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Minagi-san

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  1. Utile
    Minagi-san a réagi à Bastien-kun dans Dare desu ka ? ~ Bastien-kun desu <3   
    Prénom : Bastien
    Histoire de ton pseudo : "Bastien-kun" me désigne aujourd'hui comme l'empereur du Baka Sekai xD
    Age : 17 ans
    Études/métier : Secret :P
    Pays/ville : Je n'habite pas ce monde !
    Ce que tu aimes : Par contre la je reviens sur terre xD J'adore le Japon, les mangas, l'informatique, le graph, la programmation, Html, PHP, CSS...
    Ce que tu détestes : Arg... Beaucoup de chose mais surtout qu'on me prenne pour un con :) .... Et les épinard x)
     
    Juste pour les curieux
     
    Ton plus grand rêve : Vivre au Japon =)
    Tes autres rêves : Ouai... un rêve pas réaliste xD Avoir une vie ou une période de ma vie correspondant à mes mangas préférés.
    Ceux que tu as réalisés : Euh aucun mais je suis déjà aller au Japon =)
    Tes allergies : Allergique au chieurs !
    Ce qui te rend vulnérable : Me prendre par les sentiments.
    Ce qui te rend furieux : Me prendre pour un c** ou idiot si vous préférez x)
    Ce qui te rend heureux : Les Mangas & bien sûr ma copine
    Ta plus grande honte : Euh certaines personnes que je ne citerais pas xD
    Tes phobies : Les filles qui essaye de ma manipuler xD
     
    Tes gouts sont là
     
    Le dernier film que tu as vus : Ah Ah ! Fast & Furious 6 (Au passage je vous le conseil)
    La chanson du moment : How You Remind Me
    Tes films favoris : ~ Osef ~
    Tes groupes favoris : Pas de préférence :)
    Tes chanteurs favoris : Aucun
    Tes acteurs/actrices favoris : NADA J'AI DIT xD
    Tes séries favorites : O___o Les simpson, Friends, Kampfer, Baka to test to shokanju, Zero no Tsukaima, Akikan, Shugo Chara, To love ru Trouble, Motto To Love ru Trouble, Fairy Tail, Guilty Crown, Kokoro Connect, K, Naruto, Death Note, Sword Art Online, Accel World, Robotics;Notes, Shakugan no Shana, Mirai Nikki... {Je regarde tous les animés qui sortent chaque saison, en gros je suis un gros FADAS d'animés}
    Toi et les forums
     
    Ce que tu détestes sur un forum : Ceux qui mette le bazar !
    Ce que tu aimes sur un forum : La convivialité, si il y en a.
    Ce que tu fais sur un forum : Je participe au max, en fonction de mon emplois du temps^^
    Tu aimes les jeux de rôles ? Oui
    Tu aimes les forums divers ? Oui
     
    Si je dis, tu penses ?
     
    Je dis "Chihuahua" : Petit
    Je dis "Photo" : Image
    Je dis "Vampire" : Moi
    Je dis "Secret" : Secret Story
    Je dis "Mensonge" : Mon pote
    Je dis "Retard" : Ségolène ! (Une fille de ma classe xD)
    Je dis "Temps" : Montre
    Je dis "Heures" : Minutes
    Je dis "Dessert" : Glace
    Je dis "Famille" : Nul
    Je dis "Amour" : <3
    Je dis "Amitié" : Laulau
    Je dis "Vivre" : Manga
    Je dis "Alcool" : Bière
    Je dis "Cigarette" : Pas pour moi xD
    Je dis "Dieu" : J'y crois pas désolé^^
    Je dis "Folie" : Les teufs !!!
  2. Utile
    Minagi-san a réagi à Chii dans Histoire du premier Manga   
    Le mot japonais « manga » souvent traduit littéralement par « image dérisoire » ou « dessin non abouti », est composé de « ga » (画), qui désigne la représentation graphique (« dessin », « peinture » ou toute image dessinée - comme l'estampe), et « man » (漫), « involontaire », « divertissant », « sans but », mais aussi « exagérer », « déborder » (qui peut être interprété comme caricature), ainsi qu'« au fil de l'idée ». Ainsi on pourrait aussi bien traduire ce mot par « dessin au trait libre », « esquisse au gré de la fantaisie », « image malhabile » ou tout simplement caricature ou grotesque dans le sens de Léonard de Vinci.
     
    Le terme devient courant à partir de la fin du XVIIIe siècle avec la publication d'ouvrages tels que Mankaku zuihitsu (1771) de Kankei Suzuki, Shiji no yukikai (1798) de Kyōden Santō ou Manga hyakujo (1814) de Minwa Aikawa. Également en 1814, Hokusai, futur peintre de La Grande Vague de Kanagawa, donne à ses recueils d'estampes parfois grotesques le titre Hokusai manga. C'est ce dernier ouvrage qui fait connaître le mot en Occident. Il aurait été ainsi choisi pour son analogie avec un terme similaire dans l'ancien temps mais dont l'écriture diffère et qui décrit la conservation de proies dans les becs des pélicans1 indiquant des scènes prises sur le vif - comme l'oiseau fondant sur sa proie.
     
    Il ne prend le sens précis de « bande dessinée » qu'au cours du XXe siècle, avec l'introduction de celle-ci au Japon. Lorsqu'elle y devient très populaire, après 1945 et grâce à Osamu Tezuka, le terme s'impose pour finir par ne plus désigner qu'elle. C'est ce terme qui a été utilisé à l'étranger (France, États-Unis, Allemagne, etc.), pour caractériser la bande dessinée japonaise, dont il est devenu un synonyme, et parfois grossièrement ramené à un genre.
     
    Genre et nombre du mot « manga » en français
     
    Le mot « manga » est pleinement intégré dans la langue française, comme l'atteste son intégration dans les dictionnaires usuels. Ceux-ci le donnent comme masculin (les mots japonais, eux, n'ont pas de genre grammatical), et c'est le genre qui prédomine largement. Toutefois, la première utilisation du mot en français revient à Edmond de Goncourt en 1895, dans une étude artistique dédiée à Hokusai2, où il accorde « manga » au féminin pour désigner ce qu'il appela La Mangwa (sic) de l'artiste. Le terme revêtait alors plutôt le sens de « miscellanées », c'est-à-dire un recueil de nature disparate3. Depuis cette époque, manga a souvent été employé au féminin, et ce jusqu'à la popularisation de l'usage au masculin dans les années 1990 (notamment par les premiers journaux spécialisés et la télévision)3. Mais un argument en faveur de la féminisation du terme pourrait être que la locution équivalente en français, bande dessinée, est déjà de genre féminin. Plus récemment, l'auteur Frédéric Boilet parle de manga au féminin, notamment dans le cadre de son mouvement franco-japonais La Nouvelle Manga4.
     
    Manga s'écrit mangas au pluriel, selon la règle du pluriel des mots étrangers intégrés dans la langue française (les dictionnaires actuels ne donnent d'ailleurs pas le mot comme invariable).
     
    Quelques notions
     
    Le dessinateur de mangas est appelé mangaka. Il est soumis à des rythmes de parution très rapides, et ne bénéficie pas toujours d'une liberté totale sur son œuvre, selon la réception auprès du public. Si le manga connaît un fort succès, l'auteur devra prolonger son histoire, même s'il voulait la terminer. À l'inverse, certaines œuvres peu connues ne verront pas leurs suite et fin publiées.
     
     
     
     
     
    Exemple de dessin d'inspiration manga.
    Les mangas se lisent souvent dans le sens inverse des bandes dessinées occidentales : de droite à gauche, ce qui correspond au sens de lecture japonais. Cela amène une certaine confusion puisque la lecture des mots se fait alors dans le sens inverse de celui des cases (ce qui n'est pas le cas au Japon). Introduits en France en 1978 avec la revue Le cri qui tue, les mangas ne sont publiés dans ce sens que depuis 1995 environ. Toutefois, les éditeurs français ne se plient pas systématiquement à cette spécificité. Certains choisissent alors de simplement retourner les images, ce qui occasionne des incohérences qui peuvent être douteuses (un droitier qui devient gaucher, un coup porté au cœur qui perd son sens avec une image inversée ou encore un salut nazi effectué du bras gauche dans L'Histoire des 3 Adolf). D'autres adaptent entièrement les ouvrages en retournant seulement certaines images, changeant la mise en page et en redessinant certains éléments graphiques, ce qui a pour mérite de faire correspondre la forme des phylactères avec l'horizontalité des systèmes d'écriture occidentaux (Casterman notamment, dans sa collection Écritures), mais génère toutefois un surcoût significatif.
     
    La plupart des éditeurs français ont actuellement adopté le sens de lecture japonais, dans un but d'économie et de respect de l'œuvre. Cela les expose à se couper d'un lectorat plus large (notamment âgé) que les habitués du genre. Hergé, en particulier, a codifié la BD pour une lecture de gauche à droite et le lecteur aux habitudes acquises risque de lire la fin d'une action ou d'un gag avant le début. Cependant, la vague de démocratisation qu'a connue le manga en France auprès des jeunes a fait que la plupart des lecteurs préfèrent désormais le sens de lecture japonais.
     
    Le sens de lecture japonais est également devenu le standard de lecture des mangas aux États-Unis depuis le début des années 2000.
     
    Diffusion au Japon
     
    À la différence de l'Europe et des États-Unis, le marché de la bande dessinée au Japon n'est pas un marché de niche mais un phénomène de masse qui touche une part énorme de la population (le quotidien japonais Mainichi a estimé en 2008 à 60 % le nombre de Japonais qui lisent au moins un manga par semaine) et génère une importante activité économique. Les mangas japonais sont moins chers qu'en Europe, leur prix avoisinant les 500 yens (5,23 euros en juillet 2012), alors qu'en France, le prix d'un manga se situe généralement entre 6 et 15 euros selon le format et les éditions.
     
    Les mangas publiés dans les magazines de prépublication sont considérés au Japon comme des objets de grande consommation plutôt que comme des objets de valeur. Cependant, des éditions reliées et brochées à l'image de celles paraissant en Occident, sont destinées à être collectionnées et conservées.
     
    Depuis son ouverture en novembre 2006, le musée international du manga de Kyōto offre une impressionnante collection de manga (200 000 volumes, sachant que la collection est amenée à évoluer).
     
    L'énorme popularité des mangas rivalise avec les grosses pointures de la bande dessinée européenne ; ainsi, les 42 tomes de Dragon Ball se sont vendus à plus de 250 millions d'exemplaires dans le monde et les 63 tomes de One Piece se sont vendus à plus de 270 millions d'exemplaires dans le monde5, un chiffre qui surpasse, dans l'absolu, celui enregistré par Les Aventures de Tintin et Milou avec 24 albums édités à plus de 200 millions d'exemplaires.
     
    Les manhwa, bandes dessinées coréennes très semblables aux mangas, ont également une diffusion de plus en plus dynamique
     
    Histoire des mangas
     
    Mouvements culturels initiateurs
     
     
     
     
     
    Détail du volume 8 des Hokusai Manga par Hokusai, 1817.
    Le manga, bien que très ancré dans la culture japonaise moderne, trouve ses prémices dans la peinture narrative qui apparaît à l'époque de Nara, avec l'apparition des premiers rouleaux narratifs peints japonais : les emakimono. Ces œuvres associaient en effet des peintures à des textes calligraphiés qui assuraient, ensemble, le récit d'une histoire que l'on découvrait au fur et à mesure que se déroulait le rouleau6. Le premier des emakimono,, illustration d'un sûtra, était la copie d'une œuvre chinoise et marquait une nette séparation entre le texte et la peinture. Pourtant, durant l'époque de Heian apparaissent les premiers emakimono de goût japonais (le style yamato-e), dont l'emaki du Genji monogatari datant du XIIe siècle est l'un des plus anciens représentants conservés7. Ces derniers faisaient souvent intervenir de courts textes explicatifs après de longues scènes peintes., soient « caricatures de la faune », une satire anthropomorphique, sont constitués uniquement de dessins à l'encre8. Cette priorité accordée à l'image – qui peut assurer seule la narration – est aujourd'hui une des caractéristiques les plus importantes du manga.
     
    De même, lors de la période Edo, les estampes étaient d'abord destinées à l'illustration de livres, mais, très vite, le rapport de force s'inversa et l'on vit l'apparition de « livres à lire » en opposition avec les « livres à regarder », les kusazōshi (en) tels que le kibyōshi. Puis vint la disparition relative des écrits complémentaires et la naissance de l'estampe « indépendante » en une seule illustration, qui est la forme la plus fréquente de l’ukiyo-e. C'est d'ailleurs Katsushika Hokusai (1760-1849), le fondateur de l'estampe de paysage, qui donna son nom au manga (littéralement « dessins grotesques »), nommant ainsi ses célèbres caricatures, les Hokusai Manga qu'il publia de 1814 à 1834 à Nagoya.
     
    Enfin, et notamment dans le manga de type shōjo, l'Art nouveau occupe une place prépondérante parmi les influences des mangaka, tout en sachant que ce mouvement a été provoqué en partie par le japonisme en Europe, suite à la découverte des estampes par les occidentaux9.
     
    De 1861 à 1931
     
    Première ouverture vers l'Occident
     
    Pendant la restauration Meiji, à partir de 1868, l’ouverture obligatoire du Japon au commerce extérieur s’accompagne d’une modernisation rapide du pays sous influence occidentale. De nombreux étrangers sont attirés au Japon pour enseigner les sciences et technologies occidentales et de riches Japonais voyagent en Europe. Edo, rebaptisée Tokyo, voit ses rues, éclairées par des réverbères, se peupler de pousse-pousses sans oublier les bicyclettes d'importation. C'est la création du yen et l'interdiction du chonmage (丁髷?, chignon traditionnel) et du port du shin-shintō (新新刀?, sabre). L'usage du kimono et du hakama (pantalon traditionnel) diminue au profit du costume occidental accompagné du chapeau et du parapluie, pour les hommes, et d'une coiffure européenne pour les femmes.
     
    Les deux seuls quotidiens existants au début des années 1860 étaient à destination de la colonie étrangère, le Nagasaki Shipping List and Advisor (bihebdomadaire de langue anglaise) et le Kampan Batavia Shinbun (Journal officiel de Batavia). La presse japonaise naît avec le Yokohama Mainichi Shinbun en 1871 et le Tokyo Nichinichi Shinbun en 1872. C'est le Shinbun Nishikie, créé en 1874, qui introduit le premier les estampes dans la presse japonaise.
     
    Création d'une presse satirique
     
     
     
     
     
    Magazine satirique Japan Punch d'avril 1883 édité par Charles Wirgman.
    La presse japonaise se transforme aussi sur le modèle de la presse anglo-saxonne avec l’apparition des dessins d’humour sur le modèle américain et des caricatures à la mode britannique à partir de 1874 avec le E-Shinbun Nipponchi et surtout avec le Marumaru Shinbun créée par Fumio Nomura (野村 文夫, Nomura Fumio?) qui a fait une partie de ses études en Grande-Bretagne. Imprimé entre 1877 et 1907, il publie des dessins de Kinkichirō Honda (本多 錦吉郎, Honda Kinkichirō?) et de Kiyochika Kobayashi, créateur d'estampes ukiyo-e, qui fût élève de Charles Wirgman10.
     
    Wirgman fait partie de ces trois Européens qui ont une influence certaine sur l'avenir de la bande dessinée et du manga. Ce caricaturiste anglais arrive à Yokohama en 1861 et l'année suivante il crée un journal satirique The Japan Punch dans lequel il publie, jusqu'en 1887, nombre de ses caricatures dans lesquelles il utilise des balloons11. Il enseigne en même temps les techniques occidentales de dessin et de peinture à un grand nombre d'artistes japonais comme Takahashi Yuichi12.
     
     
     
     
     
    Magazine satirique Tôbaé, n°6, 1887 édité par Georges Ferdinand Bigot.
    Autre caricaturiste, le français Georges Ferdinand Bigot arrive à Yokohama en 1882, il enseigne les techniques occidentales du dessin et de l'aquarelle à l'École militaire de la ville11. Parallèlement, il publie des caricatures dans des journaux locaux et édite des recueils de gravure. En 1887, il crée lui aussi une revue satirique, Tôbaé, alors que Wirgman arrête la sienne, dans laquelle il démontre sa maîtrise de la technique narrative en introduisant la succession des dessins dans des cases au sein d'une même page. Il part en Chine en 1894 pour couvrir pour The Graphic de Londres le conflit sino-japonais. De retour en France en 1899, il collabore comme illustrateur pour l'imagerie d'Épinal13.
     
    C'est à cette période qu'un fils d'enseignant hollandais dans une mission de Nagasaki quitte le Japon pour suivre des cours d'art à Paris où il tente quelques bandes dessinées dans le Chat noir avant de s'exiler aux États-Unis. C'est là que Gustave Verbeck dessine un des strips les plus originaux de l'histoire de la bande dessinée Upside-downs of little lady Lovekins and old man Muffaroo. Le strip de quatre cases se lit dans le sens normal de lecture de gauche à droite puis l’histoire se continue en retournant tête-bêche le journal et en relisant les cases dans le sens inverse, lady Lovekins se transforme alors en old man Muffaroo, le chapeau de l’une devenant la barbe de l’autre14.
     
    Création
     
    C'est le caricaturiste australien Frank Arthur Nankivell (en) qui travaille pour le Box of Curios, Bokkusu obu kyuriosu?), publié à Yokohama par E. B. Thorne, qui initie Yasuji Kitazawa, qui ne s'appelle pas encore Rakuten Kitazawa (en), à la caricature. En 1899, il quitte Box of Curios pour rejoindre le Jiji Shinp créée par l'intellectuel Yukichi Fukuzawa désireux de développer le mode satirique au Japon. C’est Kitazawa qui reprend le terme de manga pour désigner ses dessins, il se désigne lui-même comme mangaka (dessinateur de mangas)15. Le premier manga considéré comme tel date de 1902. Il s’agit d’une histoire dessinée par Kitazawa dans les pages illustrées du supplément du dimanche du Jiji Shinpō. Kitazawa s’inspire beaucoup de la culture européenne, son premier manga reprend le thème de l’arroseur arrosé11. Le supplément du Jiji; prend rapidement le nom de Jiji Manga
    En 1905, Kitazawa crée son premier magazine le Tokyo Puck en s'inspirant de l'américain Puck et du Rire français. Ce magazine en couleurs paraît deux à trois fois par mois et contient des textes en japonais, chinois et anglais, des caricatures et un manga en six cases de Kitazawa. Plusieurs fois censuré pour ses caricatures féroces contre le pouvoir, il crée en 1912 deux nouveaux magazines Rakuten Puck et Katei Puck . Mais c'est en 1908 que Kitazawa innove dans la presse japonaise en publiant Furendo, un magazine en couleurs exclusivement réservé aux enfants. Devant le succès, il renouvelle l'expérience en 1914 en créant la revue Kodomo no tomo dans laquelle il dessine L'enfance de Toyotomi Hideyoshi16. Ce succès allait marquer le marché des mangas pour longtemps17. En 1914 paraît nen Kurabu (Le Club des garçons), en 1923 jo Kurabu (Le Club des filles?) et en 1926 nen Kurabu (Le Club des jeunes enfants)18. En 1929, Kitazawa entreprend un long voyage en Europe, en Afrique et aux Amériques. De passage à Paris en 1929, il expose en présence de Léonard Foujita et y reçoit la Légion d'honneur11.
     
    À la fin de l'ère Meiji, à l'ère Taish&; (1912-1926), Ippei Okamoto (Okamoto Ippei) dessine des mangas pour le quotidien Asahi Shinbun. Il est l'un des inspirateur du mouvement des « Nouveaux représentants progressistes du manga » qui introduit au Japon les comics, entre autres Bringing up Father (La famille Illico) de Geo McManus parait dans Asahi Gurafu .Si à cette époque tous les mangas utilisent plus ou moins la bulle, il y a encore beaucoup de texte écrit dans les dessins. Le premier à généraliser l'emploi de la bulle est Katsuichi Kabashima (樺島 勝一, Kabashima Katsuichi?) qui dessine Les Aventures de Sh;chan accompagné de son écureuil dans le premier numéro de Asahi Gurafu en 19238,19.
    Manga Le docteur endormi (Auteur inconnu, 1912-1926, lithographié)
    C'est Okamoto qui invente le terme de manga kisha (journaliste de manga) et qui crée la première association de mangaka appelée Tokyo manga kai (Rencontres des mangas de Tokyo) en 1915, qui devient en 1923 le Nihon manga kai (Rencontres des mangas du Japon) et en 1942 le Nihon manga hkai (Rencontres au service des mangas du Japon) avec pour premier président Kitazawa20.
     
    La satire et la caricature sont féroces envers le pouvoir en place et, en 1925, le gouvernement établit une censure en promulguant une « Loi de préservation de la paix ». La presse japonaise devient « politiquement correcte » mais la publication de mangas se développe. Des magazines féminins comme Shufu no tomo (L'ami des ménagères) ou Fujin kurabu Le Club des femmes) publient aussi des mangas à destination de leurs lectorats ou pour des mères de familles qui lisent ces mangas à leurs enfants18.
     
    À partir de la guerre sino-japonaise, et comme plus tard aux États-Unis ou en Italie, la presse, y compris les mangas, se met au service de l'état pour soutenir l'effort de guerre. Ainsi le très militariste Norakuro (のらくろ?) de Suihō Tagawa (en) nous montre un chien paresseux engagé dans l'armée impériale, première série longue8. C'est comme cela que les Japonais lisent aussi les aventures de Speed Tarō (スピード太郎, Supīdo Tarō?) de Sakō Shishido (宍戸 左行, Shishido Sakō?), qui déjoue toutes sortes de conjurations étrangères, et celles de Dankichi dans Bōken Dankichi (冒険ダン吉?, « Les Aventures de Dankichi ») de Keizō Shimada (島田啓三, Shimada Keizō?). Ce seront les séries les plus populaires au Japon jusqu'au milieu des années quarante pendant lesquelles toute la presse ainsi que toutes les activités culturelles et artistiques subissent la censure du gouvernement militaire, ce dernier n'hésitant pas à mobiliser ces milieux à des fins de propagande.
     
    L'après-guerre
     
    Sous l'occupation américaine, les mangaka d'après-guerre subissent l'énorme influence des comic strip qui sont alors traduits et diffusés en grand nombre dans la presse quotidienne japonaise. Sazae-san de Machiko Hasegawa sera le premier grand succès d'après-guerre8. Cette génération a vu leurs villes rasées, leurs pères vaincus, leur empereur déchu de sa divinité, et ce que leurs idéologies véhiculaient jeté dans les poubelles de l'Histoire par les vainqueurs21. Les bombardiers B29, les avions invulnérables, et les jeep armées apparaissent dans la vision des futurs mangaka encore adolescents. Après sa défaite, le Japon s'est reconstruit au prix d'un lourd sacrifice ; d'ailleurs dans les mangas apparaît souvent la devise de Shōnen Jump : « Amitié, effort, victoire » (devise choisie par les lecteurs).
     
    L'un d'entre eux, influencé par Walt Disney, révolutionnera le genre et donnera naissance au manga moderne : il s'agit du célèbre Osamu Tezuka. C'est en effet Tezuka qui introduira le mouvement dans la bande dessinée japonaise par des effets graphiques comme des traits ou des onomatopées soulignant toutes les actions comportant un déplacement, mais aussi et surtout par l'alternance des plans et des cadrages comme il est en usage au cinéma, rompant ainsi avec une tradition théâtrale, les personnages étant jusque-là toujours représentés en pied, à égale distance et au centre de l'image. On considère généralement Shin-Takarajima (新宝島?, lit. « La nouvelle île au trésor »), parue en 1947, comme marquant le début du manga moderne.
     
    L'animation étant la véritable passion de Tezuka, il réalisa la première série d'animation japonaise pour la télévision en janvier 1963, d'après l'une de ses œuvres : Tetsuwan Atom (鉄腕アトム, Tetsuwan Atomu?), plus connue en France sous le nom d'Astro, le petit robot. Finalement, le passage du papier au petit écran devint courant et l'aspect commercial du manga prit de l'ampleur. Tezuka bouleversa le mode d'expression du manga, en explora les différents genres – alors principalement infantiles – et en inventa de nouveaux. Il inspira de nombreux artistes tels que le duo Fujiko Fujio (Obake no Q-tarō , Doraemon), Fujio Akatsuka (Tensai bakabon) et Shōtarō Ishinomori (Cyborg 009, Kamen Rider) qui se succédèrent au Tokiwasō, voire Leiji Matsumoto (Galaxy Express 999)8.
     
    Les années 1960 voient l'émergence de mangas plus dramatiques dans lesquels sont abordés des sujets plus « sérieux » et réalistes, appelés gekiga8. Initié par Yoshihiro Tatsumi et Takao Saitō (Golgo 13), le style influencera notamment Sampei Shirato (Ninja bugeichō, Kamui den), Shigeru Mizuki (Kitaro le repoussant) et Tetsuya Chiba (Ashita no Joe), la plupart de ces auteurs participant au magazine d'avant-garde Garo8.
     
    En 1964 naît l'association des mangaka du Japon (日本漫画家協会, Nihon mangaka kyōkai?), qui décerne des prix annuels à partir de 1972.
     
    Dans les années 1970, le manga pour filles, écrit par des femmes (shōjo) se développe à l'initiative du groupe de l'an 24, notamment Moto Hagio (Poe no ichizoku ) et Keiko Takemiya (Kaze to ki no uta), puis de Riyoko Ikeda (La Rose de Versailles), Suzue Miuchi (Glass no Kamen), et Yumiko Igarashi et Kyoko Mizuki (Candy Candy)8. Mettant en avant les relations psychologiques des personnages, il se détache des mangas pour garçons (shōnen)8.
     
    En 1985, Tezuka Osamu reçoit le prix culturel de Tokyo, et en 1990, l'année qui a suivi sa mort, le Musée d'art moderne de Tokyo lui consacre une exposition. Cet événement marque l'introduction du manga dans l'histoire culturelle japonaise.
     
    Actuellement
     
    Ainsi, les mangas « grandissant » en même temps que ses lecteurs et se diversifiant selon les goûts d'un public de plus en plus important, l'édition du manga représente plus d'un tiers par ses tirages, et près d'un quart par ses revenus, de l'ensemble de l'édition japonaise. En 2008, sur 3,2 milliards de publications vendues au Japon (2 000 milliards de yens), on comptabilisait 669 millions de magazines de manga (21 % des publications) et 478 millions de recueils de manga (15 %), pour un chiffre d'affaires respectif de 211 et 237 milliards de yens (22 % des ventes totales), chiffre relativement stable depuis le début des années 199022,23. Les hommes de moins de 30 ans lisent environ six mangas par mois, contre trois pour les femmes22. La vente de mangas numériques représentait déjà en 2008 3/4 des ventes de livres électroniques avec 35 milliards de yens22.
     
    Le manga va maintenant jusqu'à s'associer avec les jouets et jeux vidéo, ces derniers pouvant même être à l'origine d'un manga. Il est devenu un véritable phénomène de société puisqu'il touche toutes les classes sociales et toutes les générations, traitant de tous les thèmes imaginables : la vie à l'école, celle du salarié, le sport y compris cérébral tel le jeu de go, l'amour, la guerre, l'épouvante, jusqu'à des séries plus didactiques comme la littérature classique, l'économie et la finance, l'histoire, la cuisine et même le code de la route, dévoilant ainsi ses vertus pédagogiques.
     
     
    La génération des baby-boomers français a lu de la bande dessinée franco-belge pendant toute son enfance et son adolescence. La génération suivante trouvant les bandes dessinées franco-belges trop élitistes et par souci de contestation aux générations précédentes, se sont jetées sur le manga qui, selon Jean-Marie Bouissou, a vocation à être un produit global24 en proposant beaucoup de séries propres à intéresser les clientèles les plus diverses par l'âge, le sexe et les goûts, à la différence de la bande dessinée française mais aussi des comics américains.
     
    Avant Akira : l'impossible installation du manga
     
    La bande dessinée japonaise est très peu présente dans le monde francophone avant 1978 : quelques planches de Bushidou Muzanden d'Hiroshi Hirata dans Budo Magazine Europe publication consacrée au judo, en 1969, plusieurs mangas sur les samouraïs traduits et publiés au début des années 1970 dans la nouvelle formule de Budo magazine Europe et l'article « La Bande dessinée japonaise » de Claude Moliterni et Kosei Ono qui lui est consacré en 1972 dans Phénix25. En 1978, Atoss Takemoto publie le premier numéro du Cri qui tue, fanzine d'assez mauvaise qualité (impression, choix des bandes). On y retrouve dans les six numéros qui paraissent jusqu'en 1981 Golgo 13 de Takao Saito, Le Système des Super Oiseaux d'Osamu Tezuka, Good bye de Yoshihiro Tatsumi, et des histoires de Shōtarō Ishinomori, Fujiko Fujio, Masashi Ueda. Toutes les planches sont adaptées au sens de lecture européen.
     
    Néanmoins il existe une volonté de la part du Japon de faire découvrir au reste du monde sa bande-dessinée. À la fin de l'année 1970, et non pas des années 1970, une rétrospective sur les mangas est organisée au cœur même de Paris, au drugstore Publicis de St Lazare, à la demande de l'ambassade du Japon si on en croit l'article sur les mangas paru dans le numéro 21 de la revue Phénix de 1972 et rédigé par Claude Moliterni et Kosei Ono.
     
    En 1979, Kesselring, associé à Takemoto, publie le premier album : Le vent du nord est comme le hennissement d'un cheval noir de Shōtarō Ishinomori. Le format choisi, supérieur à la norme européenne, met peu en valeur les particularités du format japonais, le lettrage est bâclé : comme le premier périodique, le premier album est un échec. En 1982, les éditions Télé-Guide, désireuse de profiter du succès de la série animée Candy, publient avec succès la bande dessinée originelle de Yumiko Igarashi et Kyoko Mizuki dans les douze numéros de Candy Poche. C'est pourtant dans les années 1980 le seul manga adapté en dessin animé à faire l'objet d'une traduction, les autres adaptations étant le fait de studios français, afin d'éviter de payer des droits d'auteurs.
     
    En 1983, le premier volume de Gen d'Hiroshima de Keiji Nakazawa est publié par Les Humanoïdes associés dans la collection « Autodafé », dans une édition correcte, mais qui ne rencontre aucun succès. De même, l’Hiroshima de Yoshihiro Tatsumi édité par Artefact ne trouve pas son public. Les éditeurs sont alors refroidis par l'expérience et, dans un contexte de récession, plus aucune bande dessinée japonaise n'est éditée en album jusqu'à Akira, hormis en 1989 chez Albin Michel le premier tome des Secrets de l'économie japonaise en bandes dessinées d'Ishinomori. Du côté des périodiques, le succès n'est pas plus au rendez-vous. Les premiers mangas pornographiques sont traduits, avec la publication chez Idéogram dans les onze numéros de la revue Mutant, de janvier 1985 à janvier 1986, d'Androïde, de Sesaku Kanō et Kazuo Koike et celle dans Rebels n°3 (juin 85) à 9 (janvier 86) de Scorpia de M. Yuu et K. Kazuya.
     
    L'absence de traduction de ce que les spécialistes savent être le premier marché de la bande dessinée suscite cependant les interrogations de Thierry Groensteen en 198526 et la publication de divers articles dans Les Cahiers de la bande dessinée. Au milieu des années 1980 naît Mangazone, premier fanzine d'information sur la bande dessinée japonaise.
     
    1990, naissance du manga en France
     
    À partir de mars 1990, Glénat décide de publier Akira, de Katsuhiro Otomo, en fascicules, d'après l'édition colorisée en Amérique. Bien que la série n'ait pas d'animé pour la porter, le renouvellement massif des codes du manga qu'introduit cette œuvre permet au succès d'être cette fois au rendez-vous, et l'édition cartonnée en couleur voit le jour dès la fin de l'année. Mangazone en profite pour devenir un magazine tenu par des professionnels, tiré à 700 exemplaires27. La qualité de la revue fait débat et en mars 1990 naissent les fanzines Yamato et Protoculture addict. En décembre 1990, le premier volume de Gen d'Hiroshima fait l'objet d'une nouvelle édition chez Albin Michel, sous le titre erroné de Mourir pour le Japon. En 1991, alors que la suite d'Akira est publiée, Rêves d'enfants, autre série d'Otomo, est éditée en 1991 par Les Humanoïdes associés. À la fin de l'année, un premier tome de City Hunter est publié. Cependant, seul Akira trouve alors son public. En mai naît AnimeLand, fanzine luxueux qui remplace Mangazone comme référence francophone.
     
    Alors que de plus en plus de voix s'élèvent pour protester contre les animes, toujours plus présents dans les programmes jeunesse, Glénat, une fois Akira achevé, publie d'autres mangas originaux d'animes à succès : Dragon Ball d'Akira Toriyama à partir de février 1993, Ranma ½ de Rumiko Takahashi en février 1994. La réussite de l'entreprise permet à Glénat de traduire d'autres manga, liés ou non à un anime : Appleseed de Masamune Shirow à partir de juin 1994, puis Orion du même auteur en septembre, Crying Freeman de Ryōichi Ikegami en janvier 1995, Dr Slump de Toriyama en février, Gunnm de Yukito Kishiro à partir de mars, Sailor Moon de Naoko Takeuchi dès février.
     
    D'autres éditeurs traditionnels commencent à s'intéresser au manga. Casterman publie d'abord dans sa collection « Manga », créée en janvier 1995 deux bandes dessinées créées aux Japon par des auteurs français (Kiro d'Alex Varenne puis en septembre Au Nom de la famille de Jerome Charyn et Joe Staton (en)) avant de publier en septembre Gon de Masashi Tanaka, L'Habitant de l'infini d'Hiroaki Samura, et L'Homme qui marche de Jiro Taniguchi, premier manga d'auteur publié en France. « Casterman manga » accueille de nouveaux titres de qualité jusqu'en 1999, avant d'être remplacée par des collections plus spécialisées par la suite. Dark Horse France publie Outlanders de Johji Manabe (en) de janvier 1995 à janvier 1996. Dargaud se lance également en créant la collection Kana avec Angel Dick puis Armagedon de la coréenne Hyun Se Lee28.
     
    Des éditeurs spécialisés naissent également : Samouraï Éditions, qui publie des mangas érotiques à partir de 1994 (Ogenki Clinic d'Inui Haruka) puis des mangas plus traditionnels l'année suivante (Vampire Miyu de Narumi Kakinouchi (en) et Toshiki Hirano (en)), l'éphémère Star Comics en janvier 1995 avec Takeru de Buichi Terasawa, Kraken en avril (avant de disparaître l'année suivante) avec l'ambitieux Shang Hai Kaijinzoku de Takuhito Kusanagi puis Les Élémentalistes de Takeshi Okazaki ou encore Vaelber Saga de Nobuteru Yūki. Tonkam, qui se lance en juin 1995 avec RG veda de CLAMP devient le premier grand éditeur français spécialisé dans le manga. C'est également le premier à les publier dans le sens de lecture japonais, à la fois pour des raisons de coût et d'intégrité de l'œuvre, disposition qui devient rapidement la norme, sauf dans quelques cas particuliers (comme la collection « Écritures » de Casterman).
     
    1996-2000,
     
    La vague est lancée : Animeland devient en 1996 avec son vingt-deuxième numéro le premier magazine consacré à l'animation et aux mangas diffusé en kiosque, de plus en plus d'éditeurs se joignent aux précurseurs, tandis que d'autres séries à grand succès sont traduites : de 2 en 1994, ce sont plus d'une quarantaine de séries différentes qui sont publiées ou lancées en 1996 (pour 105 albums, par Tonkam, Glénat et J'ai lu principalement), parmi lesquelles Nicky Larson de Tsukasa Hōjō, Fly de Koji Inada, Riku Sanjo et Yuji Horii, Ghost in the Shell de Shirow, Amer Béton de Taiyō Matsumoto, Bastard !! de Kazushi Hagiwara, Le Roi Léo, Astroboy et Blackjack d'Osamu Tezuka. En 1997 apparaissent Detective Conan de Gosho Aoyama, 3×3 Eyes de Yūzō Takada, Sanctuary de Ryōichi Ikegami et Sho Fumimura, Ah! My Goddess de Kōsuke Fujishima, en 1998 Neon Genesis Evangelion de Yoshiyuki Sadamoto, Cat's Eye de Tsukasa Hojo, Kenshin le vagabond de Nobuhiro Watsuki, Yu-Gi-Oh! de Kazuki Takahashi ainsi que les premières réalisations de Naoki Urasawa, en 1999 Ken le survivant de Tetsuo Hara et Buronson, Captain Tsubasa de Yōichi Takahashi, Cardcaptor Sakura de CLAMP, Slam Dunk de Takehiko Inoue.
     
    Le marché continue à croître à un rythme soutenu : 151 albums en 1998, 200 en 199929, 227 en 2000, 269 en 200130. À partir de 1999, Kana s'affirme comme le quatrième grand acteur du secteur. Cependant, alors qu'à cette date les principales séries japonaises à succès des années 1980 et 1990 sont traduites, et qu'elles atteignent parfois d'enviables chiffres de vente (au début du millénaire 120 000 exemplaires par volume de Dragon Ball29, environ 20 000 pour les séries les plus populaires30), que les magazines dédiés vont commencer à se multiplier, que les rencontres d'amateurs ont de plus en plus de succès, qu'internet va favoriser le développement des mangas, le monde de la bande dessinée tel que le laisse percevoir le Festival d'Angoulême laisse peu de place à cette émergence, et les éditeurs alternatifs lui restent globalement indifférents, laissant inconnu du public le large patrimoine de bandes dessinées d'auteur japonaises, hormis Taniguchi. Des séries plus récentes sont alors traduites, et remportent également un grand succès : en 2000 Hunter × Hunter de Yoshihiro Togashi, Shaman King de Hiroyuki Takei, One Piece d'Eiichirō Oda, en 2001 GTO de Tōru Fujisawa, I¨s de Masakazu Katsura, Samurai deeper Kyo d'Akimine Kamijyō, Angel Sanctuary de Kaori Yuki, Monster de Naoki Urasawa, en 2002 Love Hina de Ken Akamatsu, Gunnm Last Order de Kishiro, Fruits Basket de Natsuki Takaya, Naruto de Masashi Kishimoto, Bleach de Tite Kubo.
     
    Le premier festival de bande dessinée et d'animation japonaises, la Japan Expo, est créé en 1999. Il se tient au centre des nouvelles industries et technologies (CNIT) en 2003 et 2004, puis au parc des expositions de Paris-Nord Villepinte, où il attire en 2012 plus de 200 000 personnes.
    À partir de 2002, la hausse de la part des bandes dessinées asiatiques dans le marché des nouveautés s'accélère, à l fois absolument (377 en 2002, 521 en 200332, 754 dont 614 mangas en 200433) et relativement (25 % en 2002, 30 % en 200332, 36 % en 2004, 42 % en 200533, 44 % en 2006, environ 42 % en 200734). Les mangas restent les bandes dessinées asiatiques les plus vendues (les vingt plus gros tirages sont japonais en 2005), leur coût plus faible et leur périodicité plus régulière que celle des bandes dessinées occidentales leur permet de toucher un public fidélisé, d'autant que les éditeurs peuvent sélectionner les bandes dessinées qui ont déjà passé l'épreuve du public au Japon. Tous créent des collections dédiées, voire tentent de lancer des mangas à la française. En 2003, le tirage des quinze plus grandes séries oscille entre 25 000 et 60 000 (Yu-gi-oh, et Naruto en 2004) exemplaires32, en 2007 Naruto est imprimé à 220 000 exemplaires, Death Note à 137 000, et le fonds reste attractif (avec Dragon Ball surtout). En valeur, le marché est détenu à 80 % par Pika, Kana et Glénat33. En 2003, pour la première fois, un manga obtient un prix au festival d'Angoulême : Quartier lointain, de Taniguchi, pour le prix du scénario. C'est un début de reconnaissance.
     
    Le fait qu'en 2005, plus de mangas que d'albums traditionnels aient été édités a fait écrire à Gilles Ratier que 2005 avait été en France « l'année de la mangalisation33 », sans qu'il s'en offusque, contrairement à d'autres acteurs du secteur. 1 142 bandes dessinées asiatiques (soit 42 % des nouveautés) sont en effet éditées en 2005 dont 937 mangas33, et 1 418 en 2006 (soit 44 % des nouveautés), dont 1 110 mangas35. Les tirages à la nouveauté des bandes dessinées japonaises les plus populaires n'ont plus rien à envier à ceux des bandes dessinées traditionnelles populaires : 130 000 exemplaires pour Naruto, 80 000 pour Samurai deeper Kyo ou Fullmetal Alchemist (de Hiromu Arakawa, traduit à partir de 2005), 70 000 pour Gunnm Last Order, Hunter × Hunter, Yu-Gi-Oh!, Fruits Basket et Shaman King, 65 000 pour Neko Majin de Toriyama, 60 000 pour Air Gear (d'Ōgure Ito, traduit à partir de 2006) et One Piece d'Eiichirō Oda35. Début 2006, la France est, avec plus de 13 millions d'exemplaires annuels, le plus gros « consommateur » de mangas au monde après le Japon et devant les États-Unis36. Les mangas représentent 26 % du chiffre d'affaires de la bande dessinée et constituent la plus forte progression derrière la fiction jeunesse, se plaçant en deuxième position des secteurs de l'édition les plus dynamiques. De plus, sur le marché français, seulement dix séries mangas concentrent 50 % des ventes37.
     
    Parallèlement à ce succès populaire, les maisons d'éditions commencent à développer l'édition patrimoniale38 : Vertige Graphic réédite Gen d'Hiroshima et publie Yoshihiro Tatsumi, un des pères du gekiga à partir de 2003, Ego comme X traduit L'Homme sans talent de Yoshiharu Tsuge en 2004, Cornélius publie Shigeru Mizuki depuis 2006, avec succès puisque NonNonBâ obtient le Prix du meilleur album à Angoulême en 2007, respectabilité qui avalise la forte pénétration de la bande dessinée japonaise sur le marché français. La bande dessinée d'auteur pour adultes, représentée d'abord par Jirō Taniguchi et Naoki Urasawa, se développe à partir de 2002, tandis que les jeunes auteurs les plus novateurs le sont, hormis Taiyō Matsumoto publié dès 1996, à partir de 200539. L'intérêt pour le manga pousse des éditeurs à s'intéresser également aux bandes dessinées coréenne et chinoise.
     
    En 2010, Kana et Glénat sont toujours leaders dans le domaine du manga, fort du succès de Naruto et One Piece qui sont les bandes-dessinées les plus vendues de l'année toutes catégories confondues, mais ils perdent du terrain à l'avantage de maisons d'édition comme Pika Édition, Ki-oon ou Kazé, qui se fait une grande place dans le marché depuis son rachat en 2009 par Shōgakukan et Shūeisha40. Certains éditeurs comme Tonkam, Panini ou encore Delcourt enregistrent des baisses très conséquentes, tandis que la petite maison d'édition Doki-Doki enregistre la plus grande progression de l'année40. Pluto, Bakuman. et Monster Hunter Orage (par Hiro Mashima) sont les trois nouvelles licences les plus populaires en 2010.
     
    En 2011, le trio de tête reste identique, mais Glénat passe largement en tête devant Kana, du fait de la montée des ventes de One Piece et du rythme de parution plus lent (3 tomes par an) de Naruto42. Glénat affiche donc une forte hausse (+13,3 %), alors que ses deux concurrents directs Kana et Pika Édition affiche des baisses (-17 % pour Kana et -2,9 % pour Pika)42. Kurokawa, Kazé et Ki-oon continuent leurs progressions et représentent à eux trois environ 20 % des ventes de manga en France, avec notamment la fin de Fullmetal Alchemist ou le novateur Les Vacances de Jésus & Bouddha pour Kurokawa, l'arrivée de titres comme Blue Exorcist, Beelzebub ou Toriko pour Kazé et de Judge, Pandora Hearts ou Bride Stories chez Ki-oon, mais également avec l'arrivée d'un catalogue pour les enfants plus important, avec notamment Pokémon Noir et Blanc ou Beyblade: Metal Fusion42,43. Depuis le rachat de Tonkam et Soleil Manga par Delcourt, le groupe représente environ 10 % des ventes de manga en 2011, mais les trois maisons d'édition continuent leur chute42. Seuls les petits éditeurs Taifu Comics et Doki-Doki sont à la hausse42
     
     
     
     
     
    Rayon de mangas
    Les mangas japonais sont très rarement édités directement sous forme de volumes reliés ; ils paraissent tout d'abord de manière découpée dans des magazines de prépublication, des revues spécialisées qui leur sont consacrées44.
     
    Les rythmes de publication de ces magazines peuvent beaucoup varier, allant de l'hebdomadaire aux publications mensuelles voire trimestrielles44. Les séries y sont souvent publiées par chapitres d'une dizaine à une vingtaine de pages44. À l'intérieur d'un même magazine, le papier peut parfois changer de couleur, afin de distinguer rapidement les différentes séries les unes des autres.
     
    Ces magazines, bon marché, s'écoulent en grand nombre, c'est-à-dire en millions d'exemplaires pour certains, et se lisent un peu partout. On en retrouve parfois abandonnés dans les trains, les rames de métro, les cafés, etc. Ils alimentent un système de lectures multiples : un magazine serait lu par plusieurs personnes.
     
     
     
     
     
    Magasin de mangas au Japon
    Principalement en noir et blanc, les premières pages des magazines sont souvent en couleurs, mettant tour à tour à l'honneur l'une de leurs séries vedettes à cet emplacement, souvent de manière à ce que le chapitre en cours soit un début de volumes.
     
    Ce n'est que dans un deuxième temps, lorsqu'un manga rencontre un certain succès, qu'il est édité en volumes reliés, similaire à ceux que l'on trouve en France, entamant ainsi une deuxième carrière. Ces volumes reliés sont appelés tankōbon (format poche), bunkōbon (format plus compact, utilisé pour des rééditions) ou wide-ban (format « luxe », plus grand que le format poche). En l'absence de succès auprès du public, une série pourra voir sa parution arrêtée, le mangaka étant prévenu peu avant pour trouver une fin rapide à son histoire et permettre une éventuelle parution en volumes. Certaines revues décident désormais de la fin d'une série dès la fin du second volume, conduisant à des histoires finales en quatre volumes. Dans certains cas, un manga à succès peut se voir adapté en anime (dessin animé).
     
    Quelques magazines de prépublication hebdomadaires :
    Weekly Shōnen Jump (Shūeisha) ;
    Weekly Shōnen Magazine (Kōdansha) ;
    Shōnen Sunday (Shōgakukan).
     
    Certains titres atteignent couramment les 400 pages hebdomadaires. On a évoqué dans le passé des tirages avoisinant les 6 millions d'exemplaires pour le Weekly Shōnen Jump (en 1994), mais son tirage pour 2008 s'établissait à 2,8 millions d'exemplaires45.
     
    Caractéristiques des bandes dessinées japonaises
    Sens de lecture d'un manga.
    Techniquement parlant, les mangas sont presque toujours en noir et blanc. En effet, ils sont la plupart du temps publiés dans un premier temps dans des revues peu coûteuses, sur du papier recyclé, et souvent seules les premières pages de la revue (correspondant à une mise en avant d'une série particulière) ont droit à la couleur. C'est ainsi que l'on retrouve parfois des pages en couleur au beau milieu des œuvres éditées par la suite séparément.
     
    Notons au passage que les mangas comptent souvent un nombre de pages (de planches) très importants. À titre d'exemple, une BD européenne contiendra une quarantaine de planches quand le manga en comptera plus d'une centaine, voire plus de deux cents. Par ailleurs, le manga est le plus souvent une série en plusieurs volumes. Au final, le nombre total de planches racontant une histoire dans un manga est beaucoup plus élevé que dans une BD à l'européenne (même s'il s'agit d'une série). Ceci affecte par conséquent beaucoup la structure du récit et sa narration. D'où des techniques propres au manga.
     
    Le dessin, en général, est moins « statique » que dans les bandes dessinées occidentales. Le manga utilise un découpage temporel proche de celui du cinéma, adoptant souvent ses cadrages et utilisant une décomposition du temps et de l'action. Les personnages ont souvent de grands yeux, ce qui permet de renforcer l'expressivité du visage. De nombreux codes graphiques sont utilisés pour symboliser l'état émotionnel ou physique d'un protagoniste. L'étonnement, par exemple, est souvent traduit par la chute du personnage ; l'évanouissement, par une croix remplaçant les yeux.Pour traduire l’excitation chez un personnage masculin, un saignement de nez plus ou moins important est provoqué. Dans le manga City Hunter (connu à la télévision française sous le nom Nicky Larson), la colère de Kaori (Laura) est souvent traduite par l'apparition inopinée d'une énorme massue qu'elle assène sur la tête de son partenaire (ce gag est si répandu dans les mangas qu'un univers parallèle où seraient stockés les marteaux a été inventé).
     
     
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    Source Wikipedia
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  3. Utile
    Minagi-san a réagi à Matata dans [Licencié] La Colline Aux Coquelicots   
    Synopsis
     
    Umi est une jeune lycéenne qui vit dans une vieille bâtisse perchée au sommet d’une colline surplombant le port de Yokohama. Chaque matin, depuis que son père a disparu en mer, elle hisse face à la baie deux pavillons, comme un message lancé à l’horizon. Au lycée, quelqu’un a même écrit un article sur cet émouvant signal dans le journal du campus. C’est peut-être l’intrépide Shun, le séduisant jeune homme qu’Umi n’a pas manqué de remarquer...
    Attirés l’un par l’autre, les deux jeunes gens vont partager de plus en plus d’activités, de la sauvegarde du vieux foyer jusqu’à la rédaction du journal. Pourtant, leur relation va prendre un tour inattendu avec la découverte d’un secret qui entoure leur naissance et semble les lier…
    Dans un Japon des années 60, entre tradition et modernité, à l’aube d’une nouvelle ère, Umi et Shun vont se découvrir et partager une émouvante histoire d’amitié, d’amour et d’espoir.
     

     
    Mon Avis
     
    Comme quoi je ne garde pas un souvenir extraordinaire de la première oeuvre de Miyazaki junior, comme quoi celle là je l'ai vraiment apprécié !
    L'histoire est sympathique, bien qu'il n'y a rien d'imprévu, on se laisse bercer, les musiques sont la, le chara est impeccable, ça coule quoi.
    Après c'est sur qu'on peut en attendre plus parce qu'il est le "fils de" et bien qu'on ait pas le monde fantastique de Miyazaki, on est plus proche de Takahada et donc du tombeau des lucioles, mais vraiment bien sympatoche et ça parait assez vrai par rapport à l'époque, on imagine très bien ce genre de chose qui sont complètement possibles !
     


  4. Utile
    Minagi-san a reçu une réaction de Drei-M dans Vos animaux ^^   
    Je vous présente l'adorable petit chat ninja qui partage ma petite vie :^.^ .
    C'est mon bébé d'amour que j'adore !
    *0*
     
    Il s'appelle Dobolino (je pose mes droit d'auteur directe xD), il a 9 ans.
     

  5. Utile
    Minagi-san a réagi à tarask le rouge dans Votre personnage préféré dans naruto ?   
    moi mon perso masculin préféré c'est...
     
    Shino Aburame XD Ses insecte sont trop cool XD dommage que l'on ne revoit pas bien l'évolution des autres ancien camarade de classe de naruto.... j'aurais bien aimé un nouveau tournoi pour voir le résultat de leurs entrainement XD
     
     
    Pour ce qui est des perso féminin .... Temari je pense '-'.... mes choix sont très biaisé par les jeux Naruto auquel j'ai joué je crois puisque ce sont 2 perso souvent abusé XD surtout Temari XD
  6. Utile
    Minagi-san a réagi à Mordakan dans Votre personnage préféré dans naruto ?   
    Dans le temps de Naruto j'dirais Gaara et Kimimaro, dans les Shippudens j'drais tobi dans le temps où qu'il faisait l'idiot.
     
    Mais bon j'aime pu Naruto ._.
  7. Utile
    Minagi-san a reçu une réaction de Takichiro dans Tronche de Cake II   
    En voila une plus récente
  8. Utile
    Minagi-san a réagi à kazaku dans Salut les otakus!   
    Bonjour a tous!
    Voici venir un nouvel otaku sur ce forum :)
    Etant donne que je ne fait jamais de présentation ne vous attendez pas a des miracles d’écriture française! Je vais me contenter du modèle de présentation et je vais ajouter des trucs qui me passent par la tête!
     
    Bon je me lance!
    Je suis kazaku (c'est pas mon vrai nom et je n'ose jamais le dire en ligne tellement je le déteste!) j'ai 16 ans et je suis lycéen.
    Ma personnalité je n'arrive jamais a la décrire tellement elle est bizarre!
    A la base j'allait sur OA pour télécharger des animes car maintenant A-U est plutôt lent puis j'en ai profite pour m'inscrire et découvrir le reste du site!
    Pour mon pseudo je ne sait même pas d'ou il vient juste un jour je me suis dit que c’était pas mal comme pseudo et je l'ai gardé!
    Mon avatar forum! Qui ne le connait pas! Sinon pour celui de ma page il vient d'un fond ecran que j'ai trouve il y a longtemps
    Mon premier contact avec la japanimation, ça devait être les animes qui passent en boucle sur les chaines télé du genre Pokemon, One piece,... donc c’était il y a un moment! Puis un jour j'ai commence a les chercher sur internet pour avoir les suites et j'ai découvert l’infinité d'animes en vostfr! Depuis je décroche pas! :inlove:
    Pour l'instant je regarde principalement les animes de cette saison (Hataraku Maou-sama, Date A Live, To aru kagaku no Railgun, Suisei no gargantia, Hentai ouji, Shingeki no Kyojin, Valvrave, Oreimo S2, Arata Kangatari). Je crois que j'ai fait le tour!
    Mes préférés! Bonne question! J’hésite entre 3 animes: Sword Art Online qui est juste incontournable, ore no imouto ga konna ni kawaii wake ga nai (oui je m'amuse a retenir le nom complet XD) et Kore wa kombie desu ka? qui m'a fait bien rire!
    Côte manga je pense que c'est Negima qui m'aura plu le plus! il y a aussi Arata que je lit en ce moment et qui me plait presque autant!
    Un personnage a qui m'identifier? J'y ait jamais réfléchit!
    Un idéal masculin et feminin? Peut être Kirito de SAO cote masculin et Kuroneko de Oreimo cote féminin
    Je n'ai malheureusement jamais pose un pied dans des convention mais j'y irait surement un jour!
    Cote :song: j’écoute pas grand chose a par des OST sympas et parfois du Vocaloid
    Pour commencer dans les mangas il y a les incontournables que je ne cite pas mais après tout dépend des goûts de la personne. Je conseillerait mes préférés si il a les mêmes goûts que moi!
    Le contenu "sensible" j'en ai pas vraiment cote manga sinon pour les animes je cache au fin fond de mon disque dur le peu que je regarde! :hinhin:
    Niveau suggestions pour le site a part le système de file d'attente qui fonctionne mal pour les ddl il y a rien a dire de particulier. En tout cas ce forum et le site sont fraiment sympa!
     
    Voila! Pour rajouter 2-3 trucs je peut dire que je regarde beaucoup plus d'animes que je lit de mangas a vrai dire je suis souvent sur l'ordi! Du coup j'en connait pas mal dans tout les genres car ne suis pas très difficile!
    D'ailleurs j'ai récemment dépassé les 200Go d'animes sur mon disque dur! :hai
    Je commence aussi a m’intéresser aux Visual Novel mais c'est dur en anglais ou en japonais! Je garde toujours google traduction sur mon téléphone a cote!
     
    Bon voila j'ai fait a peu prés le tour de ma petite vie ennuyante d'otaku! Merci a ceux qui m'ont lu!
    N’hésitez pas a me poser des questions sur moi! Pas trop personnelles évidement ^^
     
    Edit: Petites modifications le 6 juin
  9. Utile
    Minagi-san a réagi à Mordakan dans Jeu de l'alphabet des personnages   
    Le topic est mort, vive Morda qui le fait revivre o/
     
    Pour le J bah ... J'ai pensé à lui.
     
    Janemba de Dragon Ball Z

     
    [Thème : Un personnage sadique]
  10. Utile
    Minagi-san a réagi à Kermir dans [PHOTOSHOP VIDEO]DETOURER UN ARBRE PROPREMENT   
    :desp:
  11. Utile
    Minagi-san a réagi à Setsuna 00 dans [PHOTOSHOP VIDEO]DETOURER UN ARBRE PROPREMENT   
    :pourquoi: Tu me fais souffrir Noodle avec ton francais !
  12. Utile
    Minagi-san a reçu une réaction de Hancock dans Tronche de Cake II   
    Bon je met un photo de moi mais je vous préviens elle n'est pas trés représentative ( en noir et blanc xD)
  13. Utile
    Minagi-san a réagi à Raiton dans [Graphisme] Mes dessins   
    Magnifique explications Kono !
     
    C'est super de voir des gens engagés à aider ;)
     
     
    Raiton.
  14. Utile
    Minagi-san a réagi à Kono dans [Graphisme] Mes dessins   
    J'ai pris quelques minutes pour reprendre vite fait ton dessin pour te montrer ce qui ne va pas et pas être améliorable. :)
     

     
    J'ai commencé par essayer de déterminer les proportions de ton personnage au travers de son vêtement. Je pense que c'est plus flagrant pour voir où ça cloche.
    Dans l'ensemble, ça tient la route, il n'y a pas d'erreur grossière, mais c'est au niveau du posing que ça pêche. Le plus gros souci, c'est que le perso ne tient pas debout, il penche légèrement sur le côté. C'est primordial quand tu dessines un personnage, pose le bien au sol. Dans ce cas précis, les pieds auraient dû être dans l'axe bleu que j'ai tracé pour que ça tienne debout.
    Les bras sont un peu trop raides, j'en reviens à la même remarque que j'avais fait sur ta fille qui courait de dos : casse un peu les articulations pour donner plus de vie, là ce sont deux piquets complètement rigides.
    Finalement, c'est une jeune fille, un peu plus de formes que diable. Même si elle porte un vêtement ample, il y a moyen de marquer le corps à certains endroits, comme les hanches par exemple.
     
    La remarque d'ensemble c'est que c'est un peu raide tout ça. Mais pas de panique, c'est normal, c'est probablement l'une des choses les plus difficiles à acquérir en dessin. Pour débloquer ça, rien de tel que de faire du dessin d'observation de sujets en mouvement, ou alors analyser des séquences de dessins animés. (les cartoons du genre Tom & Jerry sont parfaits pour ça) Et surtout, se lâcher quand on dessine, faire de grands gestes avec le crayon, et ne pas se crisper. ^-^
     

     
    En appliquant ce que j'ai dis, ça donnerait à peu près ça. Je n'ai pas cherché à faire du détail, c'est vraiment juste pour te donner une idée de comment améliorer le posing.
    Après pour ce qui est de l'ambiance du dessin, je ne sais pas trop vers quoi tu voulais te tourner à la base. Je suis parti sur quelque chose de plus doux et calme. La longue toge de ton perso reposant par terre, lui faire une expression faciale plus neutre collait mieux. Après si tu veux au contraire insister sur le fait qu'elle ait bien l'air en pétard avec la bouche ouverte etoo, tu donnes un petit coup de vent dans les cheveux et la toge, pour qu'il y ait du mouvement, et là ça changera du tout au tout, et on aura quelque chose de bien agressif. Et ce tout en gardant exactement le même posing. C'est sur les détails que tu poses ensuite que l'ambiance générale va se jouer.
     
     
    Voila tout, bonne continuation, et continue de t'exercer ! :)
  15. Utile
    Minagi-san a réagi à MrPrince dans One Piece   
    je viens d'apercevoir un sacrilege supreme ici, quelqu'un n'aime pas one piece :)
     
    PENDONS LE!!!!!!!!! non je plaisante bien sur jeune loup ^^
     
    et bien je dis tant pis pour toi, tu vas passer a coté de bonnes tranche de rigolade ^^
     
    en + de combat somptueux, cette serie est vraiment extremement marrante, avec un humour different pour chaque perso.
     
    luffy est idiot certes, mais ca lui va tellement bien, et en + son changement radical de comportement en combat lui fait avoir un charisme immense pour moi.
     
    mais c'est vrai que le style de dessin plait ou plait pas, je l'accorde. moi j'adore le style design de one piece et vive nico robin *_* :)
  16. Utile
    Minagi-san a réagi à spiro dans [Licence] Warlord chez Ki-oon   
    Warlord par les auteurs de Chonchu et de Jackals (Byung-jin Kim). Les deux premiers tomes sortiront en simultanés.
     
     

    Warlord
    Dessinateur : Byung-jin Kim
    Scénariste : Sung-jae Kim
    Éditeur : Ki-oon
    Prix : 7.65€
    Catégorie : Shonen
    Genres : Aventure, Arts martiaux, Fantastique
    Sortie : 7 mai 2013
    3 tomes au Japon - série en cours
     
    "La cité mythique d’Arkanzel, forteresse imprenable juchée dans les montagnes, est le refuge du roi Bayren et de ses redoutables mercenaires. Contre paiement, ces assassins d’exception sont capables de renverser le cours de n’importe quelle bataille, de mener à bien la plus compliquée des missions. Entourée d’une petite garde rapprochée, la princesse Arasol tente de rallier la mystérieuse cité pour louer les services de ces guerriers légendaires, et ainsi offrir à ses sujets menacés d’extinction un ultime espoir…
     
    Mais les troupes du peuple démon, toujours plus nombreuses, leur barrent le passage. Alors que tout semble perdu, un mystérieux combattant s’interpose. Sa puissance monstrueuse augure bien des capacités des mercenaires… mais la princesse ne tarde pas à déchanter : il n’a pas l’intention de laisser le petit groupe d’hommes souiller la terre sacrée d’Arkanzel ! " Ki-oon
  17. Utile
    Minagi-san a réagi à spiro dans [News] Black Box se lance dans la manga   
    Black Box est connu pour l'édition d'anime sur notre territoire, mais à partir de maintenant nous aurons l'occasion de les découvrir dans les mangas. Les prix pratiqués seront de 15€ pour 360 pages.
     
    Depuis sa création, Black BOX a permis au public français de découvrir de nombreux dessins animés japonais au contenu fort, reflet de l’envie de créer un véritable catalogue éditorial, au contenu riche, varié et surtout populaire avec des titres tels que Rosario+Vampire, Mushi-Shi, Broken Blade, Angel Beats ou encore Zetman, soit plus de 1 600 épisodes à ce jour, disponibles en vidéo, VOD, et TV.
     
    Il était temps pour Black BOX Editions de franchir aujourd'hui un nouveau cap avec la création d'un label de manga qui débutera en juin 2013.
     
    La collection manga des éditions Black BOX s’articule autour d’un seul et même leitmotiv:
     
    BACK TO BASICS !*
    *Retour aux fondamentaux
     
    Cette collection de manga se veut le reflet de ce qui a fait le succès de Black BOX jusqu’à présent, à savoir des œuvres pour toutes et tous, et conserver ce qui a fait notre spécificité : la découverte de la richesse de la culture manga.
    Les premiers titres alterneront donc entre shojo vintage, adaptation d'animé déjanté et amours adultes.
     
    Tous les trois mois, Black BOX Éditions proposera 2 volumes d'un ou plusieurs titres.
     
    Cette collection s'adresse avant tout à ceux qui, suivant depuis longtemps l'actualité du manga en France, ne se retrouvent plus complètement dans l'offre proposée aujourd'hui. C'est donc un choix supplémentaire qui leur est offert avec notre collection.
     
    QUEL SERA LE FORMAT DE NOS TITRES ?
     
    Nos titres seront proposés sous un format 14.5x21cm, avec couverture cartonnée et sens de lecture japonais.
     
    OÙ TROUVER NOS TITRES ?
     
    Nos titres seront disponibles :
    Site Internet : www.blackbonesboutique.com
    Amazon
    Fnac.com
     
    POUR LES LIBRAIRES
    Directement auprès de notre service commercial (pour les professionnels):
    manga@blackbox-editions.com
     
    TOUTES LES NOUVEAUTES ET LE PLANNING DES SORTIES SERONT DISPONIBLES SUR NOTRE PAGE FACEBOOK :www.facebook.com/BlackboxEdition
  18. Utile
    Minagi-san a réagi à chewbyDmonkey dans 10 raisons pour sortir avec un Otaku   
    moi je suis un otaku bricoleur et ma femme adore ça si non elle me :knifeevil:
    heureusement car elle a toujours un petit truc à me faire faire :pourquoi:
    enfin elle m'a donné le meilleur petit otaku du monde :inlove2:
  19. Utile
    Minagi-san a réagi à poutch dans [Graphisme] Mes dessins   
    Alors tout d'abord je trouve que c'est magnifique!
    Et je suis d'accord avec tarask...
     
     
    Mais tarask n'est pas une référence.
     
    Mouahahahaha VENGEANCE
     
    Me demande pas de quoi j'ai oublié.
     
    Sinon, jtrouve que c'est très dur de commenter après Kono.
    Mais c'est clair, t'as un gros potentiel!
    Ne t'arrête jamais, stout.
  20. Utile
    Minagi-san a réagi à tarask le rouge dans [Graphisme] Mes dessins   
    Magifique *-* je suis que Deviluke va l'apprécier aussi x) ...
     
    Sincérement tu dessine vraiment bien (comparé a moi :P )
  21. Utile
    Minagi-san a réagi à SpaceLapinou dans 10 raisons pour sortir avec un Otaku   
    Alors d'aprés le premier post je me retrouve dans :
     
    - Toujours fidèle
    - S’y connait très bien en informatique
    -Aime se perfectionner/s’améliorer
    - Leur timidité est adorable
    - Ne cherche pas désespérément l’attention des femmes [un peu quand même]
    - A des connaissances dans plusieurs domaines
    - Est compréhensif en matière de passions/loisirs
    - A sa propre manière de faire les choses
    - Pas d’étouffement (pas collant) puisqu’il passe beaucoup de temps dans ses loisirs
     
     
    aprés je suis Otaku mais j'aime bien allez à des soirées, bôite[pas de music commercial NO] Concert ect
     
    bon je fume aussi, de tout 8D
     
    je bois pas beacoup d 'alcool, mais la seul chose que je deteste c'est les salaupe et les kikoolol
     
    Dois je comprendre que je suis un "SemiOtaku" ? TOT (ou alors je suis comme le "Chéri" de Hibari..) et vous vous êtes quel genre d'Otaku?
  22. Utile
    Minagi-san a réagi à zikyoubi dans 10 raisons pour sortir avec un Otaku   
    Voila les 10 Raisons de sortir avec un Otaku d'apres un sondage qui a été mené auprès de 1 072 japonaises :d :
     
    - Toujours fidèle
    - S’y connait très bien en informatique
    - A les pieds sur Terre (être réaliste)
    - Ne dépense pas l’argent futilement pour boire, dans les grandes marques ou dans les jeux d’argent
    -Aime se perfectionner/s’améliorer
    - Leur timidité est adorable :d
    - Ne cherche pas désespérément l’attention des femmes
    - A des connaissances dans plusieurs domaines
    - Est compréhensif en matière de passions/loisirs
    - A sa propre manière de faire les choses
    - Pas d’étouffement (pas collant) puisqu’il passe beaucoup de temps dans ses loisirs
     
    Perso je pense que c'est vrai , puisque moi même je suis comme ça x)
     

  23. Utile
    Minagi-san a réagi à Elisha dans Voyage et vie au Japon   
    Bonsoir (ou bonjour, selon l'heure à laquelle vous lisez \o/)
    Bon, voilà, une idée me trotte en tête depuis longtemps, et là, c'est une nouvelle version encore plus attrayante qui m'est apparue ^^
    En effet, je bosse actuellement en animalerie.
    J'aimerais beaucoup pouvoir ouvrir ma propre enseigne, mais ça demande énormément de boulot et d'argent...
    Mais j'aimerais aussi beaucoup pouvoir vivre au Japon... Et je sais que là bas, les animaux sont un marché porteur ^^'
    D'où mon idée x)
    Pensez-vous que c'est envisageable de pouvoir aller vivre au Japon, de suivre une formation la plus accélérée possible pour apprendre la langue, et de réussir à se faire embaucher dans une animalerie là bas?
    La vie y est-elle réellement plus chère qu'en France?
    Il faudrait quelle somme d'argent pour débuter là bas?
     
    Merciiii pour vos réponses ^^
     
    J'éditerais mon message principal au fur et à mesure des réponses, et j'y ajouterais les nouvelles que je me pose ^^
  24. Utile
    Minagi-san a réagi à Boethia dans Mon nom est Woos.. Euh je veux dire... Mon nom est Boethia !   
    Bonsoir à tous !
     
    Je viens enfin m'inscrire sur le très jolie forum d'Otaku Attitude. A vrai dire on m'en a tellement parlé comme étant l'un des forums avec la communauté d'otakus la plus extraordinaire que j'ai décidé d'aller voir ça de mes propres yeux ^^
     
    Alors qui suis-je ? Je suis Boethia co-fondateur de l'Asobu no Fansub. Nous avons depuis décembre commencé l'aventure fansub. Malgré des erreurs de débutant au début nous avons su corriger nos erreurs au fil du temps et chaque jour nous en découvrons un peu plus sur cet univers parfois impitoyable ^^ Les projets qui nous ont fait connaitre : Wooser no Sono Higurashi, Cuticle Tantei Inaba et plus récemment Date a Live.
     
    A l'AnF on essaye de s'améliorer d'épisode en épisode en apprenant au fur et à mesure ! On estime rendre un travail correct même si des fois on fait des petites erreurs... En général on s'arrache les cheveux, puis on déprime et finalement on repart de plus belle en se disant qu'on est simplement satisfait du travail que l'ont rend ! Bref le fansub on y prend vite goût !
     
    Sinon je suis un Otaku comme tout le monde ! Côté animés je ne suis pas très difficile mis à part les slice of life où il ne se passe RIEN. Le dernier en date : Natsuiro Kiseki. J'ai eu le courage de le regarder jusqu'à la fin. On ne m'y reprendra plus ! En fait je suis plus animés Horreur/gore/Psychologique (Blood +, Blood-C, Higurashi, Shinsekai Yori, Elfen Lied, etc), Énigme & Policier (Hyouka, Gosick, Kamisama no Memo Chou).
    Je lis aussi beaucoup de mangas papier (je précise, j'ai horreur des scans) : Naru Taru, Bokurano (je suis un grand fan de Mohiroh Kitoh et de son univers), Highschool of the Dead, Arata Kangatari, Tsukihime, etc... En général j'évite de regarder leurs adaptations en animés de peur d'être déçu. J'en fait actuellement l’expérience avec Arata Kangatari puisque nous le sous-titrons avec l'Asobu... L'adaptation est raté de mon point de vue même si l'animé en lui-même est pas mal. Disons qu'ils jouent beaucoup plus sur l'aspect sombre de la série (et encore certains passages bien trashs sont enlevés...) alors qu'il y a un humour made in Yuu Watase incontournable complètement laissé à l'abandon !
     
    Voilà je m'en remet à vous et à bientôt sur le forum ! ^^ *s'en va découvrir*
  25. Utile
    Minagi-san a réagi à Raiton dans [Graphisme] Artlook de chez raton   
    Yoosshh!!
    Ca fait un bon bout de temps que je n'étais pas venu poster moi o_o
    Sinon pour ce qui en est du dessin, j'ai pas abondonné ^^'
    En voici 5 tout droit venu de l'Oekaki =)
     
    Ca fait pas très longtemps que je m'y suis inscrit, alors ca c'était mon tit test de reconaissance ^^'
     

     
    Et voici un neneoil (dans la série des neneoil x3):
     

    Ici je vous présente la glace enchanté (je dis enchanté car beaucoup de personnes y bavaient pour derrière leur écran x3):
     

     
    Comme j'avais oublié de mettre la tite cuillère, je l'ai mise par après, maintenant vous pouvez déguster x3:
     

     
    Et puis pour le dernier, je vous présente "Ze Batonnet de Glace" x'3 , toujours dans la série des glaces en tout genre ^^ :
    PS: aux noisettes 83
     

     
     
     
    Voili voilouu =), j'espère que votre dégustation vous plairra ^^
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