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duet

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  1. Utile
    duet a réagi à Ryô dans Les perles de la Shoutbox [édition 2]   
    Je ne veux pas savoir ce qu'il fait avec ses mains...
  2. Utile
    duet a reçu une réaction de otak-poit dans Cuisine   
    et foilàààààà!!! c'était super bon, j'ai mis un mix riz long+riz sauvage à la place du riz japonais, c'est pas mal. à noter : les recettes de vinland elles sont cools :d
  3. Utile
    duet a réagi à Kazugaya dans [concours 2014] Haikyū!!   
    Haikyū!!

     
    Titre original : ハイキュー!
     
    Année de parution : 2012
     
    Genre : Comédie, Sport
     
    Auteur : Haruichi Furudate
     
    Éditeur : Shūeisha (Japonais) et Kazé (Français)
     
    Nombre de volume : 13 (Japon) 5 (France) [En cours]
     
    Introduction :
     
    Un manga sur le Volley-ball ça vous dit ? Et je ne parle pas d’un Jeanne et Serge, hein, mais d’un vrai ! Le foot, le base-ball ou encore le basket c’est trop utilisé, il était donc temps d’avoir un sport beaucoup moins adapté au format manga, ainsi nous avons Haikyū!! par Haruichi Furudate.
    Haikyū!! c’est un manga pré-publié dans le Weekly Shōnen Jump (One Piece, Naruto, etc…) dont le premier chapitre fut publié le 20 Février 2012 et qui est toujours en cours de publication avec une centaine de chapitres et 11 volumes de sortis en librairie pour le Japon, et 4 dans notre cher pays.
     
    Histoire :
     
    Avant d’entrer au collège, Shōyō Hinata assiste à un match du tournoi national inter-lycée de volley-ball retransmit à la télévision. Dans ce match, parmi des joueurs de 1m90 s’en trouve un de moins de 1m70 qui est pourtant l’As de son équipe et dont le surnom est « Petit Géant ». Captivé, Shōyō créé un club de volley-ball à son entré au collège, mais il se retrouve seul jusqu’à sa dernière année où il peut enfin participer au tournoi national inter-collège grâce à ses amis de différents clubs qui lui offrent leur aide. Malheureusement, Shōyō et son équipe se font écraser par l’équipe de Tobio Kageyama, surnommé le « Roi du Terrain ».
    Maintenant Shōyō arrive au lycée de Karasuno, là où jouait le « Petit Géant », et il est bien décidé à devenir l’As de l’équipe et ainsi se venger de sa cuisante défaite contre Tobio. Mais voilà, coup du sort, Shōyō et Tobio se retrouvent dans la même équipe. Que va-t-il se passer !?
     

    C'est parti !
     
    Personnages :
     

    Shōyō Hinata : Personnage principal de l’histoire, il est en première année au lycée Karasuno. Il est plutôt optimiste, faible et maladroit, mais sa vitesse, sa détente et sa capacité de saut sont ses atouts. Au départ il n’est qu’un débutant et ne peut rien faire sans Tobio, mais petit à petit il va s’améliorer à travers les matchs. Il stresse beaucoup avant les matchs ce qui entraine plusieurs éléments comiques du manga, et il fait souvent des rencontres importantes aux toilettes. Son poste est central.
     

    Tobio Kageyama : En première année à Karasuno, son poste est passeur. Au collège il était surnommé « Roi du Terrain » à cause de son arrogance et son inhabilité à travailler en équipe. Après son arrivée au lycée, il comprend l’importance du travail d’équipe. Même s’il est bon dès le départ étant un « génie », il va continuer à s’améliorer en même temps que Shōyō. Il déteste se faire appeler « Roi ».
     

    Daichi Sawamura : En troisième année à Karasuno, il est le capitaine de l’équipe. Il est patient et compréhensif, mais se met vite en colère lorsque les autres commencent à faire n’importe quoi. Son poste est ailier.
     

    Asahi Azumane : En troisième année à Karasuno, il est considéré comme l’As de l’équipe. Il a un peu de mal à se remettre au volley après une pause dû à un trauma psychologique. Malgré sa stature et son physique imposant, il est en réalité très timide et très gentil. Son poste est pointu.
     

    Ryūnosuke Tanaka : En seconde année à Karasuno, il est bruyant et agressif, mais il s’occupe de ses juniors et est même protecteur envers eux. Son poste est ailier.
     

    Yū Nishinoya : En seconde année à Karasuno, il est surnommé le « Dieu de la Défense ». Un caractère très énergique, des reflexes et des capacités incroyables font de lui un très bon libéro. Suite à l’arrêt d’Asahi il avait aussi arrêté. Il est le plus petit de l’équipe.
     

    Kei Tsukishima : En première année à Karasuno, il est très grand et plutôt froid. Il prend Shōyō de haut et fait exprès d’appeler Tobio « Roi » pour l’embêter. Son poste est central.
     
    Critique :
     
    Haikyū!! est un manga qui suit la trame des autres mangas de sport, mais il le fait bien. En effet, Haikyū!! se démarque de par son réalisme, son humour, son dynamisme ainsi que ses personnages « vivants » qui nous font oublier les stéréotypes monotones de certains autres mangas. Oui, Haikyū!! c’est du sport, mais aussi le humour.
    Les matchs sont bien réalisés, on comprend les actions et ce n’est pas brouillon. Chaque action est compréhensible sans avoir besoin de revenir aux pages précédentes et on peut suivre le match avec facilité et plaisir. Vient ensuite le réalisme. Malgré le niveau très élevé pour des lycéens, les joueurs ne sont pas surhumains et capables de prouesses inimaginables. Les joueurs peuvent faire ce qu’ils peuvent, et quand ils n’y arrivent pas, ils stratégisent. Pas de smash ultra puissant avec un super effet qui va dégommer la main du bloqueur, on va plutôt chercher à l’éviter et faire des feintes pour marquer le point. Du vrai volley-ball.
     

    Même s'il y a de la stratégie, la force est importante quand même !
     
    L’humour est omniprésent, presque tous les chapitres ont au moins une scène comique. Et si on parle de l’humour, on est obligé de parler des personnages avec. Même s’ils sont clichés, ils sont vivants et toujours prêts à nous faire rire. Entre Shōyō avec son idiotie et son anxiété, Tobio et sa faible patience qui est lui aussi idiot, et Ryūnosuke et ses tendances racailles qui est à son tour lui aussi un idiot, pas le temps de s’ennuyer !
     

    Comment ça j’ai dit trop de fois idiot ?
     
    Mais même dans cet humour les personnages savent garder leur sérieux lorsqu’il le faut puisque Daichi, le capitaine, est là pour les ramener à l’ordre ainsi que le vice-capitaine Kōshi Sugawara qui va malheureusement céder sa place à Tobio mais qui sera toujours là pour donner des conseils et supporter l’équipe. En effet, les remplaçants ne sont pas tous délaissés puisqu’ils apportent leur soutien aux autres personnages et ont le droit à un petit développement et du temps de jeu, même si cela est limité à seulement quelques personnages.
     

    Shōyō en mode sérieux.
     
    Les matchs s’enchainent entrecoupés d’entrainements pour monter le niveau de l’équipe. Ils s’améliorent petit à petit, et on le voit. Ce ne sont pas des entrainements off-screen, on apprend en même temps que les personnages, ce qui ajoute un certain réalisme. En parlant de réalisme, ici les personnages ne sont pas invincibles, ils perdent et apprennent de leurs défaites pour devenir plus fort. Ça peut être rébarbatif, mais ces défaites qui renforcent la détermination de nos héros ne les rends que plus attachants et nous donne envie de les voir gagner lors de leur prochain match pour la revanche.
     

    Les larmes de la défaite.
     
    Graphiquement, c’est assez spécial selon la personne. Certains n’aimeront pas, d’autres adoreront. Pour rester objectif, les dessins sont beaux et propres. Le chara design est varié, chaque personnage a son truc qui permet de le remarquer facilement. Les phases d’accélération, de rapidité et d’action sont très bien rendues elles aussi. Mais là où Haruichi Furudate fait fort, c’est pour les moments clés. À ces moments le dessin prend une autre ampleur, et l’intensité est marquée par un usage des ombres et noirs remarquable.


    Vous sentez l’intensité ? La vitesse ? Ça c’est de l’art les amis !
     
    Bilan :
     
    Ce manga pourra repousser certaines personnes à cause du style de dessin ou bien le fait que ce soit sur du volley qui malheureusement n’intéresse plus autant de gens dans la nouvelle génération. Mais une fois commencé, on ne peut plus s’arrêter. De par son humour, sa fidélité au sport qu’est le volley-ball et ses personnages, Haikyū!! se démarque des autres mangas de sports génériques ou désabusés. Ainsi Haruichi Furudate a su imposer son style et créer un monde où l’on peut apprécier l’évolution de personnages vivants et attachants tout en profitant de l’excitation de matchs rythmés et intenses.
     

    "Je peux sauter !"
  4. Utile
    duet a reçu une réaction de Drei-M dans Cuisine   
    et foilàààààà!!! c'était super bon, j'ai mis un mix riz long+riz sauvage à la place du riz japonais, c'est pas mal. à noter : les recettes de vinland elles sont cools :d
  5. Utile
    duet a réagi à vinland dans Cuisine   
    Salut a tous, aujourd'hui, c'était curry japonais. Je, vous mes les différentes étapes de préparation ( les photos sont contractuelles il n'y a pas de piège xd )
    Ingrédient : ( pour 5 a 6 personnes )
     
    5 pommes de terre rouge
    3 carottent
    2 oignions
    3 blancs de poulet ( environ 400 g de poulet au total )
    400 grammes de riz
     
    Ingrédient pour roux de curry :
     
    3 cuillères a soupe de farine
    50 grammes de beurre
    2 cuillères a soupe de curry madras
    1 cuillère a cafés de cumin
    2 g de poivre
    2 cuillerées a soupe de ketchup
     
    Préparation :
     
    Éplucher tous vos légumes ( patate, oignon, carotte ) et couper les en petit dé de 1 a 2 cm de coter. Émincer votre blanc de poulet en dé comme les légumes.
     
     
     
    Faite cuire votre viande et vos oignons dans une grande casserole avec un filet d'huile. Une fois que la viande et coloré ajouter les légumes et couverts d'eau, laisser cuire environ 30 minutes.
     
    En parallèle préparer le roux de curry en mélangent la farine, le cumin, le curry, le beurre et le poivre jusqu'avoir une patte bien faite.
     

     
    Au bout des 30 minutes ajouter le roux de curry que vous avez préalablement acher . Finir la cuisons en mélangent régulièrement le tout pendant 10 minutes. Servez le tout avec du riz rond
    japonais dans une assiette creuse.
     
    Voilà le résultat :
     

     
    Bonne dégustation a vous, j'espère que j'ai était claire dans mes explications n'hésiter pas.
  6. Utile
    duet a reçu une réaction de Drei-M dans Situation palestienienne   
    Juste pour dire en passant, à propos de faire la guerre "armée contre armée, soldats contre soldats", bref, sans impliquer de victimes innocentes... Il n'existe aucune guerre "propre", certes dans certains cas deux armées se tapent sur la gueule lors d'une bataille, mais après tout le monde ne rentre pas chez soi prendre le thé en laissant les décideurs faire le reste du conflit. Peut-être qu'on ne se l'imagine pas automatiquement parce qu'à notre âge on n'a pas forcément connu de guerre de près. Mais bref, quelle que soit la situation, en temps de guerre les civils finissent toujours pas douiller, à plus ou moins grande échelle. Je ne dis pas que c'est l'ordre normal des conflits, et qu'il ne faudrait pas faire autrement, mais rendons-nous bien compte que deux entités ne prendrait pas la peine de s'envoyer sur la tronche si c'était juste pour "faire ça proprement en touchant juste aux soldats".
    D'autre part, on peut aussi s'attarder deux minutes sur le fait de séparer des victimes innocentes des soldats. La distinction n'est pas si évidente que ça quand on y réfléchit, déjà parce que les palestiniens n'ont tout simplement pas d'armée de métier, donc pour les soldats professionnels potentiellement "victimes non innocentes" on repassera ; et à quel point quelqu'un qui s'est engagé dans l'armée d'une nation confère-t-il le droit à celle-ci de l'envoyer crever? J'ai le plus grand respect pour l'armée, mais il faut garder en tête qu'un soldat, c'est plus souvent quelqu'un qui s'est engagé parce que fauché, avec peu d'opportunité et un faible niveau d'éducation, plutôt qu'une élite fraîchement sorti de grande école avec la volonté de changer le monde quel qu'en soit le prix à payer. Je ne pense pas qu'on puisse en toute conscience dire qu'un soldat soit une "victime non-innocente". Les civils sont bien sûr innocents et leur mort est intolérable, mais croire que faire la guerre puisse se résumer à taper sur l'armée avec l'armée (sans déborder sur le reste de la population bien sûr) et que c'est pas bien grave parce qu'après tout un soldat ça choisit de mourir, c'est une douce illusion. Au final c'est cruel, mais on tape avec ce qu'on a, et si possible là où ça fait le plus mal.
    Sinon, pour en revenir de près au conflit israelo-palestinien, je ne pense pas que la religion ait encore quoique ce soit à voir aujourd'hui dans le conflit. C'est éventuellement devenu un prétexte pour certains, même si l'histoire nous prouve maintes fois que les conflits de religion sont plus que récurrents, on n'a plus besoin d'aller illustrer des différences spirituelles pour se taper dessus, de simples disparités économiques suffisent malheureusement. La religion n'est souvent qu'un prête-nom aux réels motifs d'affrontement, parfois même une forme de démagogie. Gardons à l'esprit que différentes religions ont pu cohabiter côte-à-côte dans des régions voisines, précisément lorsque les différentes entités avaient des intérêts communs en jeux, et n'avaient aucun problème à se supporter tant que le commerce était fructueux par exemple. La religion est brandie bizarrement dans les conflits où les enjeux concrets posent problèmes...
    Aujourd'hui, je ne me considère pas comme quelqu'un de compétent pour juger le conflit avec toutes les clefs en main, je m'en tiens donc au constat de la situation actuelle : israël cause plus de morts que les palestiniens ne pourront jamais en causer, et plus important encore, on aura beau gueuler, faire pression, dénoncer par le biais des institutions internationales, l'unique moyen de stopper le conflit est qu'israël décide de lui-même de le faire (mais là je pense que je rêve un peu).
  7. Utile
    duet a reçu une réaction de otak-poit dans [concours 2014] L'Attaque des Titans - Shingeki No Kyojin   
    L'ATTAQUE DES TITANS —SHINGEKI NO KYOJIN— adaptation du manga écrit par Hajime Isayama (Pika)

    studio de production : Wit studio & Production I.G — année : 2013 — réalisation : tetsuro Araki — scénario : yasuko kobayashi — musiques : Hiroyuki Sawano
    25 épisodes - 1 saison à ce jour — licencié par wakanim (stream) et @anime (dvd/bluray)
     
    Deux oies sauvages filent, suspendues parmi les nuages vers le soleil couchant, par-delà les murailles. Personne ne les voit, pourtant chacun est figé dans leur direction, les yeux fixés en l'air, là où la ligne du mur barre le ciel. Gigantesque assemblage de chairs à nu, chacun est paralysé par cette main qui ne touche pourtant personne, aggripée à l'horizon de pierre.
    "Ce jour-là, l'humanité s'en est souvenue… "
    Pas un souffle ne s'échappe derrière ces remparts, seules les oies bougent. La lumière est la première à fuir, délaissant la ville mètre par mètre face au géant qui se redresse.
    "La terreur d'être dominée par eux… "
    Fumée et cendres jaillissent d'entre ses inombrables dents, d'entre ses muscles écorchés.
    "L'humiliation d'être emprisonée dans une cage… "
     
     
    L'HISTOIRE
     

    Les titans, gigantesques et mystérieux humanoïdes anthropophages apparus il y a environ un peu plus d'un siècle sont les nouveaux prédateurs de l'humanité, qui a failli être décimée. Année 845: Ce qu'il reste de l'humanité vit paisiblement en sécurité, encerclé par trois murs gigantesques baptisés Maria, Rose et Sina. Depuis cent ans ces remparts hauts de cinquantes mètres ont suffit à la protéger des titans, et il est désormais proscrit de les franchir, afin d'éviter de faire entrer par mégarde les prédateurs. Dès lors, le gouvernement en charge a rendu tabou tout intérêt pour le monde extérieur, notamment les livres et documents le décrivant. Eren Jäger, fils de médecin, habite avec sa soeur adoptive Mikasa et leur ami Armin dans le district de Shiganshina, quartier enclavé sur le bord extérieur du mur Maria. Apparaît un soir près du rempart extérieur de la ville un titan bien plus grand que tous ceux jamais observés, qui dépasse en hauteur les murs censés maintenir les humains à l'abris de ses congénères. Arrive l'inévitable : il crée une brèche dans la muraille, permettant aux titans de pénétrer à l'intérieur et d'attaquer la population. Pendant l'assault, la mère d'Eren meurt sous ses yeux, dévorée par un titan. Une partie de la population est décimée, tandis qu'une petite portion, dont nos trois amis, parvient à se réfugier de l'autre côté du mur Maria. Eren, Mikasa, et Armin, après avoir été marqués de près par le raid inopiné sur Shiganshina, et le traitement reservé à ses réfugiés par le reste du territoire habité, décident deux ans plus tard de s'engager dans l'armée pour combattre les titans.
     
    L'ARMÉE :

    Les forces armées destinées à combattre les titans sont composée de trois entités : les forces spéciales, le corps de garnison, et le bataillon d'exploration. Les forces speciales opèrent dans la ville centrale en tant que garde royale, et maintiennent l'ordre. elles sont accessibles uniquement aux meilleures recrues de chaque promotion. La garnison s'occupe de protéger les habitants des villes et renforce les murs. Les soldats y passent plus de temps à picoler à l'ombre plutôt qu'à patrouiller. Les bataillons d'exploration s'aventurent en-dehors des murs pour récolter le plus d'informations sur les titans dans l'espoir de mieux les combattre, et notamment essayer d'établir une base humaine extra-muros (encore jamais reussi). S'ajoutent à ces trois corps armés les brigades d'entrainement qui forment les nouvelles recrues.
    Mis à part les bataillons d'exploration, l'armée n'a pas beaucoup de travail depuis les cent dernières années ; la plupart des recrues continuent d'être formées et finissent leur carrière sans jamais avoir vu de titans. Les bataillons d'exploration eux, maintiennent de régulières missions hors des murs, et cotôient à chaque fois l'ennemi, accusant de sévères pertes. À chaque sortie environ un tiers de l'effectif est décimé. Le succès des missions d'exploration est plus que mitigé, et ce même avant l'attaque de Shiganshina. À chaque retour, le bataillon perd de plus en plus de crédit auprès de la population qui considère que les escouades ne font qu'envoyer leurs recrues directement dans le gosier des titans au frais du contribuable . La logistique des forces armées pour combattre les titans se limite à l'artillerie légère, aux canons mobiles et fixes, et à l'équipement tridimensionnel—le seul réellement efficace contre l'ennemi. Grâce à ce dernier, les soldats peuvent aller à l'assault directement des titans par un système de câbles propulsés auquels ils se suspendent et se balancent d'un point à l'autre jusqu'à atteindre la hauteur des titans pour ensuite les abattre à la lame. Un tel dispositif n'est optimal qu'en ville ou en forêt, où les points d'ancrages en hauteur sont nombreux.
     
    PERSONNAGES :


    EREN JÄGER : "Je vais massacrer tous les titans jusqu'au dernier et sortir de ces murs étroits!" Jeune rêveur au sang chaud. Dès le plus jeune âge, il est porté par le rêve de s'aventurer par-delà les murs. À la suite de l'attaque de Shiganshina et de la mort de sa mère, ses motivations seront remplacés par la colère et la vengeance. Il souhaite intégrer le bataillon d'exploration, qui pour lui est l'unique corps d'armée à agir concrètement contre les titans.
     
    MIKASA ACKERMAN : "J'irais donc, pour éviter que tu meures." Silencieuse, imperturbable, implacable. Elle a été recueillie par la famille Jäger. Sa mère adoptive l'a priée de garder un oeil sur son frère impétueux. Ses motivations et son passé sont obscurs, mais elle est ouvertement déterminée à accompagner Eren afin de le protéger.

    ARMIN ARLELT : "Le monde extérieur est bien plus grand que l'enceinte de ces murs!" Faible mais déterminé à protéger. Ami d'enfance d'Eren et Mikasa, il a souvent été secouru par ceux-ci. D'un naturel plutôt pacifiste, il rejoindra ses deux compagnons dans l'armée et se révèlera un combattant aux excellentes habilités de stratège.
     
    CRITIQUE :
     
    SCÉNARIO
    L'action se tient dans ce qui pourrait être une région europe-centralesque vers le 19e siècle. La guerre contre les titans y est dépeinte autant sur le front, au coeur de l'action, qu'en amont, au sein des murs, où l'intrigue se développe. Ce traitement bilatéral de l'histoire est assez plaisant. Au final on aurait pu penser qu'en vingt-cing épisodes, il y aurait temps et matière à en savoir plus sur le mystère des fameux titans, et de ce côté-là l'intrigue avance peu. Mais c'est sans compter sur d'autres rebondissements majeurs qui s'enchaînent et vont changer la donne, nous faisant au final rapidement comprendre que non, tout ne sera pas résolu en une saison. Le récit est plutôt bien rythmé entre des phases d'action jouissives et des phases d'intrigue plus calmes, le tout dans un climat très tendu où chacun est prisonnier de la peur des titans.
    Le premier épisode place le contexte ainsi que les héros alors enfants, et sert surtout de prélude jusqu'à l'attaque sur Shiganshina. Il faut attendre le second épisode pour assister aux faits marquants qui feront démarrer l'histoire des protagonistes, à savoir leur entrée dans l'armée. Ce découpage du récit est pourtant très efficace, notamment avec une scène d'ouverture diablement magnétique qui nous promet de nous en mettre plein la vue. L'accroche étant opérée dès les premiers instants, la narration peut se permettre de planter et développer déjà les personnages et l'environnement, quitte à faire démarrer le coeur du show un petit peu plus tard.


    AMBIANCE
    L'Attaque des Titans sait nous transmettre la peur, l'angoisse et le désespoir, notamment lors des scènes de massacre. Lorsqu'on quitte ces registres pour aller plus dans les développements d'intrigue "intra-muros", le ton reste au mieux inquiétant, nous rappelant que les titans ne sont pas les seuls prédateurs et que la société est capable de produire seule ses propres loups et nécroses. On aurait pu se voir servir quelques fragments de tranche de vie à droite à gauche, mais on y échappe à juste titre. Non pas que ç'aurait été déplaisant en soi, mais juste hors de propos quant au nerf de la guerre de l'anime : le combat désespéré de l'humanité contre ses prédateurs, bref, la peur et l'adrénaline. Un des facteurs qui réussit à nous communiquer la peur et le désespoir des protagonistes réside dans la mort qui frappe tout autour d'eux. En y réflechissant, il aurait été illogique que les héros et tous leurs compagnons traversent sans encombre vingt-cinq épisodes de conflit avec les titans. Cependant les voir tomber et se faire gober comme des mouches fait son petit effet, sur les héros comme sur le spectateur. Les mots de Kieth Sadies, officier accueillant les jeunes recrues fraîchement engagées, prennent tout leur sens "Vous êtes de la pâtée pour titans! Du simple bétail! Vous êtes moins que du bétail!". Ces morts, sans être traitées comme du gore, sont néanmoins marquantes par leur nature : les humains sont littéralement dévorés par les titans, parfois décapités ou brisés auparavant, passent par leurs mâchoires et finissent dans leurs estomacs.

     
    THÉMATIQUES :
    Shingeki No Kyojin traite de la guerre, en posant la question du courage face à la réalité, la peur qui s'en dégage, et la question du sacrifice. D'une part, nos jeunes recrues partent pour ainsi dire la fleur au fusil, et très rapidement leurs compagnons se font déchiqueter devant leurs yeux. Voir les titans est un traumatisme en soi, et ceux qui en ont fait l'expérience connaissent ce que l'on appelle la peur de titans. D'autre part, leurs supérieurs essaient de faire une guerre qu'il est impossible de gagner, en se retrouvant à choisir ce qu'il vaut mieux sacrifier pour perdre un peu moins.
    "Les gens qui sont capables de changer les choses sont ceux capables de sacrifices importants. Ceux qui face à un monstre vont même jusqu'à sacrifier leur humanité."
     
    Les trois murs
    Le principe de la ville fortifiée est un élément finalement peu original, mais très bien utilisé ici.
    Les trois murs sont à eux seul une image forte qui résume bien la situation : l'humanité est cantonnée derrière trois barrières, constamment en siège où l'ennemi vient piocher son repas. On est très justement dans une configuration que le héro décrit comme "un enclos à bétail". Ce dispositif en trois niveaux nous promet aussi une gradation dans la narration et l'angoisse, si les murs tombent les uns après les autres… peut-être aura-t-on trois saisons?
    Une telle configuratoin urbaine est pensée pour attirer les titans en des points précis, les "zones aillantes" le long du mur, afin de limiter la surveillance à ces enclaves sans toutefois compromettre l'intégrité de l'enceinte (en cas d'attaque le rempart externe de l'enclave peut tomber mais une riposte est alors organisée depuis le mur principal toujours intact).
    Ces remparts semblent à la base être un équipement martial, avec notamment ses enclaves telles que la ville de Shiganshina d'où vient le héro, dispositifs cruels mais efficaces pour endiguer l'ennemi. Pourtant, l'intelligence de la série est de nous signifier que les murs ne sont pas uniquement un rempart contre les titans, mais un moyen pour les humains de se parquer les uns les autres, sans lequel la structure de leur société ne tiendrait plus. On aperçoit rapidement une répartition de la population par classes sociale entre les murs, avec les nantis au centre et les moins bien lôtis à la périphérie. Le schéma est assez classique, mais s'y ajoute là le fait que lorsqu'un mur tombe et que la zone prise par les titans doit être abandonnée, la population réfugiée dans une autre zone, derrière un autre mur, pose des problèmes de ressources et de capacité d'accueil. Les murs cristallisent alors d'autant plus l'antagonisme rempart/cohabitation. S'ajoute en parallèle une dérive religieuse qui voue un culte aux trois murailles intouchables dont rien ne doit entacher l'intégrité. Le fait qu'ils aient été baptisés de prénoms féminins est d'ailleurs un judicieux indice pour nous faire rapidement comprendre qu'ils sont plus qu'une simple construction de pierre...
     
    ANIMATION
    Les scènes d'actions en général sont tres bien mises en scenes, avec d'époustoufflants plans. Mais LA force de L'Attaque des Titans, c'est bien le fameux équipement tridimensionnel avec lequel se battent les soldats, dispositif qui nous offre alors de superbes scènes de combat. Lors des assaults sur les titans, l'animation est très, très, très réussie. L'immersion est totale, on danse littéralement dans les airs avec les protagonistes, suivant leurs mouvements tandis que le cadrage bascule tour autour d'eux. Les yeux attentifs remarqueront l'usage ponctuel d'animation 3D et de cell-shading (animation 3D avec textures 2D), qui confèrent un rendu très fluide aux mouvements.

     
    GRAPHISMES
    Les titans en eux-mêmes sont d'aspect et de proportions totalement grotesques, avec d'immenses sourires à la dentition interminable qui leur barrent le visage, les rendant effrayants d'une façon plutôt dérangeante. Pour les personnages "réguliers", le character design nous offre un trait assez singulier, plutôt typé manga papier, avec notamment des variations dans l'épaisseurs des traits qui n'est pas sans rappeler les pleins et déliés du dessin à la plume. Les distinctions premier plan/arrière-plan sur les différents éléments qui composent chaque vue fonctionnent d'ailleurs grâce à ces variations de trait.


    Au niveau des couleurs, on observe un intelligent choix de tons qui sépare bien clairement un univers extérieur (forêts et plaines) dans des teintes de vert, et un univers à l'intérieur des murs (dans les zones urbaines) dans des bruns-orange. Détail notable par rapport à cette mécanique visuelle : les vestes des uniformes des soldats sont oranges, mais les bataillons d'exploration, lors de leurs mission hors des murs, portent par-dessus une cape verte.

    L'anime bénéficie d'un très beau traitement des lumières, assez varié et qui différence bien chaque environnement, nous plongeant dans l'ambiance de chaque scène. D'autre part, on remarquera les superbes cieux dépeints tout au long de la série. Leurs tonalités aux variations subtiles constrastent avec le traitement des personnages en à-plats. Cependant on remarquera que leurs yeux sont aussi riches en nuances que les cieux, belle image. En extrapolant on pourrait dire que le constraste se fait entre "en bas" la situation humaine désespérante et prisonnière des murs, et "en haut" le ciel magnifiques et interminables.

     
    DOUBLAGES & OST
    Les doublages sont plutôt réussis et servent bien la diversité des personnages, dans leurs différentes subtilités. On a par exemple plusieurs personnages au caractère taciturne, mais dont les voix l'illustrent chacune de façon différente. Globalement, l'ensemble fonctionne et donne du crédit au récit.
    Les scènes de bataille sont illustrées sur un registre épique avec des choeurs, des cordes, des cuivres associés à des percussions martiales conférant à l'ensemble un caractère à la fois dynamique et tragique, avec beaucoup de théâtralité. Mais heureusement, pas d'abus au niveau de l'emploi des musiques, le reste du temps quelques notes de de violons crissant subtilement, dosés pour suffire à nous communiquer la peur et l'angoisse des protagonistes. Enfin, quelques titres chantés en anglais et en allemand (oui oui) ponctuent discrètement l'action. Globalement l'OST est réussie, et sert habilement la narration et l'univers de l'anime.
    L'opening quand à lui est une entrée en puissance qui annonce tout de suite le ton et colle une bonne claque au spectateur tant sur le plan sonore que visuel.

     
    BILAN
     
    L'anime est un coup de poing en soi, on est pris dans l'action et l'univers. Même si celui-ci semble peu développé en vingt-cinq épisodes, il est néanmoins communiqué de façon très efficace. Au final, Wit Studio et Production I.G signent une belle adaptation du manga d'Hajime Isayama, servie par une excellente production. Bref, si vous venez pour le show, vous êtes au bon endroit!
  8. Utile
    duet a réagi à S@dMad dans Les statuts   
    Bonjour,
     
    Ca fait quelques temps que je constate que les statuts sont de plus en plus utilisés (et c'est tant mieux car j'ai toujours accordé beaucoup d'importance à cette "innovation" lors du lancement) mais pas toujours comme ils devraient et au détriment de l'activité du forum en lui même.
     
    En effet, tout comme la shoutbox fût un temps était devenu un lieu de discussion qui pénalisait la vie du forum, les statuts sont en passe de faire de même.
     
    Les statuts sont en effet là pour exprimer ses opinions, son état d'esprit, sa pensée de l'instant, c'est certain, mais il est dommage de voir des statuts qui auraient pu correspondre à la création d'un sujet, même le staff est tombé dans ce piège du statut facile qui va plus vite que le sujet, preuve en est il y a peu avec ayork qui avait annoncé via un statut "la fermeture du studio Ghilbi" et au final le sujet n'a été crée qu'il y a 2 jours.
     
    Bref aujourd'hui le forum est un peu pénalisé car on parle du dernier épisode vu de x ou y anime dans un statut, or ce serait plus sympa d'en discuter dans un sujet crée à cet effet pour en garder une trace et créer une conversation plus agréable à lire.
     
    Je comprend 10 000 fois qu'on passe par le statut plutôt que par le sujet, c'est plus rapide, plus simple, dans une époque où les Facebook, twitter, instagram and co envahissent notre quotidien, on veut aller au plus simple, mais pour créer une communauté avec une base solide et des liens solides il faut qu'il y a des échanges plus "constructif", moins superficiel.
     
    Je ne vous demande pas d'arrêter les statuts, jamais de la vie, je tiens trop à cette fonction :d Je vous demande simplement de vous poser une question toute bête avant chaque statut "Tiens et si il y avait un sujet pour en parler ? Et si il n'y en a pas, pourquoi n'en créerais-je pas un ?"
     
    C'est tout, pour le moment ... :-)
  9. Utile
    duet a reçu une réaction de vinland dans [concours 2014] L'Attaque des Titans - Shingeki No Kyojin   
    L'ATTAQUE DES TITANS —SHINGEKI NO KYOJIN— adaptation du manga écrit par Hajime Isayama (Pika)

    studio de production : Wit studio & Production I.G — année : 2013 — réalisation : tetsuro Araki — scénario : yasuko kobayashi — musiques : Hiroyuki Sawano
    25 épisodes - 1 saison à ce jour — licencié par wakanim (stream) et @anime (dvd/bluray)
     
    Deux oies sauvages filent, suspendues parmi les nuages vers le soleil couchant, par-delà les murailles. Personne ne les voit, pourtant chacun est figé dans leur direction, les yeux fixés en l'air, là où la ligne du mur barre le ciel. Gigantesque assemblage de chairs à nu, chacun est paralysé par cette main qui ne touche pourtant personne, aggripée à l'horizon de pierre.
    "Ce jour-là, l'humanité s'en est souvenue… "
    Pas un souffle ne s'échappe derrière ces remparts, seules les oies bougent. La lumière est la première à fuir, délaissant la ville mètre par mètre face au géant qui se redresse.
    "La terreur d'être dominée par eux… "
    Fumée et cendres jaillissent d'entre ses inombrables dents, d'entre ses muscles écorchés.
    "L'humiliation d'être emprisonée dans une cage… "
     
     
    L'HISTOIRE
     

    Les titans, gigantesques et mystérieux humanoïdes anthropophages apparus il y a environ un peu plus d'un siècle sont les nouveaux prédateurs de l'humanité, qui a failli être décimée. Année 845: Ce qu'il reste de l'humanité vit paisiblement en sécurité, encerclé par trois murs gigantesques baptisés Maria, Rose et Sina. Depuis cent ans ces remparts hauts de cinquantes mètres ont suffit à la protéger des titans, et il est désormais proscrit de les franchir, afin d'éviter de faire entrer par mégarde les prédateurs. Dès lors, le gouvernement en charge a rendu tabou tout intérêt pour le monde extérieur, notamment les livres et documents le décrivant. Eren Jäger, fils de médecin, habite avec sa soeur adoptive Mikasa et leur ami Armin dans le district de Shiganshina, quartier enclavé sur le bord extérieur du mur Maria. Apparaît un soir près du rempart extérieur de la ville un titan bien plus grand que tous ceux jamais observés, qui dépasse en hauteur les murs censés maintenir les humains à l'abris de ses congénères. Arrive l'inévitable : il crée une brèche dans la muraille, permettant aux titans de pénétrer à l'intérieur et d'attaquer la population. Pendant l'assault, la mère d'Eren meurt sous ses yeux, dévorée par un titan. Une partie de la population est décimée, tandis qu'une petite portion, dont nos trois amis, parvient à se réfugier de l'autre côté du mur Maria. Eren, Mikasa, et Armin, après avoir été marqués de près par le raid inopiné sur Shiganshina, et le traitement reservé à ses réfugiés par le reste du territoire habité, décident deux ans plus tard de s'engager dans l'armée pour combattre les titans.
     
    L'ARMÉE :

    Les forces armées destinées à combattre les titans sont composée de trois entités : les forces spéciales, le corps de garnison, et le bataillon d'exploration. Les forces speciales opèrent dans la ville centrale en tant que garde royale, et maintiennent l'ordre. elles sont accessibles uniquement aux meilleures recrues de chaque promotion. La garnison s'occupe de protéger les habitants des villes et renforce les murs. Les soldats y passent plus de temps à picoler à l'ombre plutôt qu'à patrouiller. Les bataillons d'exploration s'aventurent en-dehors des murs pour récolter le plus d'informations sur les titans dans l'espoir de mieux les combattre, et notamment essayer d'établir une base humaine extra-muros (encore jamais reussi). S'ajoutent à ces trois corps armés les brigades d'entrainement qui forment les nouvelles recrues.
    Mis à part les bataillons d'exploration, l'armée n'a pas beaucoup de travail depuis les cent dernières années ; la plupart des recrues continuent d'être formées et finissent leur carrière sans jamais avoir vu de titans. Les bataillons d'exploration eux, maintiennent de régulières missions hors des murs, et cotôient à chaque fois l'ennemi, accusant de sévères pertes. À chaque sortie environ un tiers de l'effectif est décimé. Le succès des missions d'exploration est plus que mitigé, et ce même avant l'attaque de Shiganshina. À chaque retour, le bataillon perd de plus en plus de crédit auprès de la population qui considère que les escouades ne font qu'envoyer leurs recrues directement dans le gosier des titans au frais du contribuable . La logistique des forces armées pour combattre les titans se limite à l'artillerie légère, aux canons mobiles et fixes, et à l'équipement tridimensionnel—le seul réellement efficace contre l'ennemi. Grâce à ce dernier, les soldats peuvent aller à l'assault directement des titans par un système de câbles propulsés auquels ils se suspendent et se balancent d'un point à l'autre jusqu'à atteindre la hauteur des titans pour ensuite les abattre à la lame. Un tel dispositif n'est optimal qu'en ville ou en forêt, où les points d'ancrages en hauteur sont nombreux.
     
    PERSONNAGES :


    EREN JÄGER : "Je vais massacrer tous les titans jusqu'au dernier et sortir de ces murs étroits!" Jeune rêveur au sang chaud. Dès le plus jeune âge, il est porté par le rêve de s'aventurer par-delà les murs. À la suite de l'attaque de Shiganshina et de la mort de sa mère, ses motivations seront remplacés par la colère et la vengeance. Il souhaite intégrer le bataillon d'exploration, qui pour lui est l'unique corps d'armée à agir concrètement contre les titans.
     
    MIKASA ACKERMAN : "J'irais donc, pour éviter que tu meures." Silencieuse, imperturbable, implacable. Elle a été recueillie par la famille Jäger. Sa mère adoptive l'a priée de garder un oeil sur son frère impétueux. Ses motivations et son passé sont obscurs, mais elle est ouvertement déterminée à accompagner Eren afin de le protéger.

    ARMIN ARLELT : "Le monde extérieur est bien plus grand que l'enceinte de ces murs!" Faible mais déterminé à protéger. Ami d'enfance d'Eren et Mikasa, il a souvent été secouru par ceux-ci. D'un naturel plutôt pacifiste, il rejoindra ses deux compagnons dans l'armée et se révèlera un combattant aux excellentes habilités de stratège.
     
    CRITIQUE :
     
    SCÉNARIO
    L'action se tient dans ce qui pourrait être une région europe-centralesque vers le 19e siècle. La guerre contre les titans y est dépeinte autant sur le front, au coeur de l'action, qu'en amont, au sein des murs, où l'intrigue se développe. Ce traitement bilatéral de l'histoire est assez plaisant. Au final on aurait pu penser qu'en vingt-cing épisodes, il y aurait temps et matière à en savoir plus sur le mystère des fameux titans, et de ce côté-là l'intrigue avance peu. Mais c'est sans compter sur d'autres rebondissements majeurs qui s'enchaînent et vont changer la donne, nous faisant au final rapidement comprendre que non, tout ne sera pas résolu en une saison. Le récit est plutôt bien rythmé entre des phases d'action jouissives et des phases d'intrigue plus calmes, le tout dans un climat très tendu où chacun est prisonnier de la peur des titans.
    Le premier épisode place le contexte ainsi que les héros alors enfants, et sert surtout de prélude jusqu'à l'attaque sur Shiganshina. Il faut attendre le second épisode pour assister aux faits marquants qui feront démarrer l'histoire des protagonistes, à savoir leur entrée dans l'armée. Ce découpage du récit est pourtant très efficace, notamment avec une scène d'ouverture diablement magnétique qui nous promet de nous en mettre plein la vue. L'accroche étant opérée dès les premiers instants, la narration peut se permettre de planter et développer déjà les personnages et l'environnement, quitte à faire démarrer le coeur du show un petit peu plus tard.


    AMBIANCE
    L'Attaque des Titans sait nous transmettre la peur, l'angoisse et le désespoir, notamment lors des scènes de massacre. Lorsqu'on quitte ces registres pour aller plus dans les développements d'intrigue "intra-muros", le ton reste au mieux inquiétant, nous rappelant que les titans ne sont pas les seuls prédateurs et que la société est capable de produire seule ses propres loups et nécroses. On aurait pu se voir servir quelques fragments de tranche de vie à droite à gauche, mais on y échappe à juste titre. Non pas que ç'aurait été déplaisant en soi, mais juste hors de propos quant au nerf de la guerre de l'anime : le combat désespéré de l'humanité contre ses prédateurs, bref, la peur et l'adrénaline. Un des facteurs qui réussit à nous communiquer la peur et le désespoir des protagonistes réside dans la mort qui frappe tout autour d'eux. En y réflechissant, il aurait été illogique que les héros et tous leurs compagnons traversent sans encombre vingt-cinq épisodes de conflit avec les titans. Cependant les voir tomber et se faire gober comme des mouches fait son petit effet, sur les héros comme sur le spectateur. Les mots de Kieth Sadies, officier accueillant les jeunes recrues fraîchement engagées, prennent tout leur sens "Vous êtes de la pâtée pour titans! Du simple bétail! Vous êtes moins que du bétail!". Ces morts, sans être traitées comme du gore, sont néanmoins marquantes par leur nature : les humains sont littéralement dévorés par les titans, parfois décapités ou brisés auparavant, passent par leurs mâchoires et finissent dans leurs estomacs.

     
    THÉMATIQUES :
    Shingeki No Kyojin traite de la guerre, en posant la question du courage face à la réalité, la peur qui s'en dégage, et la question du sacrifice. D'une part, nos jeunes recrues partent pour ainsi dire la fleur au fusil, et très rapidement leurs compagnons se font déchiqueter devant leurs yeux. Voir les titans est un traumatisme en soi, et ceux qui en ont fait l'expérience connaissent ce que l'on appelle la peur de titans. D'autre part, leurs supérieurs essaient de faire une guerre qu'il est impossible de gagner, en se retrouvant à choisir ce qu'il vaut mieux sacrifier pour perdre un peu moins.
    "Les gens qui sont capables de changer les choses sont ceux capables de sacrifices importants. Ceux qui face à un monstre vont même jusqu'à sacrifier leur humanité."
     
    Les trois murs
    Le principe de la ville fortifiée est un élément finalement peu original, mais très bien utilisé ici.
    Les trois murs sont à eux seul une image forte qui résume bien la situation : l'humanité est cantonnée derrière trois barrières, constamment en siège où l'ennemi vient piocher son repas. On est très justement dans une configuration que le héro décrit comme "un enclos à bétail". Ce dispositif en trois niveaux nous promet aussi une gradation dans la narration et l'angoisse, si les murs tombent les uns après les autres… peut-être aura-t-on trois saisons?
    Une telle configuratoin urbaine est pensée pour attirer les titans en des points précis, les "zones aillantes" le long du mur, afin de limiter la surveillance à ces enclaves sans toutefois compromettre l'intégrité de l'enceinte (en cas d'attaque le rempart externe de l'enclave peut tomber mais une riposte est alors organisée depuis le mur principal toujours intact).
    Ces remparts semblent à la base être un équipement martial, avec notamment ses enclaves telles que la ville de Shiganshina d'où vient le héro, dispositifs cruels mais efficaces pour endiguer l'ennemi. Pourtant, l'intelligence de la série est de nous signifier que les murs ne sont pas uniquement un rempart contre les titans, mais un moyen pour les humains de se parquer les uns les autres, sans lequel la structure de leur société ne tiendrait plus. On aperçoit rapidement une répartition de la population par classes sociale entre les murs, avec les nantis au centre et les moins bien lôtis à la périphérie. Le schéma est assez classique, mais s'y ajoute là le fait que lorsqu'un mur tombe et que la zone prise par les titans doit être abandonnée, la population réfugiée dans une autre zone, derrière un autre mur, pose des problèmes de ressources et de capacité d'accueil. Les murs cristallisent alors d'autant plus l'antagonisme rempart/cohabitation. S'ajoute en parallèle une dérive religieuse qui voue un culte aux trois murailles intouchables dont rien ne doit entacher l'intégrité. Le fait qu'ils aient été baptisés de prénoms féminins est d'ailleurs un judicieux indice pour nous faire rapidement comprendre qu'ils sont plus qu'une simple construction de pierre...
     
    ANIMATION
    Les scènes d'actions en général sont tres bien mises en scenes, avec d'époustoufflants plans. Mais LA force de L'Attaque des Titans, c'est bien le fameux équipement tridimensionnel avec lequel se battent les soldats, dispositif qui nous offre alors de superbes scènes de combat. Lors des assaults sur les titans, l'animation est très, très, très réussie. L'immersion est totale, on danse littéralement dans les airs avec les protagonistes, suivant leurs mouvements tandis que le cadrage bascule tour autour d'eux. Les yeux attentifs remarqueront l'usage ponctuel d'animation 3D et de cell-shading (animation 3D avec textures 2D), qui confèrent un rendu très fluide aux mouvements.

     
    GRAPHISMES
    Les titans en eux-mêmes sont d'aspect et de proportions totalement grotesques, avec d'immenses sourires à la dentition interminable qui leur barrent le visage, les rendant effrayants d'une façon plutôt dérangeante. Pour les personnages "réguliers", le character design nous offre un trait assez singulier, plutôt typé manga papier, avec notamment des variations dans l'épaisseurs des traits qui n'est pas sans rappeler les pleins et déliés du dessin à la plume. Les distinctions premier plan/arrière-plan sur les différents éléments qui composent chaque vue fonctionnent d'ailleurs grâce à ces variations de trait.


    Au niveau des couleurs, on observe un intelligent choix de tons qui sépare bien clairement un univers extérieur (forêts et plaines) dans des teintes de vert, et un univers à l'intérieur des murs (dans les zones urbaines) dans des bruns-orange. Détail notable par rapport à cette mécanique visuelle : les vestes des uniformes des soldats sont oranges, mais les bataillons d'exploration, lors de leurs mission hors des murs, portent par-dessus une cape verte.

    L'anime bénéficie d'un très beau traitement des lumières, assez varié et qui différence bien chaque environnement, nous plongeant dans l'ambiance de chaque scène. D'autre part, on remarquera les superbes cieux dépeints tout au long de la série. Leurs tonalités aux variations subtiles constrastent avec le traitement des personnages en à-plats. Cependant on remarquera que leurs yeux sont aussi riches en nuances que les cieux, belle image. En extrapolant on pourrait dire que le constraste se fait entre "en bas" la situation humaine désespérante et prisonnière des murs, et "en haut" le ciel magnifiques et interminables.

     
    DOUBLAGES & OST
    Les doublages sont plutôt réussis et servent bien la diversité des personnages, dans leurs différentes subtilités. On a par exemple plusieurs personnages au caractère taciturne, mais dont les voix l'illustrent chacune de façon différente. Globalement, l'ensemble fonctionne et donne du crédit au récit.
    Les scènes de bataille sont illustrées sur un registre épique avec des choeurs, des cordes, des cuivres associés à des percussions martiales conférant à l'ensemble un caractère à la fois dynamique et tragique, avec beaucoup de théâtralité. Mais heureusement, pas d'abus au niveau de l'emploi des musiques, le reste du temps quelques notes de de violons crissant subtilement, dosés pour suffire à nous communiquer la peur et l'angoisse des protagonistes. Enfin, quelques titres chantés en anglais et en allemand (oui oui) ponctuent discrètement l'action. Globalement l'OST est réussie, et sert habilement la narration et l'univers de l'anime.
    L'opening quand à lui est une entrée en puissance qui annonce tout de suite le ton et colle une bonne claque au spectateur tant sur le plan sonore que visuel.

     
    BILAN
     
    L'anime est un coup de poing en soi, on est pris dans l'action et l'univers. Même si celui-ci semble peu développé en vingt-cinq épisodes, il est néanmoins communiqué de façon très efficace. Au final, Wit Studio et Production I.G signent une belle adaptation du manga d'Hajime Isayama, servie par une excellente production. Bref, si vous venez pour le show, vous êtes au bon endroit!
  10. Utile
    duet a reçu une réaction de Kanon dans [concours 2014] L'Attaque des Titans - Shingeki No Kyojin   
    L'ATTAQUE DES TITANS —SHINGEKI NO KYOJIN— adaptation du manga écrit par Hajime Isayama (Pika)

    studio de production : Wit studio & Production I.G — année : 2013 — réalisation : tetsuro Araki — scénario : yasuko kobayashi — musiques : Hiroyuki Sawano
    25 épisodes - 1 saison à ce jour — licencié par wakanim (stream) et @anime (dvd/bluray)
     
    Deux oies sauvages filent, suspendues parmi les nuages vers le soleil couchant, par-delà les murailles. Personne ne les voit, pourtant chacun est figé dans leur direction, les yeux fixés en l'air, là où la ligne du mur barre le ciel. Gigantesque assemblage de chairs à nu, chacun est paralysé par cette main qui ne touche pourtant personne, aggripée à l'horizon de pierre.
    "Ce jour-là, l'humanité s'en est souvenue… "
    Pas un souffle ne s'échappe derrière ces remparts, seules les oies bougent. La lumière est la première à fuir, délaissant la ville mètre par mètre face au géant qui se redresse.
    "La terreur d'être dominée par eux… "
    Fumée et cendres jaillissent d'entre ses inombrables dents, d'entre ses muscles écorchés.
    "L'humiliation d'être emprisonée dans une cage… "
     
     
    L'HISTOIRE
     

    Les titans, gigantesques et mystérieux humanoïdes anthropophages apparus il y a environ un peu plus d'un siècle sont les nouveaux prédateurs de l'humanité, qui a failli être décimée. Année 845: Ce qu'il reste de l'humanité vit paisiblement en sécurité, encerclé par trois murs gigantesques baptisés Maria, Rose et Sina. Depuis cent ans ces remparts hauts de cinquantes mètres ont suffit à la protéger des titans, et il est désormais proscrit de les franchir, afin d'éviter de faire entrer par mégarde les prédateurs. Dès lors, le gouvernement en charge a rendu tabou tout intérêt pour le monde extérieur, notamment les livres et documents le décrivant. Eren Jäger, fils de médecin, habite avec sa soeur adoptive Mikasa et leur ami Armin dans le district de Shiganshina, quartier enclavé sur le bord extérieur du mur Maria. Apparaît un soir près du rempart extérieur de la ville un titan bien plus grand que tous ceux jamais observés, qui dépasse en hauteur les murs censés maintenir les humains à l'abris de ses congénères. Arrive l'inévitable : il crée une brèche dans la muraille, permettant aux titans de pénétrer à l'intérieur et d'attaquer la population. Pendant l'assault, la mère d'Eren meurt sous ses yeux, dévorée par un titan. Une partie de la population est décimée, tandis qu'une petite portion, dont nos trois amis, parvient à se réfugier de l'autre côté du mur Maria. Eren, Mikasa, et Armin, après avoir été marqués de près par le raid inopiné sur Shiganshina, et le traitement reservé à ses réfugiés par le reste du territoire habité, décident deux ans plus tard de s'engager dans l'armée pour combattre les titans.
     
    L'ARMÉE :

    Les forces armées destinées à combattre les titans sont composée de trois entités : les forces spéciales, le corps de garnison, et le bataillon d'exploration. Les forces speciales opèrent dans la ville centrale en tant que garde royale, et maintiennent l'ordre. elles sont accessibles uniquement aux meilleures recrues de chaque promotion. La garnison s'occupe de protéger les habitants des villes et renforce les murs. Les soldats y passent plus de temps à picoler à l'ombre plutôt qu'à patrouiller. Les bataillons d'exploration s'aventurent en-dehors des murs pour récolter le plus d'informations sur les titans dans l'espoir de mieux les combattre, et notamment essayer d'établir une base humaine extra-muros (encore jamais reussi). S'ajoutent à ces trois corps armés les brigades d'entrainement qui forment les nouvelles recrues.
    Mis à part les bataillons d'exploration, l'armée n'a pas beaucoup de travail depuis les cent dernières années ; la plupart des recrues continuent d'être formées et finissent leur carrière sans jamais avoir vu de titans. Les bataillons d'exploration eux, maintiennent de régulières missions hors des murs, et cotôient à chaque fois l'ennemi, accusant de sévères pertes. À chaque sortie environ un tiers de l'effectif est décimé. Le succès des missions d'exploration est plus que mitigé, et ce même avant l'attaque de Shiganshina. À chaque retour, le bataillon perd de plus en plus de crédit auprès de la population qui considère que les escouades ne font qu'envoyer leurs recrues directement dans le gosier des titans au frais du contribuable . La logistique des forces armées pour combattre les titans se limite à l'artillerie légère, aux canons mobiles et fixes, et à l'équipement tridimensionnel—le seul réellement efficace contre l'ennemi. Grâce à ce dernier, les soldats peuvent aller à l'assault directement des titans par un système de câbles propulsés auquels ils se suspendent et se balancent d'un point à l'autre jusqu'à atteindre la hauteur des titans pour ensuite les abattre à la lame. Un tel dispositif n'est optimal qu'en ville ou en forêt, où les points d'ancrages en hauteur sont nombreux.
     
    PERSONNAGES :


    EREN JÄGER : "Je vais massacrer tous les titans jusqu'au dernier et sortir de ces murs étroits!" Jeune rêveur au sang chaud. Dès le plus jeune âge, il est porté par le rêve de s'aventurer par-delà les murs. À la suite de l'attaque de Shiganshina et de la mort de sa mère, ses motivations seront remplacés par la colère et la vengeance. Il souhaite intégrer le bataillon d'exploration, qui pour lui est l'unique corps d'armée à agir concrètement contre les titans.
     
    MIKASA ACKERMAN : "J'irais donc, pour éviter que tu meures." Silencieuse, imperturbable, implacable. Elle a été recueillie par la famille Jäger. Sa mère adoptive l'a priée de garder un oeil sur son frère impétueux. Ses motivations et son passé sont obscurs, mais elle est ouvertement déterminée à accompagner Eren afin de le protéger.

    ARMIN ARLELT : "Le monde extérieur est bien plus grand que l'enceinte de ces murs!" Faible mais déterminé à protéger. Ami d'enfance d'Eren et Mikasa, il a souvent été secouru par ceux-ci. D'un naturel plutôt pacifiste, il rejoindra ses deux compagnons dans l'armée et se révèlera un combattant aux excellentes habilités de stratège.
     
    CRITIQUE :
     
    SCÉNARIO
    L'action se tient dans ce qui pourrait être une région europe-centralesque vers le 19e siècle. La guerre contre les titans y est dépeinte autant sur le front, au coeur de l'action, qu'en amont, au sein des murs, où l'intrigue se développe. Ce traitement bilatéral de l'histoire est assez plaisant. Au final on aurait pu penser qu'en vingt-cing épisodes, il y aurait temps et matière à en savoir plus sur le mystère des fameux titans, et de ce côté-là l'intrigue avance peu. Mais c'est sans compter sur d'autres rebondissements majeurs qui s'enchaînent et vont changer la donne, nous faisant au final rapidement comprendre que non, tout ne sera pas résolu en une saison. Le récit est plutôt bien rythmé entre des phases d'action jouissives et des phases d'intrigue plus calmes, le tout dans un climat très tendu où chacun est prisonnier de la peur des titans.
    Le premier épisode place le contexte ainsi que les héros alors enfants, et sert surtout de prélude jusqu'à l'attaque sur Shiganshina. Il faut attendre le second épisode pour assister aux faits marquants qui feront démarrer l'histoire des protagonistes, à savoir leur entrée dans l'armée. Ce découpage du récit est pourtant très efficace, notamment avec une scène d'ouverture diablement magnétique qui nous promet de nous en mettre plein la vue. L'accroche étant opérée dès les premiers instants, la narration peut se permettre de planter et développer déjà les personnages et l'environnement, quitte à faire démarrer le coeur du show un petit peu plus tard.


    AMBIANCE
    L'Attaque des Titans sait nous transmettre la peur, l'angoisse et le désespoir, notamment lors des scènes de massacre. Lorsqu'on quitte ces registres pour aller plus dans les développements d'intrigue "intra-muros", le ton reste au mieux inquiétant, nous rappelant que les titans ne sont pas les seuls prédateurs et que la société est capable de produire seule ses propres loups et nécroses. On aurait pu se voir servir quelques fragments de tranche de vie à droite à gauche, mais on y échappe à juste titre. Non pas que ç'aurait été déplaisant en soi, mais juste hors de propos quant au nerf de la guerre de l'anime : le combat désespéré de l'humanité contre ses prédateurs, bref, la peur et l'adrénaline. Un des facteurs qui réussit à nous communiquer la peur et le désespoir des protagonistes réside dans la mort qui frappe tout autour d'eux. En y réflechissant, il aurait été illogique que les héros et tous leurs compagnons traversent sans encombre vingt-cinq épisodes de conflit avec les titans. Cependant les voir tomber et se faire gober comme des mouches fait son petit effet, sur les héros comme sur le spectateur. Les mots de Kieth Sadies, officier accueillant les jeunes recrues fraîchement engagées, prennent tout leur sens "Vous êtes de la pâtée pour titans! Du simple bétail! Vous êtes moins que du bétail!". Ces morts, sans être traitées comme du gore, sont néanmoins marquantes par leur nature : les humains sont littéralement dévorés par les titans, parfois décapités ou brisés auparavant, passent par leurs mâchoires et finissent dans leurs estomacs.

     
    THÉMATIQUES :
    Shingeki No Kyojin traite de la guerre, en posant la question du courage face à la réalité, la peur qui s'en dégage, et la question du sacrifice. D'une part, nos jeunes recrues partent pour ainsi dire la fleur au fusil, et très rapidement leurs compagnons se font déchiqueter devant leurs yeux. Voir les titans est un traumatisme en soi, et ceux qui en ont fait l'expérience connaissent ce que l'on appelle la peur de titans. D'autre part, leurs supérieurs essaient de faire une guerre qu'il est impossible de gagner, en se retrouvant à choisir ce qu'il vaut mieux sacrifier pour perdre un peu moins.
    "Les gens qui sont capables de changer les choses sont ceux capables de sacrifices importants. Ceux qui face à un monstre vont même jusqu'à sacrifier leur humanité."
     
    Les trois murs
    Le principe de la ville fortifiée est un élément finalement peu original, mais très bien utilisé ici.
    Les trois murs sont à eux seul une image forte qui résume bien la situation : l'humanité est cantonnée derrière trois barrières, constamment en siège où l'ennemi vient piocher son repas. On est très justement dans une configuration que le héro décrit comme "un enclos à bétail". Ce dispositif en trois niveaux nous promet aussi une gradation dans la narration et l'angoisse, si les murs tombent les uns après les autres… peut-être aura-t-on trois saisons?
    Une telle configuratoin urbaine est pensée pour attirer les titans en des points précis, les "zones aillantes" le long du mur, afin de limiter la surveillance à ces enclaves sans toutefois compromettre l'intégrité de l'enceinte (en cas d'attaque le rempart externe de l'enclave peut tomber mais une riposte est alors organisée depuis le mur principal toujours intact).
    Ces remparts semblent à la base être un équipement martial, avec notamment ses enclaves telles que la ville de Shiganshina d'où vient le héro, dispositifs cruels mais efficaces pour endiguer l'ennemi. Pourtant, l'intelligence de la série est de nous signifier que les murs ne sont pas uniquement un rempart contre les titans, mais un moyen pour les humains de se parquer les uns les autres, sans lequel la structure de leur société ne tiendrait plus. On aperçoit rapidement une répartition de la population par classes sociale entre les murs, avec les nantis au centre et les moins bien lôtis à la périphérie. Le schéma est assez classique, mais s'y ajoute là le fait que lorsqu'un mur tombe et que la zone prise par les titans doit être abandonnée, la population réfugiée dans une autre zone, derrière un autre mur, pose des problèmes de ressources et de capacité d'accueil. Les murs cristallisent alors d'autant plus l'antagonisme rempart/cohabitation. S'ajoute en parallèle une dérive religieuse qui voue un culte aux trois murailles intouchables dont rien ne doit entacher l'intégrité. Le fait qu'ils aient été baptisés de prénoms féminins est d'ailleurs un judicieux indice pour nous faire rapidement comprendre qu'ils sont plus qu'une simple construction de pierre...
     
    ANIMATION
    Les scènes d'actions en général sont tres bien mises en scenes, avec d'époustoufflants plans. Mais LA force de L'Attaque des Titans, c'est bien le fameux équipement tridimensionnel avec lequel se battent les soldats, dispositif qui nous offre alors de superbes scènes de combat. Lors des assaults sur les titans, l'animation est très, très, très réussie. L'immersion est totale, on danse littéralement dans les airs avec les protagonistes, suivant leurs mouvements tandis que le cadrage bascule tour autour d'eux. Les yeux attentifs remarqueront l'usage ponctuel d'animation 3D et de cell-shading (animation 3D avec textures 2D), qui confèrent un rendu très fluide aux mouvements.

     
    GRAPHISMES
    Les titans en eux-mêmes sont d'aspect et de proportions totalement grotesques, avec d'immenses sourires à la dentition interminable qui leur barrent le visage, les rendant effrayants d'une façon plutôt dérangeante. Pour les personnages "réguliers", le character design nous offre un trait assez singulier, plutôt typé manga papier, avec notamment des variations dans l'épaisseurs des traits qui n'est pas sans rappeler les pleins et déliés du dessin à la plume. Les distinctions premier plan/arrière-plan sur les différents éléments qui composent chaque vue fonctionnent d'ailleurs grâce à ces variations de trait.


    Au niveau des couleurs, on observe un intelligent choix de tons qui sépare bien clairement un univers extérieur (forêts et plaines) dans des teintes de vert, et un univers à l'intérieur des murs (dans les zones urbaines) dans des bruns-orange. Détail notable par rapport à cette mécanique visuelle : les vestes des uniformes des soldats sont oranges, mais les bataillons d'exploration, lors de leurs mission hors des murs, portent par-dessus une cape verte.

    L'anime bénéficie d'un très beau traitement des lumières, assez varié et qui différence bien chaque environnement, nous plongeant dans l'ambiance de chaque scène. D'autre part, on remarquera les superbes cieux dépeints tout au long de la série. Leurs tonalités aux variations subtiles constrastent avec le traitement des personnages en à-plats. Cependant on remarquera que leurs yeux sont aussi riches en nuances que les cieux, belle image. En extrapolant on pourrait dire que le constraste se fait entre "en bas" la situation humaine désespérante et prisonnière des murs, et "en haut" le ciel magnifiques et interminables.

     
    DOUBLAGES & OST
    Les doublages sont plutôt réussis et servent bien la diversité des personnages, dans leurs différentes subtilités. On a par exemple plusieurs personnages au caractère taciturne, mais dont les voix l'illustrent chacune de façon différente. Globalement, l'ensemble fonctionne et donne du crédit au récit.
    Les scènes de bataille sont illustrées sur un registre épique avec des choeurs, des cordes, des cuivres associés à des percussions martiales conférant à l'ensemble un caractère à la fois dynamique et tragique, avec beaucoup de théâtralité. Mais heureusement, pas d'abus au niveau de l'emploi des musiques, le reste du temps quelques notes de de violons crissant subtilement, dosés pour suffire à nous communiquer la peur et l'angoisse des protagonistes. Enfin, quelques titres chantés en anglais et en allemand (oui oui) ponctuent discrètement l'action. Globalement l'OST est réussie, et sert habilement la narration et l'univers de l'anime.
    L'opening quand à lui est une entrée en puissance qui annonce tout de suite le ton et colle une bonne claque au spectateur tant sur le plan sonore que visuel.

     
    BILAN
     
    L'anime est un coup de poing en soi, on est pris dans l'action et l'univers. Même si celui-ci semble peu développé en vingt-cinq épisodes, il est néanmoins communiqué de façon très efficace. Au final, Wit Studio et Production I.G signent une belle adaptation du manga d'Hajime Isayama, servie par une excellente production. Bref, si vous venez pour le show, vous êtes au bon endroit!
  11. Utile
    duet a reçu une réaction de Un Rieur dans [concours 2014] L'Attaque des Titans - Shingeki No Kyojin   
    L'ATTAQUE DES TITANS —SHINGEKI NO KYOJIN— adaptation du manga écrit par Hajime Isayama (Pika)

    studio de production : Wit studio & Production I.G — année : 2013 — réalisation : tetsuro Araki — scénario : yasuko kobayashi — musiques : Hiroyuki Sawano
    25 épisodes - 1 saison à ce jour — licencié par wakanim (stream) et @anime (dvd/bluray)
     
    Deux oies sauvages filent, suspendues parmi les nuages vers le soleil couchant, par-delà les murailles. Personne ne les voit, pourtant chacun est figé dans leur direction, les yeux fixés en l'air, là où la ligne du mur barre le ciel. Gigantesque assemblage de chairs à nu, chacun est paralysé par cette main qui ne touche pourtant personne, aggripée à l'horizon de pierre.
    "Ce jour-là, l'humanité s'en est souvenue… "
    Pas un souffle ne s'échappe derrière ces remparts, seules les oies bougent. La lumière est la première à fuir, délaissant la ville mètre par mètre face au géant qui se redresse.
    "La terreur d'être dominée par eux… "
    Fumée et cendres jaillissent d'entre ses inombrables dents, d'entre ses muscles écorchés.
    "L'humiliation d'être emprisonée dans une cage… "
     
     
    L'HISTOIRE
     

    Les titans, gigantesques et mystérieux humanoïdes anthropophages apparus il y a environ un peu plus d'un siècle sont les nouveaux prédateurs de l'humanité, qui a failli être décimée. Année 845: Ce qu'il reste de l'humanité vit paisiblement en sécurité, encerclé par trois murs gigantesques baptisés Maria, Rose et Sina. Depuis cent ans ces remparts hauts de cinquantes mètres ont suffit à la protéger des titans, et il est désormais proscrit de les franchir, afin d'éviter de faire entrer par mégarde les prédateurs. Dès lors, le gouvernement en charge a rendu tabou tout intérêt pour le monde extérieur, notamment les livres et documents le décrivant. Eren Jäger, fils de médecin, habite avec sa soeur adoptive Mikasa et leur ami Armin dans le district de Shiganshina, quartier enclavé sur le bord extérieur du mur Maria. Apparaît un soir près du rempart extérieur de la ville un titan bien plus grand que tous ceux jamais observés, qui dépasse en hauteur les murs censés maintenir les humains à l'abris de ses congénères. Arrive l'inévitable : il crée une brèche dans la muraille, permettant aux titans de pénétrer à l'intérieur et d'attaquer la population. Pendant l'assault, la mère d'Eren meurt sous ses yeux, dévorée par un titan. Une partie de la population est décimée, tandis qu'une petite portion, dont nos trois amis, parvient à se réfugier de l'autre côté du mur Maria. Eren, Mikasa, et Armin, après avoir été marqués de près par le raid inopiné sur Shiganshina, et le traitement reservé à ses réfugiés par le reste du territoire habité, décident deux ans plus tard de s'engager dans l'armée pour combattre les titans.
     
    L'ARMÉE :

    Les forces armées destinées à combattre les titans sont composée de trois entités : les forces spéciales, le corps de garnison, et le bataillon d'exploration. Les forces speciales opèrent dans la ville centrale en tant que garde royale, et maintiennent l'ordre. elles sont accessibles uniquement aux meilleures recrues de chaque promotion. La garnison s'occupe de protéger les habitants des villes et renforce les murs. Les soldats y passent plus de temps à picoler à l'ombre plutôt qu'à patrouiller. Les bataillons d'exploration s'aventurent en-dehors des murs pour récolter le plus d'informations sur les titans dans l'espoir de mieux les combattre, et notamment essayer d'établir une base humaine extra-muros (encore jamais reussi). S'ajoutent à ces trois corps armés les brigades d'entrainement qui forment les nouvelles recrues.
    Mis à part les bataillons d'exploration, l'armée n'a pas beaucoup de travail depuis les cent dernières années ; la plupart des recrues continuent d'être formées et finissent leur carrière sans jamais avoir vu de titans. Les bataillons d'exploration eux, maintiennent de régulières missions hors des murs, et cotôient à chaque fois l'ennemi, accusant de sévères pertes. À chaque sortie environ un tiers de l'effectif est décimé. Le succès des missions d'exploration est plus que mitigé, et ce même avant l'attaque de Shiganshina. À chaque retour, le bataillon perd de plus en plus de crédit auprès de la population qui considère que les escouades ne font qu'envoyer leurs recrues directement dans le gosier des titans au frais du contribuable . La logistique des forces armées pour combattre les titans se limite à l'artillerie légère, aux canons mobiles et fixes, et à l'équipement tridimensionnel—le seul réellement efficace contre l'ennemi. Grâce à ce dernier, les soldats peuvent aller à l'assault directement des titans par un système de câbles propulsés auquels ils se suspendent et se balancent d'un point à l'autre jusqu'à atteindre la hauteur des titans pour ensuite les abattre à la lame. Un tel dispositif n'est optimal qu'en ville ou en forêt, où les points d'ancrages en hauteur sont nombreux.
     
    PERSONNAGES :


    EREN JÄGER : "Je vais massacrer tous les titans jusqu'au dernier et sortir de ces murs étroits!" Jeune rêveur au sang chaud. Dès le plus jeune âge, il est porté par le rêve de s'aventurer par-delà les murs. À la suite de l'attaque de Shiganshina et de la mort de sa mère, ses motivations seront remplacés par la colère et la vengeance. Il souhaite intégrer le bataillon d'exploration, qui pour lui est l'unique corps d'armée à agir concrètement contre les titans.
     
    MIKASA ACKERMAN : "J'irais donc, pour éviter que tu meures." Silencieuse, imperturbable, implacable. Elle a été recueillie par la famille Jäger. Sa mère adoptive l'a priée de garder un oeil sur son frère impétueux. Ses motivations et son passé sont obscurs, mais elle est ouvertement déterminée à accompagner Eren afin de le protéger.

    ARMIN ARLELT : "Le monde extérieur est bien plus grand que l'enceinte de ces murs!" Faible mais déterminé à protéger. Ami d'enfance d'Eren et Mikasa, il a souvent été secouru par ceux-ci. D'un naturel plutôt pacifiste, il rejoindra ses deux compagnons dans l'armée et se révèlera un combattant aux excellentes habilités de stratège.
     
    CRITIQUE :
     
    SCÉNARIO
    L'action se tient dans ce qui pourrait être une région europe-centralesque vers le 19e siècle. La guerre contre les titans y est dépeinte autant sur le front, au coeur de l'action, qu'en amont, au sein des murs, où l'intrigue se développe. Ce traitement bilatéral de l'histoire est assez plaisant. Au final on aurait pu penser qu'en vingt-cing épisodes, il y aurait temps et matière à en savoir plus sur le mystère des fameux titans, et de ce côté-là l'intrigue avance peu. Mais c'est sans compter sur d'autres rebondissements majeurs qui s'enchaînent et vont changer la donne, nous faisant au final rapidement comprendre que non, tout ne sera pas résolu en une saison. Le récit est plutôt bien rythmé entre des phases d'action jouissives et des phases d'intrigue plus calmes, le tout dans un climat très tendu où chacun est prisonnier de la peur des titans.
    Le premier épisode place le contexte ainsi que les héros alors enfants, et sert surtout de prélude jusqu'à l'attaque sur Shiganshina. Il faut attendre le second épisode pour assister aux faits marquants qui feront démarrer l'histoire des protagonistes, à savoir leur entrée dans l'armée. Ce découpage du récit est pourtant très efficace, notamment avec une scène d'ouverture diablement magnétique qui nous promet de nous en mettre plein la vue. L'accroche étant opérée dès les premiers instants, la narration peut se permettre de planter et développer déjà les personnages et l'environnement, quitte à faire démarrer le coeur du show un petit peu plus tard.


    AMBIANCE
    L'Attaque des Titans sait nous transmettre la peur, l'angoisse et le désespoir, notamment lors des scènes de massacre. Lorsqu'on quitte ces registres pour aller plus dans les développements d'intrigue "intra-muros", le ton reste au mieux inquiétant, nous rappelant que les titans ne sont pas les seuls prédateurs et que la société est capable de produire seule ses propres loups et nécroses. On aurait pu se voir servir quelques fragments de tranche de vie à droite à gauche, mais on y échappe à juste titre. Non pas que ç'aurait été déplaisant en soi, mais juste hors de propos quant au nerf de la guerre de l'anime : le combat désespéré de l'humanité contre ses prédateurs, bref, la peur et l'adrénaline. Un des facteurs qui réussit à nous communiquer la peur et le désespoir des protagonistes réside dans la mort qui frappe tout autour d'eux. En y réflechissant, il aurait été illogique que les héros et tous leurs compagnons traversent sans encombre vingt-cinq épisodes de conflit avec les titans. Cependant les voir tomber et se faire gober comme des mouches fait son petit effet, sur les héros comme sur le spectateur. Les mots de Kieth Sadies, officier accueillant les jeunes recrues fraîchement engagées, prennent tout leur sens "Vous êtes de la pâtée pour titans! Du simple bétail! Vous êtes moins que du bétail!". Ces morts, sans être traitées comme du gore, sont néanmoins marquantes par leur nature : les humains sont littéralement dévorés par les titans, parfois décapités ou brisés auparavant, passent par leurs mâchoires et finissent dans leurs estomacs.

     
    THÉMATIQUES :
    Shingeki No Kyojin traite de la guerre, en posant la question du courage face à la réalité, la peur qui s'en dégage, et la question du sacrifice. D'une part, nos jeunes recrues partent pour ainsi dire la fleur au fusil, et très rapidement leurs compagnons se font déchiqueter devant leurs yeux. Voir les titans est un traumatisme en soi, et ceux qui en ont fait l'expérience connaissent ce que l'on appelle la peur de titans. D'autre part, leurs supérieurs essaient de faire une guerre qu'il est impossible de gagner, en se retrouvant à choisir ce qu'il vaut mieux sacrifier pour perdre un peu moins.
    "Les gens qui sont capables de changer les choses sont ceux capables de sacrifices importants. Ceux qui face à un monstre vont même jusqu'à sacrifier leur humanité."
     
    Les trois murs
    Le principe de la ville fortifiée est un élément finalement peu original, mais très bien utilisé ici.
    Les trois murs sont à eux seul une image forte qui résume bien la situation : l'humanité est cantonnée derrière trois barrières, constamment en siège où l'ennemi vient piocher son repas. On est très justement dans une configuration que le héro décrit comme "un enclos à bétail". Ce dispositif en trois niveaux nous promet aussi une gradation dans la narration et l'angoisse, si les murs tombent les uns après les autres… peut-être aura-t-on trois saisons?
    Une telle configuratoin urbaine est pensée pour attirer les titans en des points précis, les "zones aillantes" le long du mur, afin de limiter la surveillance à ces enclaves sans toutefois compromettre l'intégrité de l'enceinte (en cas d'attaque le rempart externe de l'enclave peut tomber mais une riposte est alors organisée depuis le mur principal toujours intact).
    Ces remparts semblent à la base être un équipement martial, avec notamment ses enclaves telles que la ville de Shiganshina d'où vient le héro, dispositifs cruels mais efficaces pour endiguer l'ennemi. Pourtant, l'intelligence de la série est de nous signifier que les murs ne sont pas uniquement un rempart contre les titans, mais un moyen pour les humains de se parquer les uns les autres, sans lequel la structure de leur société ne tiendrait plus. On aperçoit rapidement une répartition de la population par classes sociale entre les murs, avec les nantis au centre et les moins bien lôtis à la périphérie. Le schéma est assez classique, mais s'y ajoute là le fait que lorsqu'un mur tombe et que la zone prise par les titans doit être abandonnée, la population réfugiée dans une autre zone, derrière un autre mur, pose des problèmes de ressources et de capacité d'accueil. Les murs cristallisent alors d'autant plus l'antagonisme rempart/cohabitation. S'ajoute en parallèle une dérive religieuse qui voue un culte aux trois murailles intouchables dont rien ne doit entacher l'intégrité. Le fait qu'ils aient été baptisés de prénoms féminins est d'ailleurs un judicieux indice pour nous faire rapidement comprendre qu'ils sont plus qu'une simple construction de pierre...
     
    ANIMATION
    Les scènes d'actions en général sont tres bien mises en scenes, avec d'époustoufflants plans. Mais LA force de L'Attaque des Titans, c'est bien le fameux équipement tridimensionnel avec lequel se battent les soldats, dispositif qui nous offre alors de superbes scènes de combat. Lors des assaults sur les titans, l'animation est très, très, très réussie. L'immersion est totale, on danse littéralement dans les airs avec les protagonistes, suivant leurs mouvements tandis que le cadrage bascule tour autour d'eux. Les yeux attentifs remarqueront l'usage ponctuel d'animation 3D et de cell-shading (animation 3D avec textures 2D), qui confèrent un rendu très fluide aux mouvements.

     
    GRAPHISMES
    Les titans en eux-mêmes sont d'aspect et de proportions totalement grotesques, avec d'immenses sourires à la dentition interminable qui leur barrent le visage, les rendant effrayants d'une façon plutôt dérangeante. Pour les personnages "réguliers", le character design nous offre un trait assez singulier, plutôt typé manga papier, avec notamment des variations dans l'épaisseurs des traits qui n'est pas sans rappeler les pleins et déliés du dessin à la plume. Les distinctions premier plan/arrière-plan sur les différents éléments qui composent chaque vue fonctionnent d'ailleurs grâce à ces variations de trait.


    Au niveau des couleurs, on observe un intelligent choix de tons qui sépare bien clairement un univers extérieur (forêts et plaines) dans des teintes de vert, et un univers à l'intérieur des murs (dans les zones urbaines) dans des bruns-orange. Détail notable par rapport à cette mécanique visuelle : les vestes des uniformes des soldats sont oranges, mais les bataillons d'exploration, lors de leurs mission hors des murs, portent par-dessus une cape verte.

    L'anime bénéficie d'un très beau traitement des lumières, assez varié et qui différence bien chaque environnement, nous plongeant dans l'ambiance de chaque scène. D'autre part, on remarquera les superbes cieux dépeints tout au long de la série. Leurs tonalités aux variations subtiles constrastent avec le traitement des personnages en à-plats. Cependant on remarquera que leurs yeux sont aussi riches en nuances que les cieux, belle image. En extrapolant on pourrait dire que le constraste se fait entre "en bas" la situation humaine désespérante et prisonnière des murs, et "en haut" le ciel magnifiques et interminables.

     
    DOUBLAGES & OST
    Les doublages sont plutôt réussis et servent bien la diversité des personnages, dans leurs différentes subtilités. On a par exemple plusieurs personnages au caractère taciturne, mais dont les voix l'illustrent chacune de façon différente. Globalement, l'ensemble fonctionne et donne du crédit au récit.
    Les scènes de bataille sont illustrées sur un registre épique avec des choeurs, des cordes, des cuivres associés à des percussions martiales conférant à l'ensemble un caractère à la fois dynamique et tragique, avec beaucoup de théâtralité. Mais heureusement, pas d'abus au niveau de l'emploi des musiques, le reste du temps quelques notes de de violons crissant subtilement, dosés pour suffire à nous communiquer la peur et l'angoisse des protagonistes. Enfin, quelques titres chantés en anglais et en allemand (oui oui) ponctuent discrètement l'action. Globalement l'OST est réussie, et sert habilement la narration et l'univers de l'anime.
    L'opening quand à lui est une entrée en puissance qui annonce tout de suite le ton et colle une bonne claque au spectateur tant sur le plan sonore que visuel.

     
    BILAN
     
    L'anime est un coup de poing en soi, on est pris dans l'action et l'univers. Même si celui-ci semble peu développé en vingt-cinq épisodes, il est néanmoins communiqué de façon très efficace. Au final, Wit Studio et Production I.G signent une belle adaptation du manga d'Hajime Isayama, servie par une excellente production. Bref, si vous venez pour le show, vous êtes au bon endroit!
  12. Utile
    duet a réagi à UltimateNinjake dans [Créations Manuelles] Les cosplays de Ninjake ! ;)   
    Hello !
    Deuxième partie du cosplay (la photo est encore avec mon phone mais croyezmoi, quand on fait 12h de couture par jour, l'app photo on l'oublie :) ).
    Bref, ici, il y a le début de l'écharpe et le dessus de la cape à laquelle j'ai mis un bord jaune.
    Je suis à moitié crevé ( d'un autre coté au lieu de geeker , je devrais dormir :d ) , enfin bref, demain je termine l'écharpe et je commencerais la cape ( les fioritures ^^ ). J'espère ne pas déçevoir à la fin ... Mais bon, un cosplay fait avec son coeur sera toujours plus beau qu'un acheté en magasin :) !

  13. Utile
    duet a réagi à Ach' dans Tronche de Cake II   
    j'ai tout perdu perso lorsque je l'ai vu en maillot de bain et une bouée autour du ventre :kappa:
  14. Utile
    duet a reçu une réaction de Raiton dans Tronche de Cake II   
    et dire qu'on te respectait presque jusqu'à maintenant :d
  15. Utile
    duet a réagi à otak-poit dans [concours 2014] bonten taro sex and fury   
    BONTEN TARO Sex and Fury
     
    Titre original : Bonten Taro Sex and Fury
    Année de parution : 2014
    Genre : Gekiga, guerre et conflits, drame, ecchi, yakuza
    Nombre de volume : 1 tome
    Auteur : Bonten Taro
    Editeur : Le lézard noir
    Site officiel : http://www.lezardnoir.com/portfolio/sex-fury/
     
     

     
    HISTOIRE
     
    Cet ouvrage n'est pas un simple manga,il s'agit d'un recueil de différentes histoires. L'éditeur a voulu ici mettre en lumière un grand homme méconnu du manga, c'est pour cela que la préface est longue avec des interviews, une sorte de biographie et des illustrations.
    Cet homme était à la fois mangaka, chanteur itinérant, tatoueur spécialisé dans le yakuza, acteur...Toute cette palette de talent est racontée en préface via des interviews données à Takeo Udagawa et Mitsuhiro Asakawa et renseigne sur la complexité du personnage et sur son parcours de vie atypique.Il fait parti des pionniers du manga et a commencé avec le kami shibai comme beaucoup d'autres grands noms.
    D'entrée de jeu on se dit que c'était un sacré bonhomme ! On y découvre également son importance dans le milieu du tatouage japonais et de son influence avec l'apport de couleur, de modification de machine et pour finir son école de tatouage.
    Bonten Taro a été très prolifique, on lui attribut plus de 150 oeuvres en sept ans seulement, pendant sa période gekiga. Il est passé par le shojo, les récits de guerre, l'épouvante, un vrai touche à tout dont on aura plusieurs extrait dans ce recueil. Il a publié jusqu'à plus de dix séries en même temps et s'est même permis le luxe de tout laisser tomber pour un voyage itinérant de plusieurs années, il ne supportait plus le système et voulait pratiquer ses autres arts.
    Le recueil d'histoire est propre, les histoires sont intéressantes et variées. On en redemanderait volontier, elles se laissent lire rapidement et certains personnages sont bien charismatiques.
     
     
    CRITIQUE
     
    Le style est ultra old school mais on ne s'attend pas à voire du shonen des années 2000 en achetant ce bel objet ! Le travail accompli au niveau du nettoyage des planches est énorme, elles étaient de mauvaises qualité et il a fallut de longues heures de cleaning pour les rendre propres.
    Je ne m’étendrai pas sur les histoires mais je ne peux qu'apprécier la dimension historique de celles ci et approuver la démarche de créer de tels ouvrages. Son passé de soldat rend plus réel les histoires de guerre ou sont traitées le sort des filles de réconfort ou les problèmes de hiérarchie.

    Le personnage de la femme yakuza est bien réussi, on ressent toute l'intensité qui s'émane de cette femme poignante. C'est de ce modèle que ce sont inspirés les différentes femmes yakuza par la suite que ce soit au cinéma ou dans d'autres BD.

    Les histoires avec des tatoueurs reviennent souvent, on sent l'attachement de l'auteur à cet art et le désir de l'éditeur de rassembler ces histoires afin de d'associer Bonten Taro avec le tatouage.
    Le tatouage qui est l'essence même de cet ouvrage, les illustrations présentent en début de livre sont vraiment belles et sont peut être des réalisations du maître mais on ne le saura jamais car les personnes tatouées étaient des yakuzas et restaient discrètes .

    La nudité est aussi très présente dans les histoires et illustrations, les seins sont souvent apparents mais on n'est pas dans du fan service et le corps de la femme est respecté et a des proportions normales. Les tatouages étant faits sur de grandes surfaces, il est naturel de les dévoiler. L'amour entre femme est aussi suscité dans certaines histoires mais une fois de plus il n'y a aucune perversité dans ce fait. Mais nous sommes dans un manga pour adulte ne l'oublions pas.
    Les histoires d'épouvantes sont aussi étranges qu'inattendues, en effet elles arrivent dans le recueil comme un cheveu dans la soupe. Le maître aimait bien ce style et en a publié beaucoup.


     
     
    Je n'ai pas parlé de la couverture super épaisse en carton avec le titre gravé en argent à chaud dessus, de la reliure qui lui donne un aspect noble et de son épaisseur au vu des 450 pages de papier épais qui le rend plus que deluxe ! Nous avons donc là un ouvrage plus qu'atypique, ce n'est pas un simple recueil d'histoire, c'est un véritable hommage au maître.
     
     
    BONTEN TARO SEX AND FURY
  16. Utile
    duet a réagi à UltimateNinjake dans [Créations Manuelles] Les cosplays de Ninjake ! ;)   
    STOP ! Bonjour cher ami ! :)
    Si tu est ici, tu vas pouvoir découvrir à quoi sert un Otaku lorsqu'il suit des cours de couture !
    Je vais poster ici , foi de Ninjake, la réalisation de mon cosplay de Journey, photos après photos.
     
    Voici la première photo du cosplay. Je posterais la suite demain soir :) . Merci de me donner vos avis, toute critique est la bienvenue. :)
     

  17. Utile
    duet a réagi à ToFantasy dans Hello World! by ToFantasy   
    Ouiii, déjà des amis! ^^
     
     
    Droitier! Et je suis pour l'égalité des pouces, donc çà dépend des fois mais normalement c'est 50/50. Voudrait pas qu'il y en ait un qui se sente lésé et se barre un matin... C'est susceptible un pouce.
  18. Utile
    duet a reçu une réaction de Ach' dans Tronche de Cake II   
    et dire qu'on te respectait presque jusqu'à maintenant :d
  19. Utile
    duet a réagi à ToFantasy dans Bureau du moment   
    Parce que mon chat qui regarde par la fenêtre de l'écran titre de The Last of Us, ça me fait délirer!^^
     
     
     
  20. Utile
    duet a réagi à Kanon dans parodie de pub   
    Souvenirs souvenirs...

     

  21. Utile
    duet a réagi à Yamishana dans Tronche de Cake II   
    Qui a parlé d'ayumu :3 #JapanExpo2014
     
     
     
     
    Bon âme sensible s'abstenir j'arrive pas a régler la taille !
  22. Utile
    duet a réagi à Smoker130 dans Je jeu du VDD [édition 2]   
    Je ban parce que je suis sur que vous vous êtes dit quelque chose comme ''ça fait un moment qu'on l'a pas vu ban, on est surement enfin débarrassé de lui''
    Je ban donc pour bien rappeler à tous que je suis encore bien présent et que le jeu du VDD ne sera jamais débarrassé de ma présence. L'ombre de ma fumée plane à jamais sur ses lieux.
    Je ban parce que même quand je ban peu, je pense quand même à passer Ban de temps en temps.
    Je ban parce qu'il vaut mieux ban peu mais ban bien (ça va aussi en bannant beaucoup et bien, aussi).
    Je ban parce que j'apprécie le fait de ban (dommage en revanche, que ça amène à se faire ban par la suite)
    Je ban pour encourager tout ceux qui suivent la voie du ban (même si je suis peut-être pas censé les encourager? :hum:)
    Je ban Lordmnemo parce qu'il est presque à un ban sur deux et que si il pouvait se ban lui même il serait presque à un ban sur un. :P
    je m'autoban parce que je suis surement le dernier en mesure de faire des remarque sur le rythme de ban des gens.
    Je ban duet, pour son sens si particulier de l'interprétation de certains ban, et parce que je l'ai pas fait depuis longtemps et que j'aime bien ban duet. et parce que c'est elle que je suis suposée ban puisque c'est elle mon VDD. :P
    Je ban Ryô parce que c'est lui qui à lancer ce jeu dans ce forum.(dois t-on l'en féliciter, ou le sanctionner en le considérant comme celui qui à engendré l'apparition de tant de banneurs récidivistes?)
    Je ban Little poussin pour ne pas faire de discrimination envers les poussin, tout le monde est égal devant le ban.
    Je ban Kanon car bien qu'il ne soit pas celui qui ban le plus souvent, il ban avec précision.
    Je ban Vinland parce que j'ai ban tout les habitués, alors je ne vois pas pourquoi il en réchapperait.
    Je ban Artyk, même si elle est pas souvent dans le VDD; justement parce qu'on la voit pas trop souvent dans le VDD et que j'aimerais la ban plus souvent aussi.
    Je ban ceux qui ne ban pas souvent pour les féliciter d'avoir résister à l'attirance du Ban.
    Je ban ceux qui on su réduire leur fréquence de Ban pour les féliciter d'avoir su lutter contre la dépendance au ban.
    Je ban aussi tout ceux que j'aurais pu oublier de ban.
    Je m'autoban à nouveau, parce que j'ai ban un peu trop de monde alors que j'étais supposé ban seulement mon VDD.
    Et j'arrête de m'autoban parce que c'est louche et que des gens vont penser que je m'autoflagelle.
    Je ban celui qui me bannera après ça, parce que à bien y réfléchir VDD pourraient tout aussi bien être les initiales de ''voisin du dessous''
    Je ban car ceci est sans doute le plus long ban de l'histoire du VDD (sans conteste mon chef-d'œuvre...pour l'instant)
    Je te ban toi qui à eu la patience de lire ce long traité sur le ban jusqu'au bout, pour te féliciter de ta patience.
     
    Prenons les armes amis banneurs, et bannons comme des bandits jusqu'à ce que la bannière du ban flotte partout à travers le monde. Mais prenons garde à ne point trop ban, de crainte de flooder et de se faire ban pour de bon.
  23. Utile
    duet a réagi à S@dMad dans Et de .... 7000 OTAKUS   
    Et voila, encore un cap de franchis, 7 000 otakus nou di diou ! Si ça c'est pas un beau chiffre :happywalk:
     
    On pourra dire que cette Version 3 du site a vraiment fait énormément de bien à la communauté, on a un rythme d'inscription vraiment élevé, le minimum de nouvelles inscriptions par jour doit être de 3 en ce moment, fin' ça fait juste énormément plaisir.
     
    Alors oui, la communauté pourrait être encore plus active, il manque encore à O-A certaines choses pour "retenir" la communauté, éviter qu'elle se lasse ou même pour l'encourager à participer, s'inscrire c'est une chose, participer s'en est une autre.
    Mais on travail justement sur cela afin d'agrandir encore autant que faire se peut notre communauté :-)
    Objectif en 2020 : l'Elysée :banane:
     
    Plus sérieusement, comme toujours, c'est à vous que l'on doit cela, alors merci à vous tous, merci de faire d'O-A la communauté qu'elle est aujourd'hui ... On se rapproche des 10 ans d'existence du site, on va fêter la 9ème bougie en février 2015, j'aurais sincèrement jamais cru pouvoir être à l'origine de quelque chose d'aussi durable et tout simplement d'aussi énorme.
     
    La dernière Japan Expo est la preuve qu'on a une communauté assez active et de plus en plus de liens d'amitiés se créent et ça, ça fait simplement plaisir.
     
    Merci à vous tous et merci au staff qui fait aujourd'hui tout le boulot, moi à part de beaux discours et 3 bêtises je fais simple acte de présence mais si le bateau est toujours à flot aujourd'hui c'est bien grâce à cette super équipe !
  24. Utile
    duet a reçu une réaction de Sandy dans [Graphisme] Duet's Dream Team   
    La Dream Team accueille une nouvelle membre! Souhaitons la bienvenue à Panthalassère, aussi connue sous le nom du Perroquet des marais. Notre amie vit sur les cultures flottantes qui naviguent à la surface des eaux, faisant voguer les îlots à la perche et au grappin. Certains prétendent également l'avoir vue voler au-dessus des fleuves pour rejoindre la mer…
     
     
     
     
     
     
     
    J'ai passé beaucoup de temps à définir sa position, je voulais qu'on sente qu'elle flotte dans les airs/eaux. Cette fois-ci j'ai opté pour un personnage moins sexy et un peu plus androgyne (un peu).
     
    Nouvel edit des images (roh, encore?!) : la plupart des visuels sont maintenant sur des liens, donc ça veut dire bienvenue aux poids lourds et fini les pixels tous crades, la Dream Team passe en HD, youhou!
  25. Utile
    duet a reçu une réaction de Raiton dans [Graphisme] Duet's Dream Team   
    La Dream Team accueille une nouvelle membre! Souhaitons la bienvenue à Panthalassère, aussi connue sous le nom du Perroquet des marais. Notre amie vit sur les cultures flottantes qui naviguent à la surface des eaux, faisant voguer les îlots à la perche et au grappin. Certains prétendent également l'avoir vue voler au-dessus des fleuves pour rejoindre la mer…
     
     
     
     
     
     
     
    J'ai passé beaucoup de temps à définir sa position, je voulais qu'on sente qu'elle flotte dans les airs/eaux. Cette fois-ci j'ai opté pour un personnage moins sexy et un peu plus androgyne (un peu).
     
    Nouvel edit des images (roh, encore?!) : la plupart des visuels sont maintenant sur des liens, donc ça veut dire bienvenue aux poids lourds et fini les pixels tous crades, la Dream Team passe en HD, youhou!
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