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Shaft

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  1. Utile
    Shaft a reçu une réaction de Lexie dans [Divers] Une plume, un chat, des lunes ?   
    Bon clairement, je ne sais pas si je mettrais grand chose dans ce sujet. J'aime bien écrire mais j'écris peu, parfois juste quand mon contenant déborde ou que j'ai une idée qui me tient à cœur.
     
    Je vous mets un court texte un peu RP que je m'étais amusé à écrire un peu sous l'influence du livre "Je suis un chat" de Natsume Soseki. Le chat étant mon animal totem, je lui avais consacré ce petit texte. A la base, c'était une forme d'exercice de style. On choisissait/s'identifait à un animal et on racontait notre arrivée jusqu'à la tanière.
     
    Voilà le texte en question :
     
    -------------------------------------------------------------------------
     
    Je suis un chat. J’ai 4 pattes, une queue et une intelligence supérieure à la moyenne des bipèdes. Je règne actuellement sur une famille d’humains que j’ai domptés à grands renforts de câlins et de griffes.
     
    Napoléon, oui, j’ai lu ce nom quelque part -cela devait être un grand chat qui régnait sur encore plus d’humains que moi- aurait inventé la politique dite de la carotte et du bâton (version originelle : la sole et les griffes). Il a fallu traduire pour ces stupides deux-pattes je parie… D’ailleurs, cela reste entre vous et moi mais je n’ai jamais compris pourquoi les deux-pattes se contentaient de cet équilibre précaire. Sans doute ont-ils été créé pour attraper la nourriture qui reste perchée, là-haut, hors de portée de mon étreinte griffée.
     
    Trêve de bavardages, c’est l’instant sacré et solennel de mon repas : omelette aux truffes au menu. J’aime les mets raffinés car c’est un témoignage direct de la longueur des titres qui figurent sur mon pédigrée. Et puis non, je boude ; cette nourriture des deux-pattes m’insupporte au plus haut point. Hop ! Je monte d’un bond leste sur le rebord de la fenêtre selon le rite ancestral et élégant du félin. Il faut que je commence à lécher mes coussinets si je veux être présentable devant mon amie la Lune Oh… Voilà qu’elle a décidé de troquer ce soir sa robe croissant si seyante pour un habit tout en rondeur.
     
    Je tente de me rapprocher pour contempler son teint diaphane. Sa lumière me fait signe, son scintillement m’interpelle au plus profond de mon être. Je décide d’abandonner ma cage dorée pour la végétation luxuriante baignant dans la lumière tamisée de l’astre lunaire. La rosée perle de fines gouttes de cristal qui confèrent aux toiles de soie une brillance fantasmagorique.
     
    Habillé d’une robe de fourrure d’un blanc immaculé, je me fraye un chemin à travers l’enchevêtrement des hibiscus. Flirtant avec les pétales, les lucioles, compagnes nocturnes, guident mes pattes. Leurs lumières éphémères apaisent mon âme tourmentée. Puis, d’un seul coup, j’interromps brusquement mon avancée, mes vieux démons me saisissent à nouveau. Comment les deux-pattes vont-ils pouvoir se débrouiller sans chat, dont les ordres sont indispensables au bon fonctionnement de la maison ?
     
    Alors que cette réflexion trotte dans ma tête, pffffffuiiiiittt. Cette pensée s’évapore, comme une bulle trop pleine qui ne peut s’empêcher d’éclater… Un papillon féérique voltige devant mes yeux, me happant tout entier dans le jeu de ses batifolages. Ivresse du vol, nectar liquoreux, je me laisse aller dans cette course éperdue des sens. La brise fait valser les herbes folles. Vertige céleste qui m’emporte. Je ne fais plus qu’un avec la nature.
     
    La danse se poursuit avec mon partenaire de bal, le mystérieux papillon qui me ferait presque regretter de ne pas être né avec des ailes pour évoluer au plus près des cieux, être plus léger, redevenir poussière pour naviguer au gré des volitions du vent. Soudainement, le rythme s’accélère, la valse virevolte de plus belle. Je reprends peu à peu mes esprits et le souffle de vie qui m’habite. Le papillon est devenu corbeau, il a revêtu l’habit des ténèbres qui l’entourent et trône sur un chêne plein de majesté. Au milieu de ses racines qui jaillissent hors de terre, une queue rousse dépasse. Je donne un coup de patte, elle réagit. Un chat à la robe fauve comme je n’en avais jamais vu, me salue, les yeux pétillants de malice. Selon lui, il serait un descendant de Renart, ce qui expliquerait la couleur de son pelage. Après tant d’errances, j’ai enfin trouvé un lieu qui m’est destiné, où je pourrais ronronner au chaud, la Tanière.
  2. Utile
    Shaft a reçu une réaction de totadu54 dans Quand les Fansubs nous apprennent le français...   
    Ah je comprends mieux pourquoi tu parlais de titre. Tu n'as pas encore découvert le mode plein écran ou la fonction de capture de VLC ? :sarcasme:
    Sinon ouais tu me rappelles pourquoi je regarde tout en anglais. On dirait les fansubs de Naruto qui faisaient des subs multicolores et truffés de fautes là. ;p
  3. Utile
    Shaft a reçu une réaction de Kasugano Sora dans Musique du moment 3   
    https://www.youtube.com/watch?v=mAVTzaRmnHQ
  4. Utile
    Shaft a reçu une réaction de Raiton dans Tronche de Cake II   
    Trop tu n'as pas de boobs et tu n'es pas en maid. :(
  5. Utile
    Shaft a reçu une réaction de Dimensio dans [Licencié] Boku no Hero Academia   
    Année de production : 2016
    Studio : Bones
    Genre : action, aventure, comédie
    Durée : 13 épisodes de 24 min
     
     
    Synopsis :
     
    Les humains dotés de super-pouvoirs du nom de "quirks" représentent maintenant 80% de la population. Les 20% restant n'ont aucun pouvoir et Izuku Midoriya (Deku) en fait partie.
     
    Depuis tout petit, ce collégien souhaite devenir un héro. Cependant, il ne possède aucun pouvoir particulier et doit se contenter de les admirer de loin. Mais par un hasard du destin, sa route croise celle du héros number one : All Might, son idole. Ému par sa volonté de devenir un héros, All Might décide de prendre Izuku comme successeur et de lui donner son super-pouvoir.
     
    Après plusieurs mois d'un entraînement physique intense, Izuku parvient à rejoindre un lycée d'élite réputé pour son programme d'entraînement des héros. Au milieu de ses curieux mais talentueux camarades, Izuku va vite comprendre ce que cela signifie d'être un héros.
     
    Avis personnel :
     
    Boku no Hero Academia est l'adaptation de l'excellent shonen écrit et dessiné par Horikoshi Kouhei. De retour avec une nouvelle fois un show orienté vers les super-pouvoirs après Kekkai Sensen et Concrete Revolutio, Bones nous livre ici un anime fidèle au manga papier. Le scénario est plutôt classique au premier abord, il nous sert des héros sur un plateau un peu à la sauce "comics". En revanche notre "héros" ne possède pas un pouvoir surpuissant depuis les début et vit dans un monde où le fait de posséder des super-pouvoirs est devenu la norme.
     
    Les visuels sont plutôt jolis. L'animation est bien réalisée mais on se serait attendu à quelque chose d'un peu plus impressionnant de la part du studio. On est toutefois dans un style très dessiné qui rappelle le manga voire même parfois les comics, surtout en ce qui concerne le design des héros.
     

     
    Les décors sont riches en couleurs et les combats sont bien animés. Le rythme de l'anime peut sembler un peu lent dans la mesure où Bones met deux épisodes pour adapter le premier chapitre du manga. A titre personnel, je ne l'ai pas trop ressenti et je considérerai plutôt cette lenteur d'adaptation comme une bonne chose. On a vu tellement de shows un peu rushés que ce n'est pas plus mal même s'il faudrait éviter de tomber dans l'écueil de la lenteur des gros shonens comme Naruto.
     
    La comédie est au rendez-vous, par exemple au détour d'un jeu de mot avec Mt Lady.
     

     
    L'animé parvient à accentuer certaines scènes de comédie du manga. Deku est particulièrement touchant aussi dans les scènes de son enfance : drôle quand il joue avec sa figurine devant la video d'All Might, plus triste quand sa mère se sent coupable du manque de quirk de son fils. L'anime est bien doublé de manière générale, particulièrement Deku et Katchan. Le chara-design est sympathique dans un style proche des héros de comics. Les personnages sont designés par Yoshihiko Umakoshi qui a travaillé sur Mushishi, Berserk ou encore Casshern Sins.
     
    Côté bande-son, même si les musiques sont parfois un peu trop discrètes, elles font leur travail assez bien pour donner plus d'impact aux scènes d'action notamment. L'opening et l'ending sont assez réussis.
     
    L'anime semble monter en puissance progressivement. Après un premier épisode un peu mou visant essentiellement à introduire Deku, l'anime rentre un peu plus dans le vif du sujet même s'il prend son temps. Le manga étant un excellent shonen rempli d'action et de scènes comiques, je ne me fais pas trop de soucis pour le reste de la série dans les mains du studio Bones. Posez-vous sur votre canapé et admirez les efforts de Deku pour rejoindre leurs rangs en dépit de son absence initiale de super-pouvoir.
     
     
    Personnages principaux :

    Midoriya Izuku (Deku), un collégien sans pouvoir qui fait tout pour devenir un héro

    Katsuki Bakugou (Katchan), un ami d'enfance de Deku qui qui possède un pouvoir d'explosion et un tempérament de feu
     
     
    Trailer :
     

     
    Opening :
     

     
    Ending :
     

  6. Utile
    Shaft a reçu une réaction de Kasugano Sora dans Les anniversaires   
    Joyeux anniversaire Syn ! :fete :annif:
     
    Suffit qu'on me parle de tenue de maid pour que je m'en rappelle en fait. :d
  7. Utile
    Shaft a reçu une réaction de Dimensio dans [Licencié] Sousei no Onmyouji   
    Année de production : 2016
    Studio : Pierrot
    Genre : action, fantastique, surnaturel
    Durée : 12 épisodes de 24 min
     
     
    Synopsis :
     
    Des monstres étranges du nom de "Kegare"(les Impuretés) vivent dans Magano, un monde parallèle mystique. Des exorcistes purifient ces esprits malfaisants afin de protéger le peuple. Rokuro Enmado du haut de ses 14 ans et en dépit de son potentiel refuse de devenir un exorciste depuis le drame de l'orphelinat deux ans plus tôt.
     
    Cependant, l'apparition de plus en plus de "Kegare" conjuguée à celle de Benio Adashino, une exorciste littéralement tombée du ciel va le pousser à se remettre en question. Il ne va plus pouvoir fuir très longtemps son destin, d'autant plus qu'une prophétie du chef des onmyoujis place Rokuro et Benio au cœur du conflit contre les "Kegare".
     
     
    Avis personnel :
     
    Sousei no Onmyouji est l'adaptation d'un manga de style shounen écrit et dessiné par Sukeno Yoshiaki qui compte actuellement 8 volumes au Japon. L'histoire peut sembler assez clichée, mais elle a quelques côtés sombres pour ce type de manga qui n'est pas sans rappeler un peu D-Gray Man. Le côté Onmyouji est assez intéressant également mais je dois avouer que je suis bon public, j'avais déjà bien aimé Tokyo Raven notamment dans le genre. Selon des sources chinoises, l'anime pourrait se faire en 4 trimestres. Je me demande comment ils vont organiser cela au niveau du planning si cela se vérifie.
     
    Cette est assurée par les studios Pierrot et honnêtement je suis agréablement surpris du résultat. Ils ont rajouté quelques scènes pour rendre le tout plus cohérent par rapport au manga. Pas vraiment de rush par rapport au manga c'est plutôt appréciable. J'aime bien le style du dessin utilisé et le concept de Magano peuplé par des monstres qui me rappellent d'assez loin les sorcières colorées de Puella Magi Madoka Magica. Les décors de Magano sont soignés avec un schéma de couleurs assez sombres. Le reste des visuels sont corrects, ils font le taff j'ai envie de dire.
     

     
    Benio est assez réussie avec son caractère un peu froid au premier abord en contraste avec un Rokuro bavard. Le chara-design de ce dernier peut dérancer un peu avec ses dents notamment mais il apporte un peu de comédie avec ce visage donc on lui pardonnera. Mayura l'amie d'enfance m'a surpris avec ses cheveux verts, je l'ai trouvé assez réussie. Oui elle a des boobs qui ne sont pas faits pour le saut en hauteur. La mascotte renard est un peu plus embêtante mais ce n'est pas au niveau de celle de Musaigen no Phantom World ouf ! A noter que le chara design est réalisé par Kikuko Sadakata, ce qui peut expliquer pourquoi il me donne des vibes de Shikabane Hime.
     
    Les batailles sont bien animées et shonen oblige on a pas mal d'action pour nous divertir. Entre le pouvoir de vitesse de Benio et le coup de poing flashy de Rokuro, il y a de quoi assurer le show. Les annonces d'attaques de Benio font un peu old-school voire répétitives mais ça passe encore.
     
    La bande-son est honnête. L'opening chanté par le groupe de Wagakki Valkryie est sympa et nous met bien dans l'ambiance. L'ending est bien dans un genre plus cool. Le doublage des voix, en particulier de Benio et de Rokuro est nickel. Reprendre la voix d'Hisoka pour le chef des onmyoujis est intéressant aussi.
     
    Au final, nous avons droit à une meilleure adaptation que je pensais, ce qui est assez étonnant avec Pierrot aux manettes. L'histoire n'est pas dénuée de clichés mais je trouve que l'oeuvre dans sa globalité a un certain charme. On n'arrive pas au niveau de Boku no Hero Academia mais cela n'en reste pas moins un très bon divertissement.
     
     
    Personnages principaux :

    Rokuro Enmado, un garçon un peu immature de 14 ans qui rechigne à devenir exorciste en dépit de son talent

    Benio Adashino, une fille assez froide de 14 ans issue de l'élite des exorcistes de Kyoto
     
     
    Trailer :
     

     
    Opening :
     

  8. Utile
    Shaft a reçu une réaction de Lasulf dans [Licencié] Boku no Hero Academia   
    Année de production : 2016
    Studio : Bones
    Genre : action, aventure, comédie
    Durée : 13 épisodes de 24 min
     
     
    Synopsis :
     
    Les humains dotés de super-pouvoirs du nom de "quirks" représentent maintenant 80% de la population. Les 20% restant n'ont aucun pouvoir et Izuku Midoriya (Deku) en fait partie.
     
    Depuis tout petit, ce collégien souhaite devenir un héro. Cependant, il ne possède aucun pouvoir particulier et doit se contenter de les admirer de loin. Mais par un hasard du destin, sa route croise celle du héros number one : All Might, son idole. Ému par sa volonté de devenir un héros, All Might décide de prendre Izuku comme successeur et de lui donner son super-pouvoir.
     
    Après plusieurs mois d'un entraînement physique intense, Izuku parvient à rejoindre un lycée d'élite réputé pour son programme d'entraînement des héros. Au milieu de ses curieux mais talentueux camarades, Izuku va vite comprendre ce que cela signifie d'être un héros.
     
    Avis personnel :
     
    Boku no Hero Academia est l'adaptation de l'excellent shonen écrit et dessiné par Horikoshi Kouhei. De retour avec une nouvelle fois un show orienté vers les super-pouvoirs après Kekkai Sensen et Concrete Revolutio, Bones nous livre ici un anime fidèle au manga papier. Le scénario est plutôt classique au premier abord, il nous sert des héros sur un plateau un peu à la sauce "comics". En revanche notre "héros" ne possède pas un pouvoir surpuissant depuis les début et vit dans un monde où le fait de posséder des super-pouvoirs est devenu la norme.
     
    Les visuels sont plutôt jolis. L'animation est bien réalisée mais on se serait attendu à quelque chose d'un peu plus impressionnant de la part du studio. On est toutefois dans un style très dessiné qui rappelle le manga voire même parfois les comics, surtout en ce qui concerne le design des héros.
     

     
    Les décors sont riches en couleurs et les combats sont bien animés. Le rythme de l'anime peut sembler un peu lent dans la mesure où Bones met deux épisodes pour adapter le premier chapitre du manga. A titre personnel, je ne l'ai pas trop ressenti et je considérerai plutôt cette lenteur d'adaptation comme une bonne chose. On a vu tellement de shows un peu rushés que ce n'est pas plus mal même s'il faudrait éviter de tomber dans l'écueil de la lenteur des gros shonens comme Naruto.
     
    La comédie est au rendez-vous, par exemple au détour d'un jeu de mot avec Mt Lady.
     

     
    L'animé parvient à accentuer certaines scènes de comédie du manga. Deku est particulièrement touchant aussi dans les scènes de son enfance : drôle quand il joue avec sa figurine devant la video d'All Might, plus triste quand sa mère se sent coupable du manque de quirk de son fils. L'anime est bien doublé de manière générale, particulièrement Deku et Katchan. Le chara-design est sympathique dans un style proche des héros de comics. Les personnages sont designés par Yoshihiko Umakoshi qui a travaillé sur Mushishi, Berserk ou encore Casshern Sins.
     
    Côté bande-son, même si les musiques sont parfois un peu trop discrètes, elles font leur travail assez bien pour donner plus d'impact aux scènes d'action notamment. L'opening et l'ending sont assez réussis.
     
    L'anime semble monter en puissance progressivement. Après un premier épisode un peu mou visant essentiellement à introduire Deku, l'anime rentre un peu plus dans le vif du sujet même s'il prend son temps. Le manga étant un excellent shonen rempli d'action et de scènes comiques, je ne me fais pas trop de soucis pour le reste de la série dans les mains du studio Bones. Posez-vous sur votre canapé et admirez les efforts de Deku pour rejoindre leurs rangs en dépit de son absence initiale de super-pouvoir.
     
     
    Personnages principaux :

    Midoriya Izuku (Deku), un collégien sans pouvoir qui fait tout pour devenir un héro

    Katsuki Bakugou (Katchan), un ami d'enfance de Deku qui qui possède un pouvoir d'explosion et un tempérament de feu
     
     
    Trailer :
     

     
    Opening :
     

     
    Ending :
     

  9. Utile
    Shaft a reçu une réaction de Niya dans Les anniversaires   
    Happy b-day magical girl Niyette ! :fete
  10. Utile
    Shaft a réagi à Otaku-Kun dans [Fiction] OA : le light novel   
    Me revoilà !!!! Ta commentatrice préférée est de retour pour te jouer un mauvais tour pour partager son avis et ressenti suite à la lecture de ce chapitre. Je faire en sorte d'élaborer un joli commentaire ^^ . Je te dois bien ça, non?
     
    Alors commençons tout d'abord par le style. S'il y a bien une chose qui m'a marquée en lisant ton histoire, c'est bel et bien le style employé. En effet, tu as su adopter une narration qui va de paire avec l'histoires et les différentes péripéties, ce qui facilite l'immersion du lecteur dans ton récit. Aussi, ce qui est étonnant chez toi, c'est ton aisance à l'écrit. En lisant chacun de tes chapitres, on ne peut que se rendre compte de cette qualité. Tu donnes l'impression que tu écris comme tu respires et cela est visible au travers de ton écrit. De plus, même s'il ne s'agit que d'un petit projet élaboré à la va-vite, tu as su lui consacrer du temps pour nous offrir un récit de qualité! Ce que j'approuve vraiment. Donc, pour résumé, ton style est approprié et tu as un don pour mener l'histoire ainsi que son rythme tel un chef d'orchestre.
     
    A présent, je vais aborder un point propre à ce chapitre que j'ai vraiment aimé. De part l'aisance de ton écriture, on ne peut que s'imaginer clairement les scènes dans nos esprits ce qui est un point positif. Surtout lorsque l'on entame un chapitre plein d'actions et de rebondissements dignes des films de Peter Jakson - dixit Lord the Rings et The Hobbit dont la scène avec l'apparition de Smaug dans son Chateau m'est revenue en tête lorsque j'ai lu le passage contant l'apparition du dragon face à notre équipe de casse-cou ^^. En parlant du Hobbit, la scène durant laquelle Kiri essaye tant bien que mal d'extirper son épée qui semble coincée dans son fourreau m'évoque étrangement notre Hobbit, héros du film qui porte le même nom.
     
    Passons ensuite aux personnages de ce chapitre. Eh bien que dire d'autre à part le fait qu'ils sont tous aussi attachants les uns que les autres. J'ai faillit verser une larme lorsque Tarask et Vinland se sont envolés vers d'autres cieux se sont en allés - je dis vraiment n'importe quoi aujourd'hui, bien que Shaft dira que ce n'est pas la première fois. Revenons à nos moutons, même les personnages "figurants", comme le barbu aux trois lol...aux 3 filles, sont agréables à découvrir.
     
    Finalement, tout ce que je puis dire c'est CONTINUE DE NOUS EBLOUIR AVEC TES CHAPITRES :sosweet: Sur ce, je m'éclipse pour vaquer à mes occupations ^^. J'espère que cette pseudo critique t'a plu ^^
  11. Utile
    Shaft a reçu une réaction de Un Rieur dans [Fiction] OA : le light novel   
    Voilà votre chapitre, je m'excuse pour le délai. Certains vont être tristes mais pas de princesse au programme, elle reviendra dans le suivant, promis !
     
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    Chapitre 8 : le Mont Fournaiz
     
    Sur le chemin escarpé, un homme de haute stature se dresse devant la calèche. Vêtu d’une épaisse cotte de maille et le visage couvert d’un heaume noir, il se tient le bras. Une blessure béante saigne abondamment au niveau de l’épaule gauche. Le visage de l’homme grimace un instant puis il s’écroule de tout son long contre le sol poussiéreux.
     
    Shaft surpris par l’arrêt brutal du véhicule, ouvre la porte et voit l’homme blessé à terre. Il constate la vilaine blessure, consulte du regard Kiri et entreprend de le soigner. Il sort un cristal blanc de sa ceinture.
     
    « NESSOLHSEG DRIW TUAH EID !»
     
    La blessure de l’homme gisant par terre se referme au contact de la lumière émise par la main de Shaft. Son visage reprend des couleurs. Il entrouvre ses yeux et se lève en sursaut comme s’il sortait d’un mauvais rêve. Haletant et en sueur, le guerrier reprend ses esprits.
     
    « Bonjour, aventurier. Ne vous inquiétez pas, nous n’allons pas vous faire de mal. Pourriez-vous nous dire ce qui vous est arrivé ? »
     
    « Une grande masse sombre… J’étais avec les membres des Rodeurs de l’Ombre, notre équipe d’aventuriers. On montait tranquillement le Mont Fournaiz quand on a entendu un grondement sourd. Avant que je puisse réaliser ce que c’était, une force colossale m’a projeté contre un arbre plusieurs lieues en contrebas. Je suis resté dans les pommes pendant plusieurs heures et à mon réveil je suis retourné vers la scène du champ de bataille. Les corps de mes compagnons étaient étendus à même le sol, tous mutilés ou calcinés. Ils avaient rendu leur dernier soupir. J’ai pris mes jambes à mon cou et à bout de force, Grodr dans sa bienveillance m’a guidé jusqu’à votre calèche. »
     
    « Vous ne voulez pas offrir à vos compagnons d’armes une sépulture digne de ce nom ? N’avez-vous pas peur qu’El’Shine le dieu de la mort ne les fasse revivre en ghoules dépourvues d’âmes ? »
     
    « J’ai une femme et 3 jeunes filles qui m’attendent, je ne peux malheureusement pas risquer ma peau alors qu’une bête féroce rode dans les parages. Ah si j’avais su, on aurait jamais dû accepter cette foutue quête de la broche en Ivogrine. »
     
    L’homme se redresse avec difficulté, crache par terre et jure dans sa barbe. Les yeux émeraude de Shaft luisent d’un éclat étrange.
     
    « Ah si vous avez des lolis… euh des jeunes filles c’est tout à fait naturel que vous alliez les retrouver en vie ! Sinon qui sait quel pervers doué de mauvaises intentions peut leur faire. Il y a eu tant d’histoires d’enlèvements avec des lo… jeunes filles qui ont subi des sévices de tous les genres dans les expérimentations d’un mage dérangé. »
     
    « Oui, vous avez de la chance de pouvoir profiter d’un si bel harem à la maison ! Je suis jaloux ! Heureusement que mon ami mage ici présent était là pour vous secourir. Vous devriez nous accompagner, si le pire devait arriver on prendra soin d’elles. »
     
    Après discussion et suite au refus poli de l’homme, Shaft et Kiri décident de lui laisser une gourde remplie d’eau et des rations de survie pour qu’il puisse se rendre à la cité la plus proche, Agapant. C’est un solide gaillard, les lolis n’auront pas à finir orphelines pense Shaft, ému.
     
    Quelques minutes après la séparation avec l’aventurier, le véhicule s’arrête de nouveau.
     
    « Encore ! Le volcan n’est pas loin mais on ne devrait pas déjà être arrivé à destination. Et je ne sens l’aura d’aucun être vivant dans les parages. Etrange. »
     
    Lilu décide de sortir voir ce qu’il se passe histoire de rompre la monotonie du voyage. Elle voit le cocher agenouillé essayant de faire un feu, Tarask et Cana assis à ses côtés. Une bouilloire est suspendue au-dessus des branches. Vinland parvient finalement à faire du feu en frottant deux silex l’un contre l’autre.
     
    « Le thé sera bientôt chaud mademoiselle ! Ne vous en faites pas ! C’est un service offert par la compagnie ! Il y a aussi des petits gâteaux. »
     
    « Gâteaux ! Lilu a faim ! »
     
    Lilu rejoint précipitamment le groupe et entame avec un appétit féroce les réserves de petits sablés. Shaft sort à son tour du véhicule, regardant à droite et à gauche, se méfiant du danger. Il aperçoit le petit groupe qui déguste tranquillement le thé et les gâteaux sur une couverture de toile étendue à même le sol. Il se frotte les yeux, incrédule. Entre temps, Kiri s’est rajouté au petit groupe apprécie le thé en compagnie de Lilu.
     
    « Mais… Pourquoi s’est-on arrêté. On aperçoit le sommet du Mont Fournaiz mais il est encore loin ! »
     
    « C’est le règlement de la SNCF. Nous devons faire une pause d’une durée minimum d’une heure toutes les deux heures. Il faut aussi laisser se reposer la monture qui travaille dur. »
     
    « Kwweeeeeeeee ! »
     
    Vinland sort un petit livre rouge du règlement interne de la SNCF de sa poche et le montre à l’elfe le règlement en se plaignant des conditions de travail et du salaire trop bas.
     
    « Venez boire du thé, cela vous désaltérera, vous êtes tout rouge avec la chaleur ambiante de l’air. Vous ne pourrez pas bien servir votre maîtresse dans cet état voyons ! »
     
    Shaft reste bouche bée un instant, puis hausse les épaules et va rejoindre l’attroupement. Vinland regarde Lilu engloutir les sablés avec un air proche de la vénération.
     
    « Le thé aux pétales de Zakura est très bon pour votre teint Mademoiselle. Vous mangez vraiment d’une manière distinguée, seriez-vous une aristocrate ? »
     
    Puis il étend sa main et attrape une miette parmi la multitude qui parsème les joues de Lilu avant de la savourer avec félicité.
     
    « HIHI ça chatouille ! Seul Master a le droit de manger Lilu ! Aristocrate ce sont ceux qui mangent les gâteaux ? Oui Lilu doit être aristocrate alors. »
     
    Lilu gonfle sa poitrine puis pose sa tête contre la robe verte de Shaft en rougissant comme une pivoine.
     
    « Plus sérieusement, vous avez entendu ce qu’a dit l’aventurier ? On dirait qu’une bête dangereuse rôde dans les environs. Cette quête cache quelque chose de louche… »
     
    « Shaft un concert des Akb666 mon vieux ! Pour admirer ces lolis en concert qu’est-ce qu’une bête féroce ? Même si c’est une Panthéras, on l’étripera et on fera des brochettes. Cela ne vaut pas le bacon mais c’est méchamment bon ! »
     
    Une bonne heure plus tard, la calèche se remet finalement en route vers le Mont Fournaiz. Le paysage était recouvert à perte de vue par le sable ocre à l’exception de quelques grands rochers difformes, travaillés par le sel et les rares averses. Au pied du volcan endormi, un bois touffu de sapins s’élevant ver le ciel formait un contraste saisissant avec cette mer de sable rouge.
     
    Vinland donne l’ordre à son Chokabo de s’arrêter. La route devient trop étroite pour permettre le passage du véhicule. Ils sont au pied des sapins dont les plus hautes cimes culminent à plus de quatre-vingt pieds de hauteur.
     
    « Hoooooo. Terminus, tout le monde descend ! La compagnie vous remercie d’avoir voyagé avec nous. Une heure trente de retard vous avez de la chance, je n’ai jamais été aussi ponctuel ! »
     
    Les trois passagers s’extirpent hors de la cabine et étirent leurs membres ankylosés par l’inactivité. Shaft règle la course au cocher. Lilu devant l’insistance de Vinland gribouille un dessin sur son petit livre rouge. Ce dernier serre fort le précieux ouvrage contre son cœur. Après des adieux larmoyants avec Lilu, il repart avec la calèche tirée par Tarask.
     
    Cana prend la tête du groupe qui pénètre dans la forêt de sapins. L’humidité ambiante de l’air après le désert les surprend et les rafraichit agréablement. Ces arbres gigantesques semblent profiter de l’évaporation de nappes souterraines à proximité de la lave. Leur taille imposante les protège des rayons du soleil.
     
    Ils franchissent la zone sans encombre et entament l’ascension du mont Fournaiz. La pente n’est pas très prononcée. Le groupe grimpe sans difficultés et parvient à une forme de plateau. Puis un craquement étrange se fait entendre sous les pas de Kiri. Les trois autres sont sur le qui-vive, prêts à réagir à toute menace. Kiri baisse la tête et voit des ossements mêlés à la poussière.
     
    « Sûrement un animal qui est venu mourir ici. Le Nyanko de ma tante Augusta une fois était venu mourir dans ma cuisine le jour où je faisais du kimcho, un plat à base de chou et de sel. »
    Shaft se rapproche des os puis se relève après un bref examen.
     
    « Ce sont des ossements humains Kiri, j’ai trouvé une molaire en or. Sûrement un des compagnons de l’aventurier qu’on a croisé sur notre route. Leurs corps ne doivent pas revenir à El’Shine mais à la terre nourricière. »
     
    Shaft commence à tracer des inscriptions étranges qui se rejoignent en un point où il s’accroupit en position de tailleur. L’une de ses mains est en contact avec la terre et l’autre renferme un stigmata transparent.
     
    « LEBU MELLA ROV CID TZTUCS RUTAN RED RETSIEG EID SAD »
     
    Quatre petites flammes aux reflets bleutés émergent du sol avant de s’éteindre en crépitant. Les ossements et la chair des aventuriers ont été convertis en poussière.
     
    « Ne soyez pas surpris, c’est le rituel elfique de l’au-delà pour guider les âmes vers le monde des dieux. Reprenons l’ascension, je ne détecte aucune forme de vie ici. »
     
    « Pas d’Ivogrine ? »
     
    « Je ne vois que ce sable rouge à perte de vue… L’Ivogrine est une pierre précieuse. Quelqu’un s’en est sûrement emparé, même si ce groupe d’aventuriers l’a peut-être trouvé en premier. »
     
    Le dénivèlement augmente, chacun s’agrippe aux roches et fait attention à ses prises pour progresser. Cana pousse Kiri qui n’est pas habitué à un tel effort.
     
    « Canard ton bec me chatouille le derrière, sois un peu plus doux steuplaît. »
     
    « Coin… Coin ! »
     
    Shaft et Kiri s’arrêtent pour reprendre leur souffle sur une corniche. Lilu chantonne en sautillant à cloche-pied. Cana part en éclaireur à la demande de Kiri qui n’a pas envie de continuer à jouer les équilibristes jusqu’au sommet. Il déploie ses ailes et s’élance dans le vide pour attraper un courant d’air ascendant qui le propulse vers le sommet. En longeant la montagne, il aperçoit une anfractuosité assez large dans la paroi du volcan qui attire son attention. Il s’en approche et entrevoit plusieurs objets en or incrustés de pierreries entassés en vrac à même le sol. Il n’ose pas s’attarder et redescend faire son rapport à Kiri. Quelques battements d’ailes plus tard, il pose les palmes sur la corniche et consulte Kiri du regard.
     
    « Coin ! Coin ! »
     
    « Ah oui ! J’ai complètement oublié ! Tu peux nous dire ce que tu as vu Canard. »
     
    « Ah enfin, Messire se rappelle finalement de mon existence ! Oser me priver pendant si longtemps de l’usage de la parole ! Mon Canard de bain préféré qu’il disait ! Et pourtant je ne cancanais même pas sur la parade nuptiale que tu faisais vis-à-vis de cette loli. On aurait dit un paon penaud ! Bon ensuite elle est charmante mais elle serait mieux avec des lunettes. Sinon à part ça, j’ai trouvé une sorte de grotte dans le flanc de la montagne un peu plus haut qui renferme tout un bric-à-brac d’objets en or et en pierres précieuses. »
     
    « De l’or et des pierres précieuses ? Ça c’est mon canard ! Qu’est-ce qu’on attend ? Allons-y vite avant qu’un autre groupe d’aventuriers nous les pique ! »
     
    Shaft un instant surpris par la prise de parole du canard se ressaisit et part à la suite de Kiri suivi de près par la loli. Kiri fait soudainement preuve d’une énergie insoupçonnée lui qui peinait à reprendre son souffle à quatre pattes quelques instants plus tôt. Pris par la fièvre de l’or il gravit le flanc de la montagne à toute vitesse quelques minutes. Mais très vite il se retrouve à bout de souffle et renoue avec son rythme d’escargot.
     
    Au prix d’un intense effort, le petit groupe parvient finalement à atteindre la grotte mentionnée par Cana.
     
    « Attention Kiri, nous n’avons toujours pas croisé la créature qui a massacré les Rodeurs de l’Ombre. Soyons prudents. »
     
    « Ne t’en fais pas Shaft, je serais aussi discret qu’un courant d’air ! »
     
    Les membres de Love Loli pénètrent dans la galerie creusée à même la roche.
     
    « Oooooooooohhh !!! Tout cet or ! Je suis riche. A moi le bacon fumé, l’alcool et les lolis ! »
     
    Kiri oublie l’avertissement de Shaft et plonge littéralement dans l’imposante masse de pièces d’or qui luisent au contact de la lumière de l’extérieur. Puis le sol se met soudainement à trembler à leurs pieds. Quelques pierres se détachent du plafond rocheux.
     
    « Growwwwwww »
     
    Un grand œil vert et cruel de reptile s’ouvre au milieu de la montagne d’or et de pierres précieuses. Il contemple froidement les nouveaux arrivés venus perturber son sommeil. Une corne se soulève au milieu du trésor. Elle orne un énorme museau vert. La gueule de la bête laisse découvrir une rangée de dents acérées. Sa peau est protégée par d’épaisses écailles verdâtres qui luisent avec un curieux reflet noir. Il possède un collier de cornes en ivoire noire autour de son cou massif. Le corps de la majestueuse créature se termine par une longue queue parcourue par une série d’os sombres et tranchants. Son corps dépasse les quarante pieds de haut. Un étrange bijou scintille à son oreille droite.
     
    A l’exception de Kiri tétanisé par la peur, chaque membre de Love Loli se prépare au combat. Shaft se saisit d’un stigmata de sa ceinture et récite une incancation.
     
    « LEBU MELLA ROV CID TZTUCS RUTAN RED RETSIEG EID SAD ! »
     
    Une aura de lumière blanche recouvre ses alliés. De petites fées ailées de lumière tournent autour de la tête de Kiri qui, émerveillé, oublie un instant où il se trouve. Lilu à son tour matérialise sa gigantesque hache et se met en position de garde. Cana prend une pose cool et fait un petit geste provocateur de son aile.
     
    « Je n’ai pas peur de toi. De nous deux, le plus emplumé n’est pas celui qu’on croit. »
     
    Lilu interrompt cette belle réplique en se propulsant haut dans les airs. Elle brandit son arme meurtrière, se préparant à asséner un coup mortel à l’ennemi. La terrible créature réagit à avec une vitesse stupéfiante pour son gabarit et la frappe avec force à l’aide de sa queue. Lilu surprise par la vivacité de l’attaque ne peut que parer l’attaque avec sa hache et se retrouve projetée en dehors de la grotte. Un filet de sang rouge coule au bout de ses lèvres. Ayant réglé le cas de la loli, son attention se porte alors sur Kiri qui a réussi à se relever. Celui-ci tente en vain de sortir son épée qui reste coincée dans le fourreau. La griffe gauche de la bête se rapproche dangereusement de Kiri mais il parvient à esquiver in extremis l’ivoire noire en glissant sur un sceptre.
     
    Cana à son tour s’élance sur la tête de l’animal et commence à le picorer, ce qui a pour effet d’enrager l’animal et de lui fendre quelques écailles. Le reptile parvient finalement à se débarrasser de l’encombrant volatile. Une boule d’énergie noire se concentre dans la gueule béante de la créature qui contre-attaque par un puissant souffle. Les flammes noires font même fondre la pierre avec laquelle elle rentre en contact. L’aura lumineuse faiblit sous l’action des flammes et les fées s’évaporent. Alors qu’elle est sur le point de s’éteindre, Shaft sort un stigmata noir.
     
    « EIS NIE LEBRIW MINFUA SELLA RED, TSIED REDO EIRETAM »
     
    Un vortex apparaît devant lui et absorbe les flammes noires de ses coéquipiers. Mais l’opération pour neutraliser l’énergie noire a profondément entamé le mana de Shaft qui pose un genou à terre.
     
    Surpris par la résistance de ces petits êtres, la créature verte change de tactique et tend son long cou vers celui qu’il estime être le plus dangereux – Cana - dans une tentative pour le croquer. Le canard esquive la manœuvre en s’envolant hors de sa portée.
     
    « Je vais venger Lilu, espèce de sac à main ! »
     
    C’est à ce moment-là que Kiri saute sur la tête du dragon et s’agrippe tant bien que mal à la corne entre ses deux narines. Il saisit la bouteille de Stro et verse son contenu dans la narine du dragon.
     
    Surpris, celui-ci se met à éternuer, envoyant valser Kiri au loin. Cana intervient pour empêcher Kiri de se fracasser les os contre le sol en pierre. Le reptile est soudainement pris de convulsions et émet un cri déchirant. Les flammes noires enveloppent le grand corps du reptile et commencent à faire fondre jusqu’à ses écailles pourtant réputées aussi dures que le mithril. La concentration de l’aura noire autour de la créature augmente.
     
    « C’est mauvais, il faut à tout prix sortir au plus vite d’ici ! »
     
    Shaft attrape le canard dans un bras et Kiri dans l’autre et saute dans le vide. Juste à ce moment-là, une énorme explosion retentit…
  12. Utile
    Shaft a reçu une réaction de Kasugano Sora dans [Licencié] Code Geass   
    Je partage en grande partie l'avis de Dim. :hai
    Il est à titre personnel MON anime préféré. Pour les personnages charismatiques et bien dessinés, pour la qualité de l'animation et surtout pour un scénario bien ficelé. Je ne le trouve pas inutilement compliqué loin de là. Il est justement plus complet que beaucoup, beaucoup, BEAUCOUP d'animes qui en manquent cruellement.
     
    CC reste à ce jour ma waifu N°1   et Lelouch est pour toujours dans le panthéon de mes héros préférés avec son personnage d'anti-héros partagé entre la défense de ceux qui lui sont chers et son désir de vengeance personnelle qui le mine.
     
    Et c'est un anime réaliste qui n'hésite pas à faire mourir des personnages importants et ne me bassine pas sur les vertus de l'amitié, Ô joie ! Des combats bien menés effectivement mais l'essentiel n'est pas là.
     
    Peut-être que la saison 1 met un tantinet de temps à se lancer et encore... La saison arrive même à foutre une claque en renchérissant niveau qualité, où tout devient plus intense. :brille
     
    Le seul relatif bémol que je mettrais concernerait la musique qui est correcte sans être exceptionnelle au niveau des op/end dans l'ensemble. En gros histoire de chercher la petite bête car il y a des OST qui ne sont pas mal du tout dans le tas.
  13. Utile
    Shaft a réagi à Zorba dans Macross Delta   
    Année de production : 2016
    Studio : Satelight
    Genre : action, mécha, romance, science-fiction
    Durée : ? épisodes de 24 min
     
     
    Synopsis
     
    8 ans après les événements de Macross Frontier, un virus frappe les différentes colonies humaines. Contre ce virus qui rend les personnes touchées suicidaires et meurtrières, le seul remède est un groupe de chanteuses, les Walkure, et le groupe de chasseurs/meka qui les accompagne.
     
     
    Avis personnel :
     
    En voyant la sortie de cette nouvelle série, j'étais assez impatient de visionner ce premier épisode spécial, introduction à la série complète à venir.
    Macross Frontier commençait à se faire vieux mais malgré cela, je le regarde régulièrement, tant pour la qualité de l'histoire, les quelques combats de meka et la musique que je me passe en boucle.
     
    Et là, cruelle désillusion ! On est très très loin de ce que beaucoup de fans devaient espérer.
    Je ne sais pas quel public est visé par cette série mais il faut quand même oser mixer des meka avec de la Magical Girl.
    Là où l'héroïne de Macross Frontier était un atout inattendu dans le combat contre les Vars, là, le groupe de filles saute partout, se transforme dans les airs en lançant une phrase cucul à souhait, et va aux contacts des adversaires pour (j'exagère à peine) leur faire un petit câlin, leur chanter à l'oreille pour les guérir et partir s'occuper du suivant...
    J'en ai presque pleuré.
    Les chansons justement, sont assez moyennes, de la J-Pop assez banale, très loin des standards qu'avait établi MF.
    Les combats spatiaux pourraient sauver un peu l'histoire si au moins on comprenait qui sont les gentils et les méchants...
     
    Bref, que du positif...
    Comme souvent, je laisserai une chance au premier "vrai" épisode de la série pour voir si ce pilote n'était une simple erreur de jeunesse.
    J'espère que c'est le cas.
     
     
    Trailer :
     

  14. Utile
    Shaft a réagi à Alephnor dans Citation de manga/anime préféré   
    Dimensio, tu fais fort.
     
    Reprendre une citation déjà postée, ça peut arriver.
    Reprendre une citation déjà postée sur la même page, c'est faire preuve d'un peu d’inattention, mais ça reste pardonnable.
    Reprendre une citation déjà postée par soi-même 5 posts plus haut, ça s'appelle du talent. Il n'y a pas d'autre mots.
     
    Quoiqu'il en soit, mon tour :
     
    "Le fait que je sois devenu plus faible ne signifie pas que tu es devenue plus forte, pas vrai ?"
    Accelerator, Toaru Majutsu no Index
     
    "J'aime l'argent. Sais-tu pourquoi ? Car l'argent peut remplacer n'importe quoi. Il te permet d'acheter des choses. Il te permet d'acheter des vies. Il te permet d'acheter des gens. Il te permet d'acheter des cœurs. Il te permet d'acheter du bonheur. Il te permet d'acheter des rêves. J'aime l'argent car c'est à la fois quelque chose d'important et en même temps quelque chose qui n'est pas irremplaçable."
    Kaiki Deishu, Monogatari Series : Second Season
  15. Utile
    Shaft a reçu une réaction de Matata dans [Licencié] Ajin   
    Je me suis surpris à rattraper mon retard en une soirée. Pourtant je ne trouve aucun personnage beau, j'ai d'ailleurs l'impression qu'ils se ressemblent tous physiquement et avec la 3D de regarder des marionnettes un peu limite.
     
    J'avais peur qu'on rentre dans une course-poursuite sans fin avec un Kei timoré mais il n'en est rien. Kei est passé en mode Inaho (Aldnoah Zero) voire Migi (Kiseijuu). Et paradoxalement je le trouve plus humain maintenant qu'il sait qu'il est un Ajin. Je pense qu'à force de sentir la douleur, il s'humanise. C'est intéressant au niveau du chara development.
     
    Et j'attends avec impatience l'action de la fin.
     
     
     
  16. Utile
    Shaft a reçu une réaction de Sandy dans [Non Licencié] Kono Subarashii Sekai ni Shukufuku wo! (Konosuba)   
    Final sympathique en feu d'artifice. Je ne sais pas si c'est d'avoir lu pas mal d'histoires de réincarnations dans des mondes parallèles sauce fantasy, mais Konosuba me parle vachement. La parodie est sympathique avec notre équipe de cas sociaux et notre héros perdu au milieu d'un harem improbable. Ensuite bon cela reste Deen, je n'attribue mon plaisir qu'à la qualité de l’œuvre de base même si leur taff n'était pas dégueulasse. :P
     
    10 épisodes c'est court, maintenant il va falloir attendre un an avant d'avoir la S2 à moins de lire le LN. :fail:
    Enfin, c'est toujours ça de pris, cette comédie m'aura fait passé un bon moment. Une agréable surprise donc.:blink:
  17. Utile
    Shaft a reçu une réaction de Lexie dans [Fiction] OA : le light novel   
    Voilà le chapitre 7. J'ai quelques trucs à faire donc le rythme de parution du LN sera ralenti, comptez environ un chapitre par semaine. Je reprendrai mon rythme initial dès que je le pourrais.
     
    Deux nouveau membres d'OA font leur apparition dans ce chapitre. En ferez-vous partie ?
     
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    Chapitre 7 : que ne ferait-on pas pour une idole ?
     
     
    A l’étage du bâtiment de la Guilde des aventuriers de Yuka, Kiri reprend lentement ses esprits. Shaft contemple le panneau en bois où sont affichées les requêtes.
     
    « Chasser un Grym des glaces excité par la saison des amours qui a fait des ravages sur plusieurs élevages, 50 pièces d’or de récompense… »
     
    « Euh un Grym des glaces déjà c’est violent, et ensuite j’ai pour éthique de ne jamais déranger les êtres vivants quand ils prennent du plaisir. »
     
    Kiri se rapproche des quêtes et son attention est attirée par une affiche avec des petits cœurs multicolores. Sur le parchemin on peut lire :
     
    « Nyaaaaawww ~ J’ai perdu ma précieuse barrette en Ivogrine en forme de Neko que je tenais de ma mère. >_< J’étais en train de visiter le mont Fournaiz quand j’ai vu un animal trop mignon ! *-* J’étais en train de le caresser quand mon manager m’a attrapé par la main. J’ai dû le perdre à ce moment-là. ToT Aidez-moi s’il vous plaît ! _|-\o - Récompense : 100 pièces d’or + des places pour le concert des akb666 à Yune - Signé : une loli anonyme.»
     
    « Les akb666 Shaft ! Les lolis gothiques les plus célèbres de Floréas qui vénèrent le dieu de la mort El’Shine ! Et leur voix est à tomber quand elles se trémoussent dans leurs robes de dentelle noire. »
     
    « En effet c’est une perspective plutôt appétissante… euh réjouissante pardon. »
     
    Kiri et Shaft s’essuient la bave au coin de leurs lèvres dans un geste totalement synchronisé.
     
    « Master, vous faites peur à Lilu. Son instinct l’avertit d’un danger… »
     
    Shaft regagne sa contenance et prend un air empreint de sérieux et de solennité.
     
    « Lilu, que vas-tu imaginer, nous allons tenter cette quête afin de rétablir nos finances. Avec cet argent, nous n’aurons plus à nous préoccuper de nos dépenses. Nous pourrons même acheter des brochettes de dongos. »
     
    « OWiiiiiiiiiiiiiiiiiiii des dongos ! C’est trop bon quand ça fond dans la bouche… »
     
    Lilu saute dans tous les sens avec un enthousiasme assez effrayant. Cana reste stoïque et ne peut s’empêcher d’admirer avec quel art consommé Shaft passe du lolicon pervers à l’homme d’affaire vénal et manipulateur.
     
    Kiri prend le parchemin de l’annonce et le renifle avant de le serrer fort contre son cœur. Il ferme les yeux et savoure ce moment d’extase en se tortillant sur place. Cana commence à se diriger vers l’escalier et donne le signal du départ.
     
    « Coin ! »
     
    En bas, Kiri présente le parchemin à la réception et fait enregistrer leur participation à la quête.
     
    « Hohoho, vous ne serez pas seuls sur le coup, vous n’avez pas froid aux yeux. Certaines tueraient, père, mère et canari pour un concert des akb666. Très bien, votre équipe « Love Loli » a été inscrite dans la liste des participants pour cette quête. »
     
    Cana sent un frisson parcourir son plumage alors que la femme au fouet le fixe d’un regard affamé qui en dit long sur ses intentions. Shaft demande quelques renseignements supplémentaires auprès de la petite femme brune qui caresse son fouet.
     
    « Connaîtriez-vous un moyen de transport fiable pour nous rendre sur le Mont Fournaiz depuis Yuka Mademoiselle ? »
     
    « Le Mont Fournaiz ? Oui, je connais un moyen. Ensuite, je ne sais pas si l’on peut le qualifier de fiable HIHIHI. Autour de la place des jets d’eau, cherchez un grand bâtiment avec une horloge encastrée dans une tour. Il s’agit de la Société Nationale des Calèches de Floréas que les gens appellent généralement par son acronyme, la SNCF. »
     
    Le petit groupe prend congé et remercie la réceptionniste pour ses services avec une courbette. A l’extérieur, Shaft fait un point sur leur situation.
     
    « Le mont Fournaiz… Il se situe dans les montagnes au centre-est de Floréas. C’est trop loin pour qu’on fasse le trajet à pied. En plus la faune locale est réputée pour sa férocité, notamment les Titanofos, des monstres de lave qui apprécient particulièrement cet environnement volcanique. Avec la concurrence des fanboys d’idoles, nous ne devons pas perdre un instant. Allons nous renseigner sur l’heure de départ des prochaines navettes. »
     
    Shaft scrute la place du regard et aperçoit l’horloge mentionnée par la dame de la Guilde des aventuriers. Quelques pâtés de maison plus loin, les locaux de la SNCF se démarquent par sa façade en pierres de taille rouges. A sa plus grande surprise les lourdes portes en fer forgé sont fermées. Il aperçoit deux hommes bien habillés en train de discuter devant cette bâtisse rouge et les interpelle.
     
    « Bonjour messires, je dois prendre une navette de la SNCF. Or j’arrive pour trouver porte close. Auriez-vous l’amabilité de m’éclairer sur les raisons de cette fermeture ? »
     
    « Bonjour étranger. Cela se voit que vous n’êtes pas du coin. C’est le jour hebdomadaire de grève de la SNCF qui proteste contre le manque de moyens et le surplus de travail consécutif à la semaine de trente heures. »
     
    « Oui, mon ami a raison. Il vous faudra prendre votre mal en patience. Revenez demain matin vers 9h, l’activité devrait reprendre. »
     
    « Je vous remercie Messires. »
     
    Shaft se rapproche de Kiri en pestant intérieurement contre ce retard inattendu.
     
    « Bon on n’a pas le choix Kiri. La loli… euh la barrette devra attendre. Partons à la recherche d’une auberge pour y passer la nuit. »
     
    Le groupe des quatre redescend vers la rue principale, le canard en tête. Ils s’arrêtent pour écouter un groupe de ménestrels ambulant. Les filles qui le composent sont trois grandes brunes aux yeux clairs. Deux d’entre elles jouent du youkou, un instrument en bois à cinq cordes. Un dispositif ingénieux sur la base d’un stigmata – une gemme magique – permet d’amplifier le son. La dernière est assise et frappe en rythme avec des baguettes en métal sur un tambour tribal. Leur auditoire est formé de nyankos et de badauds désœuvrés, attiré par la curiosité et le physique avantageux des filles. La voix rauque de la brune sur le devant de la scène improvisée avait un charme étrange qui ne laisse pas les spectateurs indifférents. Mais malgré tout, l’un d’entre eux manifeste un relatif désintéressement.
     
    « Boarf, des lolis d’âge mûr…. Ces vieilles peaux sont bien trop âgées pour devenir des idoles. A vingt-cinq ans environ, il serait temps pour elles de se reconvertir. »
     
    Shaft est quant à lui occupé à museler Lilu en mettant sa main sur sa bouche. Elle a voulu chanter pour accompagner les ménestrels, envoûtée par le rythme de la musique. Malheureusement, son corps d’homonculus ne possède pas à proprement parler de cordes vocales, il peut juste émettre des sons par le biais d’un dispositif alchimiste assez complexe. Au-delà d’un certain volume, le son se transforme en cri, celui-là même qui a terrassé la Panthéras dans la matinée.
     
    « Certes Kiri, ces demoiselles du Royaume de Vormanking sont fort avenantes mais elles n’arrivent pas à la cheville d’une vraie loli idole qui verse son âme dans le chant et emporte notre cœur dans l’élan des paroles. »
     
    « Trouvons un coin pour manger et boire un coup, le soleil va bientôt se coucher. »
     
    « Coin ! »
     
    Les trois aventuriers quittent donc l’attroupement et une fois suffisamment éloignés des ménestrels, Shaft libère Lilu.
     
    « Han Master, quelle étreinte, quelle fougue ! Lilu sent que vous ne pouvez même pas attendre l’auberge pour l’embrasser. Ne vous en faites pas. Lilu accomplira son devoir cette nuit. »
     
    Shaft laisse échapper un soupir mais évite de poursuivre le sujet. Kiri désigne du doigt une taverne avec des tables à l’extérieur avant de filer à toute vitesse pour occuper une table. Il tapote le banc pour faire signe à Lilu de s’asseoir à côté de lui mais celle-ci tourne la tête en signe de refus et opte pour les genoux de Shaft. Tel un nyanko, elle ronronne et se frotte contre lui avec un sourire comblé alors que Shaft caresse ses cheveux. Cana s’assied à côté d’un Kiri dépité et prend une pose cool. Il murmure à son oreille.
     
    « Ne t’en fais pas Kiri, je serai toujours là pour toi. »
     
    « Oh mon canard ! »
     
    Kiri sert fort Cana contre lui, manquant de peu de commettre un meurtre par strangulation. Une serveuse s’approche et vient prendre leur commande.
     
    « La spécialité locale s’il vous plaît ! Pour quatre personnes.« Vous êtes sûr de vous Messire ? »
     
    « Oh que oui ! »
     
    La serveuse s’éloigne et ramène un flacon de dix litres d’une liqueur ambrée. Une autre dispose devant eux quatre chopes vides.
     
    « Voici le Jagerch que vous avez commandé Messires. »
     
    « A l’attaque !!!!! »
     
    Kiri se verse une première rasade et l’avale cul sec.
     
    « Boudiou ! Comment que ça fait du bien ! Canard accompagne-moi ! »
     
    A la deuxième chope, le visage de Kiri prend une teinte rouge. Pendant ce temps Shaft, Cana et Lilu apprécient tranquillement leur deuxième chope. Kiri met la chope vide sur son front.
     
    « Je suis un Kiiiiiliiiiiiinnnnn ! »
     
    Puis sa tête tombe contre la table avec un bruit sec. Un ronflement régulier se fait entendre. Le flacon est progressivement terminé. Lilu à elle seule en a bu la moitié.
     
    « Lilu aimer le Jagerch !!! »
     
    Shaft règle la serveuse avec une pièce d’argent. Lilu attrape Kiri par le col et le tire jusqu’au bâtiment contigu qui s’avère être une auberge baptisée « Le cochon sympathique ».
     
    « Une chambre et un repas pour trois… deux personnes et un canard, s’il vous plaît. »
     
    « Tout de suite Messire. Veuillez me suivre. »
     
    La réceptionniste les guide vers une chambre spacieuse au deuxième étage. Deux grands lits trônent au milieu d’une pièce à la décoration assez sobre. Seule une grande tapisserie représentant un chevalier sur le point de terrasser une hydre à neuf têtes rompt la monotonie du décor. Elle jette un coup d’œil à Lilu puis se tourne vers Shaft.
     
    « Cela fera une pièce d’argent payable d’avance et trente pièces de cuivre pour le repas. Veuillez ne pas faire trop de bruit afin de ne pas déranger nos autres hôtes. Le repas est servi en bas dans la cuisine. »
     
    Lilu soulève Kiri d’une main et le dépose sur le lit. Il dort toujours comme un bienheureux. Les trois décident d’un commun accord de le laisser dormir et se dirigent vers la cuisine. Le fumet émanant d’une marmite les guide vers les lieux. Lilu sautille gaiement à l’idée de se remplir la panse. Ils s’attablent et attaquent avec un bel appétit le gigot et les pommes de terre qu’on leur sert. Cana admire ce petit corps qui est capable d’avaler plus d’alcool et nourriture que Kiri sans forcer. Une fois repus, ils remontent à leur chambre où Kiri dort toujours. Seule sa position de sommeil a changé. Maintenant il sert passionnément contre lui un édredon et murmure dans son sommeil.
     
    « Akb666, fouettez-moi… ZZZZZzzzzzz »
     
    Cana se fait un coin douillet avec la couverture. Il ferme un œil et tente de s’endormir, rassuré que son maître ait jeté son dévolu sur l’oreiller. Des souvenirs désagréables lui reviennent en tête. Shaft s’est couché dans l’autre lit et Lilu s’accroche à lui comme une sangsue. Elle s’endort immédiatement. Shaft tente en vain de desserrer l’étau de l’homonculus. Il se résigne à dormir dans cette position. Finalement, le sommeil arrive assez vite après cette journée d’aventure.
     
    « Gooooooaaarrrgggllll »
     
    Dans la matinée, le bruit de son estomac finit par réveiller Kiri. Il se frotte les yeux et se masse un crâne quelque peu douloureux. Mais cette douleur n’est rien à côté de l’agonie de son estomac. Il réveille le groupe d’aventuriers et tout le monde descend prendre le petit déjeuner en bas. Chacun mange à sa faim le pain de mie et les saucisses qu’on leur apporte. Kiri dévore tout ce qu’on lui présente avec voracité. Lilu voit un concurrent direct en Kiri et se lance dans la bataille du plus gros mangeur.
     
    « Ah ça fait du bien ! »
     
    Kiri passe un cure-dent dans les interstices de sa mâchoire et se tapote le ventre d’un air satisfait. Shaft laisse quelques pièces de cuivre dans la main de l’aubergiste et le petit groupe quitte « le cochon sympathique ». Quelques minutes de marche plus tard, ils sont devant la gare de Yuka. Les portes massives sont ouvertes, il est 9h du matin. Kiri regarde le tableau des navettes vers le Mont Fournaiz.
     
    « Quelle chance ! Il y en a une qui doit partir dans dix minutes pour les montagnes. »
     
    Quasiment trois heures se sont écoulées. Shaft, Lilu attendent patiemment sur un banc à l’intérieur. Cana se fait caresser par l’homonculus. Kiri fait les cent pas, excédé par l’attente et agacé par le traitement de faveur que reçoit Cana. Puis une calèche tirée par un étonnant volatile fait son apparition. Elle porte le numéro sept, c’est celle qu’ils doivent prendre. Kiri se jette sur le cocher et l’attrape par le col.
     
    « C’est pas trop tôt mon gaillard ! Vous allez bien au Mont Fournaiz ? »
     
    « Veuillez me lâcher cher client, je suis en avance de cinq minutes par rapport à la semaine dernière ! »
     
    Kiri reste bouche bée et relâche son étreinte. Le cocher devant lui époussète l’uniforme vert et doré de la SNCF. Une casquette marron garni d’une plume rouge recouvre une chevelure châtain en désordre.
     
    « Kwweeeeeeeee ! »
     
    « Senpai !!! »
     
    Un grand oiseau au plumage rouge s’avance vers lui et réclame un câlin. Il est juché sur deux puissantes pattes taillées pour la course. Les plumes jaillissent littéralement sur sa tête et son arrière-train. Deux grands yeux bleus rieurs au-dessus d’un grand bec contemplent le cocher avec félicité lors que celui-ci caresse la tête de l’imposante créature. Le volatile doit dépasser les deux mètres de hauteur. Shaft se demande qui a hurlé Senpai à l'instant.
     
    « Yosh yosh, Tarask mon beau Chokabo, tu as bien travaillé. Bonjour chers clients, je suis Vinland, cocher pour la SNCF. Il semblerait que vous attendiez avec impatience ma venue. Messire ici présent n’a pas manqué de me témoigner son affection à mon arrivée. »
     
    Shaft lui explique en quelques mots la situation et lui présente « Love Loli ». Vinland réalise la présence de Lilu et contemple le stigmata sur son front. Il semble pensif. Puis son regard s’illumine.
     
    « Bonjour mademoiselle, pour être aussi mignonne vous devez être une idole, puis-je avoir un autographe ? »
     
    « Un autographe ? Ça se mange Master ? »
     
    Kiri se met devant Lilu et fait obstacle de son corps.
     
    « Pas touche à cette loli cocher, elle appartient déjà corps et âme à Shaft. Ce n’est pas bien de convoiter la loli d’autrui ! »
     
    « Bon laissez tomber, vous pourrez me le donner à la fin du voyage. Vous pouvez embarquer Mademoiselle avec vos domestiques. Nous ne devons pas perdre un instant si vous voulez récupérer la barrette de votre amie. »
     
    Shaft n’ose pas dissiper le malentendu en voyant l’enthousiasme de Vinland qui attèle avec empressement le Chokabo à la calèche. Il monte rejoindre Kiri et Lilu dans la cabine. Cana est juché sur la tête du grand volatile avec qui il semble avoir une discussion animée. Vinland grimpe sur le siège du conducteur, prend les rênes entre ses mains et donne à Tarask l’ordre de quitter la gare pour rejoindre les montagnes.
     
    Quelques heures plus tard, le chemin devient de plus en plus escarpé au fur et à mesure que la pente s’élève.
     
    « Hoooooo ! »
     
    Soudainement, Vinland intime l’ordre à la monture de s’arrêter devant l’obstacle inattendu.
  18. Utile
    Shaft a reçu une réaction de Un Rieur dans [Fiction] OA : le light novel   
    Voilà le chapitre 7. J'ai quelques trucs à faire donc le rythme de parution du LN sera ralenti, comptez environ un chapitre par semaine. Je reprendrai mon rythme initial dès que je le pourrais.
     
    Deux nouveau membres d'OA font leur apparition dans ce chapitre. En ferez-vous partie ?
     
    ---------------------------------------------------------------------------------------------
    Chapitre 7 : que ne ferait-on pas pour une idole ?
     
     
    A l’étage du bâtiment de la Guilde des aventuriers de Yuka, Kiri reprend lentement ses esprits. Shaft contemple le panneau en bois où sont affichées les requêtes.
     
    « Chasser un Grym des glaces excité par la saison des amours qui a fait des ravages sur plusieurs élevages, 50 pièces d’or de récompense… »
     
    « Euh un Grym des glaces déjà c’est violent, et ensuite j’ai pour éthique de ne jamais déranger les êtres vivants quand ils prennent du plaisir. »
     
    Kiri se rapproche des quêtes et son attention est attirée par une affiche avec des petits cœurs multicolores. Sur le parchemin on peut lire :
     
    « Nyaaaaawww ~ J’ai perdu ma précieuse barrette en Ivogrine en forme de Neko que je tenais de ma mère. >_< J’étais en train de visiter le mont Fournaiz quand j’ai vu un animal trop mignon ! *-* J’étais en train de le caresser quand mon manager m’a attrapé par la main. J’ai dû le perdre à ce moment-là. ToT Aidez-moi s’il vous plaît ! _|-\o - Récompense : 100 pièces d’or + des places pour le concert des akb666 à Yune - Signé : une loli anonyme.»
     
    « Les akb666 Shaft ! Les lolis gothiques les plus célèbres de Floréas qui vénèrent le dieu de la mort El’Shine ! Et leur voix est à tomber quand elles se trémoussent dans leurs robes de dentelle noire. »
     
    « En effet c’est une perspective plutôt appétissante… euh réjouissante pardon. »
     
    Kiri et Shaft s’essuient la bave au coin de leurs lèvres dans un geste totalement synchronisé.
     
    « Master, vous faites peur à Lilu. Son instinct l’avertit d’un danger… »
     
    Shaft regagne sa contenance et prend un air empreint de sérieux et de solennité.
     
    « Lilu, que vas-tu imaginer, nous allons tenter cette quête afin de rétablir nos finances. Avec cet argent, nous n’aurons plus à nous préoccuper de nos dépenses. Nous pourrons même acheter des brochettes de dongos. »
     
    « OWiiiiiiiiiiiiiiiiiiii des dongos ! C’est trop bon quand ça fond dans la bouche… »
     
    Lilu saute dans tous les sens avec un enthousiasme assez effrayant. Cana reste stoïque et ne peut s’empêcher d’admirer avec quel art consommé Shaft passe du lolicon pervers à l’homme d’affaire vénal et manipulateur.
     
    Kiri prend le parchemin de l’annonce et le renifle avant de le serrer fort contre son cœur. Il ferme les yeux et savoure ce moment d’extase en se tortillant sur place. Cana commence à se diriger vers l’escalier et donne le signal du départ.
     
    « Coin ! »
     
    En bas, Kiri présente le parchemin à la réception et fait enregistrer leur participation à la quête.
     
    « Hohoho, vous ne serez pas seuls sur le coup, vous n’avez pas froid aux yeux. Certaines tueraient, père, mère et canari pour un concert des akb666. Très bien, votre équipe « Love Loli » a été inscrite dans la liste des participants pour cette quête. »
     
    Cana sent un frisson parcourir son plumage alors que la femme au fouet le fixe d’un regard affamé qui en dit long sur ses intentions. Shaft demande quelques renseignements supplémentaires auprès de la petite femme brune qui caresse son fouet.
     
    « Connaîtriez-vous un moyen de transport fiable pour nous rendre sur le Mont Fournaiz depuis Yuka Mademoiselle ? »
     
    « Le Mont Fournaiz ? Oui, je connais un moyen. Ensuite, je ne sais pas si l’on peut le qualifier de fiable HIHIHI. Autour de la place des jets d’eau, cherchez un grand bâtiment avec une horloge encastrée dans une tour. Il s’agit de la Société Nationale des Calèches de Floréas que les gens appellent généralement par son acronyme, la SNCF. »
     
    Le petit groupe prend congé et remercie la réceptionniste pour ses services avec une courbette. A l’extérieur, Shaft fait un point sur leur situation.
     
    « Le mont Fournaiz… Il se situe dans les montagnes au centre-est de Floréas. C’est trop loin pour qu’on fasse le trajet à pied. En plus la faune locale est réputée pour sa férocité, notamment les Titanofos, des monstres de lave qui apprécient particulièrement cet environnement volcanique. Avec la concurrence des fanboys d’idoles, nous ne devons pas perdre un instant. Allons nous renseigner sur l’heure de départ des prochaines navettes. »
     
    Shaft scrute la place du regard et aperçoit l’horloge mentionnée par la dame de la Guilde des aventuriers. Quelques pâtés de maison plus loin, les locaux de la SNCF se démarquent par sa façade en pierres de taille rouges. A sa plus grande surprise les lourdes portes en fer forgé sont fermées. Il aperçoit deux hommes bien habillés en train de discuter devant cette bâtisse rouge et les interpelle.
     
    « Bonjour messires, je dois prendre une navette de la SNCF. Or j’arrive pour trouver porte close. Auriez-vous l’amabilité de m’éclairer sur les raisons de cette fermeture ? »
     
    « Bonjour étranger. Cela se voit que vous n’êtes pas du coin. C’est le jour hebdomadaire de grève de la SNCF qui proteste contre le manque de moyens et le surplus de travail consécutif à la semaine de trente heures. »
     
    « Oui, mon ami a raison. Il vous faudra prendre votre mal en patience. Revenez demain matin vers 9h, l’activité devrait reprendre. »
     
    « Je vous remercie Messires. »
     
    Shaft se rapproche de Kiri en pestant intérieurement contre ce retard inattendu.
     
    « Bon on n’a pas le choix Kiri. La loli… euh la barrette devra attendre. Partons à la recherche d’une auberge pour y passer la nuit. »
     
    Le groupe des quatre redescend vers la rue principale, le canard en tête. Ils s’arrêtent pour écouter un groupe de ménestrels ambulant. Les filles qui le composent sont trois grandes brunes aux yeux clairs. Deux d’entre elles jouent du youkou, un instrument en bois à cinq cordes. Un dispositif ingénieux sur la base d’un stigmata – une gemme magique – permet d’amplifier le son. La dernière est assise et frappe en rythme avec des baguettes en métal sur un tambour tribal. Leur auditoire est formé de nyankos et de badauds désœuvrés, attiré par la curiosité et le physique avantageux des filles. La voix rauque de la brune sur le devant de la scène improvisée avait un charme étrange qui ne laisse pas les spectateurs indifférents. Mais malgré tout, l’un d’entre eux manifeste un relatif désintéressement.
     
    « Boarf, des lolis d’âge mûr…. Ces vieilles peaux sont bien trop âgées pour devenir des idoles. A vingt-cinq ans environ, il serait temps pour elles de se reconvertir. »
     
    Shaft est quant à lui occupé à museler Lilu en mettant sa main sur sa bouche. Elle a voulu chanter pour accompagner les ménestrels, envoûtée par le rythme de la musique. Malheureusement, son corps d’homonculus ne possède pas à proprement parler de cordes vocales, il peut juste émettre des sons par le biais d’un dispositif alchimiste assez complexe. Au-delà d’un certain volume, le son se transforme en cri, celui-là même qui a terrassé la Panthéras dans la matinée.
     
    « Certes Kiri, ces demoiselles du Royaume de Vormanking sont fort avenantes mais elles n’arrivent pas à la cheville d’une vraie loli idole qui verse son âme dans le chant et emporte notre cœur dans l’élan des paroles. »
     
    « Trouvons un coin pour manger et boire un coup, le soleil va bientôt se coucher. »
     
    « Coin ! »
     
    Les trois aventuriers quittent donc l’attroupement et une fois suffisamment éloignés des ménestrels, Shaft libère Lilu.
     
    « Han Master, quelle étreinte, quelle fougue ! Lilu sent que vous ne pouvez même pas attendre l’auberge pour l’embrasser. Ne vous en faites pas. Lilu accomplira son devoir cette nuit. »
     
    Shaft laisse échapper un soupir mais évite de poursuivre le sujet. Kiri désigne du doigt une taverne avec des tables à l’extérieur avant de filer à toute vitesse pour occuper une table. Il tapote le banc pour faire signe à Lilu de s’asseoir à côté de lui mais celle-ci tourne la tête en signe de refus et opte pour les genoux de Shaft. Tel un nyanko, elle ronronne et se frotte contre lui avec un sourire comblé alors que Shaft caresse ses cheveux. Cana s’assied à côté d’un Kiri dépité et prend une pose cool. Il murmure à son oreille.
     
    « Ne t’en fais pas Kiri, je serai toujours là pour toi. »
     
    « Oh mon canard ! »
     
    Kiri sert fort Cana contre lui, manquant de peu de commettre un meurtre par strangulation. Une serveuse s’approche et vient prendre leur commande.
     
    « La spécialité locale s’il vous plaît ! Pour quatre personnes.« Vous êtes sûr de vous Messire ? »
     
    « Oh que oui ! »
     
    La serveuse s’éloigne et ramène un flacon de dix litres d’une liqueur ambrée. Une autre dispose devant eux quatre chopes vides.
     
    « Voici le Jagerch que vous avez commandé Messires. »
     
    « A l’attaque !!!!! »
     
    Kiri se verse une première rasade et l’avale cul sec.
     
    « Boudiou ! Comment que ça fait du bien ! Canard accompagne-moi ! »
     
    A la deuxième chope, le visage de Kiri prend une teinte rouge. Pendant ce temps Shaft, Cana et Lilu apprécient tranquillement leur deuxième chope. Kiri met la chope vide sur son front.
     
    « Je suis un Kiiiiiliiiiiiinnnnn ! »
     
    Puis sa tête tombe contre la table avec un bruit sec. Un ronflement régulier se fait entendre. Le flacon est progressivement terminé. Lilu à elle seule en a bu la moitié.
     
    « Lilu aimer le Jagerch !!! »
     
    Shaft règle la serveuse avec une pièce d’argent. Lilu attrape Kiri par le col et le tire jusqu’au bâtiment contigu qui s’avère être une auberge baptisée « Le cochon sympathique ».
     
    « Une chambre et un repas pour trois… deux personnes et un canard, s’il vous plaît. »
     
    « Tout de suite Messire. Veuillez me suivre. »
     
    La réceptionniste les guide vers une chambre spacieuse au deuxième étage. Deux grands lits trônent au milieu d’une pièce à la décoration assez sobre. Seule une grande tapisserie représentant un chevalier sur le point de terrasser une hydre à neuf têtes rompt la monotonie du décor. Elle jette un coup d’œil à Lilu puis se tourne vers Shaft.
     
    « Cela fera une pièce d’argent payable d’avance et trente pièces de cuivre pour le repas. Veuillez ne pas faire trop de bruit afin de ne pas déranger nos autres hôtes. Le repas est servi en bas dans la cuisine. »
     
    Lilu soulève Kiri d’une main et le dépose sur le lit. Il dort toujours comme un bienheureux. Les trois décident d’un commun accord de le laisser dormir et se dirigent vers la cuisine. Le fumet émanant d’une marmite les guide vers les lieux. Lilu sautille gaiement à l’idée de se remplir la panse. Ils s’attablent et attaquent avec un bel appétit le gigot et les pommes de terre qu’on leur sert. Cana admire ce petit corps qui est capable d’avaler plus d’alcool et nourriture que Kiri sans forcer. Une fois repus, ils remontent à leur chambre où Kiri dort toujours. Seule sa position de sommeil a changé. Maintenant il sert passionnément contre lui un édredon et murmure dans son sommeil.
     
    « Akb666, fouettez-moi… ZZZZZzzzzzz »
     
    Cana se fait un coin douillet avec la couverture. Il ferme un œil et tente de s’endormir, rassuré que son maître ait jeté son dévolu sur l’oreiller. Des souvenirs désagréables lui reviennent en tête. Shaft s’est couché dans l’autre lit et Lilu s’accroche à lui comme une sangsue. Elle s’endort immédiatement. Shaft tente en vain de desserrer l’étau de l’homonculus. Il se résigne à dormir dans cette position. Finalement, le sommeil arrive assez vite après cette journée d’aventure.
     
    « Gooooooaaarrrgggllll »
     
    Dans la matinée, le bruit de son estomac finit par réveiller Kiri. Il se frotte les yeux et se masse un crâne quelque peu douloureux. Mais cette douleur n’est rien à côté de l’agonie de son estomac. Il réveille le groupe d’aventuriers et tout le monde descend prendre le petit déjeuner en bas. Chacun mange à sa faim le pain de mie et les saucisses qu’on leur apporte. Kiri dévore tout ce qu’on lui présente avec voracité. Lilu voit un concurrent direct en Kiri et se lance dans la bataille du plus gros mangeur.
     
    « Ah ça fait du bien ! »
     
    Kiri passe un cure-dent dans les interstices de sa mâchoire et se tapote le ventre d’un air satisfait. Shaft laisse quelques pièces de cuivre dans la main de l’aubergiste et le petit groupe quitte « le cochon sympathique ». Quelques minutes de marche plus tard, ils sont devant la gare de Yuka. Les portes massives sont ouvertes, il est 9h du matin. Kiri regarde le tableau des navettes vers le Mont Fournaiz.
     
    « Quelle chance ! Il y en a une qui doit partir dans dix minutes pour les montagnes. »
     
    Quasiment trois heures se sont écoulées. Shaft, Lilu attendent patiemment sur un banc à l’intérieur. Cana se fait caresser par l’homonculus. Kiri fait les cent pas, excédé par l’attente et agacé par le traitement de faveur que reçoit Cana. Puis une calèche tirée par un étonnant volatile fait son apparition. Elle porte le numéro sept, c’est celle qu’ils doivent prendre. Kiri se jette sur le cocher et l’attrape par le col.
     
    « C’est pas trop tôt mon gaillard ! Vous allez bien au Mont Fournaiz ? »
     
    « Veuillez me lâcher cher client, je suis en avance de cinq minutes par rapport à la semaine dernière ! »
     
    Kiri reste bouche bée et relâche son étreinte. Le cocher devant lui époussète l’uniforme vert et doré de la SNCF. Une casquette marron garni d’une plume rouge recouvre une chevelure châtain en désordre.
     
    « Kwweeeeeeeee ! »
     
    « Senpai !!! »
     
    Un grand oiseau au plumage rouge s’avance vers lui et réclame un câlin. Il est juché sur deux puissantes pattes taillées pour la course. Les plumes jaillissent littéralement sur sa tête et son arrière-train. Deux grands yeux bleus rieurs au-dessus d’un grand bec contemplent le cocher avec félicité lors que celui-ci caresse la tête de l’imposante créature. Le volatile doit dépasser les deux mètres de hauteur. Shaft se demande qui a hurlé Senpai à l'instant.
     
    « Yosh yosh, Tarask mon beau Chokabo, tu as bien travaillé. Bonjour chers clients, je suis Vinland, cocher pour la SNCF. Il semblerait que vous attendiez avec impatience ma venue. Messire ici présent n’a pas manqué de me témoigner son affection à mon arrivée. »
     
    Shaft lui explique en quelques mots la situation et lui présente « Love Loli ». Vinland réalise la présence de Lilu et contemple le stigmata sur son front. Il semble pensif. Puis son regard s’illumine.
     
    « Bonjour mademoiselle, pour être aussi mignonne vous devez être une idole, puis-je avoir un autographe ? »
     
    « Un autographe ? Ça se mange Master ? »
     
    Kiri se met devant Lilu et fait obstacle de son corps.
     
    « Pas touche à cette loli cocher, elle appartient déjà corps et âme à Shaft. Ce n’est pas bien de convoiter la loli d’autrui ! »
     
    « Bon laissez tomber, vous pourrez me le donner à la fin du voyage. Vous pouvez embarquer Mademoiselle avec vos domestiques. Nous ne devons pas perdre un instant si vous voulez récupérer la barrette de votre amie. »
     
    Shaft n’ose pas dissiper le malentendu en voyant l’enthousiasme de Vinland qui attèle avec empressement le Chokabo à la calèche. Il monte rejoindre Kiri et Lilu dans la cabine. Cana est juché sur la tête du grand volatile avec qui il semble avoir une discussion animée. Vinland grimpe sur le siège du conducteur, prend les rênes entre ses mains et donne à Tarask l’ordre de quitter la gare pour rejoindre les montagnes.
     
    Quelques heures plus tard, le chemin devient de plus en plus escarpé au fur et à mesure que la pente s’élève.
     
    « Hoooooo ! »
     
    Soudainement, Vinland intime l’ordre à la monture de s’arrêter devant l’obstacle inattendu.
  19. Utile
    Shaft a reçu une réaction de Ness dans Planning des animes printemps 2016   
    Les cerisiers vont bientôt fleurir, la rentrée des classes au Japon s'approche. Il est temps de jeter un coup d’œil sur la saison d'Avril qui est traditionnellement chargée. :yatta
     
    La voilà devant vos yeux remplis d'étoiles : >>> Planning Printemps 2016 <<<
     
    Au menu, nous avons droit à une saison chargée chez Bones avec la S2 de Concrete Revolutio, Bungo Strays Dogs et surtout l'excellent shonen Boku no Hero Academia. En adaptation de manga, Sosei no Onmyouji pourrait être intéressant aussi. (Pierrot)
     
    Ensuite que regarder d'autre de beau ? Je me laisserais tenter par un petit Big Order chez Astread (de l'auteur de Mirai Nikki). A1 nous offre aussi Ace Attorney, je suis curieux de voir ce qu'il va donner. Le spin-off de Magi chez Lay-duce sera à surveiller aussi.
     
    Après comment passer à côté de ce qui s'annonce comme un incontournable de la saison en créneau noitaminA : Kotetsujo no Kabaneri chez Wits Studio dont la bande son risque d'envoyer du très lourd. Les droits à l'international ont été acheté par Amazon normalement, je ne sais pas ce que cela va donner pour la diffusion en France.
     
    Côté adapatation de LN, nous avons l'embarras du choix : la S2 d'Asterisk (A1) que je ne regarderais pas, Hundred (Production IMS), Re:Zero Kara Hajimeru Isekai Seikatsu (White Fox), Netoge no Yome wa Onna no Ko Janai to Omota(Production No9). Là je ne connais pas tout, cela sera l'occasion de découvrir. Idem pour Onigiri (Pierrot plus) en adaptation de jeu video.
     
    Enfin en shows légers, Sakamoto Desu Ka (Deen), Flying Witch (J.C. Staff), Tanaka-kun wa itsumo Kedaruge (Silver Link) voire Shonen Maid (8 bits) devraient être sympas à suivre.
     
    Voilà en gros les shows que j'attends le plus pour ma part. A noter la présence d'un Jojo, d'un Gundam, d'un Macross et d'un Terraformars sinon.
  20. Utile
    Shaft a réagi à Lasulf dans [Graphisme] ça fait passer le temps ^^   
    Plop
     
    une MAJ de mon premier post o/
    Et voici mon dernier kit avec lambdadelta
     


  21. Utile
    Shaft a reçu une réaction de Kasugano Sora dans Bureau du moment   
    J'ai trouvé un beau dessin d'actualité alors j'en ai profité changer mon wall. :)
  22. Utile
    Shaft a reçu une réaction de Kasugano Sora dans [Fiction] OA : le light novel   
    Et voilà le 5e chapitre que vous allez pouvoir dévorer avec férocité. Devinerez-vous qui se cache sous ce chapeau pointu ?
     
    ------------------------------------------------------------
     
    Chapitre 5 : En route pour la ville
     
    Une explosion retentit. Kiri se réveille en sursaut.
     
    « Hein ? Quoi ? Lilu-chan noooooooon ! Pas besoin de la hache pour trancher mon bacon ! »
     
    Kiri émerge et se remémore progressivement les péripéties de la veille. Il renifle l’air et sent une odeur de brûlé. Il regarde autour de lui et ne voit aucune trace du canard.
     
    « Non ils n’ont quand même pas osé ! Mon fidèle palmipède ! Mon compagnon de bain ! On a beau avoir eu des prises de bec par le passé… »
     
    Kiri enfile ses habits déchirés en vitesse et se dirige vers l’endroit d’où provient la fumée. La porte du laboratoire gît à même le sol. Un épaisse nuage bleuâtre se dégage du laboratoire. Il s’approche prudemment des lieux du sinistre.
     
    « HAHAHAHA, j’ai réussi, je suis un génie ! »
     
    Kiri jette un coup d’œil dans la pièce et aperçoit une silhouette de grande taille qui danse une valse avec ce qui semble être un pot de fleur. Petit-à-petit, la scène devient plus nette : Shaft embrasse bien une plante.
     
    Puis il aperçoit une loli qu’il n’a encore jamais vue. Elle avait un air de ressemblance avec les Lilus de la veille mais il régnait une curieuse atmosphère autour d’elle. Ses yeux étaient rouges sang comme la pierre précieuse incrustée dans son front. De ses longs cheveux blancs faillissait une mèche rebelle de chaque côté. Et petit détail et non des moindres, elle se trouvait dans le plus simple appareil et tenait contre sa poitrine un canard. Ce dernier se démarquait par son tour de l’œil noir sur un plumage blanc. La loli était en train de caresser l’animal et regardait Kiri d’un air narquois.
     
    « Canard… Je me faisais du souci pour toi et tu te fais peloter par une loli ! »
     
    Puis il se tourne vers Shaft et lui murmure en lui faisant un clin d’œil complice.
     
    « Rassure-toi l’ami, je garderai secret ton penchant pour les plantes même si tu aimes les cactus ! »
     
    Shaft fait de grands yeux et se racle la gorge.
     
    « Bonjour Kiri, comme tu peux le voir avec le cercle de transmutation, j’ai finalement réussi à fusionner les trois Lilu en une ! Je commençais à accumuler les insomnies à force de déjouer leurs complots et mon esprit génialissime est parvenu à cette brillante solution ! »
     
    « Shaft… Ahem. Ca ne te dérange pas de laisser Lilu nue comme un ver ? C’est une loli, il faut en prendre soin. Elle pourrait attraper froid. »
     
    « Aucun risque vu son corps alchimique mais oui en effet c’est préférable. Lilu, mets l’habit que j’ai préparé dans ta chambre. »
     
    « Master, vous êtes sûr que vous ne voulez pas vous rincer l’œil plus longtemps ? Vous ne devez pas faire le timide devant Lilu parce que vous avez un invité ! »
     
    Lilu quitte la pièce avec le canard dans ses bras en faisant un faisant un clin d’œil coquin vers son créateur. Shaft l’ignore et toise Kiri des pieds à la tête.
     
    « Kiri, voilà de nouveaux vêtements pour toi. Normalement, ils sont à ta taille, Lilu Gamma les a tissés avant l’expérience. »
     
    « Lilu… Pour moi… »
     
    Les yeux de Kiri s’illuminent d’un éclat bestial. Il se lance spontanément un strip-tease endiablé, renifle les vêtements un par un avec un air réjouit et les enfile. Quelques instants plus tard, il est vêtu d’une chemise blanche en lin, un pantalon gris-marron en toile un peu bouffant et d’un bandana vert qu’il s’est noué autour de la tête. A sa ceinture, il porte une courte épée dans son fourreau et l’indispensable bouteille de Stro. Une paire de bottes en peau de bête vient compléter la tenue.
     
    « Coin ! »
     
    Un canard fier comme un paon se pavane avec un fouloir crème orné de petits cœurs roses. A sa suite, Lilu sourit, arborant une courte robe rouge recouverte un petit tablier blanc.
     
    « Bon, tout le monde est prêt on dirait, on va prendre des forces avec un copieux déjeuner et nous nous rendrons dans la ville la plus proche : Yuka. »
     
    Dans la cuisine, Lilu s’attelle à faire griller les œufs, le bacon et les saucisses. Elle fait sauter le bacon dans la poêle avec habileté pour optimiser son croustillant. Dessous la poêle, un curieux dispositif formé de cristaux rouges produit une flamme homogène idéale pour la cuisson.
     
    « Lilu… Epouse-moi ! Je ferai tout pour obtenir la reconnaissance de beau-papa Shaft. J’irai même jusqu’à devenir sobre ! »
     
    Lilu reste muette. Pour toute réponse elle arrive avec un plat de petits sablés : les deux tiers du plateau représentent des elfes et le tiers restant est à l’effigie d’un canard. Dépité, Kiri noie son chagrin dans l’eau-de-vie elfique que Shaft a déposé sur la table. Pendant ce temps, Lilu s’amuse à envoyer des gâteaux au palmipède qui les attrape au vol sans difficulté. Shaft sort une carte de Floréas d’une malle, la déroule sur la table et leur décrit la suite des opérations.
     
    « Nous allons devoir marcher un moment car la forêt de Zendart est particulièrement dense de l’autre côté de la montagne. Il va nous falloir quelques heures de marche et après nous rejoindrons une route plus fréquentée qui nous mènera tout droit à Yuka. Une fois sur place, nous nous inscrirons comme membres de la Guilde des aventuriers moyennant une modique somme. Cela donne accès à des quêtes rémunérées et permet de voyager plus facilement de pays en pays. »
     
    Shaft les guide dans le dédale souterrain, un cristal jaune à la main éclairant leurs pas. Il s’arrête devant une paroi de la caverne, récite une invocation et une partie de la roche disparaît. La lueur du soleil les éblouit, leurs yeux peinent à supporter la clarté du jour. Lilu ne peut s’empêcher de soupirer. Son petit cœur se serre à l’idée d’abandonner son lieu de naissance.
     
    Des arbres s’étendaient à perte de vue. La petite troupe progressait lentement dans cet environnement luxuriant. Quelques heures de marche plus tard, ils parvenaient finalement à l’orée du bois.
     
    « RRRROOOOOOOOO »
     
    Alors qu’ils pensaient en avoir fini avec les dangers de la faune sauvage, une vieille connaissance refait son apparition dans l’obscurité du sous-bois. La Panthéras montre les crocs et se pourlèche les babines à l’idée de ce copieux repas. Le teint de Kiri devient livide, son cerveau se souvient du monstrueux félin à deux queues dont les griffes sont capables de fendre la surface de la roche.
     
    Lilu fait un bond en avant, l’anneau à sa main gauche brille et prend l’apparence d’une hache colossale. A la vue des dents acérées de la hache, la bête stoppe sa progression. Son instinct l’avertit que ce petit être est plus dangereux qu’il en a l’air.
     
    Lilu fait des moulinets avec sa hache qui se rapproche plus d’une hallebarde vu son gabarit. Puis elle stoppe net et émet un cri strident produisant une onde de choc d’une force insoupçonnée. Comme s’il avait anticipé les actions de Lilu, Shaft se place devant Kiri et Cana puis sort un cristal de sa ceinture et active sa magie.
     
    « NONOK ZU TCHIL ! »
     
    Une barrière de lumière apparaît devant lui, les protégeant de la force terrifiante du cri de Lilu qui projette la Panthéras contre un arbre massif. Sa tête heurte le bois avec un craquement sinistre. La bête gît inanimée.
     
    « Lilu, tu n’y es pas allée de main morte, vas-y en douceur la prochaine fois ! »
     
    « Mais euh… Lilu ne voulait pas salir la belle robe toute neuve que Master m’a brodée avec amour. »
     
    Lilu rougit et se tient les joues avec les mains. Kiri se dit intérieurement qu’il lui faut trouver une loli un peu moins dangereuse. Ils sortent de la forêt et tombent assez rapidement sur une large voie pavée.
     
    Shaft rabat la capuche de sa robe sur sa tête afin d’éviter d’attirer trop l’attention. Après tout Floréas est un royaume dont la population est composée à 90% d’humains et les elfes évitaient la compagnie des autres races.
     
    Le groupe se met en route d’un pas décidé vers la cité de Yuka. En chemin, ils croisent quelques marchands ambulants et essentiellement des groupes de voyageurs à pieds mais rien ne vient perturber outre mesure la quiétude de leur voyage.
     
    Avant que soleil ne se couche, ils mettent finalement le pied dans la ville. Après un bref contrôle à l’entrée dans la ville, ils entrent un quartier marchand particulièrement animé. Les camelots donnent de la voix et tentent d’attirer l’attention des passants. Les échoppes et les stands de toute sorte se succèdent sous leurs yeux. Fruits exotiques, tissus multicolores, armes baroques, elixirs… Le bazar vend toute sorte de bien et de denrée sous l’œil attentif de soldats royaux qui montent la garde.
     
    Shaft interpelle l’un d’eux et lui demande où l’on peut trouver la branche de la Guilde des Aventuriers. Le garde lui répond qu’il lui suffit de continuer la rue centrale et il arrivera sur une grande place avec une fontaine dédiée à Lote, la divinité de l’eau. Là il ne peut pas le manquer, il s’agit d’une grande bâtisse en pierre avec un grand écriteau représentant un fouet.
    Shaft les remercie en inclinant le haut de son corps.
     
    Le petit groupe continue son chemin et tente de fendre la foule des badauds. Les gardes parlent à voix basse entre eux en suivant du regard les deux hommes, la fille et le canard.
     
    « On n’aurait pas dû les contrôler sergent ? Le regard de la fille avec une pierre rouge sur le front me glaçait le sang. »
     
    « Pas besoin de chercher l’embrouille juste avant la relève et la chope de bière qui m’attend à la taverne. Et puis ils vont tomber sur « elle » à la Guilde. »
     
    « Ah ouiiiii "elle", les malheureux… Ils ne savent pas ce qui les attend. »
     
    Sans se douter du péril qui les guette, nos héros ont atteint la fontaine. De majestueux jets d’eau jaillissent haut dans le ciel. L’onde au contact de la lumière du soleil termine sa course en arc-en-ciel. Des Nyankos ailés - une sorte de félin volant - se baignaient avec ravissement dans l’eau limpide, faisant entendre un concert de « nyah » joyeux. Shaft a toutes les peines du monde à retenir Lilu qui veut en attraper un.
     
    « Mais ils sont crooooo mignons ! Lilu va bouder Master ! »
     
    Shaft traîne une Lilu qui fait une moue renfrognée avec l’aide de Kiri jusqu’aux bureaux de la Guilde des aventuriers. Un homme adulte de grande taille en armure fait un vol plané jusqu’à la fontaine. Un cri strident retentit :
     
    « HIHIHIHI, encore un fou a encore voulu m’escroquer en me faisant croire qu’il avait réussi une quête de rang S ! »
     
    Le canard entre en éclaireur poussé par Kiri, l’air vraiment pas rassuré. Shaft ferme la marche avec Lilu. Il aperçoit une femme brune de petite taille qui joue avec un fouet. Elle est habillée avec une robe sombre de mage et porte un curieux chapeau pointu.
     
    « Bienvenue dans la guilde ! HOHOHO des nouvelles victimes ? Vous avez intérêt à filer doux mes agneaux. »
     
    « HISSSHHH »
     
    Le fouet tel un serpent émet un curieux sifflement. Le cuir parcouru par les éclairs se contorsionne et semble doué de vie. Après ce show de son et lumière, elle le rétracte et le fixe à sa ceinture. Elle s’approche de Kiri et lui fait une tape amicale dans le dos qui le fait reculer d’un mètre.
     
    « Bonjour, je m’appelle Shaft. Nous venons nous inscrire comme aventuriers mademoiselle. »
     
    « HIHIHI, quelqu’un qui sait parler aux femmes. Tu me plais toi petit avec ta tête d’idole ! C’est simple, voici 3 médaillons qui vous vous coûteront 15 pièces de cuivre en tout. Vous n’avez qu’à les lier à vous avec une goutte de sang et le tour est joué ! Le canard n’en a pas besoin. Si vous voulez voir les quêtes, elles sont épinglées sur des tableaux au rez-de-chaussée et au premier étage. A l’étage, les quêtes rapportent plus mais sont en contrepartie bien plus dangereuses pour vos petites fesses HOHOHO ! »
     
    Shaft gèle la somme auprès de la réceptionniste. Puis il sort un poignard et fait couler un léger filet de sang de son pouce. Lilu en fait de même mais Kiri hésite.
     
    « J’ai… J’ai peur de la vue de mon sang. »
     
    Sans autre forme de cérémonie, Lilu d’un revers de main assomme Kiri et complète la liaison du médaillon avec le sang du pouce de ce dernier. Shaft caresse la tête de la loli en guise de récompense. Cette dernière affiche un sourire fier et épanoui.
     
    Puis il se dirige vers le panneau des quêtes. Il parcourt du regard les titres : « Retrouver le Nyanko de la baronne Michèle », « Prendre en filature mon mari adultère », « Tuer des Arachnos velues ».
     
    « Que du menu fretin, montons à l’étage voir ce qu’ils nous proposent de mieux. »
     
    Lilu traîne un Kiri toujours dans les pommes par le col de sa chemise le long des escaliers devant Shaft. Derrière eux, Cana glousse à la vue de son maître assommé trainé par une loli.
  23. Utile
    Shaft a reçu une réaction de Lexie dans [Fiction] OA : le light novel   
    Et voilà le 5e chapitre que vous allez pouvoir dévorer avec férocité. Devinerez-vous qui se cache sous ce chapeau pointu ?
     
    ------------------------------------------------------------
     
    Chapitre 5 : En route pour la ville
     
    Une explosion retentit. Kiri se réveille en sursaut.
     
    « Hein ? Quoi ? Lilu-chan noooooooon ! Pas besoin de la hache pour trancher mon bacon ! »
     
    Kiri émerge et se remémore progressivement les péripéties de la veille. Il renifle l’air et sent une odeur de brûlé. Il regarde autour de lui et ne voit aucune trace du canard.
     
    « Non ils n’ont quand même pas osé ! Mon fidèle palmipède ! Mon compagnon de bain ! On a beau avoir eu des prises de bec par le passé… »
     
    Kiri enfile ses habits déchirés en vitesse et se dirige vers l’endroit d’où provient la fumée. La porte du laboratoire gît à même le sol. Un épaisse nuage bleuâtre se dégage du laboratoire. Il s’approche prudemment des lieux du sinistre.
     
    « HAHAHAHA, j’ai réussi, je suis un génie ! »
     
    Kiri jette un coup d’œil dans la pièce et aperçoit une silhouette de grande taille qui danse une valse avec ce qui semble être un pot de fleur. Petit-à-petit, la scène devient plus nette : Shaft embrasse bien une plante.
     
    Puis il aperçoit une loli qu’il n’a encore jamais vue. Elle avait un air de ressemblance avec les Lilus de la veille mais il régnait une curieuse atmosphère autour d’elle. Ses yeux étaient rouges sang comme la pierre précieuse incrustée dans son front. De ses longs cheveux blancs faillissait une mèche rebelle de chaque côté. Et petit détail et non des moindres, elle se trouvait dans le plus simple appareil et tenait contre sa poitrine un canard. Ce dernier se démarquait par son tour de l’œil noir sur un plumage blanc. La loli était en train de caresser l’animal et regardait Kiri d’un air narquois.
     
    « Canard… Je me faisais du souci pour toi et tu te fais peloter par une loli ! »
     
    Puis il se tourne vers Shaft et lui murmure en lui faisant un clin d’œil complice.
     
    « Rassure-toi l’ami, je garderai secret ton penchant pour les plantes même si tu aimes les cactus ! »
     
    Shaft fait de grands yeux et se racle la gorge.
     
    « Bonjour Kiri, comme tu peux le voir avec le cercle de transmutation, j’ai finalement réussi à fusionner les trois Lilu en une ! Je commençais à accumuler les insomnies à force de déjouer leurs complots et mon esprit génialissime est parvenu à cette brillante solution ! »
     
    « Shaft… Ahem. Ca ne te dérange pas de laisser Lilu nue comme un ver ? C’est une loli, il faut en prendre soin. Elle pourrait attraper froid. »
     
    « Aucun risque vu son corps alchimique mais oui en effet c’est préférable. Lilu, mets l’habit que j’ai préparé dans ta chambre. »
     
    « Master, vous êtes sûr que vous ne voulez pas vous rincer l’œil plus longtemps ? Vous ne devez pas faire le timide devant Lilu parce que vous avez un invité ! »
     
    Lilu quitte la pièce avec le canard dans ses bras en faisant un faisant un clin d’œil coquin vers son créateur. Shaft l’ignore et toise Kiri des pieds à la tête.
     
    « Kiri, voilà de nouveaux vêtements pour toi. Normalement, ils sont à ta taille, Lilu Gamma les a tissés avant l’expérience. »
     
    « Lilu… Pour moi… »
     
    Les yeux de Kiri s’illuminent d’un éclat bestial. Il se lance spontanément un strip-tease endiablé, renifle les vêtements un par un avec un air réjouit et les enfile. Quelques instants plus tard, il est vêtu d’une chemise blanche en lin, un pantalon gris-marron en toile un peu bouffant et d’un bandana vert qu’il s’est noué autour de la tête. A sa ceinture, il porte une courte épée dans son fourreau et l’indispensable bouteille de Stro. Une paire de bottes en peau de bête vient compléter la tenue.
     
    « Coin ! »
     
    Un canard fier comme un paon se pavane avec un fouloir crème orné de petits cœurs roses. A sa suite, Lilu sourit, arborant une courte robe rouge recouverte un petit tablier blanc.
     
    « Bon, tout le monde est prêt on dirait, on va prendre des forces avec un copieux déjeuner et nous nous rendrons dans la ville la plus proche : Yuka. »
     
    Dans la cuisine, Lilu s’attelle à faire griller les œufs, le bacon et les saucisses. Elle fait sauter le bacon dans la poêle avec habileté pour optimiser son croustillant. Dessous la poêle, un curieux dispositif formé de cristaux rouges produit une flamme homogène idéale pour la cuisson.
     
    « Lilu… Epouse-moi ! Je ferai tout pour obtenir la reconnaissance de beau-papa Shaft. J’irai même jusqu’à devenir sobre ! »
     
    Lilu reste muette. Pour toute réponse elle arrive avec un plat de petits sablés : les deux tiers du plateau représentent des elfes et le tiers restant est à l’effigie d’un canard. Dépité, Kiri noie son chagrin dans l’eau-de-vie elfique que Shaft a déposé sur la table. Pendant ce temps, Lilu s’amuse à envoyer des gâteaux au palmipède qui les attrape au vol sans difficulté. Shaft sort une carte de Floréas d’une malle, la déroule sur la table et leur décrit la suite des opérations.
     
    « Nous allons devoir marcher un moment car la forêt de Zendart est particulièrement dense de l’autre côté de la montagne. Il va nous falloir quelques heures de marche et après nous rejoindrons une route plus fréquentée qui nous mènera tout droit à Yuka. Une fois sur place, nous nous inscrirons comme membres de la Guilde des aventuriers moyennant une modique somme. Cela donne accès à des quêtes rémunérées et permet de voyager plus facilement de pays en pays. »
     
    Shaft les guide dans le dédale souterrain, un cristal jaune à la main éclairant leurs pas. Il s’arrête devant une paroi de la caverne, récite une invocation et une partie de la roche disparaît. La lueur du soleil les éblouit, leurs yeux peinent à supporter la clarté du jour. Lilu ne peut s’empêcher de soupirer. Son petit cœur se serre à l’idée d’abandonner son lieu de naissance.
     
    Des arbres s’étendaient à perte de vue. La petite troupe progressait lentement dans cet environnement luxuriant. Quelques heures de marche plus tard, ils parvenaient finalement à l’orée du bois.
     
    « RRRROOOOOOOOO »
     
    Alors qu’ils pensaient en avoir fini avec les dangers de la faune sauvage, une vieille connaissance refait son apparition dans l’obscurité du sous-bois. La Panthéras montre les crocs et se pourlèche les babines à l’idée de ce copieux repas. Le teint de Kiri devient livide, son cerveau se souvient du monstrueux félin à deux queues dont les griffes sont capables de fendre la surface de la roche.
     
    Lilu fait un bond en avant, l’anneau à sa main gauche brille et prend l’apparence d’une hache colossale. A la vue des dents acérées de la hache, la bête stoppe sa progression. Son instinct l’avertit que ce petit être est plus dangereux qu’il en a l’air.
     
    Lilu fait des moulinets avec sa hache qui se rapproche plus d’une hallebarde vu son gabarit. Puis elle stoppe net et émet un cri strident produisant une onde de choc d’une force insoupçonnée. Comme s’il avait anticipé les actions de Lilu, Shaft se place devant Kiri et Cana puis sort un cristal de sa ceinture et active sa magie.
     
    « NONOK ZU TCHIL ! »
     
    Une barrière de lumière apparaît devant lui, les protégeant de la force terrifiante du cri de Lilu qui projette la Panthéras contre un arbre massif. Sa tête heurte le bois avec un craquement sinistre. La bête gît inanimée.
     
    « Lilu, tu n’y es pas allée de main morte, vas-y en douceur la prochaine fois ! »
     
    « Mais euh… Lilu ne voulait pas salir la belle robe toute neuve que Master m’a brodée avec amour. »
     
    Lilu rougit et se tient les joues avec les mains. Kiri se dit intérieurement qu’il lui faut trouver une loli un peu moins dangereuse. Ils sortent de la forêt et tombent assez rapidement sur une large voie pavée.
     
    Shaft rabat la capuche de sa robe sur sa tête afin d’éviter d’attirer trop l’attention. Après tout Floréas est un royaume dont la population est composée à 90% d’humains et les elfes évitaient la compagnie des autres races.
     
    Le groupe se met en route d’un pas décidé vers la cité de Yuka. En chemin, ils croisent quelques marchands ambulants et essentiellement des groupes de voyageurs à pieds mais rien ne vient perturber outre mesure la quiétude de leur voyage.
     
    Avant que soleil ne se couche, ils mettent finalement le pied dans la ville. Après un bref contrôle à l’entrée dans la ville, ils entrent un quartier marchand particulièrement animé. Les camelots donnent de la voix et tentent d’attirer l’attention des passants. Les échoppes et les stands de toute sorte se succèdent sous leurs yeux. Fruits exotiques, tissus multicolores, armes baroques, elixirs… Le bazar vend toute sorte de bien et de denrée sous l’œil attentif de soldats royaux qui montent la garde.
     
    Shaft interpelle l’un d’eux et lui demande où l’on peut trouver la branche de la Guilde des Aventuriers. Le garde lui répond qu’il lui suffit de continuer la rue centrale et il arrivera sur une grande place avec une fontaine dédiée à Lote, la divinité de l’eau. Là il ne peut pas le manquer, il s’agit d’une grande bâtisse en pierre avec un grand écriteau représentant un fouet.
    Shaft les remercie en inclinant le haut de son corps.
     
    Le petit groupe continue son chemin et tente de fendre la foule des badauds. Les gardes parlent à voix basse entre eux en suivant du regard les deux hommes, la fille et le canard.
     
    « On n’aurait pas dû les contrôler sergent ? Le regard de la fille avec une pierre rouge sur le front me glaçait le sang. »
     
    « Pas besoin de chercher l’embrouille juste avant la relève et la chope de bière qui m’attend à la taverne. Et puis ils vont tomber sur « elle » à la Guilde. »
     
    « Ah ouiiiii "elle", les malheureux… Ils ne savent pas ce qui les attend. »
     
    Sans se douter du péril qui les guette, nos héros ont atteint la fontaine. De majestueux jets d’eau jaillissent haut dans le ciel. L’onde au contact de la lumière du soleil termine sa course en arc-en-ciel. Des Nyankos ailés - une sorte de félin volant - se baignaient avec ravissement dans l’eau limpide, faisant entendre un concert de « nyah » joyeux. Shaft a toutes les peines du monde à retenir Lilu qui veut en attraper un.
     
    « Mais ils sont crooooo mignons ! Lilu va bouder Master ! »
     
    Shaft traîne une Lilu qui fait une moue renfrognée avec l’aide de Kiri jusqu’aux bureaux de la Guilde des aventuriers. Un homme adulte de grande taille en armure fait un vol plané jusqu’à la fontaine. Un cri strident retentit :
     
    « HIHIHIHI, encore un fou a encore voulu m’escroquer en me faisant croire qu’il avait réussi une quête de rang S ! »
     
    Le canard entre en éclaireur poussé par Kiri, l’air vraiment pas rassuré. Shaft ferme la marche avec Lilu. Il aperçoit une femme brune de petite taille qui joue avec un fouet. Elle est habillée avec une robe sombre de mage et porte un curieux chapeau pointu.
     
    « Bienvenue dans la guilde ! HOHOHO des nouvelles victimes ? Vous avez intérêt à filer doux mes agneaux. »
     
    « HISSSHHH »
     
    Le fouet tel un serpent émet un curieux sifflement. Le cuir parcouru par les éclairs se contorsionne et semble doué de vie. Après ce show de son et lumière, elle le rétracte et le fixe à sa ceinture. Elle s’approche de Kiri et lui fait une tape amicale dans le dos qui le fait reculer d’un mètre.
     
    « Bonjour, je m’appelle Shaft. Nous venons nous inscrire comme aventuriers mademoiselle. »
     
    « HIHIHI, quelqu’un qui sait parler aux femmes. Tu me plais toi petit avec ta tête d’idole ! C’est simple, voici 3 médaillons qui vous vous coûteront 15 pièces de cuivre en tout. Vous n’avez qu’à les lier à vous avec une goutte de sang et le tour est joué ! Le canard n’en a pas besoin. Si vous voulez voir les quêtes, elles sont épinglées sur des tableaux au rez-de-chaussée et au premier étage. A l’étage, les quêtes rapportent plus mais sont en contrepartie bien plus dangereuses pour vos petites fesses HOHOHO ! »
     
    Shaft gèle la somme auprès de la réceptionniste. Puis il sort un poignard et fait couler un léger filet de sang de son pouce. Lilu en fait de même mais Kiri hésite.
     
    « J’ai… J’ai peur de la vue de mon sang. »
     
    Sans autre forme de cérémonie, Lilu d’un revers de main assomme Kiri et complète la liaison du médaillon avec le sang du pouce de ce dernier. Shaft caresse la tête de la loli en guise de récompense. Cette dernière affiche un sourire fier et épanoui.
     
    Puis il se dirige vers le panneau des quêtes. Il parcourt du regard les titres : « Retrouver le Nyanko de la baronne Michèle », « Prendre en filature mon mari adultère », « Tuer des Arachnos velues ».
     
    « Que du menu fretin, montons à l’étage voir ce qu’ils nous proposent de mieux. »
     
    Lilu traîne un Kiri toujours dans les pommes par le col de sa chemise le long des escaliers devant Shaft. Derrière eux, Cana glousse à la vue de son maître assommé trainé par une loli.
  24. Utile
    Shaft a reçu une réaction de Sandy dans [Jukebox] Demande d'ajout   
    Je ne trouve pas cette chanson de kalafina exceptionnelle, mais si cela peut te faire plaisir. :d
    Comment ça je ne tiens pas du tout à ma vie ?
     
    Merci pour les ajouts. :P
  25. Utile
    Shaft a réagi à Kirito67100 dans One Punch Man   
    Boujour chers otakus et autres lolis ^^
     
    Je vais vous présenter aujourd'hui le manga One Punch Man dont à ce jour seul le premier volume est sorti et que je viens de finir ce matin (le second volume sors la semaine prochaine le 10 mars).
     

     
    Informations générales:
     
    Titre VF: One Punch Man (ou OPM pour les intimes ^^)
    Titre VO: ワンパンマン (Wanpanman)
    Dessinateur: ONE
    Scénariste: Yūsuke Murata
    Editeur VF:Kurokawa
    Editeur VO: Shūeisha
    Prépublication: Tonari no Young Jump
    Sortie JP: 14 juin 2012
    Sortie FR: 14 janvier 2016
    Volumes JP (a ce jour):10
     
    A l'origine ce manga était une publication web qui au vu de son succès a été édité puis publié en version papier.
    Etant de ce que j'ai pu entendre un phénomène, ma curiosité m'a poussée a me laisser tenter par l'expérience One Punch Man dont je viens tout fraîchement de terminer le premier volume ce matin.
     
     
    Synopsys:
     
    Saitama, est un jeune chômeur vivant dans une ville d'un nom fictif (les villes étant nommées A, B, C,...) régulièrement ces villes subissent les attaques de divers monstres (plus ou moins grotesques).
    Un jour notre héros trouvant sa vie ennuyeuse va se décider à réaliser son rêve d'enfance qui n'est autre que de devenir un super héros terrassant les méchants d'un seul coup de poing !
    Ce dernier subira donc un entrainement qui lui permettra de réaliser son rêve.
     
     
    Mon avis:
     
    Un seinen décalé, ou le héros blasé de la vie saura nous faire sourire.
    Un héros a l'allure minimaliste (un simple crane d'oeuf inexpressif) pour qui éclater ses adversaire (assi badass soit ils) serait l'équivalent pour Mr. tout le monde a éclater un simple moustique venu se poser sur son bras et c'est ce qui fait tout le charme de ce manga.
    Le manga se lit tout seul.
    Ma seule crainte était que cela soit répétitif voir ennuyeux au bout d'un moment, mais les personnes ayant vus l'anime (qui bien plus avancé que le manga) m'ont indiqué que non.
    Du coup j'attends la sortie du second volume ce jeudi afin de voir ce que va donner la suite. :)
     
    C'était Kiri pour Daily-OA ^^
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