

 

Seigneur Lancaster : Eva, ne m'en veux pas.

 

Cette phrase m'exaspère. Je ne peux m'empêcher d'éclater d'un rire sardonique.

Eva : Alors vous avez enfin décidé de vous débarrasser du vilain petit canard ? Je dois vous avouer que je suis plutôt contente de quitter ce glaçon qu'est Aluna.

 

Je vois l'expression horrifiée de ma mère et incrédule de mes deux frères. Peinée, je leur tourne le dos et je continue.

 

Eva : Oui j'en ai assez de voir les gens s'écarter sur ma route quand je descend en ville. Je suis quasiment emprisonnée dans le château et les jours où je parvient à m'évader, j'ai tous les soldats à mes trousses comme si j'étais une criminelle. Je ne voulais pas blesser ces gens, mais personne ne veut me croire, y compris vous, Père...

Seigneur Lancaster : Oh mon enfant.

Eva : Je ne sais pas où vous m'envoyez, mais...

Seigneur Lancaster : Le conseil m'a fait part d'une offre que je ne pouvais pas refuser. Cela me déchire le cœur de voir partir ma fille chérie, mais Emrys Dimitri LUDWIG, directeur de la prestigieuse école de magie m'a envoyé un parchemin dans lequel il me propose de te prendre en charge et de t'aider à maîtriser tes pouvoirs.

 

J'ouvre grand les yeux, je n'y crois pas.

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  • 3 weeks later...

Une école de magie, partir d'ici, partir d'ici étudier la magie... Le directeur de l'école qui s'intéresse à Moi ?! Je ne comprenais pas pourquoi, tout le monde pense que je ne suis pas du tout douée en magie et je dois avouer que j'ai toujours réalisé de bien piètres performances. Je me souviens même avoir réussi à brûler les rideaux en voulant jeter un sort de soin. Pfff, à l'euphorie se substitue le doute l'inquiétude et la peur qu'on ne se moque de nouveau de moi.

 

Seigneur Lancaster : Tu verras, encadrée par d'aussi excellents mages et étudiant avec d'aussi bons enseignants tu pourras maîtriser ta magie et réaliser enfin de belles et de grandes choses.

Les paroles de mon père, sa confiance, me touchent. Je n'avais jamais pensé qu'il me soutiendrait, je croyais vraiment que mon existence l'insupportait. Après tout, avoir une fille qui enchaîne les catastrophes ne doit pas être gérable pour le seigneur d'une ville.

Eva : Oh, Merci, Papa !!

 

Je me jette dans ses bras, ma mère sourit et pleure à la fois, quant à mes deux frères, ils ne peuvent pas cacher leur joie de voir que je m'étais enfin réconciliée avec mon père. Des gouttes me tombent sur le visage, j'ouvre les yeux et j'aperçois cet homme si rude, si fort pleurer. Je le serre encore en murmurant :

 

Eva : Désolée pour mes si âpres paroles, Père !

 

Il est incapable de parler, sèche ses larmes, se relève dignement et repart. Ma mère me prend dans ses bras.

 

Dame Annabelle : Il faut te préparer, tu pars après-demain avec la correspondance. Nous avons si peu de temps. Eva...

Eva : Oui maman ?!

Dame Annabelle : Je suis heureuse que tu te sois enfin réconciliée avec ton père.

Petite, j'étais sa princesse chérie, son tendre trésor. Les années, l'incompréhension ont fini par nous éloigner. Je ne m'étais jamais rendue compte qu'il en souffrait. Je croyais être la seule à souffrir. La vieille dame m'avait pourtant dit...

Eva : La vieille dame...

Dame Annabelle : Qu'est-ce qu'elle a ?

Eva : Je dois aller la voir et lui dire que sa vision s'est bel et bien réalisée et que je pars bientôt !

Dame Annabelle : Vas-y, cours !

Je salue ma mère et mes deux frères et je sors en courant. La vieille dame est la magicienne la plus réputée de notre ville. Elle soigne aussi bien les maux physiques que psychiques. Depuis de longues années, elle était logée dans une aile isolée du château à cause de son grand âge. A chaque fois qu'un accident arrivait, je courrais me réfugier chez elle et elle me disait que je n'étais pas un monstre comme le disaient les autres, mais que je devais juste apprendre à maîtriser ma magie.

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Eva : Puis-je entrer ?

Layla : Entre, mon enfant.

 

J'ouvre la porte et je la vois, comme à son habitude, en train de préparer différentes potions guérisseuses. Elle lève la tête vers moi et un sourire se creuse dans les rides de ce visage que les années n'ont pas épargné.

Layla : Alors, tu pars ?

Eva : Comment le savez-vous ?

Layla : Les bruits courent et même si je suis dans cet endroit isolé, je reçois de nombreuses visites, des fois beaucoup plus que je ne le souhaite.

Eva : En d'autres termes...

Layla : Ton père est venu me demander conseil. Tu sais bien l'estime dans laquelle il tient cette vieille femme loufoque, n'ayant plus toute sa tête, que je suis.

Eva (réprimant un sourire) : Vous n'êtes point une femme loufoque.

Layla : Tu admets au moins que je suis vieille et que je n'ai plus toute ma tête.

 

Nous partons d'un éclat de rire. Ces moments de complicité vont me manquer. Je regarde en hoquetant encore cette pièce que Layla nomme "mon sanctuaire" et dans laquelle j'avais appris à maîtriser les potions. Layla disait que quand on était aussi nulle que moi en sorts de soins, il fallait absolument compenser ça en maîtrisant les potions, "même si un sort aurait un effet plus rapide et serait plus facile à utiliser" me répétait-elle.

 

Layla : Tu vas me manquer, petite. Mais je suis heureuse pour toi.

Eva : ...........

Layla : Ne dis rien, je ne veux pas que tu partes avec des larmes dans les yeux, vivre une aventure qui sera sûrement la plus belle pour toi. Tiens prends ce sac.

 

Je prend le sac, il contient un grand nombre de fioles et de conteneurs étiquetés, Layla a dû passer des heures pour me les préparer.

 

Layla : C'est au cas où... Après tout, on ne sait jamais avec une casse-cou comme toi !

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C'est si bon de te lire, c'est si agréable : )

 

J'espère pouvoir en lire la suite bientôt!

 

Merci! :P

 

 

 

Raiton.

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  • 2 weeks later...

Un sourire au coin des lèvres, Erika referma doucement la porte de sa nouvelle chambre. Les premiers jours étaient toujours les plus intéressants car ils apportaient avec eux leur lot de surprises, de nouveautés et d'émerveillement. Et même si elle s'était bien préparée à son arrivée à l'académie, la jeune fille avait été étonnée par l'atmosphère qui s'en dégageait. Les lettres qu'elle avait échangées avec un ancien élève évoquaient bien l'opulence des lieux, mais il n'avait pas indiqué qu'il en émanerait une telle chaleur, une telle bienveillance. Peut-être que tout cela n'était du qu'à un charme d'apaisement lancé sur ces terres, mais peu importe, elle se sentirait bien ici.

 

Tout du moins, c'était l'intuition qu'elle avait après ces deux jours passés à arpenter les larges couloirs. Il était évidemment trop tôt pour juger ce que serait l'Académie avec tous ses occupants puisque la rentrée officielle n'était que dans trois jours.

Erika n'avait pas souhaité arriver avec autant d'avance, mais sa mère avait insisté. Après tout, elle devait comprendre qu'une Blanfort ne pouvait pas se permettre de se promener le nez en l'air à examiner les plafonds, de se perdre dans les couloirs ou de demander niaisement le chemin des toilettes. Et puis si elle s'ennuyait, elle pourrait toujours commencer les livres qu'on lui avait offert, avait ajouté Nymphea. Si son ainée était d'accord avec sa mère, elle ne pouvait pas aller contre sa volonté puisque les paroles de l'héritière étaient paroles d'évangiles…

 

Cependant, si Erika avait tout d'abord été agacée de cette décision, elle ne le regrettait plus car cela lui avait permis de croiser les professeurs à plusieurs reprises et même de parler avec certains d'entre eux, ces derniers s'étonnant souvent de sa présence précoce dans l'établissement. La professeur de soins lui avait paru tout à fait charmante et cultivée, tandis qu'elle était étonnée par la retenue de M. Artaher. Un homme intrigant, mais des plus agréables.

 

Tout en récapitulant ses premiers jours, Erika avait senti une démangeaison familière à la base de son poignet droit. Un rapide coup d'œil à la fenêtre lui confirma que le soleil étant en train de se coucher, il était l'heure d'appliquer son onguent. C'était en tout cas ce qu'elle s'apprêtait à faire lorsqu'on frappa à la porte.

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  • 2 weeks later...

Il fait nuit noire, je me tiens devant la fenêtre en me disant que demain je quitterai ce village. Sur le coup, une émotion intense, comme une déchirure profonde, étreint mon cœur. Quitter mon village est une perspective qui me rend heureuse, quitter ma famille me brise le cœur. Mais, bon, les dés sont jetés, il s'agit aujourd'hui d'aller à la rencontre de mon destin. Je me détourne de ce spectacle d'une lune glacée dardant ses froids rayons sur l'étau de neige qui enserre mon village et je me couche.

 

Dame Annabelle : Eva, Eva, réveille-toi !

Eva (s'étirant) : Mère ? Bonjour ! Quelle heure est-il ?

Dame Annabelle : Il est 5h du matin. Tu dois te lever et te préparer pour partir dans une heure. C'est Éric qui te conduira. Il est déjà prêt, ne le fais pas attendre davantage.

Je saute de mon lit, j'ouvre les rideaux, il neige encore. Les choses ne changeront donc jamais ici ? songeais-je en me lavant. Je m'habille puis je descend prendre mon petit déjeuner avec ma famille. Un silence lourd pèse sur l'atmosphère de ce dernier repas. Ayant fini, je me lève. Éric m'attend devant le portail. Je serre ma mère et mes deux frères. Je ne dois pas pleurer et pourtant les larmes coulent silencieusement sur mes joues.

 

Seigneur Lancaster : Va, ma fille ! Va et accomplis ton destin.

 

Il me prend dans ses bras et je souhaite que cette étreinte dure une éternité. Mais les chevaux sont scellés et mon destin me conduit ailleurs. Je fais une révérence devant la famille régnant sur Aluna. Je tourne rapidement les talons et cours vers l'attelage, de peur que les domestiques me voient pleurer. Je monte dans la voiture et regarde vers le perron ou se tient ma famille. Mes yeux sont à nouveau embués de larmes. Je fais un dernier signe de la main en emportant avec moi cette image.

Trois heures sont passées depuis que nous sommes partis. Le climat a soudain changé dès que nous avons dépassé les limites frontalières d'Aluna. A la neige, se sont substitués les herbes folles, les arbres aux feuilles d'or et de feu. C'est un paysage que je n'ai jamais eu la chance d'apprécier et qui, la chaleur de ce soleil automnal aidant, me réchauffe le corps et le cœur. Je me suis débarrassée de quelques couches maintenant inutiles de vêtements.

Peu avant le coucher du soleil, l'académie se dresse fièrement devant nous, avec ses tours et ses immenses piliers. Les rayons du soleil couchant enflamment d'une teinte irisée les dômes et les verrières. Je suis arrivée.

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Yeah Katsu avec nous o/

Sinon j’ai laissé entendre dans mon dernier post que c’était une petite chambre, mais on a revu ça avec Eva, donc c’est normal si c’est incohérent ^^’

 

 

Les quelques coups frappés à la porte résonnèrent dans le dortoir et Erika vit une demoiselle souriante passer sa tête par l’encadrement de la porte. C’était Judith, la rayonnante Judith et ses yeux verts très pâles.

 

- Tu voudras que je fasse monter le repas ou tu descendras au salon ?

 

Il n’y avait pas vraiment besoin de réfléchir à deux fois. Si elle avait préféré rester dans la tranquillité du dortoir après l’effervescence de la première journée, elle avait hâte de visiter ce que sa comparse appelait le salon.

 

- Je vais descendre je pense. Tu y manges aussi ?

 

- Oui bien sûr, ce n’est pas souvent qu’on peut y aller alors je ne vais pas me gêner !

 

Elle expliqua à Erika que le salon était une petite salle réservée aux invités de marques afin qu’ils y déjeunent avec le directeur et quelques professeurs choisis en fonction des circonstances. Elle n’était pas souvent disponible car les élèves avaient leur réfectoire dédiés, à l’instar des professeurs. Mais exceptionnellement, il était plus simple de se servir de cette salle en attendant que tous les élèves arrivent.

 

- Les professeurs seront là aussi ? demanda Erika en s’asseyant sur sa couchette

 

- Mmh, je ne pense pas, à vrai dire la plupart des profs font des recherches en ce moment donc ils passent juste prendre ce qui est mis à disposition et repartent dans leur bureau … Pourquoi certains t'intéressent ? ajouta-t'elle avec un sourire espiègle.

 

- N... non pas vraiment, enfin... pas dans le sens là...

 

Même si Judith était l'assistante de Yann Amerlis, elle était à peine plus âgée qu'elle et se faisait un plaisir de la taquiner. Mais cela ne dérangeait pas vraiment Erika qui avait été soulagée de pouvoir visiter l'école et être prise en charge par une personne aussi dynamique.

 

- En fait je voulais surtout savoir s'il y avait d'autres élèves d'arrivés à part moi... reprit la mage du feu.

 

- C'est une façon maladroite de changer de sujet mais pas pour l'instant. Les arrivées avec cinq jours d'avance sont exceptionnelles mais trois commence à être acceptable. Disons que le gros des élèves arrivera après-demain et ceux qui seront là la veille feront parti des familles qui ont décidés au dernier moment ou qui ont une longue route à faire. Et il y aura toujours pour arriver avec plusieurs jours de retard mais on ne donne souvent pas cher de leur peau. Tout ça pour dire que je te garde pour moi pour l'instant !

 

Judith semblait plutôt fière de sa conclusion et continua en lui expliquant que dans quelques jours, les grands dortoirs allaient être remplis d'élèves cherchant où ils pouvaient se mettre, où ranger leur affaire, à côté de qui. C'était des choix de grandes importances car changer de places pouvaient être très mal perçu par les voisins ! Ou plutôt les voisines en occurrence car les élèves étaient placés en fonction de leur genre et de leur classe. Mélanger les talents permettait aux porteurs des différents éléments de se côtoyer et de se comprendre, comme dans la vrai vie ! Tout en l'écoutant, Erika appliquait l'onguent à l'aspect gélatineux sur les petits écailles de ses poignets, ce qui provoquait une sensation de froid semblable à celle d'une eau glacée.

 

- Tu dois beaucoup aimer cette école pour en parler aussi bien. fit remarquer Erika.

 

- C'est mon lieu de travail autant que mon chez-moi, ce serait dommage que je m'y sente pas bien. Et j'espère que ça sera pareil pour vous. Enfin, assez parlé, je te fais visiter le salon ?

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Éric est en train de descendre mes bagages de l'attelage. Je lui souris et gravit les marches en marbre menant à l'entrée et là je m'arrête. Une belle jeune femme se tient devant le portail, ses cheveux voltigent doucement au gré de la brise automnale. Impressionnée par sa beauté et celle des lieux, je m'avance vers le portail en bois qui porte d'étranges gravures en argent massif. Je la salue avec une révérence profonde et elle me sourit :

 

Professeur Riwien : Bonsoir, je suis le professeur des soins Artémis Divya Riwien. Je suis chargée d'accueillir nos nouveaux étudiants. Pourriez-vous me dire votre prénom ?

Eva : Bonsoir, professeur. Je m'appelle Eva Lancaster.

 

Le professeur Riwien appose une petite croix sur son carnet et m'invite à entrer. Je descend, récupère mes bagages, salue Eric, lui souhaite un bon retour puis je repars vers le portail. Le professeur Riwien me montre un tableau d'affichage et m'explique que je dois en premier lieu aller poser mes bagages dans le dortoir commun des premières années. "La rentrée officielle avec le banquet de bienvenue aura lieu dans deux jours, d'ici là les étudiants vont continuer à arriver de différents pays et royaumes. C'est aussi lors de cette journée de rentrée officielle que la répartition dans les différents clans aura lieu." Me dit-elle.

 

Eva (inquiète) : Et comment se passe cette répartition ?

Professeur Riwien : C'est un secret !

 

Je regarde les yeux du professeur Riwien pétiller de malice et ça me réconforte. Je traîne donc mes valises devant le tableau d'affichage pour y chercher le chemin vers le dortoir des premières années. Mais impossible de comprendre quoi que ce soit à cette carte des lieux. Les chemins sont emmêlés, je ne sais même pas où je me situe. "Non mais Zut alors !! finis-je par lâcher à haute voix. "Il est où ce dortoir des premières années ?!!"

A ce moment-là, une petite étoile apparaît avec mon prénom écrit dessus. Elle commence à bouger comme pour m'indiquer le chemin à suivre sur la carte. Je note les directions, lâche un merci (Mais à qui tu parles toi ? A un tableau d'affichage ?), puis en traînant mes lourdes valises, je prends les escaliers de droite.

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Chapitre 1

 

 

 

- Vite! On y est presque.

- Tu es sûr de toi, c'est un vrai labyrinthe.

- Regarde! Voilà la porte en chêne.

- Alors c'est ici qu'on se dit adieu.

- Oui, derrière cette porte il y a un long couloir qui te mènera dans la forêt. Un homme de confiance t'y attendra avec des vivres, des vêtements et de l'argent. Je n'ai pas pu te procurer un cheval, père l'aurait su.Il te faudra absolument aller à l'auberge "branlante", donnes à la tenancière une pièce d'or et elle te donnera son meilleur cheval sans poser de question. À partir de là quitte la vallée d'Isbrid au plus vite, cela devrait te prendre 2 jours ensuite prends n'importe quelle direction, mais évite encore les routes principales sur quelques lieues. J'ai mis une carte avec diverses indications, suis les.

- Je ne suis plus le gosse sans défense que j'étais.

- Il ne te reste plus que quelques heures avant l'aube, file!

- Tu as raison. Merci pour tout Assen. Père ne te soupçonnera pas ?

- Il y a peu de chance et de toute façon je doute qu'il me fasse du mal, je suis son héritier et commandant de sa cavalerie.

- J'espère que tu dis vrai. Protège nos jeunes frères et prends soin de toi. Adieu mon frère.

 

Après avoir courru dans les dédales des sous-sols du chateau avec l'aide son frère, Bran emprunta la porte en chêne qui l'emmena dans la forêt. Un homme l'y attendais bien avec un sac de vives et une coquète somme d'argent. Il suivit l'itiniraire décidé par Assen et arriva à l'auberge branlante et elle portait bien son nom, un coup de vent suffirait à la faire chavirer. La tenancière était bourru, mais ne posa aucune question lorsqu'elle vu la pièce d'or sur le comptoir. Elle l'emmena derrière l'établissement où l'on accèdait à ce qui pourrait ressemblait à une écurie, seulement il n'y a avait que deux chevaux, mais elle lui donna tout de même le plus sain. Il était loin des destriers habituels de Bran, cependant il n'avait pas le choix. Il lui fallu bien 2 jours pour quitter la vallée d'Isbrid et encore beaucoup plus pour atteindre son objectif.

 

- Nous y sommes enfin Pomme, voici l'école de magie.

 

Ses vives épuisées depuis quelques jours, Bran et Pomme son cheval avaient enfin en vu l'école de magie. Son excitation était immens, c'était encore plus grandiose que dans les livres. Il attacha Pomme à un arbre et essaya de trouver une personne pouvant le renseigner.

 

- Excusez-moi! Dit-il hésitant.

- T'es nouveau toi! Vas voir le petit homme derrière le comptoir, là-bas.

 

Il n'y avait personne derrière le comptoir, mais il s'y avança et vit un petit homme qui monta sur un tabouret pour se mettre à hauteur d'homme.

 

- Qu'est ce que tu veux petit ?

- Je viens pour m'inscrire.

- Et bien tu arrives trop tard mon gars, ça fait deux mois que les inscriptions sont terminées. Alors revient l'année prochaine.

- Mais je peux faire de la magie et je viens de loin.

- Écoute moi bien, tout le monde vient de loin et pour ce qui est de la magie c'est super pour toi. Maintenant dégage! Comme tu peux le voir je suis très occupé avec la rentrée qui approche.

 

Bran était complètement désespéré, il cria haut et fort une chose qu'il s'était promis de garder pour lui.

 

- JE PRATIQUE LA MAGIE DES RUNES!!!

 

[...]

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- JE PRATIQUE LA MAGIE DES RUNES!!!

 

Je sursaute. Je me retourne pour voir d'où vient la voix et je vois un jeune homme à l'allure épuisée parler à un nain ? plutôt un petit homme debout derrière un comptoir. Je me dis que je suis sacrément fatiguée pour ne pas avoir remarqué ni le comptoir, ni le nain, ni le jeune homme. Je leur ai tourné le dos pendant toute la période où j'examinais ce tableau d'affichage. Je me dis que je devrais aller directement dans le dortoir mais je ne peux pas réprimer ma curiosité d'aller voir de plus près. Je laisse donc mes valises au pied de l'escalier et je reviens sur mes pas. Je cherche le professeur Riwien du regard, elle a dû entendre aussi cette réplique tellement étrange. Mais elle n'est plus là, combien de temps suis-je donc restée devant ce tableau.

Je m'arrête à quelques pas des deux antagonistes et reste dans un coin à regarder la scène. Le jeune homme a l'air épuisé et inquiet. Ses vêtements chargés de poussières dénotent un long voyage harassant. Il porte des vêtements du peuple mais ses manières malgré une certaine nervosité laissent croire qu'il est d'origine noble ou a côtoyé la noblesse. Il est debout, bien droit avec un port altier et ce malgré la fatigue qui se lit sur ses traits. En m'attardant sur son visage, je vois un bandeau qui lui cache l'œil droit. Un bien étrange individu.

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- JE PRATIQUE LA MAGIE DES RUNES!!!

 

Le nain qui était retourné dans sa paperasse fut abasourdi par le ton de la voix et le mot "rune". À la fois perplexe et agacé il remonta sur son tabouret, remis ses lunettes et regarda le jeune homme plus attentivement.

 

- Je suis peut-être un simple receptionniste, mais n'oublie pas qu'on est dans une école de magie, alors ne me prend pas pour une buse. La magie des runes n'existent plus et d'ailleurs comment la connais-tu ?

- Elle existe et je peux l'utiliser. Mon père le seigneur Elkyar l'a étudié de vieux grimoire et pour mon plus grand malheur je suis né avec ce don.

- Hum... tu me mets dans l'embarras.

 

Pendant ce même moment une femme arriva derrière Bran.

 

- Laissez monsieur Lipus, je vais m'en charger. Pouvez-vous me suivre monsieur Elkyar, c'est bien cela ?

- Oui tout à fait. Qui etes-vous ?

- Je suis le professeur Riwien et je suis en charge d'accueuillir les nouveaux élèves.

- Cela veut-il dire que vous m'acceptez dans votre école ?

- Pour l'instant je n'en sais rien, ce n'est pas de mon ressort.

 

Le professeur Riwien avait entendu la conversation entre monsieur Lipus et Bran. La magie des runes n'étaient pas inconnu des professeurs, mais entendre une personne prétendre la pratiquer l'intéressa. Elle l'emmena dans une salle lugubre où il n'y avait qu'une chaise et quelques bougies en guise de lumière. Bran commençait à se demander s'il avait bien fait de venir ici.

 

- Vous dites pratiquer la magie runique, quel sort pouvez-vous faire?

- Je peux faire un soin simple grâce à cette bague.

 

 

Le professeur mis sa main au-dessus d'une bougie et la laissa suffisamment longtemps pour être brûlée. Le visage impassible de la femme face à la douleur surpris Bran, mais il compris vite que c'était un test. Il se concentra du mieux qu'il pouvait malgré ses craintes.

 

- Voilà, cette brulure devrait être facilement soignable avec ta magie. Faites-le! Et sachez que je n'aime pas perdre mon temps.

 

Bran s'appliqua au mieux. Il prit la main du professeur Riwien et ce concentra pour entrer en resonance avec sa bague et lança le sort de soin. Sa bague se mit à scintiller ce qui ne manqua pas d'étonner la femme. Il retira sa main et la brulure avait disparu.

 

- Je pense que c'est bon.

- Je n'arrive pas à y croire et si jeune en plus... Assayez-vous je reviens dans un instant.

 

Bran avait réussi le test du professeur Riwien, mais allait-il pour autant intégrer la prestigieuse école de magie.

 

 

(Je viens de m'apercevoir que du coup j'ai créer un nouveau personnage avec ce nain, désolé)

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Je suis restée dans le hall après avoir vu le professeur Riwien emmener le jeune homme. Je ne sais pas ce qui m'a incité à rester dans mon coin, la curiosité ou autre chose. Le nain dont j'ignore le nom est retourné à ses papiers, je l'entends marmonner des choses dont je ne comprends pas le sens "...... Runes, il a dit......... Non mais je n'y peux rien.......... Dossiers à ranger............... Bien étrange ce garçon................ Le directeur.................. Ce ne sont pas mes affaires !"

 

- Ce ne sont pas les tiennes non plus, Mlle Lancaster.

- Professeur Riwien, je ne vous ai pas entendu revenir.

- Tes valises t'attendent là-bas au pied des escaliers. Tu devrais monter dans ton dortoir et te reposer avant le diner qui sera pris dans le salon.

- Oui professeur. Euh... Professeur, puis-je poser une question ?

- Vas-y.

- Ce jeune homme, est-ce qu'il pratique vraiment la magie des runes ?

- Je ne devrais probablement pas te répondre. Mais que connais-tu à la magie des runes ?

- Disons que je connais une personne qui en sait beaucoup dessus. J'ai lu beaucoup de livres aussi qui traitent de ce sujet.

- Oui, il la pratique, aussi étrange que cela puisse être.

- C'est pourtant une magie disparue, non ?

- Oui, mais on ne va pas rester des heures ici à en discuter. Je dois aller voir le directeur. Et toi, tu dois monter dans ton dortoir.

 

Je rougis, je me rend compte que j'ai abusé de la gentillesse du professeur. Je reprends mes valises au pied de l'escalier et je monte vers le dortoir.

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Le temps passait et Bran s'impatientait, il était toujours dans cette pièce bizarre où la seule source de lumière venait des bougies. Il començait à se demander s'il avait bien fait de dévoiler sa magie runique. Après avoir fait les cent pas et qu'une bougie ou deux se soient consummées une porte sortie de nulle part, souvrit.

 

- D'oú sort cette porte ?

- Il y a encore plein de chose que vous ne connaissez pas sur la magie et sans doute d'avantage sur celle que vous pratiquez. En tant que directeur de l'école de magie je ne permet fermer les yeux et vous laissez repartir. il sera tout aussi intéressant pour nous professeurs d'étendre nos connaissances sur le sujet et vous, d'améliorer votre maîtrise. Cependant dans un premier temps je vous demanderais de rester discret sur cette magie. Seuls les professeurs et moi-même seront au courant et j'oubliais... ce bon Lipus.

- Merci beaucoup c'est un honneur, monsieur le directeur.

- Bien nous en resterons là pour le moment, je te laisse rejoindre le hall d'entrée. Le professeur Riwien devrait s'y trouver à nouveau, elle vous indiquera les démarches à suivre.

- J'ai un cheval aussi....

 

Le directeur se mit à rire.

 

- Nous avons des écuries... Je ne vous racompagne pas j'ai beaucoup de travail.

 

Bran était heureux, il avait réussi à intégrer l'école et en plus rencontrer Emrys Dimitri Ludwig, le directeur de l'école. Il alla dans le hall et retrouva le professeur Riwien. Elle lui indiqua la direction des écuries et du dortoir des élèves. Bran pris soin d'emmener Pomme à l'écurie et alla se rafraîchir dans les dortoirs. En effet la longue route qu'il avait entrepris ne l'avait pas épargné. Il était sal et la fatigue lui pesait.

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Chronique 01, Yomi Belly

 

 

-Yomi: Papa.

-Père Belly: Oui fils ?

-Yomi: Elle est vraiment bien cette école de magie ?

-Père Belly: Oui, ne t'inquiète pas... Les femmes sont légions, belles, jeunes et...

-Yomi: Heu... Papa... Je voulais dire pour...

-Père Belly: Ne t'inquiète pas mon bonhomme, le cours d'éducation physique est si intense que tu seras plus musclé qu'un moine combattant. Une fois tous tes kilogs superflus disparus, elles seront toutes à tes pieds.

-Yomi: LA BIBLIOTHEQUE PAPA, LA BIBLIOTHEQUE ! C'est ça qui m'intéresse ! Est-il vrai que chacun des ouvrages qu'elle comporte sur l'histoire du monde est manuscrit et en un seul exemplaire ?

-Père Belly: Je ne me souviens pas... Le peu de temps que j'ai passé à la bibliothèque, c'était pour draguer ta mère...

-Yomi: Je vois... Bon P'pa, je vais te laisser sinon je vais être en retard pour mon premier jour.

-Père Belly: J'ai déposé toutes tes affaire sur ta flying leaf ! Essaie de rester constant dans toutes les matières et pas uniquement en langues et en histoire...

-Yomi: J'te promets rien, mais rien parfois, c'est bien mieux que tout.

 

Et c'est sur cette citation d'un artiste d'un monde parallèle au notre que je quitte le domicile familial. Je ne vous cache pas que je ne porte que très peu d'intérêt à l'étude de la magie en elle-même, moi ce qui me passionne, c'est l'histoire de mon monde et ses langues. Pour le reste, j'avoue être un poil laxiste et ne fournir que le minimum requis... Bref, me voilà devant ma Flying Leaf.

 

C'est le moyen de transport hérité de père en fils dans ma famille depuis des générations: il s'agit d'une feuille magique qui ne réagit qu'à la magie d'un Belly. Elle est particulièrement robuste, allez savoir en quoi elle est faite... Elle tient dans ma poche, mais elle peut s'agrandir selon mon bon vouloir pour accueillir plus de passagers. Mon niveau de magie actuel ne me permet pas encore d'accueillir de compagnon mais bon... D'après mes calculs, je devrais arriver à l'école en à peine quelques minutes. 8 minutes et 27 secondes exactement.

 

Je ne me suis pas trompé, me voilà arrivé dans les temps, ou presque ! Alors que j'approche du portail de l'école, je surprends une conversation entre une jeune fille à la chevelure de feu et, me semble t-il, un enseignant...

 

"-Professeur Riwien : Bonsoir, je suis le professeur des soins Artémis Divya Riwien. Je suis chargée d'accueillir nos nouveaux étudiants. Pourriez-vous me dire votre prénom ?

-Eva : Bonsoir, professeur. Je m'appelle Eva Lancaster."

 

Le professeur Riwien griffonna quelque chose dans son carnet, montra un tableau à Eva et discuta quelques instants avec elle avant que celle-ci ne s'en aille, probablement dans son dortoir. Je m'avance vers le professeur.

 

-Yomi: Bonsoir madame !

-Professeur Riwien : Bonsoir jeune Belly !

-Yomi: Que ? ! Comment savez-vous mon nom ? Vous ne connaissiez pas celui de la jeune fille de tout à l'heure...

-Professeur Riwien: Haha, voyez-vous jeune homme, vous ressemblez comme deux gouttes d'eau à votre père... Suivez-moi, je vais vous montrer le tableau d'affichage.

 

Après avoir reçu les mêmes informations qu'Eva, elle me pria de ne pas draguer la gent féminine à tout va, à l'instar de mon père à l'époque. Une nouvelle année commence et je sens que cette "Eva" pourrait bien me rendre un peu plus appliqué, même dans les matières que j'apprécie moins.

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Alors que le soleil venait à peine de se lever, Judith entra en trombe dans le dortoir.

 

- Erika, Erika ! Bonne nouvelle, ce soir tu ne dormiras pas toute seule ! s'écria-t'elle en ouvrant la porte d'un grand coup. Cependant, en voyant Erika attablé à lire à la lueur d'une bougie, elle semblait presque déçue.Tu es déjà levée ?

- Oui depuis un moment déjà. confirma-t'elle en jetant un coup d'oeil par la fenêtre. Pourquoi tu comptais me réveiller ?

 

Le sourire de sa camarade répondit au sien.

 

- J'aurais bien aimé te surprendre j'avoue. Tant pis, je te verrais en tenue de nuit une autre fois, je finirais bien par t'avoir.

- Et quelle était ta grande nouvelle donc ?

- On attend une nouvelle élève aujourd'hui !

- Tu ne m'as dit hier que c'était normal que des gens commencent à arriver ? demanda Erika en reposant son livre.

- Si mais là, c'est une élève de marque, c'est une Lancaster !

 

L'assistante avait semblé fière de sa déclaration, mais Erika répéta plusieurs fois le nom comme si elle essayait de se remémorer quelque chose en vain..

 

- Ca ne me dit rien … Je n'ai pas eu beaucoup de cours de politique donc je ne connais que les maisons majeures.

 

Et les plus riches. Ajouta-t'elle pour elle-même.

 

- Je ne te gâche pas la surprise alors. Commenta sa camarade avec malice.

 

Évidemment, cette réflexion avait attiré son attention mais elle n'en fit rien. Si jamais elle montrait à Judith qu'elle avait faite mouche, elle était persuadée qu'elle n'en tirerait plus aucune information. Mieux valait aller se renseigner à la bibliothèque. De toute façon elle n'avait pas beaucoup d'autres activités qui se présentaient à elle pour la journée.

 

*****

 

En poussant les portes de la bibliothèque, elle eut l'impression de rentrer dans un sanctuaire. Elle ne l'avait vu que rapidement lors de sa visite le premier jour, et ne s'était pas rendue réellement compte de la beauté du lieu. Des ouvrages s'étendaient par milliers, avec cette odeur si particulière et qu'elle aimait tout particulièrement. Des bureaux étaient disposés ça et là pour permettre de consulter les œuvres, ainsi que de grandes tables de bois massifs. C'était superbe.

 

Erika savait ce qu'elle cherchait mais elle se permit avant cela le luxe de flâner entre les meubles sculptés, d'ouvrir un livre de temps à autres et de s'y plonger, juste le temps de s'imprégner de son atmosphère et se demander en sursautant depuis combien de temps elle était appuyé contre les rayonnages.

 

L'heure du déjeuner était passée depuis longtemps lorsqu'Erika se mit à feuilleter Les Grandes Familles d'Everland. Un ouvrage assez hermétique et inintéressant à lire lorsqu'on n'y cherchait pas une information précise comme elle était en train de le faire. Lancaster … Lancaster … Le fait de trier les familles par ordre de grandeur était une fantaisie de l'auteur qui n'aidait franchement pas la recherche !

Elle fut presque déçue en trouvant le nom dans la liste. Finalement ce n'était qu'une maison mineure. Elle aurait été prospère « autrefois » - le livre ne mentionnait pas de date précise – mais était tombé depuis dans la déchéance, les conditions climatiques n'aidant en rien. Pff, autant ne pas mentionner l'information si c'était pour être aussi vague ! Songea Erika en se levant brusquement pour aller chercher plus de données dans un autre ouvrage plus détaillé.

 

- C'est une littérature très aride que vous vous imposez là demoiselle.

 

La voix provenant de derrière elle la fit sursauter. Le professeur Artaher. Elle n'aurait pas su dire depuis combien de temps il était là, elle ne l'avait ni vu ni entendu arriver.

Devant son air surpris, il la gratifia d'un sourire bienveillant.

 

- Ne soyez pas effarouchée, je m'enquérais seulement de vos lectures qui me paraissent bien peu divertissante.

 

Erika retrouva soudain la parole. Cette façon qu'il avait de parler, c'était à la fois dérangeant et envoutant.

 

- Je cherchais juste des informations sur une famille Monsieur, et j'en profite surtout pour admirer la bibliothèque et la superbe collection que vous avez.

 

Elle espéra qu'il ne lui poserait pas de questions sur ce qu'elle cherchait en particulier, ce qui sembla fonctionner car il regarda autour de lui d'un air satisfait.

 

- Il est vrai qu'à force d'y stationner j'en finis par oublier à quel point ce lieu est exceptionnel. Vous devriez pouvoir des réponses à votre requête dans cette collection mirifique. Nonobstant, si vous ne trouviez pas de résultats, n'hésitez pas à venir m'en faire part Mademoiselle …

- De Blanfort, Erika de Blanfort.

- Très bien. Je peux avancer avoir parcouru la grande majorité des ouvrages de cette enceinte, dont certains qui vous sont probablement inaccessibles en raison de leur complexité. De ce fait, n'ayez pas de scrupules à me demander des recherches complémentaires Erika.

 

La jeune fille ne put s'empêcher de sourire.

 

- Avec plaisir.

- Sur ce, je vous conseillerais vivement d'aller vous restaurer. Il me semble que vous n'avez pas prit la peine de vous interrompre pour cette tâche dérisoire mais nécessaire.

 

En effet, le fait qu'il lui en parle lui fit prendre conscience de sa faim. Erika fut même surprise de l'avancée de l'après-midi, ne pensant pas avoir passé plus de temps que nécessaire.

La jeune Lancaster était sûrement déjà arrivé, elle aurait sûrement du mal à la croiser avant la nuit si elle était en train de rencontrer les professeurs. Elle resta encore quelques temps à la bibliothèque à échanger quelques mots et banalités avec le professeur Artaher puis prit congé.

 

En se dirigeant vers l'escalier pour atteindre le rez-de-chaussée et par extension le salon, Erika vit une silhouette en contrebas. Finalement, elle allait peut-être avoir l'occasion de croiser sa nouvelle camarade.

 

 

J'ai modifié la fin afin que ça soit plus ouvert ^^

 

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Il est 2 heures du matin, tout le monde dort dans la demeure des Flitch, sauf Aria, bien éveillée et excitée par le changement qui va s’opérer dans sa vie.

Elle relit une dernière fois la lettre envoyée par le professeur de soins d’une école de magie :

 

« Mlle Flitch, je suis le professeur Artémis Divya RIWIEN et j’enseigne les soins dans l’école de magie d’Everland. Je suis un mage d’eau comme vous et j’ai l’honneur de vous informer que vous êtes inscrite depuis votre naissance dans cette école. Votre famille ne doit pas être mise au courant de cette inscription, c’est pourquoi je vous demande de garder le secret. Le 7 septembre, vers 3h du matin, vous devrez vous présenter au point de rendez vous que je vous ai indiqué sur la carte que j’ai joint à cette lettre, un membre de l’école vous y attendra pour vous y conduire. Je ne peux pas trop m’attarder sur les détails de votre inscription mais nous auront l’occasion d’en parler dès votre arrivée à l’école. Faites bon voyage. »

 

En relisant cette lettre, Aria n’arrive toujours pas à croire qu’une inconnue ait pu croire en elle et lui donner cette opportunité, elle qui a toujours été mise de côté par les siens. Même si elle n’a pas pour habitude d’accepter l’aide des gens, cette fois, il lui est impossible de refuser car cette école va lui permettre de réaliser son rêve et montrer de quoi elle est capable.

Aria vérifie une dernière fois ses valises, c’est le moment de partir. La maison est silencieuse, elle se demande combien de temps vont mettre ses parents à se rendre compte de son absence, elle hésite à laisser une note puis finalement renonce et passe discrètement la porte d’entrée « Ce n’est pas le moment de regarder en arrière, mon avenir est devant moi », se dit-elle.

 

Dehors, il fait nuit noire, si elle avait été un mage de feu cela ne lui aurait posé aucun problème malheureusement il va falloir se débrouiller autrement. Elle sort sa vieille lampe de poche, sa carte et commence à se diriger vers le point de rendez vous.

Après une longue marche, elle pense être arrivée au bon endroit. Elle aperçoit un homme grand et qui à l’air assez imposant. Elle avance tout en restant sur ses gardes. L’homme apparaît dans la lumière de sa lampe, malgré sa carrure musclée, ses yeux et son sourire la rassure.

 

L’homme : Ah ! Je t’attendais. Je suis le professeur Yann Amerlis et j’ai pour mission de te conduire à l’école.

Aria : Aria Flitch, enchantée. M'y conduire ?

Yann Amerlis : Oui enfin, c’est plutôt lui qui va nous y conduire.

 

Aria ajuste sa lampe de poche dans la direction pointée par le professeur, dans la lumière se dessine une créature gigantesque et effrayante.

 

Yann Amerlis : J’espère que tu n’as pas le mal de l’air !

 

(…)

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Frank a du mal à ouvrir les yeux, et a mal au crâne. Il a chaud, et son dos le brûle.

 

En passant ses mains derrière lui, il sentit 2 cicatrices au niveau de ses omoplates.

 

Il ne sait pas où il est... Autour de lui se trouvent que des arbres, une grande forêt s'étendant sur plusieurs montagnes...

 

Il n'a aucune idée de ce qu'il fait ici. Frank ne possède qu'un sac avec quelques affaires de rechange, et de quoi se nourrir. En mettant sa main dans sa poche, il trouve un papier tout froissé avec écrit "Convocation à l'Académie de Magie d'Everland pour le jeune Frank Darko". Cela allait être sa première énigme pour avoir des réponses sur qui il était.

 

Qu'est-ce que ça signifiait ?

Etait-il amnésique ?

 

Il se demanda : Je m'appelle Frank ? Où suis-je ? Mais quel jour on est ?

 

Il décida d'atteindre la crête d'une montagne pour pouvoir se localiser et se faire une idée du lieu autour de lui.

 

Etant sportif, il n'eut aucun mal à arriver à la destination qu'il s'était faite.

Et c'est alors qu'un sourire se forma sur son visage : Je n'ai jamais vu plus beau paysage de toute ma vie.

 

Effectivement, tout autour de lui se trouvait des arbres dont le feuillage commençait à virer au rouge/orange. Cela voulait dire que l'automne arrivait à grand pas.

 

Et dans ce magnifique paysage, il réussit à distinguer une longue route !

 

Frank n'hésita pas un seul instant et se mit à courir sur le versant de la montagne pour atteindre ce chemin.

Il réalisa alors qu'en quelques instants il atteignit la route.

 

Comment ça se fait ? J'étais encore sur le sommet de la montagne il n'y a même pas 5min ?

 

Frank ne réalisait pas encore qu'il maîtrise la magie du vent, donc la vitesse.

 

Une fois sur la route, il vit la pancarte suivante, avec la signalisation "Vous êtes ici" :

 

120302035212738727.jpg

 

Et analysant la carte il vit "Académie de Magie d'Everland" !

 

Il était fou de joie de trouver un premier indice sur ce fameux papier qu'il avait dans sa poche.

 

C'est donc avec le sourire que Frank se mit en route vers sa nouvelle destination. Il en aurait au moins pour une semaine à pied, mais surement qu'en route il trouvera une monture et des gens qui le guideront...

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#Introduction #

 

L’arrivée des premiers élèves dans l’école de magie avait laissé à maitre Aerosis un sentiment bizarre, l’empêchant de trouver le sommeil. Les cours allés bientôt commencer et il lui fallait un minimum de sommeil pour être en pleine forme pour son premier cour sur la magie offensive.

 

Lors de la dernière réunion entre professeur il avait été convenu qu’il fallait mettre l’accent sur les techniques de combats de base histoire de mettre à niveau lors de la première année tous les étudiants, «quelque soit son affinité chaque élèves doit être capable de riposter face à un adversaire » avait dit le directeur. Eh ben il ne serait pas déçu le vieux pensa maitre Aerosis.

 

Tant de chose tournés dans la tête de Maitre Aerosis, par exemple, lorsque se gosse arriva sur sa Flying Leaf, il avait cru que son cœur allé arrêter de battre…comment pourrait-il oublier ce bon vieux Belly. C’est ce dernier qui avait rendu Funka moins timide, en lui montrant comment draguer les filles, un vieux souvenir faisant surface, il se revit jeune parcourant les couloirs de l’école avec Belly qui lui raconté comment il compter draguer la jolie fille de la bibliothèque. D’ailleur pensa-t-il le jeune Belly ressemblait étrangement à la fille de la bibliothèque. Une lettre magique partirais bientôt pour demander des nouvelles de son ancien ami Belly.

 

Il y avait aussi cet autre étudiant sorti de nul pars qui pratique la magie des Runes, magie des temps anciens. Une fois lors d’une campagne d’exploration pour le compte d’everland il avait affronté un utilisateur de la cinquième branche et même en étant habitué des champs de batailles Maitre Aerosis fut surpris de la puissance destructrice de la magie des Runes. Après un rude combat, le maitre des runes fini quand même par céder mais prononça un ultime sort de destruction emportant le secret des runes avec lui dans la tombe, depuis maitre Aerosis n’avait plus jamais entendu parlé de la magie des runes jusqu’à ce jour. Sa curiosité grimpa en flèche avec se souvenir lointain.

 

Mais ce qui le troublé le plus c’était cette fille…Lancaster. Ce nom semblé réveiller en lui quelque choses de profondément ancré, quelque chose qui refusé de sortir comme si c'était un secret qui avait été scellé au fin fond de son âmes.

 

Enfin bref son premier cour approchant à grand pas il devait dormir, la journée du lendemain allé être chargé. en mettant de coté ses anciens souvenir il pensa au programme de la journée suivante, remise du programme d’enseignement au directeur de l’école, préparation des terrains de d’entrainement modulables et surtout rencontrer les nouveaux élèves....

Modifié par Funka

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  • 1 month later...

 

Quasiment deux mois sans post, c'est quoi ce désert les enfants T-T

Sinon j'avais modifié mon post précédent pour laisser plus d'ouverture, donc c'est normal que ce ne soit plus Eva que je croise dans l'escalier ^^

 

 

Erika n'avait descendu que quelques marches quant elle réalisa que, si elle ne connaissait pas la personne qui montait l'escalier, ce n'était pas pour autant celle qu'elle espérait.

C'était un garçon, à l'air très juvénile, qui montait avec précaution, un plateau de nourriture à la main. Il avait l'air mal à l'aise avec la commission qu'on lui avait confié et, vu son jeune âge, Erika supposa qu'il devait être un commis de cuisine. En prenant cette route, il devait probablement apporter une collation au professeur.

 

Lorsque ce dernier se rapprocha d'Erika, elle prit soin de se ranger afin de lui laisser tout l'espace nécessaire et, après une légère hésitation, l'interpela :

 

- Le professeur est dans la bibliothèque si tu le cherches.

 

Le garçon la regarda avec des yeux ronds, comme s'il ne l'avait pas vu jusqu'à ce qu'elle prenne la parole. Aussi la future mage se sentit obligée d'ajouter quelque chose :

 

- Excuse moi, comme je viens de le voir je pensais que c'était lui que tu devais trouver, je ne voulais pas te faire peur.

A ses mots, son interlocuteur se reprit :

 

- N-non, c'est très aimable de votre part de vous inquiéter pour moi qui n'en suis pas digne et je vous remercie de votre intention, mais ce n'est pas lui que je cherche.

 

Il termina son explication rapide et confuse par une légère courbette. C'était maladroit mais attendrissant, il voulait sûrement bien faire en répétant une réponse qu'il avait sûrement apprise par cœur.

 

- Je suis chargé d'alimenter un apprenti qui s'appelle Bran, il est arrivé aujourd'hui et il vient d'aller aux dortoirs sans manger, donc le directeur m'a demandé de lui amener ça comme il va être sûrement trop fatigué pour aller chercher le diner tout seul.

Erika sourit. Il se détendait au fur et à mesure qu'il parlait et son ton devenait plus naturel, aussi se permit-elle de chercher quelques informations.

 

- D'accord, excuse-moi de t'avoir dérangé alors. Par contre est-ce que tu sais si d'autres élèves sont arrivés ? Une fille par exemple ?

- Ou-oui – Il regarda derrière lui comme s'il avait peur qu'on surprenne leur conversation – une vient d'arriver, elle a du aller poser sa valise aux dortoirs, je l'ai vu passer tout à l'heure.

 

Erika remercia le jeune garçon en lui promettant de lui rendre la faveur puis fit demi-tour pour retourner vers les dortoirs des filles.

Elle avait déjà un plan : elle pourrait prétexter prendre un livre dans ses propres affaires pour rencontrer Eva et lui proposer de diner avec elle.

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Le dortoir est désert. Je me laisse tomber sur un lit à côté d'une des grandes fenêtres. Je suis contente d'avoir pu choisir ma place, car j'aime bien pouvoir regarder le ciel quand je suis dans mon lit. La lune a toujours été l'amie et la gardienne de mes rêves. Curieuse, je me relève doucement et examine le dortoir. Il y a deux rangées de lits qui courent sur toute la longueur de la pièce. La rangée où je me suis installée est contre le mur extérieur d'où les grandes fenêtres. Les deux murs qui restent sont cachés par des armoires hautes où on est supposé ranger nos affaires. A côté de chaque lit, il y a une petite table de nuit bien pratique pour ranger tout ce qu'on veut garder à portée de main, des rideaux peuvent être tirés pour séparer les différents espaces personnels. Tous les lits sont de blancs vêtus sauf un. Il porte une jolie couverture et sur la table de nuit, se trouve un livre et une élégante lampe de chevet. Au fond de moi je me sens soulagée car je ne serais pas seule cette nuit. Je me recouche, réconfortée par cette pensée, même si je sais pertinemment que je devrais être en train de défaire mes valises et ranger mes affaires. Mes paupières se font lourdes, mes yeux se ferment et je sombre avant même de m'en rendre compte dans un sommeil profond.

 

Une voix me parvient... Une main douce se pose sur mon épaule... Maman ?!... Non, je ne suis plus à la maison... J'essaie d'ouvrir les yeux, il fait déjà noir... Qui êtes-vous ?

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Erika était entrée dans le dortoir à pas de loup, ne sachant pas vraiment dans quelle situation serait la jeune Landcaster. Il aurait été un peu délicat de rentrer bruyamment si elle eusse été en train de changer de vêtements ou de regretter la séparation avec sa famille.

En refermant la porte derrière elle et en se rendant compte que le dortoir était plongé dans l'obscurité, elle avait hésité quelques instants, se demandant si le petit commis ne s'était pas trompé. Cependant lorsque ses yeux s'étaient habitués au manque de luminosité et au clair de lune, elle avait réussi à apercevoir la silhouette de la jeune femme sur un des lits avoisinant les fenêtres. Sa camarade était encore habillée et on pouvait remarquer que ses bagages étaient à moitié ouvert, comme si elle était tombée de sommeil au milieu de son ouvrage.

 

Ressemblant son courage, Erika s'approcha. Elle n'arrivait pas vraiment à distinguer ce que la jeune fille avait sorti ou non de sa valise, mais elle aurait tout le temps d'observer plus tard. Pour le moment, elle se contenta de poser la main sur son épaule et de remuer délicatement l'endormie, ce qui eut pour effet de faire glisser quelques mèches de cheveux flamboyantes.

 

– Tu vas bien ?

 

C'était d'une banalité affligeante mais elle ne pouvait pas non plus se permettre de lui proposer de l'aider à ranger sa valise ou d'aller manger alors qu'elle venait d'ouvrir les yeux. Des prunelles couleur argent dans lesquelles se reflétaient l'éclat de la lune.

Elle avait l'air d'aller plutôt bien, Erika s'était peut-être inquiétée pour rien finalement. Parce qu'elle avait les plus grande peines du monde à s'endormir, elle imaginait toujours que c'était aussi le cas des autres.

 

Sa compagne ne lui répondit pas directement mais hocha la tête et commença à se redresser, ce qui encouragea la mage de feu à se présenter.

 

- Je m'appelle Erika, je viens aussi d'arriver.

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– Tu vas bien ?

Je hoche la tête et lève les yeux. Une jeune fille fine et élégante se tient à mon chevet. Un petit chapeau de la même couleur que sa discrète tenue est posé sur ses cheveux bruns. Je me redresse, légèrement rougissante de m'être ainsi laissée aller, je ne sais même pas quoi répondre. La jeune fille, qui a tout d'une lady, vient à mon secours.

 

- Je m'appelle Erika, je viens aussi d'arriver.

- Je m'appelle Eva, Eva Lancaster. Ravie de vous rencontrer.

- Je pense qu'on peut se tutoyer.

- En effet.

 

Un sourire fugace, une rencontre et je me sens en sécurité. Mon coeur se réchauffe à l'idée que ce soir, j'aurais peut-être la chance de me faire une amie, moi qui n'en ait aucune de mon âge. Je me vois déjà avec des jeunes filles de mon âge, appréciant enfin la chaleur et la douceur d'être acceptée et aimée. J'entends à peine Erika me dire :

 

- Tu devrais t'arranger, il est l'heure de diner.

 

Un gargouillement me ramène à la réalité et fait disparaître les douces rêveries où je me suis plongée. Je suis affamée. Je rougis en me rendant compte que Erika a distinctement entendu la plainte de mon ventre.

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Bran s'était à peine allongé sur le lit qu'il s'était assoupi. Cependant l'ouverture de la porte le réveilla. Il fut étonné de voir le soleil si bas, il pouvait presque touchait l’horizon. Combien de temps avait-il dormi ? Il n'eut pas le temps de trop s'attarder sur la question, un jeune garçon était entré dans le dortoir avec un plateau qui semblait être un plateau repas. La fatigue lui avait fait oublié son ventre vide, mais le délicat fumé qui se dégageait du plateau lui rappela sans mal qu'il n'avait rien mangé de solide depuis au moins deux jours. Il n'avait même pas remarqué l'embarras du jeune garçon.

 

- Euh... Bon-Bonjour monsieur Bran, j'espère ne pas vous importuner ! J'ai eu pour ordre de vous apporter ce plateau repas.

- Posez-le là !

 

Le jeune garçon s'apprêta à quitter le dortoir quand Bran l'interpella.

 

- Excusez-moi ! Qui vous a demandé l'ordre de m'emmener ce repas ?

- Euh... Le le directeur...

 

Suite à cette échange quelque peu distant, le jeune garçon quitta le dortoir précipitamment. Bran venait d'une grande famille seigneuriale et avait donc l'habitude des serviteurs. Il n'était cependant pas si froid et distant avec ceux de sa famille, mais sa méfiance envers ceux qu'il ne connaissait pas le rendait assez associable...

Il regretta son comportement peu digne, mais la faim l'emporta sur les remords. Il avala d'un traite son repas qui était succulent. Il était toujours meurtri par la longue chevauché et la fatigue se faisait toujours ressentir. Il décida de rester au lit et de laisser la nuit le remettre en forme.

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