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Kanon

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  1. Utile
    Kanon a reçu une réaction de keibro dans Le métal   
    Parce que j'aime profondément ce morceau et sa video
  2. Utile
    Kanon a reçu une réaction de duet dans Vidéos insolites   
    partie 1 :
     
    partie 2 :
  3. Utile
    Kanon a reçu une réaction de Raiton dans Vidéos insolites   
    partie 1 :
     
    partie 2 :
  4. Utile
    Kanon a réagi à Saya chan dans [Projet manga]   
    Bonjour,
     
    Actuellement, je possède quelques textes que j'ai écrit il y a quelques mois et dont le sujet est à caractère sexuelle. J'ai donc écrit 4-5 textes sur des histoires de sexes et j'ai le goût d'essayer de dessiner une de mes histoires sous forme de manga ou simplement un Light novel.
     
    Le problème pour moi est que quand je commences quelque chose, je n'arrive jamais à me motiver à le terminer.
     
    Le contexte actuel de l'histoire :
     
    Sara est une jeune femme de 26 ans et travaille dans un café. Chaque mercredi soir, elle se rend à la bibliothèque municipale pour y lire quelques livres et y rencontrer Peter, son ami de 2 ans plus vieux.
     
    Ce soir, elle s'y rend donc comme à son habitude et li un livre en attendant son ami. Elle s'asseoit au dernier étage de la bibliothèque, là ou il n'y a jamais personne et il y fait plus sombre. Cependant, après un certain moment, elle se fait agresser par un homme qui l'a viole sans qu'elle puisse faire quelque chose.
     
    Donc, sans expliquer la fin, l'histoire prend une tournure assez sexuelle et je voudrais en faire un manga hentai.
    Évidemment, je tiens à mettre des lieux et des noms japonais ainsi qu'une ambiance typique des hentai.
     
    Le point ou je voulais en venir est quand réalité, je ne sais pas du tout par quoi commencer! Je ne sais pas si je devrais essayer de dessiner les personnages, en faire juste une couverture pour faire un light novel, dessiner un plan de chaque pages du mangas, en fait, je ne sais pas ou mettre la tete!
     
    Auriez-vous quelques conseils à me donner sur la façon dont je pourrais commencer a mettre la main à la pâte et des conseils sur comment rester motiver?
     
    Je ne sais pas si je devrais peut-être essayer de faire quelques images comme pour un light novel. Peut-être que si je commence par cela, j'aurais peut-être plus un apperçu d'en faire un manga? Je ne vois qu'une grosse pile de tâches à effectuer et ça me décourage!
     
    Quelqu'un pense pouvoir m'éclaircir?
    Merci!!!!
  5. Utile
    Kanon a réagi à Lemonchu dans [Projet manga]   
    Huuum... moi quand je fais des planches je commence par ce qui m'inspire le plus, si c'est un storyboard (ce que toi tu appelle un "plan" je crois) je commence par ça, même si je n'ai pas de charadesign. si c'est le chara design je commence par ça, si c'est le scénario idem etc...
     
    En ce qui concerne le story board, c'est un peu ton brouillon de ta planche, il y'aura le découpage, les plan utilisé, la disposition du textes principalement, moi j'y met aussi l'expression des personnages mais je sais pas si c'est indispensable.
    Ne te fatigue pas a faire bien un story board, plus c'est brouillon mieux c'est par ce que comme ça tu peux rajouter des trucs sans regrets.
    Un petit conseil, quand tu fais un story board, attends plusieurs heures ou plusieurs jours et relis le, tu ne sera plus a fond dans l'histoire comme au moment ou tu l'a fais et ça pourra te permettre de remarquer les grosses erreurs de rythme ou de découpage!
    une autre chose, si tu ne sais pas trop comment t'y prendre, l'important c'est de visualiser, si tu imagine quelque choses, il faudra que le lecteur puisse le voir lorsqu'il lira tes planches! Sauf si bien sur tu juge que c'est quelque chose qui est vraiment pas important ni pour toi, ni pour le lecteur.
     
    si tu compte faire un one shot, ne t’attarde pas trop sur les détails, dans le genre manga (et dans certaines BD aussi ^^ ), tu fais très vite plein de planche pour raconter des petites choses! Il faudra que tu aille a l'essentiel assez vite.
    Si tu compte faire quelque chose de plus long, tu peux peut être (sois a l’écrit, sois bien rangé dans ta tête) bien organiser l'ordre des événements avec leurs conséquences.
     
    Par contre je ne fais jamais au propre avant d'avoir toutes les données nécessaires, sinon tu risque de toujours avoir envie de recommencer, ou tu te dira des "ah mais pourquoi j'ai pas pensé à ça" et je parle par expérience! Je pense que c'est vraiment important de bien préparer son travail.
     
    Apres c'est peut être -je dis bien peut être- plus simple ou plus judicieux de commencer si tu as déjà tes croquis de personnages, de lieu etc. Je ne te conseille juste pas de te lancer au propre sans avoir réfléchis a tout ça, ça peu marcher, mais le problème c'est que tu risque fortement de trouver des erreurs a droites a gauches a la relecture. Mais le plus important c'est de bien t'amuser en faisant tout ça!
     
    En revanche si tu veux partir sur un light novel je ne peux pas t'aider j'en ai lu qu'un seul de toute ma vie et je ne connais vraiment pas les codes du genre.
     
    Et je vais conclure après tout ces conseils, que c'est ma façon de faire, et que tu n'es nullement obliger de la suivre, le plus important c'est que tu trouve une méthode de travail qui te plaise et qui te mette a l'aise! Ce qui fait un manga ou une BD chouette selon moi, c'est a quel point les auteurs ce sont amusé en la faisant ^^
     
    voilà, voilà, en espérant que ça t'ai été un peu utile! :happywalk:
  6. Utile
    Kanon a réagi à Saya chan dans [Projet manga]   
    Merci beaucoup pour tes conseils, c'est très inspirant! Il y a 2 jours j'ai commencé par faire une image du cover. Je crois que j'ai compris un peu le topo de ta démarche et je vais m'en inspirer pour commencer le manga, dont je veux en faire un one-shot.
     
    Mon gros défaut est que quand je dessine quelque chose, on dirait que c'est jamais assez, j'essaie d'atteindre le top du top et c'est probablement ça qui me fait abandonner, en sens que je met ma barre trop haute en espérance. J'ai tentée de dessiner le cover avec les idées d'une amie et je lui envoyais au fur et à mesure le progret de mon dessin. Elle a aimé ça et ça m'a inspirée à continuer d'avantage. Le moment où j'ai reproduis mon dessin pour le mettre en couleur, j'ai trop focalisée sur mon propre coloriage et je le trouve moins beau. Alors je pensais peut-etre le faire sur mon programme pour faire des mangas mais j'ai trop peur d'avancé et de me planter. J'hésite beaucoup entre faire sur l'ordinateur ou sur papier, dessiner à la main.
     
    Je crois que je suis trop focalisée sur l'espérance et les attentes des gens autour de moi et je me met une échelle trop haute, dans le perfectionnisme et c'est ce qui me tue.
     
    J'ai tenté à plusieurs reprises de créer des planches de mangas de différentes histoires que j'avais écrite et il y a une histoire que j'ai réussie à écrire jusqua la fin et le storyboard aussi mais sans les images. J'ai tentée de dessiner 3-4 planches de pages mangas mais j'étais tellement absorbée à produire un résultat final de mes pages (mettre au propre) que je me suis découragé et j'ai abandonné l'idée de continuer mes planches.
     
    J'aimerais avoir plus confiance en moi et produire un storyboard au complet avant de me permettre de dessiner une planche au propre. J'ai beaucoup de travail à faire sur moi-même! c'est un peu pour cela que je suis super angoissé à l'idée du nombre de travail à faire sur un manga et tout. Mais je tiens à tenir mon objectif coute que coute.
     
    Je vais réfléchir à tête reposer à comment je vais essayer de me mettre au travail. Tout probable que c'est parce que j'ai besoin de quelqu'un pour me dire si j'avance bien et que la personne aime mon travail pour que je réussisse à avancer. Pas pour me tiendre la main, mais au moins pour ne pas avoir l'impression de le faire que pour moi. Ils disent souvent que tout d'abord, on dessine pour soi puis pour les autres. Je n'arrive pas à me le dire encore! Je dois arrêter de focaliser sur les espérances des autres pour me mettre à fond dans ce que j'aime. Ç'est un travail de longue haleine!
     
    Je te tiens au courant de mes développpements!
  7. Utile
    Kanon a réagi à Lemonchu dans [Projet manga]   
    Je comprends, personnellement je dessine et pour moi et pour les autres ^^
    Pour moi parce que je trouve ça terriblement amusant de faire des planches, difficiles mais amusant!
    Et pour les autres parce que j'ai toujours un messages a faire passer, plus ou moins complexe, je dessine moi même un hentai en ce moment (enfin... quand 'ai le temps parce qu'avec les études là...) et très clairement le messages ça ne vole pas plus haut que "eh tu sais quoi ben les gens qui s'envoie en l'air c'est coooooool" ) voilà, mais lire du hentai est un de mes passes temps préféré :XD: (perverse spotted haha xD) , et je me dit que si moi aussi je pouvais faire plaisir a des gens qui ont le même passe temps ça serait vraiment bien !
    Le fait qu'une planche soit bien reussie fais non seulement plaisir au lecteur, mais aussi a moi même ^^
    Et souvent je rage de pas avoir un meilleurs niveau en dessin parce que je me dit "ah mais voilà, ça ça pourrait être mieux, et ça aussi" mais ça n’empêche que c'est toujours autant amusant a faire.
     
    Autre chose, je pense que si tu prends vraiment plaisir a dessiner, même si tu fais des erreurs, ce que tu fais sera quand même bien! Selon moi le plus important c'est l'envie de partager quelque chose.
    Je vais prendre pour exemple le manga d'aku no hana, c'est plein de défaut, pété de défaut, mais l'auteurs a vraiment quelques chose a exprimer et ça en fait un manga que -personnellement- je trouve génial! (mais bon après chacun sa façon de ressentir les choses hum)
     
    Mon profs de manga dis toujours "faut dessiner des trucs que tu trouve cool! même si c'est cliché, même si t'a toute les raisons du monde pour pas le faire, ce qui est important c'est la façon dont toi tu le raconte!"
     
    Si tu n'a pas toutes l'inspiration pour faire ton story board d'un coup, je pense pas que ça soit grave, le plus important pour faire les story board, c'est d'avoir une idée globale de ton scénario, et après page par page une idée précise des événements. Il m'arrive de faire une page de story board, puis une planche, une autre page de storyboard et une autre planche, etc... A l'inverse j'ai déjà fais 19 page de story board d'un coup et j'ai toujours pas fais toutes les planches, j'en suis toujours a la deuxième tu vois xD
     
    bref, j'ai beaucoup parler de moi, mais tout ça pour t'exposer mon opinion, et toujours en espérant que ça puisse t'aider d'une manière ou d'une autre ^^
  8. Utile
    Kanon a réagi à Saya chan dans [Projet manga]   
    Merci beaucoup Lemonchu! Tu m'inspires c'est fou! :d Je vais prendre ton commentaire et en faire une facon de voir les choses maintenant. Je disais à mon conjoint que c'est vrai au fond, si 1 planche me prend 1 semaine à le mettre au propre, ça prendra une semaine! Il n'y a rien qui presse. C'est d'y mettre tout son plaisir dans son oeuvre même s'il n'est pas parfait au yeux des autres, au font comme tu dis, c'est le message le plus important. Et les artistes sont pas née pro, au fil du temps ils aiguisent leur savoir et leur plume! :)
     
    Dès que je peux, je m'y remet à fond :)!!! Merci encore!
  9. Utile
    Kanon a réagi à duet dans [Graphisme] Duet's Dream Team   
    Nouveau membre de la team, je vous présente Ouraar Equaeles!
     
     
     
     
     
    Mais quesséqué ce bazar me direz-vous? Notre duo comporte un aigle, Ouraar, et sa pilote/cavalière, Equaeles (avant qu'on me prenne pour une sadique des oiseaux, je précise qu'Ouraar est d'une espèce très robuste pouvant supporter le poids d'un être humain de taille moyenne).
     
    J'amais bien l'idée de faire un personnage qui puisse voler aussi haut qu'un avion (d'où le masque à oxygène)mais avec beaucoup plus de liberté, et du coup avec un compagnon oiseau. Je trouvais ça marrant aussi d'équiper l'aigle avec le même genre de dispositif que sa pilote.
     
    Dans la compo sur l'arbre, je voulais illustrer la complicité entre les deux, qui ont grandi ensemble et parcouru le ciel à toute vitesse. Ils rejoignent rarement la terre ferme, c'est pourquoi je les ai représentés en haut d'un arbre, en train de prendre une pause entre ciel et terre (j'ai voulu faire un pin maritime, je ne sais si on reconnait vraiment…).
     
    J'ai fait la seconde image beaucoup plus rapidement, c'est plus une illu d'ambiance. Je vous ai mis mes croquis aussi, vu que je dessine pas souvent des oiseaux, et encore moins souvent des équipements pour oiseaux :P
     
     
     
     
     
    Pour la tenue, je me suis inspirée des combinaisons de pilotes de chasse de ce genre :
     
     
     
     
    Sinon, j'avais dit que mettrais une petite explication pour les noms donc voilà, en général c'est des bouts de trucs assemblés :
     
    Éopède : éole + pède > qui marche sur le vent, c'est le caractère que je voulais donner au perso
     
    Nigamme : nid + game (gibier en anglais) > sédentaire (à l'inverse de sa soeur), attachée à sa tribu de chasseur
     
    Never Ever : juste pour le jeu de mot, "Lady Ever?" "— Call me Never.", et je trouvais ça assez fun par rapport à un genre d'esprit qui manipule les coeurs
     
    Ptero : là, je n'avais pas vraiment d'inspiration, en faisant le crâne qu'elle porte, ça m'a fait penser à un dinosaure, alors je suis restée sur Ptero, pour Ptérodactyle. au final c'est simple et je me suis dit que ça lui allait bien
     
    Pila Jill : pile + agile (pas cherché loin héhé) > je voulais que ça colle à un perso virevoltant et habile, et ça donne un nom court et accrocheur, je trouve que ça va bien à une sportive
     
    Tempala Rossa : tempête rouge (tout simplement), en latino-isé vite fait pour que ça rime. j'aime bien le rythme de ces syllabes
     
    Panthalassère : panthalassa + serres > a long time ago, tous les continents étaient "collés" en un seul (la pangée) et étaient donc entourés d'un seul océan : la panthalassa (pour ceux qui ont pris grec ancien : pan = tout et thalassa = mer) ; je voulais que ce perso ait cette notion de "tout", vu qu'elle est à la fois sur terre, mer et ciel. vu qu'elle vit sur des cultures flottantes, ça reprend l'idée des plaques techtoniques qui migrent pour former les continents. le "serre" rappelle l'oiseau, plus le fait qu'elle utilise un grappin (j'ai pas gardé les deux r, ça aurait fait trop long).
     
    Ouraar Equaeles :
     
    oural + aar (une manière de dire aigle en allemand - paraît-il, je parle pas allemand) > aigle de l'oural
     
    eques (cavalier en latin) + caeles (qui va dans le ciel) > bah voilà, cavalier du ciel^^, "equaeles" ça fait penser à "équilibre" aussi, ça collait bien. je voulais que les deux noms marchent en un seul pour le duo.
  10. Utile
    Kanon a reçu une réaction de duet dans [Poèmes] Poèmes de Kanon   
    Par amour
     
     
     
     
    Le flot de souvenirs gorgés d'émotions,
     
    De moments exaltants ou blessants,
     
    Sont autant de balises sur cette mer de sang,
     
    Vers la vérité qui éventre toutes trahisons.
     
     
     
    Des déserts aussi sombres que nos pays d'origine,
     
    Contrés ou notre psyché a grandi puis erré,
     
    Nous obligeant à forger notre propre épée,
     
    Sur l'enclume d'expériences sordides qui minent.
     
     
     
    Encore naviguer sur cette mer des enfers,
     
    Orientés par la longue vue de notre esprit,
     
    Nous gardons un œil sur les récifs acérés,
     
    Pour éviter à temps la collision redoutée,
     
    Le ciel foudroie notre esprit quand l'engagement est pris,
     
    Résolus à brûler plutôt que de rester face contre terre.
     
     
     
    De mémoire d'homme, de femme,
     
    L'amour reste la plus belle flamme,
     
    Celui qui transcende les cœurs et l'horreur,
     
    Aux cœurs victorieux de toutes les peurs.
     
     
     
  11. Utile
    Kanon a réagi à Saekun dans [Nouvelle] Les histoires tordues (ou pas ^^) de Sae   
    Sommaire

    Poupée Tordue
    Imparfaite Mélodie

     
     
    Poupée Tordue
     
    « Le crime c’est comme le piano, faut commencer tôt si on veut parvenir à une certaine virtuosité » Asuka Fujimori (Nekotopia)
     
     
    L'enfant est là.
    Immobile.
    Paisible.
     
    Des yeux, elle redessine chacune des constellations. C'est toujours le même plafond bleu-nuit. La même mer lumineuse. Mais elle est seule sur le tapis moelleux. L’enfant ne le sait pas encore, mais les couleurs de l’aube emporteront bientôt tout avec elles, ne laissant qu'un vide obscur. Une blessure ouverte. Une fissure par laquelle la noirceur envahira son corps. Mais pour l'heure elle rit, espiègle, emplie d'un sentiment de victoire. Elle voulait ses jouets. Elle voulait ses amis. Elle me voulait moi. Mais plus que tout elle désirait sa robe. Une robe de princesse. Blanche. Perlée de bleu. Légère au vent. L'enfant retire son costume, déchire le tissu, arrache les boutons. Elle ne veut plus être le chat. Elle ne l'a jamais voulu. Elle veut être la princesse. Elle enfile la robe et ses yeux sourient. La robe est tachée, mais ce n'est pas grave, maman pourra tout effacer. Elle virevolte et le jupon s'envole.
     
    L'enfant est là.
    Immobile.
    Colérique.
     
    Elle vient me voir tous les jours dans cette pièce désaffectée rien qu'à elle à présent. Dehors les adultes s'inquiètent entre les cris et les larmes, mais ça ne la concerne pas. C'est une affaire de grandes personnes comme ils disent. Ce matin elle ne sourit pas. Ses mains sont en sang. Elle griffe, elle mord, mais c'est en elle. À l'intérieur. Omniprésent. Comme un millier d'insectes grouillant sous sa peau. Elle fronce le nez. L'odeur est toujours là. Plus forte. Elle s'accroche, imprégnant les murs et les jouets. Elle n'aime pas ça. Furieuse elle mordille sa joue. Je tourbillonne dans un nuage de poussière et perds une chaussure. Elle me tire par les cheveux, me traîne sur le sol puis me lance une seconde fois. Mon corps se tord. La colère déforme son doux visage et ma tête s'écrase sur le coffre en bois. Mes yeux se ferment. Elle piétine mon ventre. Mes yeux s’ouvrent. Tout autour de moi gisent inanimés mes compagnons de jeux. Les membres arrachés. Éparpillés.
     
    L'enfant est là.
    Immobile.
    Terrifiée.
     
    Ses yeux fixent le mur, sa bouche tremble. L'ombre est là. Elle grandit, s'étend sur le plâtre blanc. L'ombre la regarde. L'enfant frappe de toutes ses forces, fait saigner ses ongles sur le mur, mais rien n'y fait. Les yeux opalins brillent dans l'obscurité. Fixes. Hypnotiques. L'ombre avance. Le sourire ondoie et les lèvres pourpres s'entrouvrent sur un cri silencieux. Les jambes de l'enfant plient sous son poids, son corps s'affaisse sur le sol. Ses mains glissent sur quelque chose de visqueux. L'ombre est si près qu'elle pourrait la toucher. Mais ce n'est pas une ombre. Elle tend la jambe et l'effleure. C'est palpable. Réel. C'est un corps. Presque nu. Un peu tordu. Un corps d'enfant. La peau sans couleur, froide comme une poupée. L’enfant s'écarte du mur, rampant vers moi. Elle me serre contre son ventre et ses petits doigts s'entremêlent dans mes cheveux. Une larme glisse sur sa joue, puis une autre. Elle pleure. Elle hurle. Les deux à la fois. Mais demain elle sourira.
  12. Utile
    Kanon a reçu une réaction de otak-poit dans Musique du moment 3   
    https://www.youtube.com/watch?v=HaerapRPS64
  13. Utile
    Kanon a réagi à Kermir dans Musique du moment 3   
  14. Utile
    Kanon a reçu une réaction de Sequentia dans Musique du moment 3   
    https://www.youtube.com/watch?v=HaerapRPS64
  15. Utile
    Kanon a reçu une réaction de duet dans Musique du moment 3   
    Feat mon cher p'tit frère, handymix, qui mix du Far too loud comme personne
  16. Utile
    Kanon a réagi à vinland dans Cuisine   
    Salut a tous, aujourd'hui, c'était curry japonais. Je, vous mes les différentes étapes de préparation ( les photos sont contractuelles il n'y a pas de piège xd )
    Ingrédient : ( pour 5 a 6 personnes )
     
    5 pommes de terre rouge
    3 carottent
    2 oignions
    3 blancs de poulet ( environ 400 g de poulet au total )
    400 grammes de riz
     
    Ingrédient pour roux de curry :
     
    3 cuillères a soupe de farine
    50 grammes de beurre
    2 cuillères a soupe de curry madras
    1 cuillère a cafés de cumin
    2 g de poivre
    2 cuillerées a soupe de ketchup
     
    Préparation :
     
    Éplucher tous vos légumes ( patate, oignon, carotte ) et couper les en petit dé de 1 a 2 cm de coter. Émincer votre blanc de poulet en dé comme les légumes.
     
     
     
    Faite cuire votre viande et vos oignons dans une grande casserole avec un filet d'huile. Une fois que la viande et coloré ajouter les légumes et couverts d'eau, laisser cuire environ 30 minutes.
     
    En parallèle préparer le roux de curry en mélangent la farine, le cumin, le curry, le beurre et le poivre jusqu'avoir une patte bien faite.
     

     
    Au bout des 30 minutes ajouter le roux de curry que vous avez préalablement acher . Finir la cuisons en mélangent régulièrement le tout pendant 10 minutes. Servez le tout avec du riz rond
    japonais dans une assiette creuse.
     
    Voilà le résultat :
     

     
    Bonne dégustation a vous, j'espère que j'ai était claire dans mes explications n'hésiter pas.
  17. Utile
    Kanon a reçu une réaction de S@dMad dans Resident Evil 1 remasterisé   
    Bien d'accord, la version Rebirth sur Game cube était un vrai bonheur et les soucis financiers de Capcom ne les poussent pas vers l'innovation.
    Curieux de voir les différences de contenus par rapport à la version citée. Need un bon survival horror & Resident, bah c'est la base quoi. Quand même une good news , revival quand tu nous tiens...
     
     
    Je ne sais pas quel lien tu avais S@d, de mon côté j'ai trouver celui là.
     

  18. Utile
    Kanon a réagi à duet dans [concours 2014] L'Attaque des Titans - Shingeki No Kyojin   
    L'ATTAQUE DES TITANS —SHINGEKI NO KYOJIN— adaptation du manga écrit par Hajime Isayama (Pika)

    studio de production : Wit studio & Production I.G — année : 2013 — réalisation : tetsuro Araki — scénario : yasuko kobayashi — musiques : Hiroyuki Sawano
    25 épisodes - 1 saison à ce jour — licencié par wakanim (stream) et @anime (dvd/bluray)
     
    Deux oies sauvages filent, suspendues parmi les nuages vers le soleil couchant, par-delà les murailles. Personne ne les voit, pourtant chacun est figé dans leur direction, les yeux fixés en l'air, là où la ligne du mur barre le ciel. Gigantesque assemblage de chairs à nu, chacun est paralysé par cette main qui ne touche pourtant personne, aggripée à l'horizon de pierre.
    "Ce jour-là, l'humanité s'en est souvenue… "
    Pas un souffle ne s'échappe derrière ces remparts, seules les oies bougent. La lumière est la première à fuir, délaissant la ville mètre par mètre face au géant qui se redresse.
    "La terreur d'être dominée par eux… "
    Fumée et cendres jaillissent d'entre ses inombrables dents, d'entre ses muscles écorchés.
    "L'humiliation d'être emprisonée dans une cage… "
     
     
    L'HISTOIRE
     

    Les titans, gigantesques et mystérieux humanoïdes anthropophages apparus il y a environ un peu plus d'un siècle sont les nouveaux prédateurs de l'humanité, qui a failli être décimée. Année 845: Ce qu'il reste de l'humanité vit paisiblement en sécurité, encerclé par trois murs gigantesques baptisés Maria, Rose et Sina. Depuis cent ans ces remparts hauts de cinquantes mètres ont suffit à la protéger des titans, et il est désormais proscrit de les franchir, afin d'éviter de faire entrer par mégarde les prédateurs. Dès lors, le gouvernement en charge a rendu tabou tout intérêt pour le monde extérieur, notamment les livres et documents le décrivant. Eren Jäger, fils de médecin, habite avec sa soeur adoptive Mikasa et leur ami Armin dans le district de Shiganshina, quartier enclavé sur le bord extérieur du mur Maria. Apparaît un soir près du rempart extérieur de la ville un titan bien plus grand que tous ceux jamais observés, qui dépasse en hauteur les murs censés maintenir les humains à l'abris de ses congénères. Arrive l'inévitable : il crée une brèche dans la muraille, permettant aux titans de pénétrer à l'intérieur et d'attaquer la population. Pendant l'assault, la mère d'Eren meurt sous ses yeux, dévorée par un titan. Une partie de la population est décimée, tandis qu'une petite portion, dont nos trois amis, parvient à se réfugier de l'autre côté du mur Maria. Eren, Mikasa, et Armin, après avoir été marqués de près par le raid inopiné sur Shiganshina, et le traitement reservé à ses réfugiés par le reste du territoire habité, décident deux ans plus tard de s'engager dans l'armée pour combattre les titans.
     
    L'ARMÉE :

    Les forces armées destinées à combattre les titans sont composée de trois entités : les forces spéciales, le corps de garnison, et le bataillon d'exploration. Les forces speciales opèrent dans la ville centrale en tant que garde royale, et maintiennent l'ordre. elles sont accessibles uniquement aux meilleures recrues de chaque promotion. La garnison s'occupe de protéger les habitants des villes et renforce les murs. Les soldats y passent plus de temps à picoler à l'ombre plutôt qu'à patrouiller. Les bataillons d'exploration s'aventurent en-dehors des murs pour récolter le plus d'informations sur les titans dans l'espoir de mieux les combattre, et notamment essayer d'établir une base humaine extra-muros (encore jamais reussi). S'ajoutent à ces trois corps armés les brigades d'entrainement qui forment les nouvelles recrues.
    Mis à part les bataillons d'exploration, l'armée n'a pas beaucoup de travail depuis les cent dernières années ; la plupart des recrues continuent d'être formées et finissent leur carrière sans jamais avoir vu de titans. Les bataillons d'exploration eux, maintiennent de régulières missions hors des murs, et cotôient à chaque fois l'ennemi, accusant de sévères pertes. À chaque sortie environ un tiers de l'effectif est décimé. Le succès des missions d'exploration est plus que mitigé, et ce même avant l'attaque de Shiganshina. À chaque retour, le bataillon perd de plus en plus de crédit auprès de la population qui considère que les escouades ne font qu'envoyer leurs recrues directement dans le gosier des titans au frais du contribuable . La logistique des forces armées pour combattre les titans se limite à l'artillerie légère, aux canons mobiles et fixes, et à l'équipement tridimensionnel—le seul réellement efficace contre l'ennemi. Grâce à ce dernier, les soldats peuvent aller à l'assault directement des titans par un système de câbles propulsés auquels ils se suspendent et se balancent d'un point à l'autre jusqu'à atteindre la hauteur des titans pour ensuite les abattre à la lame. Un tel dispositif n'est optimal qu'en ville ou en forêt, où les points d'ancrages en hauteur sont nombreux.
     
    PERSONNAGES :


    EREN JÄGER : "Je vais massacrer tous les titans jusqu'au dernier et sortir de ces murs étroits!" Jeune rêveur au sang chaud. Dès le plus jeune âge, il est porté par le rêve de s'aventurer par-delà les murs. À la suite de l'attaque de Shiganshina et de la mort de sa mère, ses motivations seront remplacés par la colère et la vengeance. Il souhaite intégrer le bataillon d'exploration, qui pour lui est l'unique corps d'armée à agir concrètement contre les titans.
     
    MIKASA ACKERMAN : "J'irais donc, pour éviter que tu meures." Silencieuse, imperturbable, implacable. Elle a été recueillie par la famille Jäger. Sa mère adoptive l'a priée de garder un oeil sur son frère impétueux. Ses motivations et son passé sont obscurs, mais elle est ouvertement déterminée à accompagner Eren afin de le protéger.

    ARMIN ARLELT : "Le monde extérieur est bien plus grand que l'enceinte de ces murs!" Faible mais déterminé à protéger. Ami d'enfance d'Eren et Mikasa, il a souvent été secouru par ceux-ci. D'un naturel plutôt pacifiste, il rejoindra ses deux compagnons dans l'armée et se révèlera un combattant aux excellentes habilités de stratège.
     
    CRITIQUE :
     
    SCÉNARIO
    L'action se tient dans ce qui pourrait être une région europe-centralesque vers le 19e siècle. La guerre contre les titans y est dépeinte autant sur le front, au coeur de l'action, qu'en amont, au sein des murs, où l'intrigue se développe. Ce traitement bilatéral de l'histoire est assez plaisant. Au final on aurait pu penser qu'en vingt-cing épisodes, il y aurait temps et matière à en savoir plus sur le mystère des fameux titans, et de ce côté-là l'intrigue avance peu. Mais c'est sans compter sur d'autres rebondissements majeurs qui s'enchaînent et vont changer la donne, nous faisant au final rapidement comprendre que non, tout ne sera pas résolu en une saison. Le récit est plutôt bien rythmé entre des phases d'action jouissives et des phases d'intrigue plus calmes, le tout dans un climat très tendu où chacun est prisonnier de la peur des titans.
    Le premier épisode place le contexte ainsi que les héros alors enfants, et sert surtout de prélude jusqu'à l'attaque sur Shiganshina. Il faut attendre le second épisode pour assister aux faits marquants qui feront démarrer l'histoire des protagonistes, à savoir leur entrée dans l'armée. Ce découpage du récit est pourtant très efficace, notamment avec une scène d'ouverture diablement magnétique qui nous promet de nous en mettre plein la vue. L'accroche étant opérée dès les premiers instants, la narration peut se permettre de planter et développer déjà les personnages et l'environnement, quitte à faire démarrer le coeur du show un petit peu plus tard.


    AMBIANCE
    L'Attaque des Titans sait nous transmettre la peur, l'angoisse et le désespoir, notamment lors des scènes de massacre. Lorsqu'on quitte ces registres pour aller plus dans les développements d'intrigue "intra-muros", le ton reste au mieux inquiétant, nous rappelant que les titans ne sont pas les seuls prédateurs et que la société est capable de produire seule ses propres loups et nécroses. On aurait pu se voir servir quelques fragments de tranche de vie à droite à gauche, mais on y échappe à juste titre. Non pas que ç'aurait été déplaisant en soi, mais juste hors de propos quant au nerf de la guerre de l'anime : le combat désespéré de l'humanité contre ses prédateurs, bref, la peur et l'adrénaline. Un des facteurs qui réussit à nous communiquer la peur et le désespoir des protagonistes réside dans la mort qui frappe tout autour d'eux. En y réflechissant, il aurait été illogique que les héros et tous leurs compagnons traversent sans encombre vingt-cinq épisodes de conflit avec les titans. Cependant les voir tomber et se faire gober comme des mouches fait son petit effet, sur les héros comme sur le spectateur. Les mots de Kieth Sadies, officier accueillant les jeunes recrues fraîchement engagées, prennent tout leur sens "Vous êtes de la pâtée pour titans! Du simple bétail! Vous êtes moins que du bétail!". Ces morts, sans être traitées comme du gore, sont néanmoins marquantes par leur nature : les humains sont littéralement dévorés par les titans, parfois décapités ou brisés auparavant, passent par leurs mâchoires et finissent dans leurs estomacs.

     
    THÉMATIQUES :
    Shingeki No Kyojin traite de la guerre, en posant la question du courage face à la réalité, la peur qui s'en dégage, et la question du sacrifice. D'une part, nos jeunes recrues partent pour ainsi dire la fleur au fusil, et très rapidement leurs compagnons se font déchiqueter devant leurs yeux. Voir les titans est un traumatisme en soi, et ceux qui en ont fait l'expérience connaissent ce que l'on appelle la peur de titans. D'autre part, leurs supérieurs essaient de faire une guerre qu'il est impossible de gagner, en se retrouvant à choisir ce qu'il vaut mieux sacrifier pour perdre un peu moins.
    "Les gens qui sont capables de changer les choses sont ceux capables de sacrifices importants. Ceux qui face à un monstre vont même jusqu'à sacrifier leur humanité."
     
    Les trois murs
    Le principe de la ville fortifiée est un élément finalement peu original, mais très bien utilisé ici.
    Les trois murs sont à eux seul une image forte qui résume bien la situation : l'humanité est cantonnée derrière trois barrières, constamment en siège où l'ennemi vient piocher son repas. On est très justement dans une configuration que le héro décrit comme "un enclos à bétail". Ce dispositif en trois niveaux nous promet aussi une gradation dans la narration et l'angoisse, si les murs tombent les uns après les autres… peut-être aura-t-on trois saisons?
    Une telle configuratoin urbaine est pensée pour attirer les titans en des points précis, les "zones aillantes" le long du mur, afin de limiter la surveillance à ces enclaves sans toutefois compromettre l'intégrité de l'enceinte (en cas d'attaque le rempart externe de l'enclave peut tomber mais une riposte est alors organisée depuis le mur principal toujours intact).
    Ces remparts semblent à la base être un équipement martial, avec notamment ses enclaves telles que la ville de Shiganshina d'où vient le héro, dispositifs cruels mais efficaces pour endiguer l'ennemi. Pourtant, l'intelligence de la série est de nous signifier que les murs ne sont pas uniquement un rempart contre les titans, mais un moyen pour les humains de se parquer les uns les autres, sans lequel la structure de leur société ne tiendrait plus. On aperçoit rapidement une répartition de la population par classes sociale entre les murs, avec les nantis au centre et les moins bien lôtis à la périphérie. Le schéma est assez classique, mais s'y ajoute là le fait que lorsqu'un mur tombe et que la zone prise par les titans doit être abandonnée, la population réfugiée dans une autre zone, derrière un autre mur, pose des problèmes de ressources et de capacité d'accueil. Les murs cristallisent alors d'autant plus l'antagonisme rempart/cohabitation. S'ajoute en parallèle une dérive religieuse qui voue un culte aux trois murailles intouchables dont rien ne doit entacher l'intégrité. Le fait qu'ils aient été baptisés de prénoms féminins est d'ailleurs un judicieux indice pour nous faire rapidement comprendre qu'ils sont plus qu'une simple construction de pierre...
     
    ANIMATION
    Les scènes d'actions en général sont tres bien mises en scenes, avec d'époustoufflants plans. Mais LA force de L'Attaque des Titans, c'est bien le fameux équipement tridimensionnel avec lequel se battent les soldats, dispositif qui nous offre alors de superbes scènes de combat. Lors des assaults sur les titans, l'animation est très, très, très réussie. L'immersion est totale, on danse littéralement dans les airs avec les protagonistes, suivant leurs mouvements tandis que le cadrage bascule tour autour d'eux. Les yeux attentifs remarqueront l'usage ponctuel d'animation 3D et de cell-shading (animation 3D avec textures 2D), qui confèrent un rendu très fluide aux mouvements.

     
    GRAPHISMES
    Les titans en eux-mêmes sont d'aspect et de proportions totalement grotesques, avec d'immenses sourires à la dentition interminable qui leur barrent le visage, les rendant effrayants d'une façon plutôt dérangeante. Pour les personnages "réguliers", le character design nous offre un trait assez singulier, plutôt typé manga papier, avec notamment des variations dans l'épaisseurs des traits qui n'est pas sans rappeler les pleins et déliés du dessin à la plume. Les distinctions premier plan/arrière-plan sur les différents éléments qui composent chaque vue fonctionnent d'ailleurs grâce à ces variations de trait.


    Au niveau des couleurs, on observe un intelligent choix de tons qui sépare bien clairement un univers extérieur (forêts et plaines) dans des teintes de vert, et un univers à l'intérieur des murs (dans les zones urbaines) dans des bruns-orange. Détail notable par rapport à cette mécanique visuelle : les vestes des uniformes des soldats sont oranges, mais les bataillons d'exploration, lors de leurs mission hors des murs, portent par-dessus une cape verte.

    L'anime bénéficie d'un très beau traitement des lumières, assez varié et qui différence bien chaque environnement, nous plongeant dans l'ambiance de chaque scène. D'autre part, on remarquera les superbes cieux dépeints tout au long de la série. Leurs tonalités aux variations subtiles constrastent avec le traitement des personnages en à-plats. Cependant on remarquera que leurs yeux sont aussi riches en nuances que les cieux, belle image. En extrapolant on pourrait dire que le constraste se fait entre "en bas" la situation humaine désespérante et prisonnière des murs, et "en haut" le ciel magnifiques et interminables.

     
    DOUBLAGES & OST
    Les doublages sont plutôt réussis et servent bien la diversité des personnages, dans leurs différentes subtilités. On a par exemple plusieurs personnages au caractère taciturne, mais dont les voix l'illustrent chacune de façon différente. Globalement, l'ensemble fonctionne et donne du crédit au récit.
    Les scènes de bataille sont illustrées sur un registre épique avec des choeurs, des cordes, des cuivres associés à des percussions martiales conférant à l'ensemble un caractère à la fois dynamique et tragique, avec beaucoup de théâtralité. Mais heureusement, pas d'abus au niveau de l'emploi des musiques, le reste du temps quelques notes de de violons crissant subtilement, dosés pour suffire à nous communiquer la peur et l'angoisse des protagonistes. Enfin, quelques titres chantés en anglais et en allemand (oui oui) ponctuent discrètement l'action. Globalement l'OST est réussie, et sert habilement la narration et l'univers de l'anime.
    L'opening quand à lui est une entrée en puissance qui annonce tout de suite le ton et colle une bonne claque au spectateur tant sur le plan sonore que visuel.

     
    BILAN
     
    L'anime est un coup de poing en soi, on est pris dans l'action et l'univers. Même si celui-ci semble peu développé en vingt-cinq épisodes, il est néanmoins communiqué de façon très efficace. Au final, Wit Studio et Production I.G signent une belle adaptation du manga d'Hajime Isayama, servie par une excellente production. Bref, si vous venez pour le show, vous êtes au bon endroit!
  19. Utile
    Kanon a réagi à otak-poit dans Musique du moment 3   
    Un pti Keisho Ohno des familles !!

  20. Utile
    Kanon a réagi à Kermir dans La fin du studio Ghibli   
    Concernant le fait que Ghibli avait passé son âge d'or ça s'est sûr mais concernant l'existence d'une relève je suis très pessimiste.
     
    Il faut analyser Ghibli dans le contexte de la société japonaise et de l'animation japonaise en générale. On est plus du tout dans la même industrie où il y avait une croissance énorme et la qualité de l'animation a chuté énormément entre temps.
    Les réalisateurs comme Mamoru Oshii, Miyazaki ou Isao Takahata ont grandit dans un certains contexte où il y avait des débats idéologiques forts au Japon et dans le monde entier, cette réflexion se ressent énormément à travers leurs œuvres, ça leur donne souvent une profondeur et un univers unique. La génération actuelle est celle qui a grandit pendant l'effondrement de la bulle au Japon et qui n'a donc pas du tous les mêmes repères et les mêmes références. On trouve pas d'équivalent dans la génération actuelle de réalisateurs dans l'animation japonaise et l'industrie elle-même ne leur donnerait pas les moyens je pense. Le seul qu'on ose timidement citer c'est Makoto Shinkai mais ça sonne quand même très très creux (beau mais relativement vide...) face à ce qu'a pu faire la génération précédente.
  21. Utile
    Kanon a réagi à Kermir dans Situation palestienienne   
    Déjà la majorité des juifs ne sont pas israéliens et il y a de très nombreuses associations juives qui sont opposés à la politique du gouvernement israëlien, en France je pense à l'UJFP. Dans la population israélienne il faut tout de même noter qu'il y a une véritable adhésion à la politique d'agression du gouvernement (plus de 90% de la population soutient l'actuelle agression sur Gaza par exemple...).
     
    Après je dirai pas que ce que l'Etat israélien inflige au peuple palestinien, aussi horrible que ce soit, soit une reproduction de ce que le peuple juif a subi, la shoah c'est clairement une logique différente et un degré bien supérieur. Même s'il y a une volonté de faire disparaître totalement la Palestine de la carte pour le gouvernement israélien il n'y a pas de volonté de génocide. S'il y a des massacres et une colonisation il n'y a pas pour autant une logique d'extermination comme il y en avait chez les nazis et leur solution finale.
    La comparaison que certains font entre Israël et les nazis me semblent totalement non-pertinente et sert très souvent de cache-sexe aux antisémites de tout genres (je pense à Soral et compagnie).
    Ce qui est triste par contre c'est de voir l'Etat israélien dénoncer toute résistance comme antisémite. L'antisémitisme n'est pas mort aujourd'hui, il va même croissant en France (on a pu le voir pendant le ""jour de colère"" en soutien à Dieudonné par exemple) et vouloir brouiller antisémitisme et opposition à l'Etat israélien ou la politique de l'Etat israélien c'est très dangereux.
     
     
    Article intéressant sur 5 points qui ont chacun plus ou moins été évoqué dans le sujet et qui complètent bien ce que j'ai pu dire :
    http://www.agencemediapalestine.fr/blog/2014/07/27/cinq-points-de-discussion-israeliens-sur-gaza-demystifies/
  22. Utile
    Kanon a réagi à otak-poit dans [concours 2014] bonten taro sex and fury   
    BONTEN TARO Sex and Fury
     
    Titre original : Bonten Taro Sex and Fury
    Année de parution : 2014
    Genre : Gekiga, guerre et conflits, drame, ecchi, yakuza
    Nombre de volume : 1 tome
    Auteur : Bonten Taro
    Editeur : Le lézard noir
    Site officiel : http://www.lezardnoir.com/portfolio/sex-fury/
     
     

     
    HISTOIRE
     
    Cet ouvrage n'est pas un simple manga,il s'agit d'un recueil de différentes histoires. L'éditeur a voulu ici mettre en lumière un grand homme méconnu du manga, c'est pour cela que la préface est longue avec des interviews, une sorte de biographie et des illustrations.
    Cet homme était à la fois mangaka, chanteur itinérant, tatoueur spécialisé dans le yakuza, acteur...Toute cette palette de talent est racontée en préface via des interviews données à Takeo Udagawa et Mitsuhiro Asakawa et renseigne sur la complexité du personnage et sur son parcours de vie atypique.Il fait parti des pionniers du manga et a commencé avec le kami shibai comme beaucoup d'autres grands noms.
    D'entrée de jeu on se dit que c'était un sacré bonhomme ! On y découvre également son importance dans le milieu du tatouage japonais et de son influence avec l'apport de couleur, de modification de machine et pour finir son école de tatouage.
    Bonten Taro a été très prolifique, on lui attribut plus de 150 oeuvres en sept ans seulement, pendant sa période gekiga. Il est passé par le shojo, les récits de guerre, l'épouvante, un vrai touche à tout dont on aura plusieurs extrait dans ce recueil. Il a publié jusqu'à plus de dix séries en même temps et s'est même permis le luxe de tout laisser tomber pour un voyage itinérant de plusieurs années, il ne supportait plus le système et voulait pratiquer ses autres arts.
    Le recueil d'histoire est propre, les histoires sont intéressantes et variées. On en redemanderait volontier, elles se laissent lire rapidement et certains personnages sont bien charismatiques.
     
     
    CRITIQUE
     
    Le style est ultra old school mais on ne s'attend pas à voire du shonen des années 2000 en achetant ce bel objet ! Le travail accompli au niveau du nettoyage des planches est énorme, elles étaient de mauvaises qualité et il a fallut de longues heures de cleaning pour les rendre propres.
    Je ne m’étendrai pas sur les histoires mais je ne peux qu'apprécier la dimension historique de celles ci et approuver la démarche de créer de tels ouvrages. Son passé de soldat rend plus réel les histoires de guerre ou sont traitées le sort des filles de réconfort ou les problèmes de hiérarchie.

    Le personnage de la femme yakuza est bien réussi, on ressent toute l'intensité qui s'émane de cette femme poignante. C'est de ce modèle que ce sont inspirés les différentes femmes yakuza par la suite que ce soit au cinéma ou dans d'autres BD.

    Les histoires avec des tatoueurs reviennent souvent, on sent l'attachement de l'auteur à cet art et le désir de l'éditeur de rassembler ces histoires afin de d'associer Bonten Taro avec le tatouage.
    Le tatouage qui est l'essence même de cet ouvrage, les illustrations présentent en début de livre sont vraiment belles et sont peut être des réalisations du maître mais on ne le saura jamais car les personnes tatouées étaient des yakuzas et restaient discrètes .

    La nudité est aussi très présente dans les histoires et illustrations, les seins sont souvent apparents mais on n'est pas dans du fan service et le corps de la femme est respecté et a des proportions normales. Les tatouages étant faits sur de grandes surfaces, il est naturel de les dévoiler. L'amour entre femme est aussi suscité dans certaines histoires mais une fois de plus il n'y a aucune perversité dans ce fait. Mais nous sommes dans un manga pour adulte ne l'oublions pas.
    Les histoires d'épouvantes sont aussi étranges qu'inattendues, en effet elles arrivent dans le recueil comme un cheveu dans la soupe. Le maître aimait bien ce style et en a publié beaucoup.


     
     
    Je n'ai pas parlé de la couverture super épaisse en carton avec le titre gravé en argent à chaud dessus, de la reliure qui lui donne un aspect noble et de son épaisseur au vu des 450 pages de papier épais qui le rend plus que deluxe ! Nous avons donc là un ouvrage plus qu'atypique, ce n'est pas un simple recueil d'histoire, c'est un véritable hommage au maître.
     
     
    BONTEN TARO SEX AND FURY
  23. Utile
    Kanon a réagi à Niya dans Vidéos insolites   
    *Très beaucoup émue*
     
    https://www.youtube.com/watch?v=g0ThdkbNyBs
  24. Utile
    Kanon a réagi à otak-poit dans Akira   
    Akira, un élément important de l'histoire du manga au Japon ! Le coté post apocalyptique auquel tiennent tant les japonais ! Les dessins fantastiques ! Le scénario hors du commun ! Les persos trop badasses ! Bref faut le voir les gens ! Et quand tu vois de quoi est capable Otomo...

  25. Utile
    Kanon a reçu une réaction de Kirito67100 dans [Débat] Liberté de l'esprit & prison du sentiment   
    Liberté de l'esprit & prison du sentiment

    Nous avons tous un lien particulier avec certains animes ou mangas pour diverses raisons de forme : par exemple le graphisme, l'affinité avec l'univers présenté, pour des raisons de fond : la psychologie des personnages, le scénario, sa capacité de suggestion dramatique, comique,romantique ou autre.
     
    On pourrait également évoquer notre personne comme principal support de l'expérience, ce que nous regardons ayant alors le rôle de stimulateur de notre constellation émotionnelle,culturelle, intellectuelle. On pourra toujours trouver des critères pour apprécier la qualité d'une production et c'est ce que nous faisons tous sur ce forum, mettant en avant celles que nous avons apprécié pour ses qualités ou parce que nous avons vécu une expérience émotionnelle forte, profonde, ou bien encore en raison de sa capacité à stimuler largement notre esprit, notre univers psychique, par la qualité de la vision de l'auteur.
     
    Nous pouvons entretenir un lien particulier avec une œuvre pour le sentiment d'ouverture, de liberté qu'elle nous a procuré ou pour sa capacité à stimuler une émotion, un sentiment complexe s'exprimant rarement au quotidien pour diverses raisons, le tout pouvant être décuplé par la mise en scène, la musique, par la réalisation.
     
    Si le cœur vous en dit nous pouvons également débattre de ce qui selon vous détermine notre liberté d'esprit & notre éventuelle oppression émotionnelle, un sentiment profond émergeant rarement qui se verrai porté aux nues lors de la vision d'une scène.
     
     
     
    Dernièrement il y a une scène de Baccano, disons même plusieurs, qui ont eu un effet assez profond sur moi, celles où Szilard Quates apparaît. D'une part en raison du thème musical, je trouve qu'il soutien parfaitement le côté théâtral de ses entrées, il illustre parfaitement ce que ce personnage représente par l'emploi du violoncelle, ses notes profondes et l'impression solennelle que dégage cet instrument « classique ». D'autre part la quête de connaissances de ce personnage, son ambition et tout ce qu'il représente m'a largement rappelé l'atmosphère de la bibliothèque universitaire, où certains semblaient animés d'une réelle soif de connaissances, de pouvoir par leur intermédiaire. J'ai également goûté ce sentiment, dans une moindre mesure, lorsque la perspective du diplôme s'est rapprochée avec l'obtention du statut professionnel et social qui y est associé.
     
    Pour lancer le débat je dirais que le sentiment de liberté associé à l'esprit dépend largement de notre capacité à se représenter diverses dimensions de l'Homme & de cette réalité. Pour creuser un peu j'ajouterai que cette capacité est rendue possible par l'acquisition d'une certaine qualité d'absorption, pouvant être développée par l'entraînement. Donc liberté d'esprit= entrainement.
     
    Pour le sentiment nous laissant une impression d'oppression,cela me fait penser à la confrontation avec un sentiment que nous n'avons pas l'habitude de ressentir, peut-être connu par le passé ou présent mais ne pouvant s'exprimer.
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