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Alephnor

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  1. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de Drei-M dans [Actualités du monde] le Journal de Otaku-Attitude   
    Ce que vous pouvez lire juste au dessus, c'était mon avis sur la question après avoir lu l'article. Puis, j'ai regardé la vidéo où ils expliquent comment fonctionne la technologie qu'ils utilisent. Et je retire tout ce que j'ai dis : cette technologie ne représente pas le moindre intérêt.
    Pour les non anglophones, il faut savoir que le cafard n'est pas contrôlé par le smartphone. Non, non. C'est à ça que ça ressemble, mais c'est totalement différent dans les faits. On fait juste croire au cafard qu'il est en train de rentrer dans des murs.
    Imaginez que vous soyez dans l'obscurité totale. La réaction logique est de tendre vos bras en avant pour éviter de foncer tête baissée dans un obstacle. Si vous touchez le dit obstacle, vous le contournez. La technologie utilisé avec le cafard consiste juste à vous faire croire qu'il y a un obstacle devant vous à contourner. Il utilise ses antennes comme vous utiliseriez vos bras dans l'obscurité.
     
    Donc, au niveau des applications de la technologie, on a un intérêt zéro : ce n'est pas précis, puisqu'on ne dit pas à l'insecte où aller, mais où ne pas aller. De plus, ça ne force pas l'insecte à bouger. S'il décide de rester en place, il restera en place.
    Un dernier point, la fameuse technologie qu'ils utilisent , c'est la même que dans les jouets télécommandés. Ils démontaient même ce genre de jouer pour utiliser directement les composant dans leurs premiers prototypes. Donc, pas de quoi être impressionné.
  2. Utile
    Alephnor a réagi à Ness dans To Aru Majutsu no Index : Le Light Novel (en vf)   
    En cette joyeuse journée de Noël, je vous apporte mon petit "cadeau", si je puis dire, à savoir le volume 8 de To Aru Majutsu no Index :
     

    (un clic sur l'image vous ramène au 1er post)

     
    Ce volume met en scène les deux héroïnes sur la couverture, avec passages éclairs des deux protagonistes principaux, et apporte une conclusion aux événements qui ont eu lieu dans les volumes 3 et 5. Exit le monde de la magie, les superpouvoirs sont cette fois-ci à l'honneur, avec affrontements psychologiques en prime. À noter que même si ce volume est plutôt court et fait un peu office de "Side Story", il contient quelques détails qui n'ont pas été couverts par l'anime, en particulier une certaine "promesse" faite par Touma dans le volume 5. Une fois de plus, les illustrations en français vous sont servies par Kazugaya, que je tiens à nouveau à remercier.
     
    Next, je vous fais grâce de mes habituelles complaintes quant aux mauvais moments que j'ai passés en traduisant ce tome et vous annonce un grand changement dans le projet.
     
    En effet, je vous demande d'accueillir chaleureusement hkenji qui se joint à notre petite équipe. Il y a quelques temps, hkenji a proposé de m'aider dans la traduction du novel et a motivé sa demande par plusieurs chapitres déjà traduits ! Considérant ces chapitres déjà traduits et le fait que le bougre semble avoir plus de temps libre que moi, c'est désormais lui qui se chargera de la trad, tandis que je m'occuperai quant à moi de corriger son travail et de le mettre à disposition comme d'habitude. Grâce à son aide, les volumes mettront techniquement 2 fois moins de temps à sortir et il y a fort à parier que d'ici l'année prochaine, on aura attaqué la partie non couverte par l'anime (à moins qu'on nous sorte une saison 3 sorte d'ici-là).
     
    Bref, bienvenue à toi dans l'équipe, hkenji ! :bien:
     
    Sur ce, bonne lecture, bonnes vacances pour ceux qui en ont, joyeux Noël, et d'avance, bonne année !
  3. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de Shisaï dans [Concours] [terminé]Watashi no Messiah-sama   
    Watashi no Messiah-sama
     

     
    Titre original : 私の救世主さま
     
    Année de parution : 2002
     
    Genre : Aventure, Fantastique, Romance, Drame
     
    Auteur et Artiste : Minazaki Suu
     
    Éditeur : Square Enix
     
    Nombre de volume : 13 [série Terminée]

     
     
     
     
    Introduction :
    Sora no Otoshimono, ça vous dit quelque chose ? Pas forcément… Pourtant il s’agit d’un manga à succès qui a déjà connu deux adaptations en anime et un film. Mais avant de pondre cette réussite commerciale, Minazaki Suu avait déjà effectué des tentatives dans des univers fantastiques. C’est justement de sa toute première œuvre dont cet article va traiter.
    Watashi no Messiah-sama, donc. Il s’agit d’un Shonen scindé en deux saisons. L’originale, Watashi no Messiah-sama, qui a été publié dans le Monthly Shonen Gangan entre 2002 et 2004 (6 tomes) et sa suite, Watashi no Messiah-sama ~lacrima~, publié dans le Monthly GFantasy entre 2004 et 2007 (7 tomes).
     
     
     
     
     
    Histoire :
    L’histoire tourne autour de Shinya Yumiki, un adolescent sans talents particulier ne se distinguant ni par son intelligence, ni par sa force, ni par quoi que ce soit d’autre. Jusqu’au jour où il rencontre Haruna sur le toit de son école. La jeune fille lui apprend alors qu’il est le Messie, le seul être au monde capable de lire le ‘Guide du Salut’ et donc le seul pouvant sauver Celestia, le monde d’où vient Haruna. Elle-même est la prêtresse du Salut et son rôle est de servir de bouclier au Messie, le protégeant de tout danger.
    Cependant un second livre, le ‘Guide de la Domination’, évoque un tout autre destin pour Celestia et pour le Messie. Et au final, un seul des deux livres pourra avoir raison.
    Shinya devra à présent déterminer s’il est vraiment le Messie, s’il sera capable de sauver tout un monde et surtout s'il pourra protéger celle qu’il aime.
     

    Il est certaines choses qu'il vaudrait mieux ignorer.
     
     
     
     
     
    Personnages :
     

    Shinya Yumiki : Personnage principal de l’histoire et considéré comme le Messie destiné à sauver le monde de Celestia, Shinya n’a pourtant rien d’un héros. Il est faible, lâche et n’a pas la moindre confiance en lui. Pourtant, au fur et à mesure qu’il passera du temps avec Haruna, il va se découvrir un courage qu’il n’aurait jamais imaginé avoir et se révèlera prêt à tous les sacrifices pour la protéger.
     

    Haruna : Prêtresse du Salut et Bouclier du Messie, elle a recherché pendant de nombreuses années celui qui serait capable de lire le ‘Guide du Salut’ et pense l’avoir enfin trouvé en la personne de Shinya. Bien que disposant de puissantes aptitudes magiques, elle est avant tout une jeune fille douce et attentionnée qui ne recherche que le bonheur de tous.
     

    Hime : Amie d’Haruna et Epée du Messie, elle est une combattante hors pair. Froide et agressive, elle n’a pas la moindre confiance envers Shinya qu’elle ne reconnait pas comme le Messie.
     

    Ryohei Sakakiyama : le meilleur ami de Shinya et celui qui le tire de la plupart des mauvaises situations dans lesquelles il peut se fourrer. Il est tout le contraire de Shinya : fort et admiré de tous. Il reste pourtant avant tout un être au grand cœur cherchant à protéger ceux à qui il tient.
     

    Lilu : Prêtresse de la Domination, elle considère Haruna comme son ennemie jurée. C’est à elle qu’incombe le rôle de retrouver l’Empereur, celui qui saura appliquer les écrits du ‘Guide de la Domination’. Hautaine et prête à tout pour accomplir sa mission, elle n’en reste pas moins une jeune fille prise dans l’engrenage du destin.
     
     
     
     
     
    Critique :
    Watashi no Messiah-sama est une expérience très particulière. On serait en droit de s’attendre à une histoire déjà vue et revue tant le scénario de départ semble être classique (un héros, une fille venue d’on ne sait où et un monde fantastique à sauver), mais l’auteur nous entraîne dans une direction complétement différente.
    Les quelques scènes humoristiques qu’on peut trouver au début du manga disparaissent très rapidement pour faire place à une ambiance plus lourde. Plus pesante. C’est d’ailleurs parfaitement illustré la première fois que Shinya se rends sur Celestia. Au lieu d’un paysage onirique ou champêtre comme on pourrait l’imaginer, on tombe directement sur un lieu désertique remplis des corps des dernières victimes d'une attaque de monstres.
     

    Ça va être très douloureux...
     
    Et l’ensemble du manga tourne autour de ce genre d’ambiguïté. On est plus proche d’une tragédie dans le sens original du terme : un destin implacable qui renvoie toujours les héros dans les profondeurs du désespoir. Shinya et Haruna ont beau faire partie des personnages les plus adorables du monde, on jurerait qu’une instance supérieure a décidé de rendre leurs vies la plus misérable possible. Et c’est justement ce point qui donne tout son intérêt au manga : plus on le lit, plus on a de la peine pour ses personnages. Mais il est difficile de s’arrêter avant de savoir si, au bout du compte, le destin finira par leur sourire.
    Au fur et à mesure que l’histoire avance, les enjeux deviennent rapidement de plus en plus importants. Si le début peut sembler assez mollasson, on entre très vite dans le vif du sujet. C’est d’autant plus marquant dans la seconde partie de l’histoire (Lacrima) où l’intrigue atteint rapidement son apogée pour dégringoler de révélations en scènes d’action jusqu’à la conclusion finale sans vous laisser le temps de reprendre votre souffle. Et sans lésiner sur la souffrance des personnages !
     

    Ce genre de scène va rapidement vous manquer
     
     
     
    Parlons en d’ailleurs, des personnages ! Le casting est extrêmement réussi ! Une fois n’est pas coutume, on a l’impression de retrouver les clichés habituels des mangas. Pourtant, au fur et à mesure qu’on apprend à les connaître, on se rend compte de la profondeur qu’ils ont et de l’évolution qu’ils subissent. Lilu en est probablement le meilleur exemple, tant sa personnalité et ses circonstances sont complexes. Au bout du compte, on a beau savoir que son rôle est de causer la perte de Shinya et d’Haruna, pas une seule fois n’a-t-on envie de la détester ou de lui en vouloir. Au contraire, on en vient même à la soutenir malgré son rôle on ne peut plus clair d'antagoniste.
    Même observation concernant le personnage d’Haruna. Il a été fabriqué de bout en bout pour nous faire éprouver de la peine. Il s’agit d’une fille absolument parfaite sous tous les angles : pure, serviable, amicale, douce, attentionnée, protectrice… On lui donnerait le bon Dieu sans confession et elle ne ferait que l’offrir à quelqu’un en ayant plus besoin qu’elle. Mais quand on voit ce qu’elle subit, on ne peut qu’éprouver de la tristesse à son égard. Les plus sensibles d’entre vous verseront probablement quelques larmes durant certain passages la mettant en scène.
    Le personnage de Shinya, lui, subit un processus assez particulier. S’il dispose d’une évolution très rapide au début du manga, celle-ci va rapidement se bloquer dans la suite du récit. Il s'agira alors pour lui de faire s’opposer ses convictions à la réalité des choses et le résultat ne sera malheureusement pas toujours heureux. S’il est loin d’être particulièrement charismatique ou appréciable, le personnage de Shinya n’en reste pas moins terriblement crédible dans ses réactions et dégage une véritable sincérité.
     

    Rien ne sera épargné aux personnages. Rien.
     
     
     
    Graphiquement, nous avons affaire à quelque chose d’assez surprenant. On note deux styles distincts (correspondant aux deux parties du récits) et aucun d'entre eux ne nous donne l'impression d'être dans un Shonen. La première partie de l'histoire présente des traits assez simple et doux, à la manière d'un Negima ou d'un Love Hina. Mais rapidement, le dessin évolue pour devenir plus travaillé et collant davantage à un Shoujo (avec des personnages féminins adorables et des personnages masculins faisant davantage penser à des princes charmants qu'à des guerriers ou des aventuriers). Ça demande un petit temps d’adaptation, mais on s’y habitue assez vite. Et ça n’empêche pas les scènes d’actions d’être très dynamiques, quoique parfois un peu fouillis.
    S'agissait-il pour l'auteur d'une manière de marquer l'évolution de l'histoire ? En tout cas, le rendu final est réussi !
     

    Beaux gosses avant d'être héros.
     
     
     
    Un des gros défauts de ce manga vient de la gestion de son rythme. Par plusieurs endroits, l’auteur effectue des ellipses temporelles très maladroites, survenant parfois en plein milieu de l’action et avançant beaucoup plus loin dans le récit sans jamais vraiment revenir en arrière. C’est bien simple, il arrive qu’on se demande si on n’a pas sauté un chapitre tellement la transition est rude. Si ce genre de choses n’arrivait qu’une seule fois, ce serait passable, mais cela se produit en de nombreux moment du récit (le passage entre les deux séries illustre parfaitement cela). Et la plupart du temps, la période manquante n’est comblée que grâce à quelques dialogues bien plus tard dans l'histoire. Pas toujours facile pour la compréhension.
    On pourrait également reprocher une tendance à la dramatisation à outrance. Si ça ne m’a personnellement pas gêné outre mesure, je comprendrais parfaitement quelqu’un se lassant de devoir en permanence éprouver de la pitié pour les personnages. Tout dépend bien sûr du lecteur, mais il est vrai qu’il y a davantage de scènes dramatiques que de scènes d’action. Et de loin.
     

    Les scènes d'action restent présentes. Et elles valent le coup !
     
     
     
     
     
    Bilan :
    Ce manga ne plaira pas à tout le monde, c’est une certitude. Il a néanmoins le mérite de se baser sur autre chose que l’humour, l’action ou le mystère pour construire la majeure partie de son contenu. Sa principale qualité vient assurément de sa galerie de personnage très travaillés et pour qui on se retrouve à éprouver une réelle sympathie. Si l’action est parfois confuse, on se recentre rapidement sur le point important du récit : le destin finira-t-il par sourire aux différents personnages ? Au bout du compte, l’aspect tragique l’emporte sur l’aspect scénaristique et l’histoire devient secondaire face aux protagonistes. Ce qui n’est pas sans rappeler un thème principal de l’histoire : que choisiriez-vous entre sauver le monde et sauver ceux à qui vous tenez ?
     

    Lilu... On n'a jamais eut autant envie de consoler quelqu'un...
  4. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de Drei-M dans [Concours] [terminé]Watashi no Messiah-sama   
    Watashi no Messiah-sama
     

     
    Titre original : 私の救世主さま
     
    Année de parution : 2002
     
    Genre : Aventure, Fantastique, Romance, Drame
     
    Auteur et Artiste : Minazaki Suu
     
    Éditeur : Square Enix
     
    Nombre de volume : 13 [série Terminée]

     
     
     
     
    Introduction :
    Sora no Otoshimono, ça vous dit quelque chose ? Pas forcément… Pourtant il s’agit d’un manga à succès qui a déjà connu deux adaptations en anime et un film. Mais avant de pondre cette réussite commerciale, Minazaki Suu avait déjà effectué des tentatives dans des univers fantastiques. C’est justement de sa toute première œuvre dont cet article va traiter.
    Watashi no Messiah-sama, donc. Il s’agit d’un Shonen scindé en deux saisons. L’originale, Watashi no Messiah-sama, qui a été publié dans le Monthly Shonen Gangan entre 2002 et 2004 (6 tomes) et sa suite, Watashi no Messiah-sama ~lacrima~, publié dans le Monthly GFantasy entre 2004 et 2007 (7 tomes).
     
     
     
     
     
    Histoire :
    L’histoire tourne autour de Shinya Yumiki, un adolescent sans talents particulier ne se distinguant ni par son intelligence, ni par sa force, ni par quoi que ce soit d’autre. Jusqu’au jour où il rencontre Haruna sur le toit de son école. La jeune fille lui apprend alors qu’il est le Messie, le seul être au monde capable de lire le ‘Guide du Salut’ et donc le seul pouvant sauver Celestia, le monde d’où vient Haruna. Elle-même est la prêtresse du Salut et son rôle est de servir de bouclier au Messie, le protégeant de tout danger.
    Cependant un second livre, le ‘Guide de la Domination’, évoque un tout autre destin pour Celestia et pour le Messie. Et au final, un seul des deux livres pourra avoir raison.
    Shinya devra à présent déterminer s’il est vraiment le Messie, s’il sera capable de sauver tout un monde et surtout s'il pourra protéger celle qu’il aime.
     

    Il est certaines choses qu'il vaudrait mieux ignorer.
     
     
     
     
     
    Personnages :
     

    Shinya Yumiki : Personnage principal de l’histoire et considéré comme le Messie destiné à sauver le monde de Celestia, Shinya n’a pourtant rien d’un héros. Il est faible, lâche et n’a pas la moindre confiance en lui. Pourtant, au fur et à mesure qu’il passera du temps avec Haruna, il va se découvrir un courage qu’il n’aurait jamais imaginé avoir et se révèlera prêt à tous les sacrifices pour la protéger.
     

    Haruna : Prêtresse du Salut et Bouclier du Messie, elle a recherché pendant de nombreuses années celui qui serait capable de lire le ‘Guide du Salut’ et pense l’avoir enfin trouvé en la personne de Shinya. Bien que disposant de puissantes aptitudes magiques, elle est avant tout une jeune fille douce et attentionnée qui ne recherche que le bonheur de tous.
     

    Hime : Amie d’Haruna et Epée du Messie, elle est une combattante hors pair. Froide et agressive, elle n’a pas la moindre confiance envers Shinya qu’elle ne reconnait pas comme le Messie.
     

    Ryohei Sakakiyama : le meilleur ami de Shinya et celui qui le tire de la plupart des mauvaises situations dans lesquelles il peut se fourrer. Il est tout le contraire de Shinya : fort et admiré de tous. Il reste pourtant avant tout un être au grand cœur cherchant à protéger ceux à qui il tient.
     

    Lilu : Prêtresse de la Domination, elle considère Haruna comme son ennemie jurée. C’est à elle qu’incombe le rôle de retrouver l’Empereur, celui qui saura appliquer les écrits du ‘Guide de la Domination’. Hautaine et prête à tout pour accomplir sa mission, elle n’en reste pas moins une jeune fille prise dans l’engrenage du destin.
     
     
     
     
     
    Critique :
    Watashi no Messiah-sama est une expérience très particulière. On serait en droit de s’attendre à une histoire déjà vue et revue tant le scénario de départ semble être classique (un héros, une fille venue d’on ne sait où et un monde fantastique à sauver), mais l’auteur nous entraîne dans une direction complétement différente.
    Les quelques scènes humoristiques qu’on peut trouver au début du manga disparaissent très rapidement pour faire place à une ambiance plus lourde. Plus pesante. C’est d’ailleurs parfaitement illustré la première fois que Shinya se rends sur Celestia. Au lieu d’un paysage onirique ou champêtre comme on pourrait l’imaginer, on tombe directement sur un lieu désertique remplis des corps des dernières victimes d'une attaque de monstres.
     

    Ça va être très douloureux...
     
    Et l’ensemble du manga tourne autour de ce genre d’ambiguïté. On est plus proche d’une tragédie dans le sens original du terme : un destin implacable qui renvoie toujours les héros dans les profondeurs du désespoir. Shinya et Haruna ont beau faire partie des personnages les plus adorables du monde, on jurerait qu’une instance supérieure a décidé de rendre leurs vies la plus misérable possible. Et c’est justement ce point qui donne tout son intérêt au manga : plus on le lit, plus on a de la peine pour ses personnages. Mais il est difficile de s’arrêter avant de savoir si, au bout du compte, le destin finira par leur sourire.
    Au fur et à mesure que l’histoire avance, les enjeux deviennent rapidement de plus en plus importants. Si le début peut sembler assez mollasson, on entre très vite dans le vif du sujet. C’est d’autant plus marquant dans la seconde partie de l’histoire (Lacrima) où l’intrigue atteint rapidement son apogée pour dégringoler de révélations en scènes d’action jusqu’à la conclusion finale sans vous laisser le temps de reprendre votre souffle. Et sans lésiner sur la souffrance des personnages !
     

    Ce genre de scène va rapidement vous manquer
     
     
     
    Parlons en d’ailleurs, des personnages ! Le casting est extrêmement réussi ! Une fois n’est pas coutume, on a l’impression de retrouver les clichés habituels des mangas. Pourtant, au fur et à mesure qu’on apprend à les connaître, on se rend compte de la profondeur qu’ils ont et de l’évolution qu’ils subissent. Lilu en est probablement le meilleur exemple, tant sa personnalité et ses circonstances sont complexes. Au bout du compte, on a beau savoir que son rôle est de causer la perte de Shinya et d’Haruna, pas une seule fois n’a-t-on envie de la détester ou de lui en vouloir. Au contraire, on en vient même à la soutenir malgré son rôle on ne peut plus clair d'antagoniste.
    Même observation concernant le personnage d’Haruna. Il a été fabriqué de bout en bout pour nous faire éprouver de la peine. Il s’agit d’une fille absolument parfaite sous tous les angles : pure, serviable, amicale, douce, attentionnée, protectrice… On lui donnerait le bon Dieu sans confession et elle ne ferait que l’offrir à quelqu’un en ayant plus besoin qu’elle. Mais quand on voit ce qu’elle subit, on ne peut qu’éprouver de la tristesse à son égard. Les plus sensibles d’entre vous verseront probablement quelques larmes durant certain passages la mettant en scène.
    Le personnage de Shinya, lui, subit un processus assez particulier. S’il dispose d’une évolution très rapide au début du manga, celle-ci va rapidement se bloquer dans la suite du récit. Il s'agira alors pour lui de faire s’opposer ses convictions à la réalité des choses et le résultat ne sera malheureusement pas toujours heureux. S’il est loin d’être particulièrement charismatique ou appréciable, le personnage de Shinya n’en reste pas moins terriblement crédible dans ses réactions et dégage une véritable sincérité.
     

    Rien ne sera épargné aux personnages. Rien.
     
     
     
    Graphiquement, nous avons affaire à quelque chose d’assez surprenant. On note deux styles distincts (correspondant aux deux parties du récits) et aucun d'entre eux ne nous donne l'impression d'être dans un Shonen. La première partie de l'histoire présente des traits assez simple et doux, à la manière d'un Negima ou d'un Love Hina. Mais rapidement, le dessin évolue pour devenir plus travaillé et collant davantage à un Shoujo (avec des personnages féminins adorables et des personnages masculins faisant davantage penser à des princes charmants qu'à des guerriers ou des aventuriers). Ça demande un petit temps d’adaptation, mais on s’y habitue assez vite. Et ça n’empêche pas les scènes d’actions d’être très dynamiques, quoique parfois un peu fouillis.
    S'agissait-il pour l'auteur d'une manière de marquer l'évolution de l'histoire ? En tout cas, le rendu final est réussi !
     

    Beaux gosses avant d'être héros.
     
     
     
    Un des gros défauts de ce manga vient de la gestion de son rythme. Par plusieurs endroits, l’auteur effectue des ellipses temporelles très maladroites, survenant parfois en plein milieu de l’action et avançant beaucoup plus loin dans le récit sans jamais vraiment revenir en arrière. C’est bien simple, il arrive qu’on se demande si on n’a pas sauté un chapitre tellement la transition est rude. Si ce genre de choses n’arrivait qu’une seule fois, ce serait passable, mais cela se produit en de nombreux moment du récit (le passage entre les deux séries illustre parfaitement cela). Et la plupart du temps, la période manquante n’est comblée que grâce à quelques dialogues bien plus tard dans l'histoire. Pas toujours facile pour la compréhension.
    On pourrait également reprocher une tendance à la dramatisation à outrance. Si ça ne m’a personnellement pas gêné outre mesure, je comprendrais parfaitement quelqu’un se lassant de devoir en permanence éprouver de la pitié pour les personnages. Tout dépend bien sûr du lecteur, mais il est vrai qu’il y a davantage de scènes dramatiques que de scènes d’action. Et de loin.
     

    Les scènes d'action restent présentes. Et elles valent le coup !
     
     
     
     
     
    Bilan :
    Ce manga ne plaira pas à tout le monde, c’est une certitude. Il a néanmoins le mérite de se baser sur autre chose que l’humour, l’action ou le mystère pour construire la majeure partie de son contenu. Sa principale qualité vient assurément de sa galerie de personnage très travaillés et pour qui on se retrouve à éprouver une réelle sympathie. Si l’action est parfois confuse, on se recentre rapidement sur le point important du récit : le destin finira-t-il par sourire aux différents personnages ? Au bout du compte, l’aspect tragique l’emporte sur l’aspect scénaristique et l’histoire devient secondaire face aux protagonistes. Ce qui n’est pas sans rappeler un thème principal de l’histoire : que choisiriez-vous entre sauver le monde et sauver ceux à qui vous tenez ?
     

    Lilu... On n'a jamais eut autant envie de consoler quelqu'un...
  5. Utile
    Alephnor a réagi à SamSeaborn dans heu, il est où l'interphone ici?   
    Bien le bonjour,
     
    comme il est de coutume dans ces vertes contrés me voilà devant vous, la peur au ventre, les jambes chancelantes et la sueur au front, afin de passer cette étape capitale qu'est l'acceptation par ses pairs.
     
    C'est pourquoi, tel un jeune gnou égaré recherchant une nouvelle famille, je tente aujourd'hui une approche furtive pour me fondre dans le décors.
     
    Plus vieux que ne l'a jamais été Jésus mais plus jeune que Sébastien Chabal. Je mise tout sur le fait que personne n'ira chercher afin de préserver mon égo!
     
    Je suis né et réside encore pour 10 jours dans la même ville que Sébastien Grosjean, Akhenaton ou Zin'din Zidan'. Pour dix jours car je vais bientôt m'exiler dans une ville sombre, humide et froide... tout ça pour les beaux yeux de ma chère et tendre... que ne ferait-on pas pour une femme... En même temps celà fait bientôt 7 ans qu'elle me supporte alors je lui dois bien ça ^^
     
    Mon travail est un des plus détesté, mais mes clients m'adorent alors ça m'est égal. Ca m'est d'autant plus égal que je me retrouve au repos forcé pour plusieurs mois. Je vous passe les détails mais ma vie ne sera plus que sexe drogue et rock n'roll pour l'année à venir. Bon ok, ce sera plutôt animes, glandouille devant mon pc et probablement initiation au fansub mais ce sujet sera abordé ultérieurement.
     
    J'ai découvert la japanim alors que j'étais haut comme 3 poires. Oui des poires, car sachez-le, je n'ai jamais été petit. Mesquin parfois, mais petit, jamais! A l'époque j'étais fan de Cobra, je me souviens même avoir expérimenté une ébauche de cosplay en me confectionant un bras comme le sien. De cette époque je retiendrais aussi Tom Sawyer et Sherlock Holmes même si j'en oublie surement d'autres. Bref tout ça pour dire que je baigne dans les animes depuis un quart de siècle...
    Pour ce qui est de mes gouts, on va dire que je n'en ai pas vraiment, j'aime un peu tous les genres, pour peu que la qualité soit au rendez-vous. D'ailleurs je n'ose même pas en citer de peur de faire injure à la qualité de ceux que je ne manquerais pas d'oublier.
    En terme de jeux vidéos, car oui j'ai tous les défauts du geek en puissance, je joue actuellement à dofus pour l'humour à deux balles que j'adore, mais je suis surtout un grand consommateur de rpg. Toutes époque confondu je crois que le meilleurs à mes yeux est FF VI (et Baldur's Gate si on élargie au PC), et dans les plus récents je dirais Tales of Vesperia même si ça remonte à quelques années déjà.
    En terme de lecture je suis un inconditionnel du Cycle de Dune de Franck Herbert et mon livre de chevet actuellement est le Cycne Noir de Nassim Nicholas Thaleb.
    Si je devais choisir, j'imagine que ce qui fait de moi un Otaku, c'est ma collection de figurines avec une mention spéciale à mes deux Black Rock Shooter.
     
    J'ai découvert ce site il y a un mois environ,totalement par hazard en cherchant un anime et j'en suis immédiatement devenu accro. Je me suis inscrit un peu plus tôt que je ne l'avais prévu à cause du message d'alerte concernant les finances car il est hors de question qu'il s'arrete je le dis tout net! Je n'ai pas erré comme une âme en peine pendant tout ce temps pour voir cet excellent site fermer peu après notre divine rencontre.
     
    Voilà,. Bien que j'aimerais être romancier je ne vais pas vous infliger ça ici et me contenterai d'apporter des réponses à d'éventuelles questions.
     
    Dans tous les cas, je suis ravis d'être ici et j'espère qu'il ne s'agit là que d'un début.
  6. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de Matata dans To aru Majutsu no Index (+ saison II)   
    Étant donné que Index et Railgun utilisent deux points de vue différents (Touma pour le premier, Mikoto pour le second), l'ordre de visionnage n'a pas de réelle importance. Tu peux avoir des clins d'oeil, mais les deux série racontent des histoires totalement différentes (à une exception prêt)
     
    Tu peux donc choisir de regarder dans l'ordre de parution : Index - Railgun - Index II - Index : le film - Railgun S
     
    Chronologiquement, on a normalement : Railgun - Index (jusqu'à l'épisode 14) - Railgun S (la première moitié raconte à nouveau les épisodes 10-14 d'Index) - Index (épisode 15 et suivant) - Index II (jusqu'à l'épisode 15) - Index : le film - Index II (épisode 16 et suivant)
     
    Pour le film, il me semble qu'il se situe chronologiquement entre les épisodes 15 et 16 d'Index II. Mais je peux me tromper. Et puis, il peux bien être regardé n'importe quand tant que c'est après Index II.
     
    Mais au bout du compte, c'est vraiment comme tu l'entends. Tu peux faire tout les Railgun, puis tout les Index. Ou l'inverse. Ou dans l'ordre de parution. Ça n'a vraiment aucune incidence sur ton expérience.
    A titre personnel, je recommanderais tout de même l'ordre de parution. Juste parce que ça te permet parfois de pouvoir repérer des petits détails que tu ne pourras pas remarquer autrement.
     
    ...
     
    ...
     
    Attends, je viens de me rendre compte d'un truc. Matata ? Tu n'as jamais regardé les To Aru ?
     
     
     
  7. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de Lasulf dans Visual Novel   
    La culture Otaku se divise en multiples facettes. D'abord, les animes et les mangas que chacun d'entre vous se doit de connaître. Puis, les Light Novel, qu'on peut considérer plus ou moins comme étant les romans jeunesse du Japon. Et enfin, il y a ces entités obscures que sont les Visual Novel.
    Contrairement aux trois exemples précédents, le genre du Visual Novel n'a pas vraiment d'équivalent dans la culture occidentale. Voilà pourquoi je vais tenter de vous faire découvrir ce type de jeu vidéo pas comme les autres.
     
    Il faut d'abord comprendre que les Visual Novel sont conçus au Japon et pour le Japon. La quasi-intégralité des jeux de cette catégorie sont produits au pays du Soleil Levant et n'en sortent que très rarement (une poignée d'éditeur américains tente de diffuser des jeux, mais le succès n'est pas forcément au rendez-vous). Le nombre de titre qui sortent chaque années est impressionnant et ferait pâlir n'importe quel gérant de boutique vidéo-ludique. Car si la scène professionnelle est très représenté avec des studios de développements dédiés à ce type de jeu, le Visual Novel amateur a également une forte place et il n'est pas rare de voir des jeux se vendre dans les conventions aux côtés des doujins.
     
    Mais commençons par les bases. Un Visual Novel, c'est quoi ? Certaines personnes moins informées ou plus obtuses que les autres déclareront qu'il s'agit d'un jeu de drague à la japonaise. Ils n'auraient pas complètement tort, mais cela reste une description très limitée. Concrètement, un Visual Novel est une histoire interactive. Ici, point de graphisme dernière génération ou de gameplay novateur. On passe la majeure partie du temps à lire du texte, tel un bouquin. A cela s'ajoute un décor où se déroule l'action ainsi que les différents personnages s'y trouvant. En clair, ça ressemble à ça :
     

    Sharin no Kuni
     
    Comme vous le voyez, l'interface est minimaliste. Décor, personnages et zone de texte. Ajoutez à cela quelques options pour accéder rapidement aux sauvegardes ou à la configuration et vous aurez fait le tour. Ensuite, il y a juste besoin de sa souris pour faire défiler l'histoire. Ou presque. A certain moment clé, le jeu vous proposera de prendre une décision. Il vous faudra alors sélectionner la proposition qui vous convient. Certains choix n'ont aucune importance sur le déroulement de l'histoire, mais d'autres sont susceptibles de vous orienter sur des routes différentes.
     

    Yume Miru Kusuri
     
    Parlons des routes, justement. La réputation des Visual Novel d'être des jeux de drague ne vient pas de rien. La plupart du temps, l'histoire vous mettra dans la peau d'un personnage masculin et vous devrez interagir avec les différents personnages féminins du jeu. En fonction des choix effectués, le scénario s'orientera dans une direction spécifique (la plupart du temps, il vous rapprochera d'une des filles) et vous pourrez alors suivre une branche spécifique de l'histoire. Il conviendra alors de recommencer le jeu plusieurs fois pour découvrir l'ensemble des embranchements et découvrir le scénario dans son ensemble.
     
     
    Maintenant, j'en entends déjà certain me demander l'intérêt de ce genre de jeu. Après tout, quand on veux jouer à un jeu vidéo, on ne s'attend pas à lire un bouquin. Qu'ont-ils de si spécial, ces Visual Novel ?
     
    Commençons par une évidence : comme pour n'importe quoi, il existe des bons et des mauvais Visual Novel. Mais rappelez vous : ce sont des jeux conçus pour le Japon. Aussi, quand on commence à entendre parler d'un Visual Novel en Occident, c'est qu'il a déjà suffisamment bien marché dans son pays d'origine. En partant de ce constat et en ne s'aventurant pas en direction de titre trop exotique, on peut dire que la majorité des Visual Novel dont vous aurez l'occasion de profiter sont ceux de qualité.
     
    En admettant le point précédent, déroulons les forces du Visual Novel. Avant toute chose, le scénario. Evidemment, il existe des exceptions, mais la plupart du temps, vous tomberez sur d'excellentes histoires riche en rebondissements et avec des personnages très bien développés. Ce n'est pas compliqué : il y a des Visual Novel qui disposent d'un scénario si riche qu'ils ont une adaptation en anime (Fate/Stay Night) et d'autre ont une histoire si intriqué et complexe qu'ils ne peuvent tout simplement pas être adaptés sur un autre format, livre comprit (Ever17).
    Second point, la durée de vie. Les Visual Novel peuvent avoir des durées variées allant de quelques heures à plus d'une cinquantaine d'heures de jeu. Fini les jeux bouclés en deux temps trois mouvements. Ici, il faudra s'accrocher pour pouvoir connaître le fin mot de l'histoire.
    Évoquons rapidement la rejouabilité. Pour pouvoir apprécier l'ensemble du scénario, il vous faudra souvent recommencer le jeu depuis le début afin de pouvoir parcourir les routes des différents personnages. Ce qui fait que vous aurez envie de vous y replonger, quoiqu'il arrive. En revanche, une fois le jeu intégralement bouclé, il est rare qu'on ait envie d'y retourner, sauf en cas d'oeuvre vraiment magistrale.
    Le doublage, à présent. Vous le savez sans doute déjà si vous regardez des animes en version originale, mais le doublage japonais est légendaire. Les Visual Novel n'échappent pas à la règle et nous propose des voix souvent sensationnelles.
     
    En revanche, je ne vais pas vous mentir : les Visual Novel ont aussi un certain nombre de points négatifs. D'abord, le manque de variété. Même si certain studios tentent d'être originaux en apportant un peu de gameplay (le studio Eushully, par exemple), la plupart du temps vous ne ferez que cliquer pour faire défiler l'histoire. Et pour peu que vous n'accrochiez pas à celle-là, il y a de fortes chances pour que vous abandonniez le jeu.
    Viens ensuite le problème de la langue. Le Visual Novel, c'est japonais. Et ils n'envisagent presque jamais la localisation de leurs titres ailleurs que chez eux. Certain éditeurs ou amateurs tentent de proposer des traductions aux occidentaux, mais il ne s'agit que d'une poignée de titres et la plupart de ces traductions sont en anglais. En clair, si vous ne maîtrisez que le français, il sera très difficile de profiter de ces œuvres (mais il y a quand même quelques titres en français, j'y reviendrais).
    Enfin, et c'est probablement ce qui vaut sa mauvaise réputation au Visual Novel, le contenu adulte. Je vous l'ai dit, le scénario se construit généralement autour d'un personnage masculin qui fréquente des personnages féminins. A un moment, des sentiments finisse par se former. Et la plupart des Visual Novel ne cherchent pas à cacher la partie "plus si affinité". En clair, interdiction de la majeure partie des Visual Novel aux moins de 18 ans. Oui, c'est rude. Sans compter que ces scènes font rarement avancer l'histoire.
     
     
    Si vous êtes arrivés jusqu'ici, j'ose espérer que vous êtes au moins intéressé par le genre. Et peut-être même aimeriez-vous tenter l'expérience. Voilà quelques coups de pouce pour y parvenir.
    Pour des raisons légales, je ne mettrais pas d'adresse internet permettant de récupérer ce genre de jeu. En revanche, ça se trouve en cherchant bien. De plus, certain sites de vente en ligne vous permettent de vous procurer les originaux (mais comptez au moins 90€ pour le jeu : la vie est plus chère au Japon).
     
    Ça y est ? Vous avez votre jeu ? Bien, à présent on passe à la configuration de son ordinateur. Et oui, ces jeux sont développé pour des configurations japonaises. Et votre PC est probablement configuré à la française et sera incapable de traiter les caractères japonais du jeu (même si celui-ci est traduit). Pour changer ça, allez dans le Menu Démarrer, puis dans le Panneau de Configuration.
     

     
    Affichez les petites icônes pour disposer de l'ensemble des options, puis sélectionnez Région et Langue.
     

     
    Là, allez dans l'onglet Administration et cliquez sur "Modifiez les paramètres régionaux". Choisissez le Japonais(Japon). L'ordinateur vous demandera alors de redémarrez. Faites-le.
     

     
    Par la suite, installez votre jeu comme n'importe quel autre jeu. Pour les traductions, les méthodes varient selon les jeux, mais il s'agit en général d'une archive à extraire dans le dossier d'installation.
     
     
    Tout ça c'est bien beau, mais que choisir ? Il y en a tellement qu'on ne sait pas trop vers quoi se tourner quand on débute. Commençons les choses bien avec deux adresses :
     
    1) http://vndb.org/ -> la plus grosse base de données occidentales de Visual Novel. Vous pouvez chercher en fonction du scénario, de la présence ou de l'absence de gameplay ou selon la langue de traduction. Très complet et on peut, en général, se fier aux notes des utilisateurs pour se faire une idée de la qualité du jeu.
    2) http://vntls.org/ -> peu utile dans un premier temps, ce site vous servira quand vous chercherez à savoir quel Visual Novel sont en cours de traduction, que ce soit par des professionnel ou des amateurs. Mis à jour chaque semaine.
     
    Je vais en profiter pour donner mes conseils personnel, histoire que vous commenciez vos aventures du bon pied :
     
    1) Dans un premier temps, évitez les Visual Novel avec gameplay. La difficulté est souvent corsé et le scénario est souvent moins intéressant.
    2) Comme tout les jeux, les Visual Novel ont évolué. Les plus anciens peuvent avoir une patte graphique assez daté. Assurez-vous que ça ne vous pose aucun problème avant de vous y attaquer.
    3) Les patchs de traduction peuvent sembler compliquer à installer. Reportez-vous toujours au site des traducteurs : en général, ils expliquent précisément la marche à suivre.
    4) Ne vous basez pas uniquement sur le synopsis pour choisir un Visual Novel. Il arrive souvent que celui-ci semble plat alors qu'il s'agit juste de dissimuler des éléments scénaristiques majeurs.
    5) Ne cherchez JAMAIS à trouvez des détails sur le scénario d'un Visual Novel, sauf si vous avez définitivement décidé que vous n'y jouerez pas. Vous risquez de vous ruiner des moments grandioses.
    6) Comme pour toute les adaptations, l'oeuvre originale est souvent supérieure. Si un de vos animes favoris est adapté d'un Visual Novel, il y a de forte chance que vous adoriez celui-ci.
    7) Il y a toujours une fonction pour passez le texte déjà lu. Pratique quand on veut recommencer le jeu pour jouer une route différente.
     
     
    Et pour finir, quelques Visual Novel que je vous recommande tout particulièrement :
     
    - G-Senjou no Maou (Anglais, 18+) : très bon pour commencer, une histoire policière riche en rebondissements avec des personnages mémorables.
    - Katawa Shoujo (Français, 18+ désactivable) : un projet amateur conçu par des membres de 4chan. Un concept original pour une histoire assez classique, mais qui parle du handicap avec brio.
    - Little Busters (Anglais, Tout Public) : un scénario sensationnel, entrecoupé de petites phases de gameplay sans difficulté histoire de rompre avec la monotonie. Drôle et émouvant, une référence.
    - Maji de Watashi ni Koishinasai (Partiellement en anglais, 18+) : probablement une des oeuvres les plus drôles que j'ai pu découvrir. Le jeu n'est pas encore intégralement traduit.
    - Fate/Stay Night (Anglais, 18+) : l'oeuvre épique de Type-Moon ne vous décevra pas. Quelques longueurs scénaristiques, mais l'ensemble ne laisse pas le temps de s'ennuyer.
    - Tsukihime (Français, 18+) : le prédécesseur de Fate/Stay Night nous raconte une histoire plus sombre, plus malsaine. Les graphismes et la musique ont tendance à mal vieillir.
    - Ever17 (Anglais, Tout Public) : pour les joueurs avancé uniquement. Un scénario extrêmement complexe, mais donc les révélations sont absolument imprévisibles. Un très bon niveau d'anglais est requis, ainsi qu'un minimum d'expérience des Visual Novel pour saisir toutes les subtilités scénaristiques.
     
    Merci de m'avoir lu. Par la suite, si vous avez des questions ou si vous désirez partager vos œuvres favorites, n'hésitez pas !
  8. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de Kujira dans Yume Yayoi   
    Comment ça, il y a des gens qui n'aiment pas mon anime ?
     
    Malgré quelques problèmes évidents au niveau de tes goûts, je vais tout de même te souhaiter la bienvenue au sein de notre petite communauté.
     
    Parce que zut : tu as quand même l'air sympathique et tu es une artiste. Moi, je respecte.
     
    En espérant que nous aurons la chance de profiter de quelques-unes de tes créations !
  9. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de Kujira dans Baleine a tribord   
    Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
    Qui gagne sans tricher, à tout coup! c'est la loi.
    Le jour décroît; la nuit augmente; Souviens-toi!
    Le gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide.
     
    Ne va pas t'imaginer des choses. Si les Fleurs du Mal m'ont fait beaucoup d'effet, ce n'est quand même pas au point de vouer un culte à Mr Baudelaire.
     
    Comment ça, les réseaux de neurones n'intéressent personne ? Mais c'est passionnant les réseaux de neurones ! Pas le plus simple des concepts, mais passionnant malgré tout.
     
    Ne te formalise pas trop en ce qui concerne les classifications d'anime. En général, ce n'est pas la catégorie qui définie la qualité. Tant que ça plaît, c'est l'essentiel (encore que le yaoi...)
     
    Un type sympathique, donc. En même temps, il faut au moins ça pour apprécier Code Geass et Cowboy Bebop. C'est donc avec grand plaisir que je te souhaite la bienvenue sur le forum !
     
    See you, Space Cowboy !
     
    PS : Si je te dis Light Novel, ça déclenche une réaction ?
    Et si je te dis Visual Novel ?
  10. Utile
    Alephnor a réagi à Kujira dans Baleine a tribord   
    Bonjour tout le monde!
     
     
     
    Si vous vous demandez quel énergumène se cache sous ce titre racoleur, vous êtes au bon endroit!
    Si vous ne vous le demandez pas, eh ben tant pis pour vous, fallait pas cliquer sur un topic de présentation.
     
     
     
    Être où ne pas être un Otaku donc, je vous pose la question, car me concernant, je n'en ai aucune idée.
    Globalement j'aime regarder des animes quand ils sont une histoire intéressante et/ou des personnages avec une vraie personnalité et/ou de beaux dessins. Je ne connais pas encore bien les noms des catégories d'animes (j'ai appris ce qu'était le yaoi APRÈS avoir regardé Togainu no Chi) donc pour l'instant je ne peux pas être précis sur les genres que j'aime.
     
    Néanmoins, je peux balancer quelques noms qui m'ont marqué:
    J'ai décovert mon goût pour l'anime avec Death Note (original n'est-ce pas) et Code Geass avant qu'il soit licencié, Code Geass qui restera pour moi l'un des meilleurs animes que j'ai pu voir. Les autres titres qui m'ont marqués sont Cowboy Bebop (série et film), Ghost In The Shell (mes préférés ultimes), Summer Wars que je suis allé voir au cinema au pif était très bon aussi, et plusieurs histoires de vampires trop stylés dont j'ai oublié les noms (non, NON, pas Vampire Knight!).
    Parmi les moins classiques et peut être plus récents, j'ai beaucoup apprécié des séries comme Mouryou no Hako, Bakumastu, Blassreiter, et curieusement la première saison de Nodame Cantabile.
    Pourquoi Nodame alors que c'est pas vraiment dans les styles que j'apprécie... peut être parce que ça parle de musique.
     
     
    D'ailleurs parlons-en, s'il y a une chose qui peut t'aider à me connaitre, cher lecteur, c'est bien la musique.
    Je vis pour la musique. La musique est ce qui rythme mes jours, me fais me sentir moi, me réconforte dans les moments difficiles!
    On peut diviser la musique je j'écoute en deux catégories: Le son qui coupe, et le son qui plane.
    Niveau son qui coupe :knifeevil: je parle de metal extrême, fan de Bernard Lavilliers, passe ton chemin. Toi qui lis ceci si les noms comme Necrophagist, Obscura ou Opeth te parlent, je commence à t'apprécier. Si en plus tu sais qui est Dominic 'Forest' Lapointe, tu as déjà une place spéciale dans mon cœur d'artichaut de combat :inlove2: .
    Pour ce qui est du son qui plane ça penche vers le rock progressif (Procupine Tree), et l'electro expérimentale (Igorrr, Venitian Snares)
    MAIS ATTENDS T'ENDORS PAS j'ai même pas fini de parler de musique!
     
    Oui parce que je ne fais pas qu'en écouter, j'en joue, j'en compose, j'en improvise, j'en enregistre. Je suis principalement guitariste et bassiste, mais je pratique d'autres instruments comme le clavier, la flute irlandaise (si si), la batterie, et le chant. (et j'ai récupéré un vieux violon et une flute traversière, il faut que je les retape et que je m'y mette, ça doit pas être bien compliqué)
     
    J'ai déjà enregistré pas mal de morceaux, s'il y a des curieux je posterai des liens.
     
     
     
    Sinon, mis à part ça j'aime beaucoup lire, que ce soit des mangas, des BD occidentales (La Caste des Meta-Barons, Requiem Chevalier Vampire), les romans, les traités de philo, et les essais de psychanalyse.
    Ah et j'oubliais la poésie, je suis fan de Beaudelaire (Les Fleurs du Mal). :sosweet:
     
     
     
    Question jeux vidéo, j'ai vu que la question revient souvent dans les présentations, eh bien je suis maudit. La dite malédiction fait que depuis quelques années, un jeu video ne peux pas m'intéresser plus de 2 à 3 semaines. J'ai quand même joué des titre courts récent comme Limbo, ou The Binding Of Isaac, ou les très courts mais fabuleux, "The Stanley Parable" et "Keyboard Drumset F*cking Werewolf" (eeeeh si) .
     
     
     
    Autres infos en vrac, je suis quelqu'un de créatif. Je m'intéresse au dessin, à la programmation (spécialement les sujet qui n'intéressent personne comme le procédural, ou les réseaux de neurones), à la modélisation, au bidouillage en général.
    Niveau sport, j'ai du arrêter le Kung Fu à cause d'une blessure, mais je compte reprendre les arts martiaux du coup en attandant je cours et je fais des pompes.
    Woohoo. :hero:
     
     
     
     
    Sinon j'ai 24 ans et j'aime les tagliatelles carbonara.
    Et les ours polaires.
     
     
     
    Ps: Désolé pour le pavé, j'espère que cela satisfera la curiosité de certains? (Alors pas taper svp)
    PS2: (( J'adore les parenthèses ))
  11. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de Shisaï dans Cage of Eden   
    C'est quoi ?
    Cage of Eden (nom original : Eden no Ori) est un manga de YAMADA Yoshinobu qui fut sérialisé dans le Weekly Shonen Magazine entre 2008 et fin 2012. La série compte 21 volumes dont les deux premiers viennent de paraître en France chez Soleil Manga.
    A noter que bien que la manga ait été publié dans le Weekly Shonen et qu'il soit catégorisé comme un Shonen au Japon, Soleil Manga a décidé de le publier comme un Seinen. Un choix valable en ce qui me concerne.
     

    Une grosse dinde ? Ouais, mais carnivore et rapide la dinde !
     
    De quoi ça parle ?
    L'histoire commence par une sortie scolaire qui se termine. Les étudiants prennent l'avion pour rentrer au Japon après un séjour à Guam. Mais durant le vol, un incident les force à atterrir en catastrophe sur une île du Pacifique. Cette île est cependant loin d'être inhabité, puisque des hordes d'animaux censés avoir disparus depuis des millions d'années font partis de la faune. Après avoir subi les premières pertes dans un environnements aussi hostile et en l'absence de secours, les survivants sont contraints de s'organiser afin de pouvoir survivre. Mais il advient rapidement que les animaux sauvages sont loin d'être les plus dangereux habitants de l'île et que le fait que celle-ci abrite des espèces disparues est loin d'être le plus grand des mystères qui l'entoure.
     

    Vous noterez le ecchi. Ce n'est fort heureusement pas aussi exagéré que dans High School of the Dead.
     
    Et ça vaut le coup ?
    Pour ceux qui connaissent, Cage of Eden est tout ce que la série Lost aurait du être. Un environnement vraiment hostile où les pires horreurs peuvent te tomber dessus à n'importe quel moment, des survivants séparés en petits groupes qui n'hésitent pas à s'en prendre les uns aux autres afin de survivre et des mystères toujours plus incompréhensibles.
    La majeure partie du manga te tient en haleine et il est très difficile de le délaisser une fois qu'on s'est laissé plonger dans cette lutte pour la survie. Et pour le cas où ça ne suffirait pas, vous continuerez malgré tout à vos poser des questions sur l'île et plus particulièrement sur les raisons pour laquelle certaines choses s'y trouvent.
    Surtout que les personnages sont attachants. Même s'ils deviennent de plus en plus nombreux (et parfois situés dans plusieurs groupes de survivants), l'auteur prend le temps de s'attarder sur chacun des personnages majeurs de l'histoire, ce qui fait qu'on n'est jamais vraiment perdu. La plupart correspondent aux clichés du genre (la brute, l’idole de l'école, le délinquant au grand cœur, l'intellectuel, la délégué de classe...) mais sont terriblement sympathiques.
    Surtout que le danger est réél ! On n'en est pas rendu à un Shingeki no Kyojin où n'importe quel personnage est susceptible de rendre son dernier soupir lors du prochain chapitre, mais l'auteur n'hésite tout de même pas à accumuler les cadavres. En clair, un très bon manga plein de suspense, de mystère et d'action.
     

    Yarai transpire tellement la classe qu'il est capable de se battre avec un trousseau de clé et des pièces de monnaies.
     
    Et toi, tu en penses quoi ?
    Cage of Eden fait parti de ces mangas que j'ai découvert par surprise. Mais passé les premiers chapitres, j'ai été incapable de m'arrêter. Tout est dosé à la perfection pour nous donner envie de découvrir le fin mot de l'histoire. Sans compter que l'auteur a eut une idée de génie : si quelqu'un vous parle d'une île perdue du Pacifique infesté de créatures préhistoriques, tout le monde pensera aux dinosaures. Pas là. Les créatures qui peuplent l'île sont parmi les plus féroces mammifères et volatiles que la Terre ait jamais porté. Et c'est doublement intéressant : d'abord parce leur dangerosité n'est pas à prouver (vous vous en rendrez vite compte), mais aussi parce que contrairement aux dinosaures, le lecteur ne connait pas grand chose de ces créatures. Il sera donc toujours à se demander quelle sera la prochaine bestiole qui débarquera (et il y a de quoi faire, et de loin !).
    Malheureusement, malgré tout les qualités de cette oeuvre, le final en décevra plus d'un. On sent vraiment que l'explication est balancé très rapidement et des tas de questions restent sans réponses (il est supposé que l'auteur a été contraint de boucler son manga prématurément). Mais malgré ce raté, le reste de l'oeuvre reste passionnante à lire et je la recommande chaudement. Plutôt à un public avisé, en revanche. C'est pour ça que j'approuve la classification Seinen de Soleil Manga. Certain passage peuvent être un peu... rudes.
     

    Le héros sauvant sa dulcin... Heu... Son amie d'enfance !
     

  12. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de Sandy dans Cage of Eden   
    C'est quoi ?
    Cage of Eden (nom original : Eden no Ori) est un manga de YAMADA Yoshinobu qui fut sérialisé dans le Weekly Shonen Magazine entre 2008 et fin 2012. La série compte 21 volumes dont les deux premiers viennent de paraître en France chez Soleil Manga.
    A noter que bien que la manga ait été publié dans le Weekly Shonen et qu'il soit catégorisé comme un Shonen au Japon, Soleil Manga a décidé de le publier comme un Seinen. Un choix valable en ce qui me concerne.
     

    Une grosse dinde ? Ouais, mais carnivore et rapide la dinde !
     
    De quoi ça parle ?
    L'histoire commence par une sortie scolaire qui se termine. Les étudiants prennent l'avion pour rentrer au Japon après un séjour à Guam. Mais durant le vol, un incident les force à atterrir en catastrophe sur une île du Pacifique. Cette île est cependant loin d'être inhabité, puisque des hordes d'animaux censés avoir disparus depuis des millions d'années font partis de la faune. Après avoir subi les premières pertes dans un environnements aussi hostile et en l'absence de secours, les survivants sont contraints de s'organiser afin de pouvoir survivre. Mais il advient rapidement que les animaux sauvages sont loin d'être les plus dangereux habitants de l'île et que le fait que celle-ci abrite des espèces disparues est loin d'être le plus grand des mystères qui l'entoure.
     

    Vous noterez le ecchi. Ce n'est fort heureusement pas aussi exagéré que dans High School of the Dead.
     
    Et ça vaut le coup ?
    Pour ceux qui connaissent, Cage of Eden est tout ce que la série Lost aurait du être. Un environnement vraiment hostile où les pires horreurs peuvent te tomber dessus à n'importe quel moment, des survivants séparés en petits groupes qui n'hésitent pas à s'en prendre les uns aux autres afin de survivre et des mystères toujours plus incompréhensibles.
    La majeure partie du manga te tient en haleine et il est très difficile de le délaisser une fois qu'on s'est laissé plonger dans cette lutte pour la survie. Et pour le cas où ça ne suffirait pas, vous continuerez malgré tout à vos poser des questions sur l'île et plus particulièrement sur les raisons pour laquelle certaines choses s'y trouvent.
    Surtout que les personnages sont attachants. Même s'ils deviennent de plus en plus nombreux (et parfois situés dans plusieurs groupes de survivants), l'auteur prend le temps de s'attarder sur chacun des personnages majeurs de l'histoire, ce qui fait qu'on n'est jamais vraiment perdu. La plupart correspondent aux clichés du genre (la brute, l’idole de l'école, le délinquant au grand cœur, l'intellectuel, la délégué de classe...) mais sont terriblement sympathiques.
    Surtout que le danger est réél ! On n'en est pas rendu à un Shingeki no Kyojin où n'importe quel personnage est susceptible de rendre son dernier soupir lors du prochain chapitre, mais l'auteur n'hésite tout de même pas à accumuler les cadavres. En clair, un très bon manga plein de suspense, de mystère et d'action.
     

    Yarai transpire tellement la classe qu'il est capable de se battre avec un trousseau de clé et des pièces de monnaies.
     
    Et toi, tu en penses quoi ?
    Cage of Eden fait parti de ces mangas que j'ai découvert par surprise. Mais passé les premiers chapitres, j'ai été incapable de m'arrêter. Tout est dosé à la perfection pour nous donner envie de découvrir le fin mot de l'histoire. Sans compter que l'auteur a eut une idée de génie : si quelqu'un vous parle d'une île perdue du Pacifique infesté de créatures préhistoriques, tout le monde pensera aux dinosaures. Pas là. Les créatures qui peuplent l'île sont parmi les plus féroces mammifères et volatiles que la Terre ait jamais porté. Et c'est doublement intéressant : d'abord parce leur dangerosité n'est pas à prouver (vous vous en rendrez vite compte), mais aussi parce que contrairement aux dinosaures, le lecteur ne connait pas grand chose de ces créatures. Il sera donc toujours à se demander quelle sera la prochaine bestiole qui débarquera (et il y a de quoi faire, et de loin !).
    Malheureusement, malgré tout les qualités de cette oeuvre, le final en décevra plus d'un. On sent vraiment que l'explication est balancé très rapidement et des tas de questions restent sans réponses (il est supposé que l'auteur a été contraint de boucler son manga prématurément). Mais malgré ce raté, le reste de l'oeuvre reste passionnante à lire et je la recommande chaudement. Plutôt à un public avisé, en revanche. C'est pour ça que j'approuve la classification Seinen de Soleil Manga. Certain passage peuvent être un peu... rudes.
     

    Le héros sauvant sa dulcin... Heu... Son amie d'enfance !
     

  13. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de KeKeR dans Cage of Eden   
    C'est quoi ?
    Cage of Eden (nom original : Eden no Ori) est un manga de YAMADA Yoshinobu qui fut sérialisé dans le Weekly Shonen Magazine entre 2008 et fin 2012. La série compte 21 volumes dont les deux premiers viennent de paraître en France chez Soleil Manga.
    A noter que bien que la manga ait été publié dans le Weekly Shonen et qu'il soit catégorisé comme un Shonen au Japon, Soleil Manga a décidé de le publier comme un Seinen. Un choix valable en ce qui me concerne.
     

    Une grosse dinde ? Ouais, mais carnivore et rapide la dinde !
     
    De quoi ça parle ?
    L'histoire commence par une sortie scolaire qui se termine. Les étudiants prennent l'avion pour rentrer au Japon après un séjour à Guam. Mais durant le vol, un incident les force à atterrir en catastrophe sur une île du Pacifique. Cette île est cependant loin d'être inhabité, puisque des hordes d'animaux censés avoir disparus depuis des millions d'années font partis de la faune. Après avoir subi les premières pertes dans un environnements aussi hostile et en l'absence de secours, les survivants sont contraints de s'organiser afin de pouvoir survivre. Mais il advient rapidement que les animaux sauvages sont loin d'être les plus dangereux habitants de l'île et que le fait que celle-ci abrite des espèces disparues est loin d'être le plus grand des mystères qui l'entoure.
     

    Vous noterez le ecchi. Ce n'est fort heureusement pas aussi exagéré que dans High School of the Dead.
     
    Et ça vaut le coup ?
    Pour ceux qui connaissent, Cage of Eden est tout ce que la série Lost aurait du être. Un environnement vraiment hostile où les pires horreurs peuvent te tomber dessus à n'importe quel moment, des survivants séparés en petits groupes qui n'hésitent pas à s'en prendre les uns aux autres afin de survivre et des mystères toujours plus incompréhensibles.
    La majeure partie du manga te tient en haleine et il est très difficile de le délaisser une fois qu'on s'est laissé plonger dans cette lutte pour la survie. Et pour le cas où ça ne suffirait pas, vous continuerez malgré tout à vos poser des questions sur l'île et plus particulièrement sur les raisons pour laquelle certaines choses s'y trouvent.
    Surtout que les personnages sont attachants. Même s'ils deviennent de plus en plus nombreux (et parfois situés dans plusieurs groupes de survivants), l'auteur prend le temps de s'attarder sur chacun des personnages majeurs de l'histoire, ce qui fait qu'on n'est jamais vraiment perdu. La plupart correspondent aux clichés du genre (la brute, l’idole de l'école, le délinquant au grand cœur, l'intellectuel, la délégué de classe...) mais sont terriblement sympathiques.
    Surtout que le danger est réél ! On n'en est pas rendu à un Shingeki no Kyojin où n'importe quel personnage est susceptible de rendre son dernier soupir lors du prochain chapitre, mais l'auteur n'hésite tout de même pas à accumuler les cadavres. En clair, un très bon manga plein de suspense, de mystère et d'action.
     

    Yarai transpire tellement la classe qu'il est capable de se battre avec un trousseau de clé et des pièces de monnaies.
     
    Et toi, tu en penses quoi ?
    Cage of Eden fait parti de ces mangas que j'ai découvert par surprise. Mais passé les premiers chapitres, j'ai été incapable de m'arrêter. Tout est dosé à la perfection pour nous donner envie de découvrir le fin mot de l'histoire. Sans compter que l'auteur a eut une idée de génie : si quelqu'un vous parle d'une île perdue du Pacifique infesté de créatures préhistoriques, tout le monde pensera aux dinosaures. Pas là. Les créatures qui peuplent l'île sont parmi les plus féroces mammifères et volatiles que la Terre ait jamais porté. Et c'est doublement intéressant : d'abord parce leur dangerosité n'est pas à prouver (vous vous en rendrez vite compte), mais aussi parce que contrairement aux dinosaures, le lecteur ne connait pas grand chose de ces créatures. Il sera donc toujours à se demander quelle sera la prochaine bestiole qui débarquera (et il y a de quoi faire, et de loin !).
    Malheureusement, malgré tout les qualités de cette oeuvre, le final en décevra plus d'un. On sent vraiment que l'explication est balancé très rapidement et des tas de questions restent sans réponses (il est supposé que l'auteur a été contraint de boucler son manga prématurément). Mais malgré ce raté, le reste de l'oeuvre reste passionnante à lire et je la recommande chaudement. Plutôt à un public avisé, en revanche. C'est pour ça que j'approuve la classification Seinen de Soleil Manga. Certain passage peuvent être un peu... rudes.
     

    Le héros sauvant sa dulcin... Heu... Son amie d'enfance !
     

  14. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de Kazugaya dans Cage of Eden   
    C'est quoi ?
    Cage of Eden (nom original : Eden no Ori) est un manga de YAMADA Yoshinobu qui fut sérialisé dans le Weekly Shonen Magazine entre 2008 et fin 2012. La série compte 21 volumes dont les deux premiers viennent de paraître en France chez Soleil Manga.
    A noter que bien que la manga ait été publié dans le Weekly Shonen et qu'il soit catégorisé comme un Shonen au Japon, Soleil Manga a décidé de le publier comme un Seinen. Un choix valable en ce qui me concerne.
     

    Une grosse dinde ? Ouais, mais carnivore et rapide la dinde !
     
    De quoi ça parle ?
    L'histoire commence par une sortie scolaire qui se termine. Les étudiants prennent l'avion pour rentrer au Japon après un séjour à Guam. Mais durant le vol, un incident les force à atterrir en catastrophe sur une île du Pacifique. Cette île est cependant loin d'être inhabité, puisque des hordes d'animaux censés avoir disparus depuis des millions d'années font partis de la faune. Après avoir subi les premières pertes dans un environnements aussi hostile et en l'absence de secours, les survivants sont contraints de s'organiser afin de pouvoir survivre. Mais il advient rapidement que les animaux sauvages sont loin d'être les plus dangereux habitants de l'île et que le fait que celle-ci abrite des espèces disparues est loin d'être le plus grand des mystères qui l'entoure.
     

    Vous noterez le ecchi. Ce n'est fort heureusement pas aussi exagéré que dans High School of the Dead.
     
    Et ça vaut le coup ?
    Pour ceux qui connaissent, Cage of Eden est tout ce que la série Lost aurait du être. Un environnement vraiment hostile où les pires horreurs peuvent te tomber dessus à n'importe quel moment, des survivants séparés en petits groupes qui n'hésitent pas à s'en prendre les uns aux autres afin de survivre et des mystères toujours plus incompréhensibles.
    La majeure partie du manga te tient en haleine et il est très difficile de le délaisser une fois qu'on s'est laissé plonger dans cette lutte pour la survie. Et pour le cas où ça ne suffirait pas, vous continuerez malgré tout à vos poser des questions sur l'île et plus particulièrement sur les raisons pour laquelle certaines choses s'y trouvent.
    Surtout que les personnages sont attachants. Même s'ils deviennent de plus en plus nombreux (et parfois situés dans plusieurs groupes de survivants), l'auteur prend le temps de s'attarder sur chacun des personnages majeurs de l'histoire, ce qui fait qu'on n'est jamais vraiment perdu. La plupart correspondent aux clichés du genre (la brute, l’idole de l'école, le délinquant au grand cœur, l'intellectuel, la délégué de classe...) mais sont terriblement sympathiques.
    Surtout que le danger est réél ! On n'en est pas rendu à un Shingeki no Kyojin où n'importe quel personnage est susceptible de rendre son dernier soupir lors du prochain chapitre, mais l'auteur n'hésite tout de même pas à accumuler les cadavres. En clair, un très bon manga plein de suspense, de mystère et d'action.
     

    Yarai transpire tellement la classe qu'il est capable de se battre avec un trousseau de clé et des pièces de monnaies.
     
    Et toi, tu en penses quoi ?
    Cage of Eden fait parti de ces mangas que j'ai découvert par surprise. Mais passé les premiers chapitres, j'ai été incapable de m'arrêter. Tout est dosé à la perfection pour nous donner envie de découvrir le fin mot de l'histoire. Sans compter que l'auteur a eut une idée de génie : si quelqu'un vous parle d'une île perdue du Pacifique infesté de créatures préhistoriques, tout le monde pensera aux dinosaures. Pas là. Les créatures qui peuplent l'île sont parmi les plus féroces mammifères et volatiles que la Terre ait jamais porté. Et c'est doublement intéressant : d'abord parce leur dangerosité n'est pas à prouver (vous vous en rendrez vite compte), mais aussi parce que contrairement aux dinosaures, le lecteur ne connait pas grand chose de ces créatures. Il sera donc toujours à se demander quelle sera la prochaine bestiole qui débarquera (et il y a de quoi faire, et de loin !).
    Malheureusement, malgré tout les qualités de cette oeuvre, le final en décevra plus d'un. On sent vraiment que l'explication est balancé très rapidement et des tas de questions restent sans réponses (il est supposé que l'auteur a été contraint de boucler son manga prématurément). Mais malgré ce raté, le reste de l'oeuvre reste passionnante à lire et je la recommande chaudement. Plutôt à un public avisé, en revanche. C'est pour ça que j'approuve la classification Seinen de Soleil Manga. Certain passage peuvent être un peu... rudes.
     

    Le héros sauvant sa dulcin... Heu... Son amie d'enfance !
     

  15. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de Ness dans Iris Zero   
    C'est quoi ?
    Iris Zero est un seinen scénarisé par PIRO Shiki et illustré par HOTARU Takana. Il a été publié pour la première fois le 27 Avril 2009 par Media Factory. En France, le manga est publié par Doki-Doki et, si la série n'est pas encore terminée, l'ensemble des tomes sont actuellement disponibles.
     
     

     
     
    De quoi ça parle ?
    Depuis de nombreuses années, chaque enfant naît avec une capacité appelée l'Iris. Concrétement, ils sont capables de voir davantage que ce que des yeux classiques le leur permettraient. En revanche, ce pouvoir reste particulier à chaque individu : certains pourront voir ceux qui mentent, d'autre pourront lire les sentiments des gens... Mais il existe également une très faible minorité d'enfants qui ne naissent avec aucun Iris. Les Iris Zero. Pour ces derniers, la vie n'est pas toujours facile, puisqu'ils sont souvent pris à parti par les autres et finissent par être des proies faciles pour ceux disposant d'un Iris. Voilà pourquoi Toru Mizushima a décidé d'appliquer un mode de vie qui lui éviterait d'être tourmenté par le fait d'être un Iris Zero : il vit avec une politique d'exposition minimale, s'arrangeant pour que l'attention des autres ne s'oriente jamais dans sa direction. Jusqu'au jour où Koyuki Sasamori, une des filles les plus populaires du collège, vient lui demander son aide. A partir de cet instant, il va être bien délicat pour le pauvre Toru de rester invisible aux yeux de tous.
     
     

     
     
    Et ça vaut le coup ?
    Et allez ! Encore une énième histoire scolaire où le même type lambda se retrouve avec la fille la plus populaire. Quelle originalité ! Sauf que non, les choses sont un peu plus subtiles que ça. D'accord, le scénario est assez classique : des étudiants ont des problèmes et le personnage principal se retrouve à jouer les sauveurs providentiels. Mais les Iris changent toute la donne ! Car il est très difficile de dissimuler des choses quand les autres peuvent 'voir' davantage qu'on ne le voudrait. Et on se retrouve fréquemment à se dire que cette capacité, à première vue très pratique, se retrouve en fait être un très lourd fardeau. Il n'est pas rare que certain personnages usent et abusent de cette ambiguïté pour parvenir à leurs fins. Et même quand ce n'est pas le cas, le simple fait de ne pas savoir ce que l'autre est capable de voir laisse toujours traîner une incertitude.
    Au bout du compte, on se retrouve avec une illustration très inventive du 'regard des autres' !
     
     

     
     
    Et toi, tu en penses quoi ?
    Iris Zero, je l'ai découvert complètement par hasard. Pendant que je parcourais les seinens du revendeur local, je suis tombé sur ce titre qui m'a interpellé. Je me suis risqué à commencer l'histoire et je n'ai étonnamment pas été déçu. Comme je l'ai expliqué, le schéma global est assez classique et se retrouve dans la majorité des mangas se déroulant en milieu scolaire. Mais le concept de l'Iris ajoute vraiment quelque chose, sans que la totalité du scénario tourne autour de ça. L'histoire se concentre davantage autour des personnages que de leur Iris. En fait, ce dernier est plus considéré comme faisant partie du personnage que comme définissant le personnage. Il y a une vrai construction psychologique et c'est ce qui permet au manga de se démarquer. Sans compter que le dessin est plutôt joli !
    Au bout du compte, une bonne surprise. Certes, le contexte est classique et les personnages correspondent souvent aux stéréotypes du genre. Mais l'histoire reste agréable à dérouler et nous place dans des situations originales. Et elle nous fait nous interroger sur comment les autres nous perçoivent.
     
     

     
     
    NB : le manga est sur le point de sortir d'un long hiatus. Au Japon, le dernier volume datait de Février 2012. Mais l'histoire est censé reprendre fin Octobre. Alors, même si le dernier tome français date de Février 2013, la suite devrait finir par arriver.
  16. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de tarask le rouge dans Iris Zero   
    C'est quoi ?
    Iris Zero est un seinen scénarisé par PIRO Shiki et illustré par HOTARU Takana. Il a été publié pour la première fois le 27 Avril 2009 par Media Factory. En France, le manga est publié par Doki-Doki et, si la série n'est pas encore terminée, l'ensemble des tomes sont actuellement disponibles.
     
     

     
     
    De quoi ça parle ?
    Depuis de nombreuses années, chaque enfant naît avec une capacité appelée l'Iris. Concrétement, ils sont capables de voir davantage que ce que des yeux classiques le leur permettraient. En revanche, ce pouvoir reste particulier à chaque individu : certains pourront voir ceux qui mentent, d'autre pourront lire les sentiments des gens... Mais il existe également une très faible minorité d'enfants qui ne naissent avec aucun Iris. Les Iris Zero. Pour ces derniers, la vie n'est pas toujours facile, puisqu'ils sont souvent pris à parti par les autres et finissent par être des proies faciles pour ceux disposant d'un Iris. Voilà pourquoi Toru Mizushima a décidé d'appliquer un mode de vie qui lui éviterait d'être tourmenté par le fait d'être un Iris Zero : il vit avec une politique d'exposition minimale, s'arrangeant pour que l'attention des autres ne s'oriente jamais dans sa direction. Jusqu'au jour où Koyuki Sasamori, une des filles les plus populaires du collège, vient lui demander son aide. A partir de cet instant, il va être bien délicat pour le pauvre Toru de rester invisible aux yeux de tous.
     
     

     
     
    Et ça vaut le coup ?
    Et allez ! Encore une énième histoire scolaire où le même type lambda se retrouve avec la fille la plus populaire. Quelle originalité ! Sauf que non, les choses sont un peu plus subtiles que ça. D'accord, le scénario est assez classique : des étudiants ont des problèmes et le personnage principal se retrouve à jouer les sauveurs providentiels. Mais les Iris changent toute la donne ! Car il est très difficile de dissimuler des choses quand les autres peuvent 'voir' davantage qu'on ne le voudrait. Et on se retrouve fréquemment à se dire que cette capacité, à première vue très pratique, se retrouve en fait être un très lourd fardeau. Il n'est pas rare que certain personnages usent et abusent de cette ambiguïté pour parvenir à leurs fins. Et même quand ce n'est pas le cas, le simple fait de ne pas savoir ce que l'autre est capable de voir laisse toujours traîner une incertitude.
    Au bout du compte, on se retrouve avec une illustration très inventive du 'regard des autres' !
     
     

     
     
    Et toi, tu en penses quoi ?
    Iris Zero, je l'ai découvert complètement par hasard. Pendant que je parcourais les seinens du revendeur local, je suis tombé sur ce titre qui m'a interpellé. Je me suis risqué à commencer l'histoire et je n'ai étonnamment pas été déçu. Comme je l'ai expliqué, le schéma global est assez classique et se retrouve dans la majorité des mangas se déroulant en milieu scolaire. Mais le concept de l'Iris ajoute vraiment quelque chose, sans que la totalité du scénario tourne autour de ça. L'histoire se concentre davantage autour des personnages que de leur Iris. En fait, ce dernier est plus considéré comme faisant partie du personnage que comme définissant le personnage. Il y a une vrai construction psychologique et c'est ce qui permet au manga de se démarquer. Sans compter que le dessin est plutôt joli !
    Au bout du compte, une bonne surprise. Certes, le contexte est classique et les personnages correspondent souvent aux stéréotypes du genre. Mais l'histoire reste agréable à dérouler et nous place dans des situations originales. Et elle nous fait nous interroger sur comment les autres nous perçoivent.
     
     

     
     
    NB : le manga est sur le point de sortir d'un long hiatus. Au Japon, le dernier volume datait de Février 2012. Mais l'histoire est censé reprendre fin Octobre. Alors, même si le dernier tome français date de Février 2013, la suite devrait finir par arriver.
  17. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de Kazugaya dans Iris Zero   
    C'est quoi ?
    Iris Zero est un seinen scénarisé par PIRO Shiki et illustré par HOTARU Takana. Il a été publié pour la première fois le 27 Avril 2009 par Media Factory. En France, le manga est publié par Doki-Doki et, si la série n'est pas encore terminée, l'ensemble des tomes sont actuellement disponibles.
     
     

     
     
    De quoi ça parle ?
    Depuis de nombreuses années, chaque enfant naît avec une capacité appelée l'Iris. Concrétement, ils sont capables de voir davantage que ce que des yeux classiques le leur permettraient. En revanche, ce pouvoir reste particulier à chaque individu : certains pourront voir ceux qui mentent, d'autre pourront lire les sentiments des gens... Mais il existe également une très faible minorité d'enfants qui ne naissent avec aucun Iris. Les Iris Zero. Pour ces derniers, la vie n'est pas toujours facile, puisqu'ils sont souvent pris à parti par les autres et finissent par être des proies faciles pour ceux disposant d'un Iris. Voilà pourquoi Toru Mizushima a décidé d'appliquer un mode de vie qui lui éviterait d'être tourmenté par le fait d'être un Iris Zero : il vit avec une politique d'exposition minimale, s'arrangeant pour que l'attention des autres ne s'oriente jamais dans sa direction. Jusqu'au jour où Koyuki Sasamori, une des filles les plus populaires du collège, vient lui demander son aide. A partir de cet instant, il va être bien délicat pour le pauvre Toru de rester invisible aux yeux de tous.
     
     

     
     
    Et ça vaut le coup ?
    Et allez ! Encore une énième histoire scolaire où le même type lambda se retrouve avec la fille la plus populaire. Quelle originalité ! Sauf que non, les choses sont un peu plus subtiles que ça. D'accord, le scénario est assez classique : des étudiants ont des problèmes et le personnage principal se retrouve à jouer les sauveurs providentiels. Mais les Iris changent toute la donne ! Car il est très difficile de dissimuler des choses quand les autres peuvent 'voir' davantage qu'on ne le voudrait. Et on se retrouve fréquemment à se dire que cette capacité, à première vue très pratique, se retrouve en fait être un très lourd fardeau. Il n'est pas rare que certain personnages usent et abusent de cette ambiguïté pour parvenir à leurs fins. Et même quand ce n'est pas le cas, le simple fait de ne pas savoir ce que l'autre est capable de voir laisse toujours traîner une incertitude.
    Au bout du compte, on se retrouve avec une illustration très inventive du 'regard des autres' !
     
     

     
     
    Et toi, tu en penses quoi ?
    Iris Zero, je l'ai découvert complètement par hasard. Pendant que je parcourais les seinens du revendeur local, je suis tombé sur ce titre qui m'a interpellé. Je me suis risqué à commencer l'histoire et je n'ai étonnamment pas été déçu. Comme je l'ai expliqué, le schéma global est assez classique et se retrouve dans la majorité des mangas se déroulant en milieu scolaire. Mais le concept de l'Iris ajoute vraiment quelque chose, sans que la totalité du scénario tourne autour de ça. L'histoire se concentre davantage autour des personnages que de leur Iris. En fait, ce dernier est plus considéré comme faisant partie du personnage que comme définissant le personnage. Il y a une vrai construction psychologique et c'est ce qui permet au manga de se démarquer. Sans compter que le dessin est plutôt joli !
    Au bout du compte, une bonne surprise. Certes, le contexte est classique et les personnages correspondent souvent aux stéréotypes du genre. Mais l'histoire reste agréable à dérouler et nous place dans des situations originales. Et elle nous fait nous interroger sur comment les autres nous perçoivent.
     
     

     
     
    NB : le manga est sur le point de sortir d'un long hiatus. Au Japon, le dernier volume datait de Février 2012. Mais l'histoire est censé reprendre fin Octobre. Alors, même si le dernier tome français date de Février 2013, la suite devrait finir par arriver.
  18. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de Raiton dans Le jeu du 42:42   
    Bien, retournons au cinéma traditionnel avec des acteurs en chair et en os.
     

     
    Et vu que le jeu marche bien, petit rappel des points :
     
     
     
  19. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de kazaku dans Visual Novel   
    La culture Otaku se divise en multiples facettes. D'abord, les animes et les mangas que chacun d'entre vous se doit de connaître. Puis, les Light Novel, qu'on peut considérer plus ou moins comme étant les romans jeunesse du Japon. Et enfin, il y a ces entités obscures que sont les Visual Novel.
    Contrairement aux trois exemples précédents, le genre du Visual Novel n'a pas vraiment d'équivalent dans la culture occidentale. Voilà pourquoi je vais tenter de vous faire découvrir ce type de jeu vidéo pas comme les autres.
     
    Il faut d'abord comprendre que les Visual Novel sont conçus au Japon et pour le Japon. La quasi-intégralité des jeux de cette catégorie sont produits au pays du Soleil Levant et n'en sortent que très rarement (une poignée d'éditeur américains tente de diffuser des jeux, mais le succès n'est pas forcément au rendez-vous). Le nombre de titre qui sortent chaque années est impressionnant et ferait pâlir n'importe quel gérant de boutique vidéo-ludique. Car si la scène professionnelle est très représenté avec des studios de développements dédiés à ce type de jeu, le Visual Novel amateur a également une forte place et il n'est pas rare de voir des jeux se vendre dans les conventions aux côtés des doujins.
     
    Mais commençons par les bases. Un Visual Novel, c'est quoi ? Certaines personnes moins informées ou plus obtuses que les autres déclareront qu'il s'agit d'un jeu de drague à la japonaise. Ils n'auraient pas complètement tort, mais cela reste une description très limitée. Concrètement, un Visual Novel est une histoire interactive. Ici, point de graphisme dernière génération ou de gameplay novateur. On passe la majeure partie du temps à lire du texte, tel un bouquin. A cela s'ajoute un décor où se déroule l'action ainsi que les différents personnages s'y trouvant. En clair, ça ressemble à ça :
     

    Sharin no Kuni
     
    Comme vous le voyez, l'interface est minimaliste. Décor, personnages et zone de texte. Ajoutez à cela quelques options pour accéder rapidement aux sauvegardes ou à la configuration et vous aurez fait le tour. Ensuite, il y a juste besoin de sa souris pour faire défiler l'histoire. Ou presque. A certain moment clé, le jeu vous proposera de prendre une décision. Il vous faudra alors sélectionner la proposition qui vous convient. Certains choix n'ont aucune importance sur le déroulement de l'histoire, mais d'autres sont susceptibles de vous orienter sur des routes différentes.
     

    Yume Miru Kusuri
     
    Parlons des routes, justement. La réputation des Visual Novel d'être des jeux de drague ne vient pas de rien. La plupart du temps, l'histoire vous mettra dans la peau d'un personnage masculin et vous devrez interagir avec les différents personnages féminins du jeu. En fonction des choix effectués, le scénario s'orientera dans une direction spécifique (la plupart du temps, il vous rapprochera d'une des filles) et vous pourrez alors suivre une branche spécifique de l'histoire. Il conviendra alors de recommencer le jeu plusieurs fois pour découvrir l'ensemble des embranchements et découvrir le scénario dans son ensemble.
     
     
    Maintenant, j'en entends déjà certain me demander l'intérêt de ce genre de jeu. Après tout, quand on veux jouer à un jeu vidéo, on ne s'attend pas à lire un bouquin. Qu'ont-ils de si spécial, ces Visual Novel ?
     
    Commençons par une évidence : comme pour n'importe quoi, il existe des bons et des mauvais Visual Novel. Mais rappelez vous : ce sont des jeux conçus pour le Japon. Aussi, quand on commence à entendre parler d'un Visual Novel en Occident, c'est qu'il a déjà suffisamment bien marché dans son pays d'origine. En partant de ce constat et en ne s'aventurant pas en direction de titre trop exotique, on peut dire que la majorité des Visual Novel dont vous aurez l'occasion de profiter sont ceux de qualité.
     
    En admettant le point précédent, déroulons les forces du Visual Novel. Avant toute chose, le scénario. Evidemment, il existe des exceptions, mais la plupart du temps, vous tomberez sur d'excellentes histoires riche en rebondissements et avec des personnages très bien développés. Ce n'est pas compliqué : il y a des Visual Novel qui disposent d'un scénario si riche qu'ils ont une adaptation en anime (Fate/Stay Night) et d'autre ont une histoire si intriqué et complexe qu'ils ne peuvent tout simplement pas être adaptés sur un autre format, livre comprit (Ever17).
    Second point, la durée de vie. Les Visual Novel peuvent avoir des durées variées allant de quelques heures à plus d'une cinquantaine d'heures de jeu. Fini les jeux bouclés en deux temps trois mouvements. Ici, il faudra s'accrocher pour pouvoir connaître le fin mot de l'histoire.
    Évoquons rapidement la rejouabilité. Pour pouvoir apprécier l'ensemble du scénario, il vous faudra souvent recommencer le jeu depuis le début afin de pouvoir parcourir les routes des différents personnages. Ce qui fait que vous aurez envie de vous y replonger, quoiqu'il arrive. En revanche, une fois le jeu intégralement bouclé, il est rare qu'on ait envie d'y retourner, sauf en cas d'oeuvre vraiment magistrale.
    Le doublage, à présent. Vous le savez sans doute déjà si vous regardez des animes en version originale, mais le doublage japonais est légendaire. Les Visual Novel n'échappent pas à la règle et nous propose des voix souvent sensationnelles.
     
    En revanche, je ne vais pas vous mentir : les Visual Novel ont aussi un certain nombre de points négatifs. D'abord, le manque de variété. Même si certain studios tentent d'être originaux en apportant un peu de gameplay (le studio Eushully, par exemple), la plupart du temps vous ne ferez que cliquer pour faire défiler l'histoire. Et pour peu que vous n'accrochiez pas à celle-là, il y a de fortes chances pour que vous abandonniez le jeu.
    Viens ensuite le problème de la langue. Le Visual Novel, c'est japonais. Et ils n'envisagent presque jamais la localisation de leurs titres ailleurs que chez eux. Certain éditeurs ou amateurs tentent de proposer des traductions aux occidentaux, mais il ne s'agit que d'une poignée de titres et la plupart de ces traductions sont en anglais. En clair, si vous ne maîtrisez que le français, il sera très difficile de profiter de ces œuvres (mais il y a quand même quelques titres en français, j'y reviendrais).
    Enfin, et c'est probablement ce qui vaut sa mauvaise réputation au Visual Novel, le contenu adulte. Je vous l'ai dit, le scénario se construit généralement autour d'un personnage masculin qui fréquente des personnages féminins. A un moment, des sentiments finisse par se former. Et la plupart des Visual Novel ne cherchent pas à cacher la partie "plus si affinité". En clair, interdiction de la majeure partie des Visual Novel aux moins de 18 ans. Oui, c'est rude. Sans compter que ces scènes font rarement avancer l'histoire.
     
     
    Si vous êtes arrivés jusqu'ici, j'ose espérer que vous êtes au moins intéressé par le genre. Et peut-être même aimeriez-vous tenter l'expérience. Voilà quelques coups de pouce pour y parvenir.
    Pour des raisons légales, je ne mettrais pas d'adresse internet permettant de récupérer ce genre de jeu. En revanche, ça se trouve en cherchant bien. De plus, certain sites de vente en ligne vous permettent de vous procurer les originaux (mais comptez au moins 90€ pour le jeu : la vie est plus chère au Japon).
     
    Ça y est ? Vous avez votre jeu ? Bien, à présent on passe à la configuration de son ordinateur. Et oui, ces jeux sont développé pour des configurations japonaises. Et votre PC est probablement configuré à la française et sera incapable de traiter les caractères japonais du jeu (même si celui-ci est traduit). Pour changer ça, allez dans le Menu Démarrer, puis dans le Panneau de Configuration.
     

     
    Affichez les petites icônes pour disposer de l'ensemble des options, puis sélectionnez Région et Langue.
     

     
    Là, allez dans l'onglet Administration et cliquez sur "Modifiez les paramètres régionaux". Choisissez le Japonais(Japon). L'ordinateur vous demandera alors de redémarrez. Faites-le.
     

     
    Par la suite, installez votre jeu comme n'importe quel autre jeu. Pour les traductions, les méthodes varient selon les jeux, mais il s'agit en général d'une archive à extraire dans le dossier d'installation.
     
     
    Tout ça c'est bien beau, mais que choisir ? Il y en a tellement qu'on ne sait pas trop vers quoi se tourner quand on débute. Commençons les choses bien avec deux adresses :
     
    1) http://vndb.org/ -> la plus grosse base de données occidentales de Visual Novel. Vous pouvez chercher en fonction du scénario, de la présence ou de l'absence de gameplay ou selon la langue de traduction. Très complet et on peut, en général, se fier aux notes des utilisateurs pour se faire une idée de la qualité du jeu.
    2) http://vntls.org/ -> peu utile dans un premier temps, ce site vous servira quand vous chercherez à savoir quel Visual Novel sont en cours de traduction, que ce soit par des professionnel ou des amateurs. Mis à jour chaque semaine.
     
    Je vais en profiter pour donner mes conseils personnel, histoire que vous commenciez vos aventures du bon pied :
     
    1) Dans un premier temps, évitez les Visual Novel avec gameplay. La difficulté est souvent corsé et le scénario est souvent moins intéressant.
    2) Comme tout les jeux, les Visual Novel ont évolué. Les plus anciens peuvent avoir une patte graphique assez daté. Assurez-vous que ça ne vous pose aucun problème avant de vous y attaquer.
    3) Les patchs de traduction peuvent sembler compliquer à installer. Reportez-vous toujours au site des traducteurs : en général, ils expliquent précisément la marche à suivre.
    4) Ne vous basez pas uniquement sur le synopsis pour choisir un Visual Novel. Il arrive souvent que celui-ci semble plat alors qu'il s'agit juste de dissimuler des éléments scénaristiques majeurs.
    5) Ne cherchez JAMAIS à trouvez des détails sur le scénario d'un Visual Novel, sauf si vous avez définitivement décidé que vous n'y jouerez pas. Vous risquez de vous ruiner des moments grandioses.
    6) Comme pour toute les adaptations, l'oeuvre originale est souvent supérieure. Si un de vos animes favoris est adapté d'un Visual Novel, il y a de forte chance que vous adoriez celui-ci.
    7) Il y a toujours une fonction pour passez le texte déjà lu. Pratique quand on veut recommencer le jeu pour jouer une route différente.
     
     
    Et pour finir, quelques Visual Novel que je vous recommande tout particulièrement :
     
    - G-Senjou no Maou (Anglais, 18+) : très bon pour commencer, une histoire policière riche en rebondissements avec des personnages mémorables.
    - Katawa Shoujo (Français, 18+ désactivable) : un projet amateur conçu par des membres de 4chan. Un concept original pour une histoire assez classique, mais qui parle du handicap avec brio.
    - Little Busters (Anglais, Tout Public) : un scénario sensationnel, entrecoupé de petites phases de gameplay sans difficulté histoire de rompre avec la monotonie. Drôle et émouvant, une référence.
    - Maji de Watashi ni Koishinasai (Partiellement en anglais, 18+) : probablement une des oeuvres les plus drôles que j'ai pu découvrir. Le jeu n'est pas encore intégralement traduit.
    - Fate/Stay Night (Anglais, 18+) : l'oeuvre épique de Type-Moon ne vous décevra pas. Quelques longueurs scénaristiques, mais l'ensemble ne laisse pas le temps de s'ennuyer.
    - Tsukihime (Français, 18+) : le prédécesseur de Fate/Stay Night nous raconte une histoire plus sombre, plus malsaine. Les graphismes et la musique ont tendance à mal vieillir.
    - Ever17 (Anglais, Tout Public) : pour les joueurs avancé uniquement. Un scénario extrêmement complexe, mais donc les révélations sont absolument imprévisibles. Un très bon niveau d'anglais est requis, ainsi qu'un minimum d'expérience des Visual Novel pour saisir toutes les subtilités scénaristiques.
     
    Merci de m'avoir lu. Par la suite, si vous avez des questions ou si vous désirez partager vos œuvres favorites, n'hésitez pas !
  20. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de Shisaï dans Etude/Sommeil/Anime ? Un Trio difficile   
    Je connaissais le trio étude/sommeil/vie social.
     
    Si on admet qu'on sacrifie la vie sociale pour les animes, alors je vais conseille d'appliquer la bonne vieilles équations des études.
     
    Trois propositions :
     
    - De la réussite dans les études
    - Des heures de sommeil suffisantes
    - A jour dans ses animes
     
    Vous n'avez le droit de ne prendre que deux de ces choix.
     
    Bon, blague mise à part, à moins d'en être rendu à plus de 7 épisodes par semaine, je pense qu'avec un minimum d'organisation, on peut se faire un épisode par soir sans trop de difficultés pour maintenir le rythme scolaire.
  21. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de Ness dans [Typemoon]Nouvel anime Fate Stay Night annoncé !   
    On va la faire simple, pour que tout le monde puisse suivre.
     
    A la base, Fate/Stay Night (FSN) est un jeu. Dans ce jeu, tu as trois scénario possible, correspondant chacun à une des trois héroïnes :
     
    1) Fate qui a pour héroïne Saber (c'est l'adaptation animé appelée communément Fate/Stay Night)
    2) Unlimited Blade Works (UBW) qui a pour héroïne Rin (adapté en film animé par les mêmes qui ont réalisé le premier anime)
    3) Heaven's Feel (HF) qui a pour héroïne Sakura (et qui n'a encore jamais été adapté)
     
    Quant à Fate/Zero (FZ), il s'agit tout simplement du prequel de Fata/Stay Night.
     
    Bon, je pourrais complexifier la chose en précisant que l'univers FSN est lié à l'univers de Tsukihime, mais là on partirait dans le vraiment ardu.
     
    Par contre, histoire de faire baver tout le monde, voici l'opening de Heaven's Feel qui avait été réalisé pour l'adaptation du jeu sur PS Vita. Et qui était le studio d'animation ? Surprise, c'était déjà Ufotable !
     
    Il n'y a pas réellement de spoiler, mais évitez quand même si vous voulez vraiment garder tout le plaisir de la découverte de ce super scénario.
     

    http://www.youtube.com/watch?v=Cp3EfuYJ9d8
     
    Edit : et après avoir revu les openings des deux autres scénarios, je commence à avoir vachement envie d'un remake intégral par Ufotable.
  22. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de Shisaï dans [Typemoon]Nouvel anime Fate Stay Night annoncé !   
    On va la faire simple, pour que tout le monde puisse suivre.
     
    A la base, Fate/Stay Night (FSN) est un jeu. Dans ce jeu, tu as trois scénario possible, correspondant chacun à une des trois héroïnes :
     
    1) Fate qui a pour héroïne Saber (c'est l'adaptation animé appelée communément Fate/Stay Night)
    2) Unlimited Blade Works (UBW) qui a pour héroïne Rin (adapté en film animé par les mêmes qui ont réalisé le premier anime)
    3) Heaven's Feel (HF) qui a pour héroïne Sakura (et qui n'a encore jamais été adapté)
     
    Quant à Fate/Zero (FZ), il s'agit tout simplement du prequel de Fata/Stay Night.
     
    Bon, je pourrais complexifier la chose en précisant que l'univers FSN est lié à l'univers de Tsukihime, mais là on partirait dans le vraiment ardu.
     
    Par contre, histoire de faire baver tout le monde, voici l'opening de Heaven's Feel qui avait été réalisé pour l'adaptation du jeu sur PS Vita. Et qui était le studio d'animation ? Surprise, c'était déjà Ufotable !
     
    Il n'y a pas réellement de spoiler, mais évitez quand même si vous voulez vraiment garder tout le plaisir de la découverte de ce super scénario.
     

    http://www.youtube.com/watch?v=Cp3EfuYJ9d8
     
    Edit : et après avoir revu les openings des deux autres scénarios, je commence à avoir vachement envie d'un remake intégral par Ufotable.
  23. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de Ness dans [News] Lolicon Interdit   
    Ils sont quand même marrants, ces gars qui rédigent les lois. Je suis sûr qu'ils ont longuement étudié la question, travaillé les différents cas juridiques et/ou sociaux, se sont réunis en comité exceptionnel pour étudier la faisabilité et la mise en application de cette loi et tout ça pour quoi ? Pour nous déclarer que si on dessine un enfant de seize ans dans une situation pornographique, tu es un citoyen modèle, mais que si l'enfant en question a quinze ans, tu es bon pour la taule.
     
    J'exagère ? Oui, probablement. Mais c'est quand même aberrant des situations comme celle-là. J'imagine bien les sites d'upload d'images pornographiques : avant, tu devais confirmer avoir plus de 18 ans pour visionner une image. Maintenant, tu dois confirmer que le personnage a plus de quinze ans avant d'uploader la dite image.
     
    Je ne crache pas sur l'idée, ni sur les objectifs derrière cette loi (je présume que c'est pour limiter la pornographie infantile, même s'il ne me semble pas l'avoir vu de précisé : n'hésitez pas à me dire si je me trompe), mais l'art et la manière de procéder me gène considérablement. D'abord, qui peut déterminer l'âge d'un personnage dessiné ? Uniquement l'auteur, en théorie. Il suffit donc de déclarer que tout les personnages ont plus de 15 ans et c'est réglé. Et on se retrouve dans la même situation qu'au Japon où toute les écolières des produits pornographiques se retrouvent à avoir plus de 18 ans : c'est moche quand même, ne pas pouvoir rentrer au lycée avant ses 18 ans.
    Et si ce n'est pas l'auteur qui peut déterminer l'âge, alors qui ?
     
    Prenons un exemple concret (pas d'inquiétude, c'est SFW mais imaginez que ça ne le soit pas) :
     
     
     
    En clair, faire des lois, je suis d'accord. Faire des lois pour protéger l'enfance, je suis plus que d'accord. Mais faire des lois bâclées qui ne tiennent plus au moindre cas un peu ambigu, là je ne suis plus d'accord. On paye ces gens pour écrire ces lois. A défaut qu'elles nous plaisent, on pourrait au moins exiger que ces lois soient bien faites.
     
    Bref, je laisse le mot de la fin à Accelerator :

  24. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de Shisaï dans [News] Lolicon Interdit   
    Ils sont quand même marrants, ces gars qui rédigent les lois. Je suis sûr qu'ils ont longuement étudié la question, travaillé les différents cas juridiques et/ou sociaux, se sont réunis en comité exceptionnel pour étudier la faisabilité et la mise en application de cette loi et tout ça pour quoi ? Pour nous déclarer que si on dessine un enfant de seize ans dans une situation pornographique, tu es un citoyen modèle, mais que si l'enfant en question a quinze ans, tu es bon pour la taule.
     
    J'exagère ? Oui, probablement. Mais c'est quand même aberrant des situations comme celle-là. J'imagine bien les sites d'upload d'images pornographiques : avant, tu devais confirmer avoir plus de 18 ans pour visionner une image. Maintenant, tu dois confirmer que le personnage a plus de quinze ans avant d'uploader la dite image.
     
    Je ne crache pas sur l'idée, ni sur les objectifs derrière cette loi (je présume que c'est pour limiter la pornographie infantile, même s'il ne me semble pas l'avoir vu de précisé : n'hésitez pas à me dire si je me trompe), mais l'art et la manière de procéder me gène considérablement. D'abord, qui peut déterminer l'âge d'un personnage dessiné ? Uniquement l'auteur, en théorie. Il suffit donc de déclarer que tout les personnages ont plus de 15 ans et c'est réglé. Et on se retrouve dans la même situation qu'au Japon où toute les écolières des produits pornographiques se retrouvent à avoir plus de 18 ans : c'est moche quand même, ne pas pouvoir rentrer au lycée avant ses 18 ans.
    Et si ce n'est pas l'auteur qui peut déterminer l'âge, alors qui ?
     
    Prenons un exemple concret (pas d'inquiétude, c'est SFW mais imaginez que ça ne le soit pas) :
     
     
     
    En clair, faire des lois, je suis d'accord. Faire des lois pour protéger l'enfance, je suis plus que d'accord. Mais faire des lois bâclées qui ne tiennent plus au moindre cas un peu ambigu, là je ne suis plus d'accord. On paye ces gens pour écrire ces lois. A défaut qu'elles nous plaisent, on pourrait au moins exiger que ces lois soient bien faites.
     
    Bref, je laisse le mot de la fin à Accelerator :

  25. Utile
    Alephnor a reçu une réaction de Jeyzer dans Et de 5 000 BAKA !   
    Et les autres suivront bientôt, nous rapprochant toujours plus de la domination mondiale !
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