Aller au contenu

duet

Membre
  • Compteur de contenus

    639
  • Points

  • Inscription

  • Dernière visite

Activité de réputation

  1. Utile
    duet a reçu une réaction de Shineshiro-sama dans Tronche de Cake II   
    j'aime bien me faire ce genre de maquillage, en général je fais en noir mais là je teste le blanc, ça rend pas mal je trouve
    héhé vous saurez qui hante vos cauchemars :d je vous rassure je vais pas acheter mon pain comme ça (quoique... il faudrait que j'essaie un jour)

  2. Utile
    duet a reçu une réaction de S@dMad dans The End - Vocaloid Opera   
    Je vais vous parler (longuement) ici de mon coup de coeur de cette fin d'année : The End, Vocaloid Opera, qui s'est produit au Théâtre du Châtelet en ce mois de novembre. Ça va être un peu hors-format, parce que j'aimerais vous faire part de mes impressions autant sur la musique que sur le show en lui-même.
     
    l'opéra :

    titre original: The End, Vocaloid Opera
     
    musique, conception, claviers : Keiichiro Shibuya
     
    musique : Hatsune Miku
     
    livret : Toshiki Okada
     
    scénographie : Shohei Shigematsu
     
    Costumes : Louis Vitton
     
    Video : YXBX
     
     
     
    site officiel : http://theend-official.com/?l=en
     
    site du Théâtre du Châtelet : http://chatelet-thea...2014/the-end-fr
     
     
     
    le disque :
     

     
    titre original : ATAK 020 The End
     
    artiste : Keiichiro Shibuya + Hatsune Miku
     
    production et composition : Keiichiro Shibuya
     
    12 pistes, environ 76 min
     
     
     
    L'intitulé Vocaloid Opera pourrait sembler ronflant à première vue, un Opéra, avec du Vocaloid? Gné?
     
    Et bien NON, ça n'est pas là de la publicité mensongère, ni un genre d'autoproclamation alambiquée, il s'agit bien là d'un o-pé-ra. Voilà donc comment ça c'est passé… Pleine de curiosité, je gagne ma place, dans la belle salle du théâtre du Châtelet, jauge d'un coup d'oeil la foule autour de moi. Pas mal de Nippons, pas mal de Frenchies, pas mal de quincagénaires (eh oui), et, sans surprise, pas mal de jeunes. Au bout de quelques longues minutes, les lumières tombent enfin, le show commence.
     
     
     
    Parlons musique pour le moment :
     
    L'ouverture. Magistrale.
     
    C'est plongé dans le noir qu'on est cueilli par la magnifique Overture, longue mélopée dynamique de cordes et synthés. Le coeur qui bat la chamade, les poils hérissés par la calme ligne de basse, enfin émerge la voix de Miku sur une vocalise, puis s'entame la chanson. À base de boucles répétées, superposées, reliées ensemble par les cordes en arrière-plan.
     
    La musique est clairement electro expérimentale (sincèrement, soit on aime soit on n'aime pas, moi c'est ma came alors ce fut un régal). Shibuya n'a pas peur de tailler dans le son, mais il lui laisse aussi la lenteur pour apprécier chaque note, et les silences pour faire s'épanouir chaque effet. L'auditoire se laisse "teaser" par les fragments de mélodies entrecoupées de lumières. Les parties dialogues sont vraiment expérimentales sur le plan musical, mais finalement très proches de ce qu'on peut trouver dans des opéras "classiques", au niveau du rythme des paroles, des variations de phrasé, et des répétitions de répliques. Dans les nombreux arias, au contraire, on retrouve de belles mélodies entraînantes comme seuls les japonais savent les faire. Bref, tout y est pour être qualifié de légitime Opéra : chaque bribe de dialogue est chantée, chaque minute est une mise scène, chaque mise en scène répond au chant.
     
    Beaucoup des phrases des dialogues sont à la fois chantées en japonais par les personnages (Miku, son compagnon, l'invité mystère) et répétées en anglais par une synthèse vocale anonyme. Cela accentue la notion de dédoublement présente dans l'histoire, mais nous rappelle aussi la "condition" de Hatsune Miku : c'est une voix virtuelle, que l'on peut faire chanter en japonais, anglais, araméen, ou javanais monosyllabique si ça nous botte. Elle n'a pas de langue propre, ni de nationalité, a-t-elle au final la moindre identité?
     
    Pour être sincère, l'écoute seule du disque sans avoir vu le show ne doit pas rendre pareil. Le travail qui a été fait sur l'image et la mise en scène est pour moi indissociable du son (sans parler de la traduction des paroles haha). Alors que j'écoute et ré-écoute la musique, je vois ces grands pans de lumière bleue qui claquent sur la tronche, et j'essaie de retrouver la sensation des basses qui vibrent dans tout le corps. Au passage, le son était bon, mais je me demande encore pourquoi le théâtre du Châtelet? Si le show s'était produit à l'Opéra Bastille, dont le son est excellent, on aurait eu droit à une tuerie intersidérale.
     
     
     
     
     
    Parlons ensuite histoire (eh oui) :
     
     
     
    La construction du récit reprend clairement les codes de l'opéra. Le sujet principal, archi-classique en opéra, à savoir la Mort avec un grand M, est traité comme une réflexion passant du réel concret à un univers intérieur, où la protagoniste dialogue avec un double d'elle-même, pour finir sur un achèvement personnel tragique (je vous laisse deviner quoi).
     
    L'élément déclencheur de l'histoire est l'arrivée d'une étrange inconnue : elle ressemble à Miku, mais sans lui ressembler. Elle la connaît, mais n'a pas de nom. Elle est un double, comme un reflet inversé de Miku, et va enclencher tout un questionnement sur (roulement de tambour) la Mort. On peut voir cette irruption comme l'arrivée de la mort-l'ankou-la faucheuse-un shinigami-whatever qui vient frapper à la porte (littéralement, elle sonne à sa porte en lui demandant de la laisser entrer). Quoi de plus classique comme ressort narratif, mais quoi de plus délicieux. Ce personnage déguisé à son image va d'abord lui "ouvrir les yeux" : Miku prend conscience de sa propre finitude, de sa condition de mortelle quoi. On a alors droit au magique Aria for death. Miku chante : la mort existait pour les autres, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi elle les dérangeait autant, mais maintenant je le sais, je vais mourir effectivement. Cette réfexion la fait sombrer (littéralement) dans un univers intérieur, où plus aucune évidence ne tient.
     
    Est-on là dans une métaphore de la mort? Mystère, à vous de voir, en tout cas l'irréel échange est ponctué d'éléments bien concrets comme des coups de téléphones entre Miku et son double, avec d'étrange dialogues de sourds qui nous emmènent quelque part entre Samuel Beckett et Bakemonogatari.
     
     
     
    Alors que l'héroïne prend conscience de sa condition de mortelle, son compagnon-peluche lui assène un sacré coup dans le ventre : Tu ne peux pas mourir, puisque tu n'es pas humaine. Bah oui. Et de l'achever Tu es imparfaite (sympa son pote). Suit le merveilleux Because I Am Imperfect Arioso, où Miku devient un monstre, une chimère dragon-humaine, où se mêlent des morceaux de son double, comme si sa non-humanité la rendait définitivement monstrueuse. Elle chante : je suis imparfaite, le seul moyen pour moi d'être humaine (mortelle donc) est alors de mourir. Elle s'élance dans une course folle vers ce qui semble être la perfection : la mort. Arrive le très épique Theme Of Superanimal Recitative, qui, s'il ne vous dresse pas jusqu'aux plus petits poils de la nuque, vous classera définitvement dans la catégorique des insensibles notoires.
     
     
     
    Mais quel est le sens d'atteindre une perfection aussi radicale? Parce que mourir, finalement ça peut poser pas mal de problèmes techniques, notamment ne plus pouvoir parler, pointe fort justement notre héroïne dans Aria for Voice and Words. Parce que Miku, à part de jolis cheveux, des outfits Louis Vuitton, une frimousse, c'est aussi une voix. Pas une vraie, OK, mais quand même une voix. C'est un peu son boulot à la base. Vient aussi la question de la mémoire.
     
    Dans ce même aria, elle explique : quand je vais quelque part de nouveau, je me demande toujours : est-ce vraiment la première fois? partour où j'irai dans le futur, je me poserai la même question ; mais pas cette fois, mon corps va commencer à fondre, la seule chose que je peux faire est chanter, mais bientôt plus, la fin approche, je vais bientôt disparaître.
     
     
     
    Parlons enfin du show, à quoi ça ressemble tout ça?
     

     
     
     
    Lever de rideau, on découvre la scène, bleue fluorescente, cloisonnée entre quatre écrans de toile translucide, supports de projection. L'installation donne aux lumières projetées une illusion de profondeur. Le décor est symboliquement planté (en lumière) : un intérieur d'appartement et enfin, Miku! Le premier récital commence, dialogue entre elle et son compagnon animal-peluche?-truc rond.
     
    Sur scène également une étrange boîte : c'est l'antre du maître Keiichiro Shibuya. Cloîtré dans son machin, il orchestre (enfin on suppose, on ne voit pas ce qu'il fabrique) le show. La boîte n'est jamais dissimulée, elle barre certaines projections, a ses propres illuminations aussi. Mais à quoi elle sert au juste? Shibuya ne pouvait-il pas faire ses "machins" depuis les coulisses? Sûrement oui. On peut alors se dire que l'idée est de montrer qu'il y a bien un truc concret, avec une vraie personne et des vrais bidules (synthé? ordi?) sur scène, au moment même où on apprécie tout un show virtuel. Là où on aurait pu être pris totalement "dans l'illusion" du spectacle, cet étrange boîte bien concrète, ce morceau de coulisse sur scène nous rappelle finalement que tout ceci n'est qu'une construction virtuelle. Quand on voit Miku chanter, on a toujours dans le champ de vision le repère de Shibuya qui nous dit "eh nan, elle existe pas Miku, c'est moi fait tout ici", et c'est finalement le principe de Vocaloid, des chanteurs qui n'existent pas. Dans le final Aria for the end, Miku chantera : La lumière offre la forme, en regardant cette lumière j'existe.
     
     
     
    La perspective que nous offre la superposition des projection sur les quatre érans crée une profondeur, donc une certaine 3D, mais est bien loin de nous "faire de la 3D" comme quand on chausse ces inconfortables lunettes au ciné avec un scandaleux suppément tarifaire (je m'éloigne). Mais au final, quel serait le sens de "faire de la 3D" dans cet opéra? Le principe de Vocaloid, il me semble, est bien de synthétiser des voix pour les faire chanter, mais on ne tend jamais vraiment vers l'imitation fidèle d'une voix humaine. Notre charmante Miku n'a rien de naturelle, et c'est bien la dernière chose qu'on attend d'elle, d'imiter la nature. Le graphisme des animations, parlons-en, pourrait être qualifié de "sacrément crade" (dixit la spectatrice derrière moi, apparemment elle n'a pas autant surkiffé que moi) et les expressions du visage de Miku sont à vrai dire radicalement minimales. Tout ça pour dire… quoi? Quand on met bout à bout tous ces éléments, on comprend qu'on n'a pas affaire ici à une incompétence à imiter le réel, mais plutôt à un choix délibéré de ne plus l'imiter (ça vous paraît chelou? dans l'histoire de l'art occidental on a appelé ça la Modernité, rien que ça). On nous offre là un spectacle qui raconte la vie sans l'imiter, ça tombe bien : les acteurs n'existent pas vraiment, ça tombe bien : les intruments non plus, la musique étant fabriquée virtuellement sur ordinateur, et puis ça tombe encore mieux d'ailleurs, parce qu'on ne nous raconte pas la vie, mais la mort. Faire de l'Opéra, sans les éléments qui le composent. C'est super, pour ma part je suis plus que satisfaite, c'est ce pour quoi j'ai payé, et j'ai kiffé.
     
    Revenons deux minutes à nos quatres écrans tendus, on a compris qu'ils créaient de la profondeur sans créer de perspective. Bon, bah ça fait quoi du coup? De la mise en abîme mon ami, de la mise en abîme. Miku est confrontée à un double d'elle-même, mais est-ce son reflet ou bien une autre personne? Les personnages sont d'ailleurs souvent projetés en double sur les écrans, mais selon différents angles de vue et à différente vitesse, similaires mais différents. Si on a choisi d'interpréter son double comme la mort, on peut alors se demander si la mort n'est qu'un reflet de soi? (méditons là-dessus un instant…) Thème ultra riche-ultra classique : le moi, de second moi, l'autre moi. Durant l'Aria for Time and Space, au cours d'une longue coloscopie -si si!- on descend la gorge de Miku et finit par atteindre so coeur : une nouvelle Miku à l'intérieur de la première, einième mise en abîme…
     
     
     
    Bref, pourquoi c'était un surkiff total :
     
    En étant confrontée à son alter ego, Miku se remet en question elle-même. Tout l'opéra raconte cette confrontation et cette remise en question, et ce processus va la faire sombrer dans un état second, dans un monde étrange. Aujourd'hui, on pourrait platement qualifier ceci de dépression, je préfère référer à Narcisse qui se perd dans son propre reflet (il n'est pas que in love with himself, il se laisse aussi complètement sombrer dans son image refletée). Là où cet opéra est fort, c'est que dès le tout début, la représentation, la mise en scène, les paroles ne nous donnent pas assez de clefs pour appréhender distinctement l'histoire. Bref, on ne nous dit pas tout, et on nous le dit à demi-mot. De fait, le spectateur-auditeur est obligé dès lors de faire un choix : selon quelle ligne va-til interpréter cette étrange histoire?
     
    À la toute fin, dans Aria for the end : Ai-je l'air morte? ou juste endormie? c'est à toi de décider. Le parti- pris ici par la représentation en général est finalement, en restant obscur, de nous forcer à prendre une direction pour comprendre tout ça. Et ça J'AIME, quand certains pourraient dire : c'est chiant ça fait trop réfléchir, moi je dis : ça IMPLIQUE, eh ouais.
     
    Certains auront peut-être trouvé que ça manquait d'action, c'est vrai qu'il se passe globalement moins de chose que dans Les Noces de Figaro (mais qu'est-ce que je me suis emmerdée devant cet opéra-ci... mais pourquoi il chante en mesurant son lit? mais qu'est-ce qu'on s'en fout bordel?!). À mon sens, c'est ce qui donne à The End toute sa force, c'est de rester fidèle à la simplicité du thème annoncé, tout en mettant en lumière (c'est le mot haha) tous les thèmes de réflexion qui en découlent. Au final, je pense que le sujet était trop riche en soi pour se perdre en rajoutant des rebondissements à rallonge, et ça tombe bien parce que ça ne fut pas le cas.
     
     
     
     
     
     
     
    Fin du show. Quel étrange plaisir de voir timidement débarquer sur le devant de la scène l'unique musicien qui vient récolter les applaudissements, rapidement rejoint par le vidéaste et le librettiste (il me semble), trois types pour un tel machin, et un machin très réussi.
     
     
     
    bande-annonce :
     

     
     
     
    montez le son, les enfants, voilà un extrait de Aria for Death :
     

  3. Utile
    duet a reçu une réaction de Raiton dans Tronche de Cake II   
    j'aime bien me faire ce genre de maquillage, en général je fais en noir mais là je teste le blanc, ça rend pas mal je trouve
    héhé vous saurez qui hante vos cauchemars :d je vous rassure je vais pas acheter mon pain comme ça (quoique... il faudrait que j'essaie un jour)

  4. Utile
    duet a reçu une réaction de Ryô dans Tronche de Cake II   
    j'aime bien me faire ce genre de maquillage, en général je fais en noir mais là je teste le blanc, ça rend pas mal je trouve
    héhé vous saurez qui hante vos cauchemars :d je vous rassure je vais pas acheter mon pain comme ça (quoique... il faudrait que j'essaie un jour)

  5. Utile
    duet a reçu une réaction de MilkyLove dans Tronche de Cake II   
    j'aime bien me faire ce genre de maquillage, en général je fais en noir mais là je teste le blanc, ça rend pas mal je trouve
    héhé vous saurez qui hante vos cauchemars :d je vous rassure je vais pas acheter mon pain comme ça (quoique... il faudrait que j'essaie un jour)

  6. Utile
    duet a reçu une réaction de keibro dans Tronche de Cake II   
    j'aime bien me faire ce genre de maquillage, en général je fais en noir mais là je teste le blanc, ça rend pas mal je trouve
    héhé vous saurez qui hante vos cauchemars :d je vous rassure je vais pas acheter mon pain comme ça (quoique... il faudrait que j'essaie un jour)

  7. Utile
    duet a reçu une réaction de Midoriichi San dans Je me présente :b !   
    Salut à toi, tagazok, kumtraya!
    J'espère que tu vas te plaire ici, ça a l'air bien parti :) tu écoutes des OST sinon?
  8. Utile
    duet a reçu une réaction de Raiton dans Tronche de Cake II   
    je suis quasi-sûre que ton humeur est influencée par les revêtements muraux de ton environnement :)
  9. Utile
    duet a réagi à rrominet dans [Actualités du monde] le Journal de Otaku-Attitude   
    On ne peux pas ramener ces salows de sniper Ukrainiens ? Ça me fera d'autant plus plaisir que se sont des blancs comme moi (principe de vouloir l'exemplarité pour l’ethnie à laquelle on fait partie pour éviter le racisme).
    A ne pas prendre au 1er degré bien évidement, je ne suis pas victime et si c'était le cas je prendrai du recule si je devais agir.
     
    J'en ai marre de ses parant infoutus de transmettre des valeurs à leur progéniture, éducation national strict où es tu, droits de corriger physiquement les élèves et de leur faire fermer leur grande bouche à flatulence où es tu ...
    Super journée, ce matin j’apprends que la nièce de l’éleveur chez qui je suis aller, qui devait prendre la relève, que je trouvais génial est tombé fout amoureux d'un dealer, tellement amoureuse qu'elle en est devenu prostitué pour lui.
    Ce soir en rentrant j’apprends qu'à 23heures hier mon vieux voisin s'est fait voler sa voiture chez lui, ils avaient les clés donc le classique garagiste aux prix bas qui fait un double des clés quand il a la voiture (pratique il a même l'adresse, juste à regarder sur google view si le portail est facile à forcer).
    Et pour finir en beauté, hier j'ai eu le droit à un long récital de mon père qui à été contrôlé par l'expert comptable pour ce qu'il fait au boulot, il est tellement transparent et exemplaire que le gars, étonné, lui a dit toutes les magouilles avec les noms des gars (oui c'est une faute professionnel si ça se sait), parmis eux des gens insoupçonnable en pleine réussite que mon père connaissait qui pique dans la caisse, achètes des voix, trouve le moyen de payer des trucs avec leur carte de syndicats (les salarié reçoivent de l'argent et donnent aux syndicat qu'ils veulent pour les représenter) et de se les faire rebourser par le CE (comité d'entreprise), ah franchement GG tout bénef' là et j'en passe des tonnes.
    Du coup pour une fois j'ai envie de dire merci à l'actuelle gouvernement qui à rendu depuis deux moi je crois l'obligation pour les Comités d'Entreprise d'avoir une visites d'un expert comptable (ils fouillent tous en gros, si il doit aller sur votre compte si il a un doute il le fera dans la journée).
     
    C'est bien beau de ne faire que critiquer les hauts fonctionnaire quand la population elle même est de plus en plus sans valeurs, même si c'est par leur faute. *coup de blues off*
  10. Utile
    duet a réagi à Kirito67100 dans Vos animaux ^^   
    Eh bah moi z'ai un lézard !!! (^-^)
     
    Une femelle Gecko léopard baptisée léa et alle va avoir 11 ans cette année (^o^)
     

  11. Utile
    duet a reçu une réaction de MilkyLove dans Vos animaux ^^   
    http://www.bentoandc...ducts/fridgezoo
    le mien vient du japon, mais tu peux en commander partout :)
  12. Utile
    duet a reçu une réaction de Drei-M dans [Actualités du monde] le Journal de Otaku-Attitude   
    " “Imagine what a couple might pay to ensure that they get the best out of 10 or 50 possible offspring, optimizing over their choice of heritable attributes,” he wrote on his blog, comparing the cost of a Harvard degree or private school with the few thousand dollars it takes to fertilize and implant embryos. "
    Je ne sais même pas quoi y répondre... Est-ce qu'à un moment on va se poser la question de savoir si on a vraiment envie d'enfants intelligents et brillants? Est-ce que quelqu'un s'est jamais mis en tête de chercher le gène de la sagesse plutôt? ou celui de l'hospitalité, du bon coeur, de l'humour??
  13. Utile
    duet a réagi à Enopée dans Tronche de Cake II   
    Voilà une photo de moi prise il y a un an et demi quand mon chat était encore une petite saleté. En passant, elle s'appelle Meï. ^^
     
    J'ai changé de téléphone et les plus belles photos de moi sont passées aux oubliettes par un tour de passe-passe qui m'échappe, donc j'en reposterai quand j'en referai d'autres. =)
  14. Utile
    duet a réagi à Noodle dans Vos animaux ^^   
    tel chat tel maître :')

     
  15. Utile
    duet a reçu une réaction de keibro dans Coucou c'est moi!   
    Bienvenue à toi! Mes amitiés à ta voisine du dessous :d
  16. Utile
    duet a réagi à MilkyLove dans Vos animaux ^^   
    Ah la tronche qu'il tire sur la première photo! x)
    En tout cas, j'adore son pelage! Il est tout beau!
     
    Mais Serra...waouh (mise à part la position légèrement bizarre sur la deuxième photo) !
     
    Et puisqu'on en est à présenter nos chats, voici Loki, mon bébé chat pas si bébé que ça:
     

     

  17. Utile
    duet a reçu une réaction de MilkyLove dans Vos animaux ^^   
    Hé hé, il était temps que je vous présente cette adorable petite boule de poils nommée Serra :)



  18. Utile
    duet a réagi à Noodle dans Vos animaux ^^   
    hier ma chatte ma fait 4 mignon petit chaton :3
     
     
  19. Utile
    duet a réagi à Ji_Aizen dans [Divers] Paroles sur la colère   
    J'avais préparé une réponse si longue et mon ordinateur a bogué sans que j'enregistre, forcément. J'espère que je pourrai à nouveau retranscrire les sentiments que j'ai ressenti à la lecture. Sur base de cette lecture et de ma compréhension personnelle, je voudrais donner ainsi mon propre avis. Après lecture de tes pensées, les miennes me semblent bien ridicules au vu de mon inexpérience et je ne voudrais pas avoir la prétention de sembler avoir une version juste mais c'est ainsi que je perçois les choses du haut de ma petite vie.
     
    Chacun de nous tente désespérément de se débattre, pensant que peu à peu, les choses évolueront, changeront, que les choses finiront pas forcément aller mieux par la suite. Nous cultivons l'espoir. A notre grand désarroi, les choses continuent telles quelles. Nous déboussolant, nous blessant, provoquant des questions dans notre esprit jusqu'à dériver jusqu'à une certaine hantise, un mal-être profond.
     
    La colère se manifeste souvent par deux types diamétralement différents. L'un va s'éteindre doucement dans l'ombre jusqu'à mourir depuis l'intérieur, n'ayant jamais été capable de faire sortir toute sa frustration, ses sentiments. L'autre va rester silencieux sur les vraies raisons et faire passer sa colère sous forme de rejet violent sur autrui, physiquement ou psychologiquement, les torturant sous son bon vouloir. Tous deux ne recherchant aucune solution concrète à leur problème.
     
    Qu'est-ce qui peut empêcher les individus de faire ce qui semblerait être le plus raisonnable et le plus évident ? Pourquoi ne pas communiquer son désarroi au lieu de ruminer de sombres pensées encore et constamment ? Est-ce la peur d'être incompris, la peur qu'en parler n'inquiète inutilement les autres alors qu'il n'y a vraisemblablement aucune solution, la peur que les raisons pour lesquelles nous sommes perdus ne semblent pas fondées aux yeux des autres,... ? A croire que parler sincèrement et de manière limpide de ses tracas pour se faire aider serait un tabou. Chacun semble avoir choisi de finir détruit.
     
    Mais ces soucis qui perturbent notre moi sont-ils toujours ceux que l'on pense ? D'ailleurs, ne vous semble-t-il pas que nous confondons souvent la colère et la tristesse ? Ils sont plus proches l'un de l'autre que ce que l'on pourrait penser au premier abord. Ce n'est non pas la même et unique chose qui tourne dans votre esprit sans cesse mais un flot de sentiments négatifs qui vient faire le manège dans votre tête. Et l'accumulation se fait de plus en plus intense...
     
    Les soucis que le cœur des individus pense avoir font partie de leur monde et ne peuvent peut-être ne pas être perçus de la même manière par ces personnes par qui elles voudraient être comprises. « Je n'arrive pas à atteindre mes objectifs : est-ce que je ne le peux pas, est-ce que je n'en ai pas la volonté, est-ce que mes ambitions semblent trop lointaine de ce que mes compétences m'apportent... ? » Peu importe la réponse. Quand un fort doute règne, nos capacités de réflexion et d'action s'en trouvent irrémédiablement réduites.
     
    Le fait de faire souffrir les autres parce que vous taisez la vôtre ne fera que l'amplifier et vous emmener dans un cercle vicieux et sans fin. Vous vous détesterez davantage et finalement, certains pourront se demander s'ils méritent cette aide.
     
    Pour les uns, la douleur est telle qu'après s'être effondré devant toutes ces incertitudes, le mieux est encore de rejeter la faute sur sa propre personne et se complaire dans le fait de se détester soi-même, rendant l'accès encore plus difficile pour les autres. Plus le temps avance, plus le cri de détresse se fera lointain.
     
    Pour les autres, ils continueront à susciter la haine chez les autres afin de se faire détester et barrer la route à toute possibilité d'aide. Ils sont en colère contre eux-mêmes et ressentent la nécessité de se faire détester des autres pour procéder à une sorte d'expiation.
    Je ne pense pas que nous soyons masochistes bien que cela puisse le sembler. Mais je pourrais penser que la peur qui règne surtout est celle qui nous fait penser que les choses ne peuvent changer sans que nous en prenions la majeure responsabilité. Seulement, prendre des responsabilités peut aussi vouloir dire procéder à des changements. Le changement peut effrayer, et encore plus s'il est à effectuer envers nous-mêmes. Il peut sembler plus facile de faire face à une situation dont on a l'habitude, même si elle est mauvaise. Et de gérer comme on le peut en étouffant la souffrance. Cette impuissance nous frustre au plus haut point. C'est d'autant plus vrai quand un changement est impossible alors que le désir de changer est bien présent.
     
    « Je me déteste, je suis inutile, je ne suis pas comme je le voudrais, pourquoi je n'ai pas agi à ce moment, pourquoi je n'ai pas pu le faire, je suis incapable de changer quoi que ce soit. »
     
    Je pense que toutes les personnes au bord du gouffre doivent se poser les mêmes questions mais ne peuvent pas évacuer leur frustration de la même manière et surtout de la bonne manière. La colère la plus destructrice, c'est finalement celle qui est destinée à nous détruire nous-mêmes.
     
    Je ne suis pas certaine que ce soit exactement approprié au sujet mais c'est ainsi que j'ai pu ressentir les choses. Veuillez aussi m'excusez pour la mise en forme qui est beaucoup moins travaillée que la vôtre, je l'accorde. J'espère que cela ne semblera pas trop léger par rapport à ce que j'ai voulu faire passer.
  20. Utile
    duet a réagi à blackspoon dans [Divers] Volonté   
    Volonté


    Nous serions aussi avides de connaissances et de perspectives que nous le sommes pour d'autres choses, une mutation importante s'amorcerait. Quelle impression fascinante serait celle de pouvoir éclairer son regard sur le monde pour ensuite plonger dans l'âme humaine. Chaque personne dont on peut lire sa position, son rapport aux autres, sa vie intérieure à travers ses émotions, ses horizons de pensées stimulantes ou aliénantes, sa distance, est à chaque fois la preuve pouvant nous confirmer que l'esprit est la forêt à laquelle nous avons tendance à tourner le dos.
     
    Chaque projection, chaque pensée où l'on s'attarderait bien volontiers, sont autant de refuges fournis par l'esprit. Cette activité est le fondement par lequel nos raisonnements auront ensuite suffisamment de place et de formes pour nous emmener au-delà de la norme. Dans cette perspective, le quotidien peut incarner l'espace où notre pensée peut devenir la flamme accentuant le jeu des ombres et des reliefs. Chaque individu, lui-même déterminé par sa pensée, peut nous permettre de contempler le dénominateur commun et la singularité de deux aspects de notre réalité psychique, pouvant être représentés d'une part par une structure physiologique identique pour chaque homme et chaque femme (dans les grandes lignes) et d'autre part à travers sa partie fonctionnelle, unique à chaque seconde.
     
    Qu'une conscience soit riche de pensées et d'émotions ou pauvre en apparence à un certain moment, la base est la même. Figée, déterminée, appartenant à un champ sur lequel notre volonté n'a que peu de prises. Etudier la base somatique de notre activité psychique en espérant pouvoir un jour influer directement sur notre vie intérieure est peine perdue, car en ce royaume l'apprentissage domine. Chaque pensée, aussi immatérielle qu'elle soit, est douée de formes, parfois de ressentis et peut comporter finalement une signification. Nos motivations, nos aspirations, nos espoirs, nos fantasmes, autant de situations, de formes mentales au sein desquels nos perspectives existentielles se drapent de ressentis pour devenir autant de voyages à mener. Encore faut-il en avoir la capacité et tout les voyages n'ont pas la même valeur.
     
    Devant les objets de nos futurs plaisirs, une fois que nous les posséderons totalement que se passera-t-il ? On aura fait une avancée significative ?
     
    L'aire de repos que peut représenter le plaisir est généralement bien isolée de nos ambitions les plus grandes. Il va bien falloir reprendre la route car le peu de perspectives qu'il a à offrir va finir par nous laisser scruter un spectacle qui, s'il était observé chez un autre, n'éveillerait alors chez nous rien d'autre que de l'ennui, voire de la tristesse. Le principe d'immersion, d'une totale absorption dans une situation ou un raisonnement stimulant largement notre esprit, a cela de fascinant qu'il nous permet de nous affranchir de certaines futilités. En répondant à nos ambitions les plus hautes, tout autre besoin peut devenir secondaire. Le large investissement de nos fonctions supérieures, à travers des tâches ou des réflexions sur des sujets aussi riches que variés, semble satisfaire une soif essentielle dont l'expérience laisserait à penser que la passion est le carburant le plus puissant. On se laisse souvent happé par la pensée parce que secrètement pour nous le rêve, de par sa vacuité, ne porte pas à conséquence. On peut enfin se délester de nos poids pour papillonner au cœur de nos idées les plus fruitées. Puis vient le signal, la nuisance, une réalité pouvant être désagréable, nous escortant à reprendre la route à contre cœur, la tête si près du sol que l'odeur du bitume chaud en devient encombrante, écœurante. Pourtant, nous continuons à fonctionner de cette manière, essayant à chaque fois de croire que nous pouvons vivre dans nos rêves et que donc si nous y demeurons, nous ne pouvons êtres ailleurs, en l'occurrence dans la dimension concrète de notre vie. Au royaume de la pensée le temps semble différent, voire inexistant, sorte d'avant-goût de l'éternité. Une éternité bien brève en vérité, mais à chaque fois la tentation d'y croire nous étreint, comme une promesse chaleureuse et confortable où notre expression et nos émotions seront libre d'entraves.
     
    Une fois le rêve évaporé, quand l'odeur du goudron chaud nous empli l'esprit, nous finissons souvent contraints de nous immerger dans cette autre réalité où tout est concret, où rien n'évolue selon notre volonté sans y appliquer une force et un labeur variables. Ruminant parfois certains regrets quant à sa dureté, nous la considérons comme étriquée, biaisée par des logiques et des lois, qui cette fois, ne nous appartiennent pas. Nous pourrions arriver à un consensus sur la dimension que nous sommes les plus tentés d'embrasser.
     
    Des rêves toujours plus envolés, où notre liberté serait conditionnée à l'ampleur des espaces imaginés, notre cœur y étant seulement limité par nos peurs. Et bien non, car à chaque fois le concret s'est manifesté comme un boomerang sur le retour. Malgré cela, nous nous présentons comme une personne pragmatique, ancrée dans une réalité où l'esprit se voit malmené par dépit. Nous finirions presque par nier toute philosophie, toute spiritualité, pour peu que cela puisse nous permettre de ne pas avoir à échanger sur le thème de notre vie intérieure, qui ne manquerait pas de s'y trouver. Si nous piétinons la nôtre pour exister dans le concret, il est compréhensible que nous ne souhaitions pas l'évoquée. On se vante rarement du coup de marteau que l'on s'est donné et du doigt souffreteux dont nous avons ainsi hérité. Chaque dimension se trouve ainsi bafouée, rejetée, conséquence de nos difficultés à tout faire coexisté.
     
    C'est bien là que le bât blesse, comment concilier deux univers si diamétralement différents ? En faisant d'incessants allés et retours, considérant la pensée comme un refuge équilibrant le mordant de l'autre réalité ? Nous le faisons, nous insistons même, toute une vie, et quand viendra l'inactivité nous errerons comme une âme incomplète, vivant le concret comme pesant et la pensée comme trop éthérée. Allons au bout des choses. Pas de volonté de déchirer cet état de fait ? Non ? Vraiment rien ? Très bien, nous décidons après tout, c'est notre vie. N'avez-vous pas remarqué à quel point la susceptibilité est le parent pauvre de l'orgueil ? Se dressant quand une personne souligne un point à notre endroit, la chose ne nous gênant donc pas tant que cela finalement, sinon nous n'aurions pas attendu que cette personne y mette du sien. De l'orgueil, oui, mais pas celui où nos propres références et l'exigence y étant associées nous permettraient de vivre en homme, en femme libre. Non vous savez l'autre, celui qui n'est là que pour sauver les apparences, comme un réflexe maladroit pour ne pas se retrouver pantois. Remarquez, l'immersion a cela de bon qu'elle facilitera une réaction, mais généralement au moment où la situation aura bien pourrie, quand nous ne serons que l'ombre de nous-mêmes. La souffrance endolorira tout possible sursaut venant d'en haut, nous plaçant en bonne voie pour une forme de dépendance, nous attachant à la patience dans l'espoir que quelque chose, qu'une personne puisse rectifier une balance ayant perdu sa capacité à trouver son équilibre en toute autonomie. L'adjonction de rêves plus envolés, d'objets dignes de notre intérêt, constituent alors notre seul moyen d'entretenir la flamme. Comment retrouver un esprit largement stimulé, une volonté de conquête, ne sachant généralement pas réellement où donner de la tête ? Oui, le désir est tout pour nous. Une absence de désirs ressemblerait selon toute vraisemblance à l'errance, à une sorte de transe vide sur un fondu de gris. Si le désir est la vie, alors le problème ne vient pas de lui.
     
     
     
    P.S. : suite à venir
     

  21. Utile
    duet a reçu une réaction de MilkyLove dans Mekastagnette   
    Avec tout ce bordel, notre cher ami va, j'en suis sûre bientôt devenir insensible à toute moquerie. Il va devenir un vrai dur, que dis-je, un warrior qu'on pourra croiser à l'occasion ici , ou là .
     
    D'ailleurs, si on fait pas gaffe, nos attaques sournoises risquent bientôt de créer l'inverse de l'effet escompté, et de le transformer en martyr, que dis-je en symbole d'une génération à la dérive. De l'opprimé, il passera dès lors à la figure de proue de la lutte contre notre bêtise, tel un .
     
    Ce qui me fait penser que, si vous le croisez dans ce genre de tenue en lycra, pensez à prendre votre mekaméra, ou faites une .
     
    Après, ptet que je me fais des films, et que pour éviter nos sournoiseries il va tout simplement adopter une stratégie de repli basé sur la dissimulation dans le décor, tel un .
     
     
     
     
    (et vive les ptits bouts de papier ouais)
  22. Utile
    duet a reçu une réaction de keibro dans Mekastagnette   
    En allant faire un tour sur la ShoutBox, vous avez peut-être été témoin - voire avez participé - ou pire, avez initié - une vague de jeux de mots forts bien choisis sur le patronyme de notre très cher et bien-aimé Meka. Je suis dorénavant fière de vous annoncer une page* entièrement dédiée à ce petit plaisir hautement intellectuel et stimulant neurologiquement (sisi, les américains ont d'ailleurs fait une étude récemment, qui démontre qu'en passant en moyenne soixante-douze minutes par jour à effectuer du Meka-bashing** en consommant un mélange de lipides et de protéines d'avoine, votre cerveau produit en moyenne cinq fois plus d'enzymes métacarpiennes, vous permettant de doubler vos xp à chaque tour).
     
    Et comme c'est toujours plus drôle en image, voilà une petite mise en bouche de mon cru :

     
     
    À vous de suivre!***
     
     
    * aucun Meka n'a été brutalisé dans la création de ce topic
    ** courtesy of Meka, all rights reserved
    *** pensez à l'environnement : un Meka en bonne santé, c'est une garantie d'apprendre le Javascript (ou pas)
  23. Utile
    duet a reçu une réaction de Raiton dans [Divers] Paroles sur la colère   
    Je suis d'accord avec toi, mais j'ai dû mal exprimer mon idée en parlant d'identité basée sur la perception. Je ne faisais pas référence au corps, mais à la perception de sa propre conscience, et c'est pour cela que je mentionnais la mémoire immédiate. Pouvoir percevoir le "je" devant chacune de ses pensées, et faire la connexion entre le "je" que je viens d'observer et le "je" que je constate à présent pour ainsi arriver à définir un "je" qui s'émancipe de la simple perception immédiate, (en gros, reconnaître ses traces de pas) bref une conscience d'identité. Je mets en pj une retranscription des dialogues qui m'intéressaient précisément. Bref, en regardant ça j'ai connu l'illumination :d
    "L'homme n'est individu qu'à cause de sa mémoire intangible. La mémoire ne peut être définie mais elle définit l'humanité. L'informatisation a créé un système de mémoires parallèle au vôtre." [...]
    "En voyageant dans les réseaux, j'ai pris conscience de mon existence." [...]
    "Je me considère comme une forme de vie car je suis sensitif et capable de reconnaître ma propre existence."
    GITS.pdf
  24. Utile
    duet a reçu une réaction de Raiton dans [Divers] Paroles sur la colère   
    "Là où j'aimerai ajouter une nuance c'est sur la nature de cette vérité : pour moi cela à plus trait à la vérité de l'expression, à sa qualité, plutôt qu'à leur personne, car dans ce cas nous ferions d'eux des entités figées en dehors du temps et du potentiel évolutif de l'Homme."
     
    Je dis justement plus loin, grâce à Descartes, que cette vérité est vraie dans l'instant, qu'elle doit être revérifiée souvent, car on ne peut la considérer comme un acquis ni un savoir. Ils ne seraient alors pas figés en dehors du temps, mais plutôt définis uniquement dans l'instant (ce qui quelque part est hors du temps, d'accord...).
     
     
     
     
    "L'expression de l'émotion a valeur ici de "vérité" selon le principe énoncé. Imaginons la possibilité que cette croyance soit basée sur un mensonge..."
     
    Il est peut-être pertinent de préciser tout de suite que je ne crois pas en l'objectivité. Quand je parle de vérité, il s'agit de verité "interne" à l'être. La réalité factuelle extérieure ne prend pas en compte la "valeur" de vérité, qui est à mon sens absurde hors de notre propre subjectivité.
     
     
     
     
    "Rectifies si je fais fausse route : une sorte de photo sensorielle instantanée grand angle ayant l'ambition de tout inclure dans le cliché ?"
     
    Euh, je ne vois pas bien comment tu arrives à cette image, désolée je ne vois pas vraiment le rapport…
     
    "Le truc qui me fais tiquer et pour taquiner c'est : " Cela me conforte". Ta réflexion avait-elle pour unique objectif de renforcer une intuition?..."
     
    Haha! Ça n'étais pas l'ojectif quand j'ai commencé à y réfléchir, mais il se trouve que je suis retombée là-dessus. Disons que c'est ce qui m'empêche de trouver mon raisonnement "creux". Je n'ai jamais aimé la distinction qu'on peut faire entre "le coeur et la raison", j'ai toujours trouvé ça arbitraire et simpliste. Je pense que (c'est l'objet de ce post en fait) une réflexion n'est acceptée que quand elle est validée par notre sentiment, et que parfois on l'a validée sans l'avoir encore clairement formulée. Alors peut-être que ce sentiment a manipulé ma réflexion depuis le début pour m'y faire retomber comme par magie (en fait c'est plus que probable), mais disons que ma toute première conscience ne s'en était pas rendue compte à la base.
     
     
     
     
    "D'accord pour souligner le contact entre la pensée et l'émotion et la primeur de la seconde sur la première pour une raison développementale..."
     
    Je suis d'accord, du point de vue du développement du cerveau, de l'être humain en général. En revanche, je pense que l'émotion n'a pas forcément la primeur sur la pensée ; je ne vois pas vraiment la première comme une force titanesque qui trainerait dans son sillage la seconde. Je ne serais pas vraiment capable de t'expliquer comment exactement, mais il me semble que leur rapport est plus complexe (je vais essayer d'éclaircir ça prochaînement). Je suis à peine d'accord avec la distinction qu'on est habitué de faire entre ces deux.
     
     
     
     
    "Pour l’ego..."
     
    Je suis tout à fait d'accord avec toi là-dessus. L'ego n'est pas un objet, tu l'as bien dit "le sentiment d'identité désigné" : l'identité comme sentiment, pas quelque chose dont on peu aisément tracer le contour ni attribuer des caractéristiques quantifiables. Je dirais même que l'identité se trouve dans la perception pure et simple, avec un soupçon de mémoire immédiate. Là-dessus, je finis sur une digression rapide pour référer au premier film Ghost In The Shell, qui a été une illumination pour moi (le moment où l'on découvre la vérité à propos du Puppet Master… no spoil au cas où tu ne l'aurais pas vu). En ce sens, l'identité est sujette à de nombreux aléas, et la seule constante pour la définir est le sentiment de pouvoir énoncer et ressentir dans l'instant "je".
     
     
     
     
     
     
  25. Utile
    duet a réagi à Niya dans Image du jour ^^   
    Panda >> :facepalm: *high kick*
    Pokémon s'est trop hot ! :o
    Tiens, merci de m'avoir fait découvrir cette image Cephi, je ne la connaissais pas celle-ci, hop je la pique, je trouverais la source plus tard.
    Parce que les parodies de cette chanson font le buzz ces derniers temps sur la toile, celle-ci est bien drôle :
     

×
×
  • Créer...