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Lexie

V.I.P
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  1. Utile
    Lexie a réagi à Shaft dans [Divers] Une plume, un chat, des lunes ?   
    Bon clairement, je ne sais pas si je mettrais grand chose dans ce sujet. J'aime bien écrire mais j'écris peu, parfois juste quand mon contenant déborde ou que j'ai une idée qui me tient à cœur.
     
    Je vous mets un court texte un peu RP que je m'étais amusé à écrire un peu sous l'influence du livre "Je suis un chat" de Natsume Soseki. Le chat étant mon animal totem, je lui avais consacré ce petit texte. A la base, c'était une forme d'exercice de style. On choisissait/s'identifait à un animal et on racontait notre arrivée jusqu'à la tanière.
     
    Voilà le texte en question :
     
    -------------------------------------------------------------------------
     
    Je suis un chat. J’ai 4 pattes, une queue et une intelligence supérieure à la moyenne des bipèdes. Je règne actuellement sur une famille d’humains que j’ai domptés à grands renforts de câlins et de griffes.
     
    Napoléon, oui, j’ai lu ce nom quelque part -cela devait être un grand chat qui régnait sur encore plus d’humains que moi- aurait inventé la politique dite de la carotte et du bâton (version originelle : la sole et les griffes). Il a fallu traduire pour ces stupides deux-pattes je parie… D’ailleurs, cela reste entre vous et moi mais je n’ai jamais compris pourquoi les deux-pattes se contentaient de cet équilibre précaire. Sans doute ont-ils été créé pour attraper la nourriture qui reste perchée, là-haut, hors de portée de mon étreinte griffée.
     
    Trêve de bavardages, c’est l’instant sacré et solennel de mon repas : omelette aux truffes au menu. J’aime les mets raffinés car c’est un témoignage direct de la longueur des titres qui figurent sur mon pédigrée. Et puis non, je boude ; cette nourriture des deux-pattes m’insupporte au plus haut point. Hop ! Je monte d’un bond leste sur le rebord de la fenêtre selon le rite ancestral et élégant du félin. Il faut que je commence à lécher mes coussinets si je veux être présentable devant mon amie la Lune Oh… Voilà qu’elle a décidé de troquer ce soir sa robe croissant si seyante pour un habit tout en rondeur.
     
    Je tente de me rapprocher pour contempler son teint diaphane. Sa lumière me fait signe, son scintillement m’interpelle au plus profond de mon être. Je décide d’abandonner ma cage dorée pour la végétation luxuriante baignant dans la lumière tamisée de l’astre lunaire. La rosée perle de fines gouttes de cristal qui confèrent aux toiles de soie une brillance fantasmagorique.
     
    Habillé d’une robe de fourrure d’un blanc immaculé, je me fraye un chemin à travers l’enchevêtrement des hibiscus. Flirtant avec les pétales, les lucioles, compagnes nocturnes, guident mes pattes. Leurs lumières éphémères apaisent mon âme tourmentée. Puis, d’un seul coup, j’interromps brusquement mon avancée, mes vieux démons me saisissent à nouveau. Comment les deux-pattes vont-ils pouvoir se débrouiller sans chat, dont les ordres sont indispensables au bon fonctionnement de la maison ?
     
    Alors que cette réflexion trotte dans ma tête, pffffffuiiiiittt. Cette pensée s’évapore, comme une bulle trop pleine qui ne peut s’empêcher d’éclater… Un papillon féérique voltige devant mes yeux, me happant tout entier dans le jeu de ses batifolages. Ivresse du vol, nectar liquoreux, je me laisse aller dans cette course éperdue des sens. La brise fait valser les herbes folles. Vertige céleste qui m’emporte. Je ne fais plus qu’un avec la nature.
     
    La danse se poursuit avec mon partenaire de bal, le mystérieux papillon qui me ferait presque regretter de ne pas être né avec des ailes pour évoluer au plus près des cieux, être plus léger, redevenir poussière pour naviguer au gré des volitions du vent. Soudainement, le rythme s’accélère, la valse virevolte de plus belle. Je reprends peu à peu mes esprits et le souffle de vie qui m’habite. Le papillon est devenu corbeau, il a revêtu l’habit des ténèbres qui l’entourent et trône sur un chêne plein de majesté. Au milieu de ses racines qui jaillissent hors de terre, une queue rousse dépasse. Je donne un coup de patte, elle réagit. Un chat à la robe fauve comme je n’en avais jamais vu, me salue, les yeux pétillants de malice. Selon lui, il serait un descendant de Renart, ce qui expliquerait la couleur de son pelage. Après tant d’errances, j’ai enfin trouvé un lieu qui m’est destiné, où je pourrais ronronner au chaud, la Tanière.
  2. Utile
    Lexie a réagi à Canataku dans Kasane - La Voleuse de visage   
    Je plussoie o/
     
     
     
  3. Utile
    Lexie a réagi à Syndrea dans A silent voice (koe no katachi)   
    J'ai essayé de supprimer la moindre partie pouvant spoiler ne serait-ce qu'un peu n'étant pas présente dans le synopsis mais sincèrement ce n'est pas vraiment ce que j'appelle du spoil, je trouve que ce que j'ai écris se voit rien qu'à la couverture du tome 1 mais par respect j'ai préféré caché, à vous de voir. :)
     
     
     
     
    Il parle d'un sujet sensible (Le handicap) et peu traité et SURTOUT de façon réfléchit et juste (Pas pour essayer de vendre plus), le harcèlement est un sujet souvent retrouvé dans les mangas mais ici il est question de pardon alors que la plupart du temps suite à un harcèlement j'observe, dans la plupart des mangas que j'ai lu, des vengeances. Donc je trouve cette approche plutôt intéressante, et surtout les émotions de chaque partie sont bien mises en avant ce n'est pas juste une victime qui souffre un bourreau qui s'amuse, c'est plus que ça.
     
     
     
     
     
    Sincèrement ce manga parle vraiment bien du handicap et je trouve beau l'idée d'un possible pardon en effet (Sachant que personnellement j'ai énormément de mal à pardonner ahah!) et de voir qu'un "bourreau" est capable de regretter en prenant en maturité, qu'il puisse comprendre que ce qu'il a fait est totalement injustifié et cruel jusqu'à en demander pardon à la "victime". Après je pense qu'il doit certainement aussi bien parler du handicap que du harcèlement, mais je n'ai jamais vécu de harcèlement donc je ne peux pas confirmer en revanche il est plus facile d'imaginer les ressentis de chaque partie.
     
    Pour moi ce manga est un manga riche en émotions, pas du tout ennuyeux puisque très bien rythmé par l'évolution de nos jeunes personnages, intéressant pour l'ouverture d'esprit puisque je trouve qu'il est bon de préciser que [...]
     
     
    Niveau dessin j'ai connu mieux mais bon comme l'histoire est totalement géniale je le recommande plus que vivement !!! En plus il n'est pas très cher par rapport à d'autres mangas qui valent pourtant moins à mes yeux...
  4. Utile
    Lexie a réagi à Asturiano dans All we need is love   
    All we need is love
     

     
    J'ai décidé de remplir cette partie du forum avec cette modeste fiche, pour changer un peu :P
     
    Voilà un manga (yuri donc) en 3 tomes (top pour les petits budgets !), que j'ai tous lus et achetés.
     
    Mangaka : Amano Shuninta
     
    Résumé : (taifu comics)
     
    Avis : C'est un yuri que j'ai vraiment apprécié, les dessins sont sobres, presque épurés, avec un trait assez fin, bien que simple.
    Ce qui est vraiment appréciable aussi, c'est le scénario très mature, on n'a pas affaire à des lycéennes qui se jettent dans les bras les unes les autres (bien que ça puisse être appréciable aussi). On a un vrai fond d'histoire avec des personnages qui sortent un peu des stéréotypes des animes. Bref, je le recommande ! (et soutenez l'auteur en achetant les tomes ! :P)
    Petit point négatif : au début j'avais vraiment du mal à différencier les 6 personnages, jusqu'à ce que je voie au milieu du tome 1 une illustration avec les 6 filles, ça m'a un peu aidée pour la suite ^^. A part ça, rien à redire !
     

     
    (avec un coup de coeur pour Maasa quand même :inlove: )
  5. Utile
    Lexie a reçu une réaction de vinland dans Père & fils   
    Magaka et scénariste: TAGAWA Mi
    Année: 2014
    Catégorie: Seinen
    Genre: Tranche de vie, Comédie, (Drame?)
    Nb de tomes: 4 pour l'instant.
    Édition: Ki-oon
     
    Synopsys
     
    Torakichi, herboriste itinérant, passe la majorité de son temps à voyager pour pouvoir livrer ses plantes médicinales à travers le pays. Son travail ne lui permettant pas de rester bien longtemps au près de sa femme Shiori, il manqua la naissance de son fils: Shiro. Alors que le petit n'est qu'un nourrisson, Shiori décède. Refusant d'accepter la mort de sa femme et ne se considérant pas comme un père digne de ce nom, Torakichi repart sur les routes en laissant son fils à sa sœur.
     
    Il lui aura fallu 2 ans pour que le choc s'atténue et qu'il se rende compte de la responsabilité qu'il avait à l'égard de Shiro. C'est alors que, bien qu'inexpérimenté, Torakichi décide d'emmener son fils sur les routes! Ce dernier aura vite fait de développer ses connaissances en matière de plantes médicinales. Si les connaissances de Shiro s'étendent considérablement sur les plantes, il en est autrement pour l'expérience de Torakichi avec les enfants. Il doit tenter tant bien que mal de répondre aux besoins de Shiro. Et ce, tout en essayant de comprendre pourquoi l'enfant se réveille la nuit, pourquoi il se met soudainement à pleurer... Que du bonheur quoi!
     
    En ajoutant ça à son travail, on comprend très vite que Torakichi est totalement dépassé. Si il n'apprend pas à s’accommoder à cette nouvelle situation, c'est sa santé qui en pâtira!
     
    On suit cette petite famille dans son aventure à travers le Japon traditionnel et Torakichi dans son apprentissage maladroit mais non moins attendrissant de la paternité.
     
     
    Avis
     
    Pour commencer, le rythme est assez lent mais étant donné que le chemin qui mène à la paternité est long, cela n'a rien de surprenant!
    On s'attarde sur tous les petits problèmes quotidiens que peut rencontrer Shiro ou alors sur les questions que celui-ci se pose sur la mort, la vision qu'il en a... Moment que j'ai trouvé très fort, l'auteur a su rendre les réactions de Shiro très authentiques, de même pour son "raisonnement" sur la mort. C'est une histoire émouvante et attendrissante qui ne manque pas d'humour et de maladresse se basant sur la construction d'un relation père fils qui n'a rien d'ordinaire.
     
    Quid du dessin ? Le trait est fin et délicat et le tome a été très agréable à lire. Je doit avouer que c'est l'enfant ce sont les couleurs de la couverture qui m'ont tapé dans l’œil, elle est pleine de fraicheur ! On apprécie les mini fiche sur les plantes médicinales citées qu'on retrouve tout au long du manga ainsi que celles que l'on retrouve à la fin sur tout un tas d'élément de l'histoire!
     
    *fière de son acquisition*
     
    Rendez-vous le 23 juin pour le tome 2 !
     

  6. Utile
    Lexie a reçu une réaction de Niya dans Les anniversaires   
    Bon anniversaire Niya :3
  7. Utile
    Lexie a réagi à Shaft dans [Fiction] OA : le light novel   
    Voilà le chapitre 7. J'ai quelques trucs à faire donc le rythme de parution du LN sera ralenti, comptez environ un chapitre par semaine. Je reprendrai mon rythme initial dès que je le pourrais.
     
    Deux nouveau membres d'OA font leur apparition dans ce chapitre. En ferez-vous partie ?
     
    ---------------------------------------------------------------------------------------------
    Chapitre 7 : que ne ferait-on pas pour une idole ?
     
     
    A l’étage du bâtiment de la Guilde des aventuriers de Yuka, Kiri reprend lentement ses esprits. Shaft contemple le panneau en bois où sont affichées les requêtes.
     
    « Chasser un Grym des glaces excité par la saison des amours qui a fait des ravages sur plusieurs élevages, 50 pièces d’or de récompense… »
     
    « Euh un Grym des glaces déjà c’est violent, et ensuite j’ai pour éthique de ne jamais déranger les êtres vivants quand ils prennent du plaisir. »
     
    Kiri se rapproche des quêtes et son attention est attirée par une affiche avec des petits cœurs multicolores. Sur le parchemin on peut lire :
     
    « Nyaaaaawww ~ J’ai perdu ma précieuse barrette en Ivogrine en forme de Neko que je tenais de ma mère. >_< J’étais en train de visiter le mont Fournaiz quand j’ai vu un animal trop mignon ! *-* J’étais en train de le caresser quand mon manager m’a attrapé par la main. J’ai dû le perdre à ce moment-là. ToT Aidez-moi s’il vous plaît ! _|-\o - Récompense : 100 pièces d’or + des places pour le concert des akb666 à Yune - Signé : une loli anonyme.»
     
    « Les akb666 Shaft ! Les lolis gothiques les plus célèbres de Floréas qui vénèrent le dieu de la mort El’Shine ! Et leur voix est à tomber quand elles se trémoussent dans leurs robes de dentelle noire. »
     
    « En effet c’est une perspective plutôt appétissante… euh réjouissante pardon. »
     
    Kiri et Shaft s’essuient la bave au coin de leurs lèvres dans un geste totalement synchronisé.
     
    « Master, vous faites peur à Lilu. Son instinct l’avertit d’un danger… »
     
    Shaft regagne sa contenance et prend un air empreint de sérieux et de solennité.
     
    « Lilu, que vas-tu imaginer, nous allons tenter cette quête afin de rétablir nos finances. Avec cet argent, nous n’aurons plus à nous préoccuper de nos dépenses. Nous pourrons même acheter des brochettes de dongos. »
     
    « OWiiiiiiiiiiiiiiiiiiii des dongos ! C’est trop bon quand ça fond dans la bouche… »
     
    Lilu saute dans tous les sens avec un enthousiasme assez effrayant. Cana reste stoïque et ne peut s’empêcher d’admirer avec quel art consommé Shaft passe du lolicon pervers à l’homme d’affaire vénal et manipulateur.
     
    Kiri prend le parchemin de l’annonce et le renifle avant de le serrer fort contre son cœur. Il ferme les yeux et savoure ce moment d’extase en se tortillant sur place. Cana commence à se diriger vers l’escalier et donne le signal du départ.
     
    « Coin ! »
     
    En bas, Kiri présente le parchemin à la réception et fait enregistrer leur participation à la quête.
     
    « Hohoho, vous ne serez pas seuls sur le coup, vous n’avez pas froid aux yeux. Certaines tueraient, père, mère et canari pour un concert des akb666. Très bien, votre équipe « Love Loli » a été inscrite dans la liste des participants pour cette quête. »
     
    Cana sent un frisson parcourir son plumage alors que la femme au fouet le fixe d’un regard affamé qui en dit long sur ses intentions. Shaft demande quelques renseignements supplémentaires auprès de la petite femme brune qui caresse son fouet.
     
    « Connaîtriez-vous un moyen de transport fiable pour nous rendre sur le Mont Fournaiz depuis Yuka Mademoiselle ? »
     
    « Le Mont Fournaiz ? Oui, je connais un moyen. Ensuite, je ne sais pas si l’on peut le qualifier de fiable HIHIHI. Autour de la place des jets d’eau, cherchez un grand bâtiment avec une horloge encastrée dans une tour. Il s’agit de la Société Nationale des Calèches de Floréas que les gens appellent généralement par son acronyme, la SNCF. »
     
    Le petit groupe prend congé et remercie la réceptionniste pour ses services avec une courbette. A l’extérieur, Shaft fait un point sur leur situation.
     
    « Le mont Fournaiz… Il se situe dans les montagnes au centre-est de Floréas. C’est trop loin pour qu’on fasse le trajet à pied. En plus la faune locale est réputée pour sa férocité, notamment les Titanofos, des monstres de lave qui apprécient particulièrement cet environnement volcanique. Avec la concurrence des fanboys d’idoles, nous ne devons pas perdre un instant. Allons nous renseigner sur l’heure de départ des prochaines navettes. »
     
    Shaft scrute la place du regard et aperçoit l’horloge mentionnée par la dame de la Guilde des aventuriers. Quelques pâtés de maison plus loin, les locaux de la SNCF se démarquent par sa façade en pierres de taille rouges. A sa plus grande surprise les lourdes portes en fer forgé sont fermées. Il aperçoit deux hommes bien habillés en train de discuter devant cette bâtisse rouge et les interpelle.
     
    « Bonjour messires, je dois prendre une navette de la SNCF. Or j’arrive pour trouver porte close. Auriez-vous l’amabilité de m’éclairer sur les raisons de cette fermeture ? »
     
    « Bonjour étranger. Cela se voit que vous n’êtes pas du coin. C’est le jour hebdomadaire de grève de la SNCF qui proteste contre le manque de moyens et le surplus de travail consécutif à la semaine de trente heures. »
     
    « Oui, mon ami a raison. Il vous faudra prendre votre mal en patience. Revenez demain matin vers 9h, l’activité devrait reprendre. »
     
    « Je vous remercie Messires. »
     
    Shaft se rapproche de Kiri en pestant intérieurement contre ce retard inattendu.
     
    « Bon on n’a pas le choix Kiri. La loli… euh la barrette devra attendre. Partons à la recherche d’une auberge pour y passer la nuit. »
     
    Le groupe des quatre redescend vers la rue principale, le canard en tête. Ils s’arrêtent pour écouter un groupe de ménestrels ambulant. Les filles qui le composent sont trois grandes brunes aux yeux clairs. Deux d’entre elles jouent du youkou, un instrument en bois à cinq cordes. Un dispositif ingénieux sur la base d’un stigmata – une gemme magique – permet d’amplifier le son. La dernière est assise et frappe en rythme avec des baguettes en métal sur un tambour tribal. Leur auditoire est formé de nyankos et de badauds désœuvrés, attiré par la curiosité et le physique avantageux des filles. La voix rauque de la brune sur le devant de la scène improvisée avait un charme étrange qui ne laisse pas les spectateurs indifférents. Mais malgré tout, l’un d’entre eux manifeste un relatif désintéressement.
     
    « Boarf, des lolis d’âge mûr…. Ces vieilles peaux sont bien trop âgées pour devenir des idoles. A vingt-cinq ans environ, il serait temps pour elles de se reconvertir. »
     
    Shaft est quant à lui occupé à museler Lilu en mettant sa main sur sa bouche. Elle a voulu chanter pour accompagner les ménestrels, envoûtée par le rythme de la musique. Malheureusement, son corps d’homonculus ne possède pas à proprement parler de cordes vocales, il peut juste émettre des sons par le biais d’un dispositif alchimiste assez complexe. Au-delà d’un certain volume, le son se transforme en cri, celui-là même qui a terrassé la Panthéras dans la matinée.
     
    « Certes Kiri, ces demoiselles du Royaume de Vormanking sont fort avenantes mais elles n’arrivent pas à la cheville d’une vraie loli idole qui verse son âme dans le chant et emporte notre cœur dans l’élan des paroles. »
     
    « Trouvons un coin pour manger et boire un coup, le soleil va bientôt se coucher. »
     
    « Coin ! »
     
    Les trois aventuriers quittent donc l’attroupement et une fois suffisamment éloignés des ménestrels, Shaft libère Lilu.
     
    « Han Master, quelle étreinte, quelle fougue ! Lilu sent que vous ne pouvez même pas attendre l’auberge pour l’embrasser. Ne vous en faites pas. Lilu accomplira son devoir cette nuit. »
     
    Shaft laisse échapper un soupir mais évite de poursuivre le sujet. Kiri désigne du doigt une taverne avec des tables à l’extérieur avant de filer à toute vitesse pour occuper une table. Il tapote le banc pour faire signe à Lilu de s’asseoir à côté de lui mais celle-ci tourne la tête en signe de refus et opte pour les genoux de Shaft. Tel un nyanko, elle ronronne et se frotte contre lui avec un sourire comblé alors que Shaft caresse ses cheveux. Cana s’assied à côté d’un Kiri dépité et prend une pose cool. Il murmure à son oreille.
     
    « Ne t’en fais pas Kiri, je serai toujours là pour toi. »
     
    « Oh mon canard ! »
     
    Kiri sert fort Cana contre lui, manquant de peu de commettre un meurtre par strangulation. Une serveuse s’approche et vient prendre leur commande.
     
    « La spécialité locale s’il vous plaît ! Pour quatre personnes.« Vous êtes sûr de vous Messire ? »
     
    « Oh que oui ! »
     
    La serveuse s’éloigne et ramène un flacon de dix litres d’une liqueur ambrée. Une autre dispose devant eux quatre chopes vides.
     
    « Voici le Jagerch que vous avez commandé Messires. »
     
    « A l’attaque !!!!! »
     
    Kiri se verse une première rasade et l’avale cul sec.
     
    « Boudiou ! Comment que ça fait du bien ! Canard accompagne-moi ! »
     
    A la deuxième chope, le visage de Kiri prend une teinte rouge. Pendant ce temps Shaft, Cana et Lilu apprécient tranquillement leur deuxième chope. Kiri met la chope vide sur son front.
     
    « Je suis un Kiiiiiliiiiiiinnnnn ! »
     
    Puis sa tête tombe contre la table avec un bruit sec. Un ronflement régulier se fait entendre. Le flacon est progressivement terminé. Lilu à elle seule en a bu la moitié.
     
    « Lilu aimer le Jagerch !!! »
     
    Shaft règle la serveuse avec une pièce d’argent. Lilu attrape Kiri par le col et le tire jusqu’au bâtiment contigu qui s’avère être une auberge baptisée « Le cochon sympathique ».
     
    « Une chambre et un repas pour trois… deux personnes et un canard, s’il vous plaît. »
     
    « Tout de suite Messire. Veuillez me suivre. »
     
    La réceptionniste les guide vers une chambre spacieuse au deuxième étage. Deux grands lits trônent au milieu d’une pièce à la décoration assez sobre. Seule une grande tapisserie représentant un chevalier sur le point de terrasser une hydre à neuf têtes rompt la monotonie du décor. Elle jette un coup d’œil à Lilu puis se tourne vers Shaft.
     
    « Cela fera une pièce d’argent payable d’avance et trente pièces de cuivre pour le repas. Veuillez ne pas faire trop de bruit afin de ne pas déranger nos autres hôtes. Le repas est servi en bas dans la cuisine. »
     
    Lilu soulève Kiri d’une main et le dépose sur le lit. Il dort toujours comme un bienheureux. Les trois décident d’un commun accord de le laisser dormir et se dirigent vers la cuisine. Le fumet émanant d’une marmite les guide vers les lieux. Lilu sautille gaiement à l’idée de se remplir la panse. Ils s’attablent et attaquent avec un bel appétit le gigot et les pommes de terre qu’on leur sert. Cana admire ce petit corps qui est capable d’avaler plus d’alcool et nourriture que Kiri sans forcer. Une fois repus, ils remontent à leur chambre où Kiri dort toujours. Seule sa position de sommeil a changé. Maintenant il sert passionnément contre lui un édredon et murmure dans son sommeil.
     
    « Akb666, fouettez-moi… ZZZZZzzzzzz »
     
    Cana se fait un coin douillet avec la couverture. Il ferme un œil et tente de s’endormir, rassuré que son maître ait jeté son dévolu sur l’oreiller. Des souvenirs désagréables lui reviennent en tête. Shaft s’est couché dans l’autre lit et Lilu s’accroche à lui comme une sangsue. Elle s’endort immédiatement. Shaft tente en vain de desserrer l’étau de l’homonculus. Il se résigne à dormir dans cette position. Finalement, le sommeil arrive assez vite après cette journée d’aventure.
     
    « Gooooooaaarrrgggllll »
     
    Dans la matinée, le bruit de son estomac finit par réveiller Kiri. Il se frotte les yeux et se masse un crâne quelque peu douloureux. Mais cette douleur n’est rien à côté de l’agonie de son estomac. Il réveille le groupe d’aventuriers et tout le monde descend prendre le petit déjeuner en bas. Chacun mange à sa faim le pain de mie et les saucisses qu’on leur apporte. Kiri dévore tout ce qu’on lui présente avec voracité. Lilu voit un concurrent direct en Kiri et se lance dans la bataille du plus gros mangeur.
     
    « Ah ça fait du bien ! »
     
    Kiri passe un cure-dent dans les interstices de sa mâchoire et se tapote le ventre d’un air satisfait. Shaft laisse quelques pièces de cuivre dans la main de l’aubergiste et le petit groupe quitte « le cochon sympathique ». Quelques minutes de marche plus tard, ils sont devant la gare de Yuka. Les portes massives sont ouvertes, il est 9h du matin. Kiri regarde le tableau des navettes vers le Mont Fournaiz.
     
    « Quelle chance ! Il y en a une qui doit partir dans dix minutes pour les montagnes. »
     
    Quasiment trois heures se sont écoulées. Shaft, Lilu attendent patiemment sur un banc à l’intérieur. Cana se fait caresser par l’homonculus. Kiri fait les cent pas, excédé par l’attente et agacé par le traitement de faveur que reçoit Cana. Puis une calèche tirée par un étonnant volatile fait son apparition. Elle porte le numéro sept, c’est celle qu’ils doivent prendre. Kiri se jette sur le cocher et l’attrape par le col.
     
    « C’est pas trop tôt mon gaillard ! Vous allez bien au Mont Fournaiz ? »
     
    « Veuillez me lâcher cher client, je suis en avance de cinq minutes par rapport à la semaine dernière ! »
     
    Kiri reste bouche bée et relâche son étreinte. Le cocher devant lui époussète l’uniforme vert et doré de la SNCF. Une casquette marron garni d’une plume rouge recouvre une chevelure châtain en désordre.
     
    « Kwweeeeeeeee ! »
     
    « Senpai !!! »
     
    Un grand oiseau au plumage rouge s’avance vers lui et réclame un câlin. Il est juché sur deux puissantes pattes taillées pour la course. Les plumes jaillissent littéralement sur sa tête et son arrière-train. Deux grands yeux bleus rieurs au-dessus d’un grand bec contemplent le cocher avec félicité lors que celui-ci caresse la tête de l’imposante créature. Le volatile doit dépasser les deux mètres de hauteur. Shaft se demande qui a hurlé Senpai à l'instant.
     
    « Yosh yosh, Tarask mon beau Chokabo, tu as bien travaillé. Bonjour chers clients, je suis Vinland, cocher pour la SNCF. Il semblerait que vous attendiez avec impatience ma venue. Messire ici présent n’a pas manqué de me témoigner son affection à mon arrivée. »
     
    Shaft lui explique en quelques mots la situation et lui présente « Love Loli ». Vinland réalise la présence de Lilu et contemple le stigmata sur son front. Il semble pensif. Puis son regard s’illumine.
     
    « Bonjour mademoiselle, pour être aussi mignonne vous devez être une idole, puis-je avoir un autographe ? »
     
    « Un autographe ? Ça se mange Master ? »
     
    Kiri se met devant Lilu et fait obstacle de son corps.
     
    « Pas touche à cette loli cocher, elle appartient déjà corps et âme à Shaft. Ce n’est pas bien de convoiter la loli d’autrui ! »
     
    « Bon laissez tomber, vous pourrez me le donner à la fin du voyage. Vous pouvez embarquer Mademoiselle avec vos domestiques. Nous ne devons pas perdre un instant si vous voulez récupérer la barrette de votre amie. »
     
    Shaft n’ose pas dissiper le malentendu en voyant l’enthousiasme de Vinland qui attèle avec empressement le Chokabo à la calèche. Il monte rejoindre Kiri et Lilu dans la cabine. Cana est juché sur la tête du grand volatile avec qui il semble avoir une discussion animée. Vinland grimpe sur le siège du conducteur, prend les rênes entre ses mains et donne à Tarask l’ordre de quitter la gare pour rejoindre les montagnes.
     
    Quelques heures plus tard, le chemin devient de plus en plus escarpé au fur et à mesure que la pente s’élève.
     
    « Hoooooo ! »
     
    Soudainement, Vinland intime l’ordre à la monture de s’arrêter devant l’obstacle inattendu.
  8. Utile
    Lexie a reçu une réaction de Smoker130 dans Les anniversaires   
    Bon anniversaire Smo !!
  9. Utile
    Lexie a réagi à Shaft dans [Fiction] OA : le light novel   
    Et voilà le 5e chapitre que vous allez pouvoir dévorer avec férocité. Devinerez-vous qui se cache sous ce chapeau pointu ?
     
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    Chapitre 5 : En route pour la ville
     
    Une explosion retentit. Kiri se réveille en sursaut.
     
    « Hein ? Quoi ? Lilu-chan noooooooon ! Pas besoin de la hache pour trancher mon bacon ! »
     
    Kiri émerge et se remémore progressivement les péripéties de la veille. Il renifle l’air et sent une odeur de brûlé. Il regarde autour de lui et ne voit aucune trace du canard.
     
    « Non ils n’ont quand même pas osé ! Mon fidèle palmipède ! Mon compagnon de bain ! On a beau avoir eu des prises de bec par le passé… »
     
    Kiri enfile ses habits déchirés en vitesse et se dirige vers l’endroit d’où provient la fumée. La porte du laboratoire gît à même le sol. Un épaisse nuage bleuâtre se dégage du laboratoire. Il s’approche prudemment des lieux du sinistre.
     
    « HAHAHAHA, j’ai réussi, je suis un génie ! »
     
    Kiri jette un coup d’œil dans la pièce et aperçoit une silhouette de grande taille qui danse une valse avec ce qui semble être un pot de fleur. Petit-à-petit, la scène devient plus nette : Shaft embrasse bien une plante.
     
    Puis il aperçoit une loli qu’il n’a encore jamais vue. Elle avait un air de ressemblance avec les Lilus de la veille mais il régnait une curieuse atmosphère autour d’elle. Ses yeux étaient rouges sang comme la pierre précieuse incrustée dans son front. De ses longs cheveux blancs faillissait une mèche rebelle de chaque côté. Et petit détail et non des moindres, elle se trouvait dans le plus simple appareil et tenait contre sa poitrine un canard. Ce dernier se démarquait par son tour de l’œil noir sur un plumage blanc. La loli était en train de caresser l’animal et regardait Kiri d’un air narquois.
     
    « Canard… Je me faisais du souci pour toi et tu te fais peloter par une loli ! »
     
    Puis il se tourne vers Shaft et lui murmure en lui faisant un clin d’œil complice.
     
    « Rassure-toi l’ami, je garderai secret ton penchant pour les plantes même si tu aimes les cactus ! »
     
    Shaft fait de grands yeux et se racle la gorge.
     
    « Bonjour Kiri, comme tu peux le voir avec le cercle de transmutation, j’ai finalement réussi à fusionner les trois Lilu en une ! Je commençais à accumuler les insomnies à force de déjouer leurs complots et mon esprit génialissime est parvenu à cette brillante solution ! »
     
    « Shaft… Ahem. Ca ne te dérange pas de laisser Lilu nue comme un ver ? C’est une loli, il faut en prendre soin. Elle pourrait attraper froid. »
     
    « Aucun risque vu son corps alchimique mais oui en effet c’est préférable. Lilu, mets l’habit que j’ai préparé dans ta chambre. »
     
    « Master, vous êtes sûr que vous ne voulez pas vous rincer l’œil plus longtemps ? Vous ne devez pas faire le timide devant Lilu parce que vous avez un invité ! »
     
    Lilu quitte la pièce avec le canard dans ses bras en faisant un faisant un clin d’œil coquin vers son créateur. Shaft l’ignore et toise Kiri des pieds à la tête.
     
    « Kiri, voilà de nouveaux vêtements pour toi. Normalement, ils sont à ta taille, Lilu Gamma les a tissés avant l’expérience. »
     
    « Lilu… Pour moi… »
     
    Les yeux de Kiri s’illuminent d’un éclat bestial. Il se lance spontanément un strip-tease endiablé, renifle les vêtements un par un avec un air réjouit et les enfile. Quelques instants plus tard, il est vêtu d’une chemise blanche en lin, un pantalon gris-marron en toile un peu bouffant et d’un bandana vert qu’il s’est noué autour de la tête. A sa ceinture, il porte une courte épée dans son fourreau et l’indispensable bouteille de Stro. Une paire de bottes en peau de bête vient compléter la tenue.
     
    « Coin ! »
     
    Un canard fier comme un paon se pavane avec un fouloir crème orné de petits cœurs roses. A sa suite, Lilu sourit, arborant une courte robe rouge recouverte un petit tablier blanc.
     
    « Bon, tout le monde est prêt on dirait, on va prendre des forces avec un copieux déjeuner et nous nous rendrons dans la ville la plus proche : Yuka. »
     
    Dans la cuisine, Lilu s’attelle à faire griller les œufs, le bacon et les saucisses. Elle fait sauter le bacon dans la poêle avec habileté pour optimiser son croustillant. Dessous la poêle, un curieux dispositif formé de cristaux rouges produit une flamme homogène idéale pour la cuisson.
     
    « Lilu… Epouse-moi ! Je ferai tout pour obtenir la reconnaissance de beau-papa Shaft. J’irai même jusqu’à devenir sobre ! »
     
    Lilu reste muette. Pour toute réponse elle arrive avec un plat de petits sablés : les deux tiers du plateau représentent des elfes et le tiers restant est à l’effigie d’un canard. Dépité, Kiri noie son chagrin dans l’eau-de-vie elfique que Shaft a déposé sur la table. Pendant ce temps, Lilu s’amuse à envoyer des gâteaux au palmipède qui les attrape au vol sans difficulté. Shaft sort une carte de Floréas d’une malle, la déroule sur la table et leur décrit la suite des opérations.
     
    « Nous allons devoir marcher un moment car la forêt de Zendart est particulièrement dense de l’autre côté de la montagne. Il va nous falloir quelques heures de marche et après nous rejoindrons une route plus fréquentée qui nous mènera tout droit à Yuka. Une fois sur place, nous nous inscrirons comme membres de la Guilde des aventuriers moyennant une modique somme. Cela donne accès à des quêtes rémunérées et permet de voyager plus facilement de pays en pays. »
     
    Shaft les guide dans le dédale souterrain, un cristal jaune à la main éclairant leurs pas. Il s’arrête devant une paroi de la caverne, récite une invocation et une partie de la roche disparaît. La lueur du soleil les éblouit, leurs yeux peinent à supporter la clarté du jour. Lilu ne peut s’empêcher de soupirer. Son petit cœur se serre à l’idée d’abandonner son lieu de naissance.
     
    Des arbres s’étendaient à perte de vue. La petite troupe progressait lentement dans cet environnement luxuriant. Quelques heures de marche plus tard, ils parvenaient finalement à l’orée du bois.
     
    « RRRROOOOOOOOO »
     
    Alors qu’ils pensaient en avoir fini avec les dangers de la faune sauvage, une vieille connaissance refait son apparition dans l’obscurité du sous-bois. La Panthéras montre les crocs et se pourlèche les babines à l’idée de ce copieux repas. Le teint de Kiri devient livide, son cerveau se souvient du monstrueux félin à deux queues dont les griffes sont capables de fendre la surface de la roche.
     
    Lilu fait un bond en avant, l’anneau à sa main gauche brille et prend l’apparence d’une hache colossale. A la vue des dents acérées de la hache, la bête stoppe sa progression. Son instinct l’avertit que ce petit être est plus dangereux qu’il en a l’air.
     
    Lilu fait des moulinets avec sa hache qui se rapproche plus d’une hallebarde vu son gabarit. Puis elle stoppe net et émet un cri strident produisant une onde de choc d’une force insoupçonnée. Comme s’il avait anticipé les actions de Lilu, Shaft se place devant Kiri et Cana puis sort un cristal de sa ceinture et active sa magie.
     
    « NONOK ZU TCHIL ! »
     
    Une barrière de lumière apparaît devant lui, les protégeant de la force terrifiante du cri de Lilu qui projette la Panthéras contre un arbre massif. Sa tête heurte le bois avec un craquement sinistre. La bête gît inanimée.
     
    « Lilu, tu n’y es pas allée de main morte, vas-y en douceur la prochaine fois ! »
     
    « Mais euh… Lilu ne voulait pas salir la belle robe toute neuve que Master m’a brodée avec amour. »
     
    Lilu rougit et se tient les joues avec les mains. Kiri se dit intérieurement qu’il lui faut trouver une loli un peu moins dangereuse. Ils sortent de la forêt et tombent assez rapidement sur une large voie pavée.
     
    Shaft rabat la capuche de sa robe sur sa tête afin d’éviter d’attirer trop l’attention. Après tout Floréas est un royaume dont la population est composée à 90% d’humains et les elfes évitaient la compagnie des autres races.
     
    Le groupe se met en route d’un pas décidé vers la cité de Yuka. En chemin, ils croisent quelques marchands ambulants et essentiellement des groupes de voyageurs à pieds mais rien ne vient perturber outre mesure la quiétude de leur voyage.
     
    Avant que soleil ne se couche, ils mettent finalement le pied dans la ville. Après un bref contrôle à l’entrée dans la ville, ils entrent un quartier marchand particulièrement animé. Les camelots donnent de la voix et tentent d’attirer l’attention des passants. Les échoppes et les stands de toute sorte se succèdent sous leurs yeux. Fruits exotiques, tissus multicolores, armes baroques, elixirs… Le bazar vend toute sorte de bien et de denrée sous l’œil attentif de soldats royaux qui montent la garde.
     
    Shaft interpelle l’un d’eux et lui demande où l’on peut trouver la branche de la Guilde des Aventuriers. Le garde lui répond qu’il lui suffit de continuer la rue centrale et il arrivera sur une grande place avec une fontaine dédiée à Lote, la divinité de l’eau. Là il ne peut pas le manquer, il s’agit d’une grande bâtisse en pierre avec un grand écriteau représentant un fouet.
    Shaft les remercie en inclinant le haut de son corps.
     
    Le petit groupe continue son chemin et tente de fendre la foule des badauds. Les gardes parlent à voix basse entre eux en suivant du regard les deux hommes, la fille et le canard.
     
    « On n’aurait pas dû les contrôler sergent ? Le regard de la fille avec une pierre rouge sur le front me glaçait le sang. »
     
    « Pas besoin de chercher l’embrouille juste avant la relève et la chope de bière qui m’attend à la taverne. Et puis ils vont tomber sur « elle » à la Guilde. »
     
    « Ah ouiiiii "elle", les malheureux… Ils ne savent pas ce qui les attend. »
     
    Sans se douter du péril qui les guette, nos héros ont atteint la fontaine. De majestueux jets d’eau jaillissent haut dans le ciel. L’onde au contact de la lumière du soleil termine sa course en arc-en-ciel. Des Nyankos ailés - une sorte de félin volant - se baignaient avec ravissement dans l’eau limpide, faisant entendre un concert de « nyah » joyeux. Shaft a toutes les peines du monde à retenir Lilu qui veut en attraper un.
     
    « Mais ils sont crooooo mignons ! Lilu va bouder Master ! »
     
    Shaft traîne une Lilu qui fait une moue renfrognée avec l’aide de Kiri jusqu’aux bureaux de la Guilde des aventuriers. Un homme adulte de grande taille en armure fait un vol plané jusqu’à la fontaine. Un cri strident retentit :
     
    « HIHIHIHI, encore un fou a encore voulu m’escroquer en me faisant croire qu’il avait réussi une quête de rang S ! »
     
    Le canard entre en éclaireur poussé par Kiri, l’air vraiment pas rassuré. Shaft ferme la marche avec Lilu. Il aperçoit une femme brune de petite taille qui joue avec un fouet. Elle est habillée avec une robe sombre de mage et porte un curieux chapeau pointu.
     
    « Bienvenue dans la guilde ! HOHOHO des nouvelles victimes ? Vous avez intérêt à filer doux mes agneaux. »
     
    « HISSSHHH »
     
    Le fouet tel un serpent émet un curieux sifflement. Le cuir parcouru par les éclairs se contorsionne et semble doué de vie. Après ce show de son et lumière, elle le rétracte et le fixe à sa ceinture. Elle s’approche de Kiri et lui fait une tape amicale dans le dos qui le fait reculer d’un mètre.
     
    « Bonjour, je m’appelle Shaft. Nous venons nous inscrire comme aventuriers mademoiselle. »
     
    « HIHIHI, quelqu’un qui sait parler aux femmes. Tu me plais toi petit avec ta tête d’idole ! C’est simple, voici 3 médaillons qui vous vous coûteront 15 pièces de cuivre en tout. Vous n’avez qu’à les lier à vous avec une goutte de sang et le tour est joué ! Le canard n’en a pas besoin. Si vous voulez voir les quêtes, elles sont épinglées sur des tableaux au rez-de-chaussée et au premier étage. A l’étage, les quêtes rapportent plus mais sont en contrepartie bien plus dangereuses pour vos petites fesses HOHOHO ! »
     
    Shaft gèle la somme auprès de la réceptionniste. Puis il sort un poignard et fait couler un léger filet de sang de son pouce. Lilu en fait de même mais Kiri hésite.
     
    « J’ai… J’ai peur de la vue de mon sang. »
     
    Sans autre forme de cérémonie, Lilu d’un revers de main assomme Kiri et complète la liaison du médaillon avec le sang du pouce de ce dernier. Shaft caresse la tête de la loli en guise de récompense. Cette dernière affiche un sourire fier et épanoui.
     
    Puis il se dirige vers le panneau des quêtes. Il parcourt du regard les titres : « Retrouver le Nyanko de la baronne Michèle », « Prendre en filature mon mari adultère », « Tuer des Arachnos velues ».
     
    « Que du menu fretin, montons à l’étage voir ce qu’ils nous proposent de mieux. »
     
    Lilu traîne un Kiri toujours dans les pommes par le col de sa chemise le long des escaliers devant Shaft. Derrière eux, Cana glousse à la vue de son maître assommé trainé par une loli.
  10. Utile
    Lexie a réagi à Shaft dans [Fiction] OA : le light novel   
    Voilà le chapitre 3 qui introduit entre autres un bishonen le personnage le plus important de l'histoire.
    Je suis sûr que vous partagerez mon avis ! :mwhaha:
    Le chapitre a encore gagné en longueur il me semble, bientôt vous aurez 4 minutes de lecture. :P
     
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    Chapitre 3 : les grands esprits se rencontrent
     
    Kiri n’en croit pas ses yeux. Trois lolis quasiment identiques apparaissent dans son champ de vision. Elles ont toutes le teint pâle, des cheveux blancs, des yeux émeraude et leur front est surmonté d’une mystérieuse gemme rouge sang. Seule la coiffure permettait de les différencier. L’une d’entre elles avait deux couettes, une autre une queue de cheval et la dernière de longs cheveux qui lui arrivaient presque jusqu’à la taille. Elles étaient habillées avec une toge blanche seyante assez courte sur laquelle étaient dessinés d'étranges glyphes dorés. En dépit de leur petite taille, leur corps était assez bien proportionné et le regard de Kiri ne pouvait s’empêcher de se fixer sur leurs décolletés.
     
    « Ce vermisseau est en train de nous reluquer. Dois-je lui apprendre les bonnes manières ? Seul Master a le droit de me désirer, mon corps existe pour le servir ! »
     
    « Du calme, cela fait longtemps qu’Onii-chan n’a pas reçu de monde, on va pouvoir prendre le thé et manger plein de gâteaux. »
     
    « Owiiiii des gâteaux en forme de nekos ! Allons le prévenir, il a encore dû s’enfermer pour une expérience. »
     
    Les trois lolis quittent la pièce avec précipitation. On peut voir des étoiles dans leurs yeux.
     
    Kiri pense à voix haute :
     
    « Canard, j’ai trouvé le paradis, tu peux me pincer que je me réveille de ce rêve. »
     
    Cana s’exécute sans se faire prier.
     
    « Aïeeeeeeuuu, ce sont donc de vraies lolis… Le destin nous a réunis ensemble ! »
     
    Kiri prend un air pensif puis murmure à l’oreille de Cana, profitant de l’absence des trois filles :
     
    « Bon écoute Canard, ils ne savent pas que tu es capable de parler alors dorénavant tu ne prononceras que « coin ». Mon grand-père m’a toujours dit qu’il fallait éviter de l’ébruiter, tu pourrais te retrouver dans un cirque ou pire en cobaye dans un laboratoire… »
     
    « Coin ! »
     
    Des bruits de pas résonnent au loin. Une personne d’assez grande taille entre dans la pièce. Les traits de son visage étaient fins comme s’il avait été ciselé de la main d’une divinité. Il était svelte mais ne semblait pas fragile. Ses avant-bras révélaient la présence de tatouages qui lui conféraient une aura mystique. Son habit était constitué d’une toge similaire aux trois lolis mais d’un vert tilleul en harmonie avec ses yeux verts et sa chevelure blonde. Une lueur malicieuse dansait dans ses yeux. Mais ce qui frappait le plus les spectateurs, c’était sa coiffure en pétard qui surmontait deux oreilles à l’extrémité pointue. La peau de son visage portait des traces de brûlures.
     
    Deux lolis entrent à sa suite, poussant un chariot avec du thé et des petits gâteaux. La loli avec la queue de cheval arrive peu après avec un fauteuil finement ouvragé qu’elle pose avant d’encourager l’elfe à s’asseoir d’un geste gracieux de la main tout en gardant une expression imperturbable. Ce dernier tient dans la paume de sa main un cristal transparent.
     
    « Bonjour chers hôtes, je m’excuse de ne pas pouvoir vous accueillir avec les honneurs dus à votre rang mais on n’est jamais trop prudent. Que nous vaut le plaisir de votre présence ici ? »
     
    « Bien le bonjour Monseigneur, je me promenais dans les bois avec mon canard domestique à la recherche de champignons hallucinogènes quand nous avons été surpris par une bête féroce. Nous nous sommes réfugiés dans une caverne et de fil en aiguille nous sommes arrivés ici... Nous ne sommes pas du tout là pour chercher un trésor, je vous assure ! »
     
    « Coin… »
     
    « Je vous l’avais dit, on ne peut pas faire confiance à ce cancrelat qui se dandine serré entre les mailles du filet avec une expression joyeuse. Il me répugne, puis-je mettre fin à sa triste existence Master ? »
     
    « Un trésor… »
     
    Le maître des lieux prend par la taille la loli à couettes avant de la poser sur ses genoux et de caresser ses cheveux. Cette dernière rougit avant de déclarer :
     
    « Onii-chan, tu es vraiment osé aujourd’hui, me prendre à bras-le-corps de cette façon... Tu veux à ce point qu’on fasse des bébés ensemble devant les invités ? »
     
    Shaft ignore son intervention et s’emporte :
     
    « Avouez viles créatures, vous voulez mettre la main sur mes précieuses. L-O-L-I, la perfection en quatre divines inscriptions. La forme exaltée de l’âme et du corps dans cette petite mais Ô combien sublime enveloppe ! Cette peau de velours qu’on rêve de caresser avec extase. Cette fragrance douce et addictive qu’on respirerait à plein poumons jusqu’à mourir d’asphyxie. Ces grands yeux purs et pleins d’innocence qui ne demandent que l’Amour le plus noble qui existe sur la terre et dans les cieux. Ils engloutissent votre âme toute crue dans un ravissement béat. Leur sourire enjoué qui ne sait discriminer. Elles respirent la joie de vivre et la transmettent à tous. Idoles naturelles devant l’éternité, leur charme fait passer les déesses pour de vulgaires et basses idoles intéressées. La Nature se prosterne devant cette beauté qu’elle a créée dans un moment de grâce. La loli cet idéal toujours recherché et pourtant si rarement égalé… »
     
    Un torrent de sang qui sort du nez de Shaft vient interrompre cette ode. La loli à couette sort un mouchoir en soie avec des cœurs de sa poche et éponge le nez de l’elfe. Les joues des trois petits êtres prennent une teinte pourpre qui contraste avec la blancheur de leur peau.
     
    Kiri touché par cette tirade commence à pleurer d’émotion. Une fontaine coule et ne veut pas s’arrêter.
     
    « Jamais je n’oserais déposséder un lolicon de ses lolis ! Cela serait triste comme une vie sans gras, un sandwich sans bacon… Quand j’ai vu que la caverne était piégée, j’ai pensé que quelqu’un y avait dissimulé un trésor. J’espérais juste trouver un peu d’or pour me payer un harem de lolis. »
     
    Kiri renifle après son émouvante confession et s’essuie le nez dans les ailes de Cana avec une rare élégance. La pierre dans les mains de Shaft luit d’un éclat bleu azur.
     
    « Je vous crois, la pierre des Origines vient de réagir à votre témoignage, elle a le pouvoir de changer de couleur quand un cœur pur affirme la vérité avec conviction. Lilu Beta, libère nos hôtes de ce filet. »
     
    Lilu Beta sort de nulle part une gigantesque hache barbare qui fait au bas mot le double de sa taille. Elle ne semble pas handicapée par le poids de l’arme et la manie avec aisance. Elle l’abat d’un coup sec sur la surface du filet qu’elle tranche sans effort. Ses longs cheveux blancs se soulèvent avec la force de l’onde de choc. Kiri et Cana tombent avec un bruit sec sur le sol en pierre.
     
    « Ah Canard t’es trop gentil, tu as amorti ma chute ! »
     
    « Coinnnnnnnn ! »
     
    Sur un signe de Shaft, la loli avec la queue de cheval amène un fauteuil à Kiri qui lui fait un grand sourire.
     
    « Insecte…. »
     
    « Comment vous nommez-vous ? Je viens de réaliser que je ne vous ai toujours pas demandé votre nom »
     
    « Moi c’est Kiri et ce canard c’est Cana mais vous pouvez l’appeler Canard, il a l’habitude. »
     
    « J’en oubliais la plus élémentaire des politesses,me présenter... Je m’appelle Shaft. J’appartiens à la race des hauts elfes mais je suis pour ainsi dire en exil de mon peuple. C’est une longue histoire mais disons que nos visions du monde n’étaient pas compatibles. Ce culte de la grandeur… Les trois lolis qui m’accompagnent sont des homonculi nées de ma recherche de la loli idéale. Voilà Lilu Alpha sur mes genoux, Lilu Beta avec la hache et enfin Lilu Gamma qui vous a apporté le fauteuil. Je travaille principalement sur les principes alchimiques qui régissent le monde. Bavardons un peu autour d’un thé et nous irons visiter mon laboratoire. Je vous expliquerai un peu plus en détails mes travaux et où vous vous trouvez. »
     
    Pendant que Kiri raconte son épopée dans les grandes lignes, Lilu Alpha se lève et lui verse le thé. A la surface du breuvage, elle dessine un neko à l’aide d’une étrange mousse.
     
    « Votre thé est délicieux, c’est la première fois que j’apprécie de l’eau dans l’alcool ! »
     
    Sur l’invitation de son hôte, Kiri se lève à sa suite. Cana le suit en compagnie des trois lolis. Shaft franchit la porte et arpente le couloir jusqu’à ce qui semble être un cul-de-sac. Il presse un point précis du mur en récitant une incantation. Le mur disparaît et une pièce assez désordonnée apparaît. Des livres éparpillés se disputent la place avec des fioles et autres alambics de toute sorte. Kiri lance un regard curieux sur une pile de livres et parvient à déchiffrer quelques titres : « Les lolis depuis la création du monde », « Encyclololi », « Une loli doit-elle ne pas avoir de boobs ? » A la vue de cette impressionnante collection, Il ne peut s’empêcher de penser que l’elfe est un être digne de confiance.
     
    Shaft s’approche d’une carte dessinée sur un vieux parchemin épinglée au mur.
     
    « Nous sommes ici dans le forêt de Zendart, un monde sauvage que les hommes évitent de fréquenter. La forêt sert de frontière naturelle entre deux pays : Pina – d’où vous venez – et Floréas. Tous deux sont des royaumes gouvernés par un monarque mais le Roi de Pina n’a plus le contrôle de ses terres dans la réalité. Les nobles font un peu la pluie et le beau temps sur leur territoire et les brigands écument les routes, parfois à la solde de ces mêmes nobles. Floréas au contraire bénéficie d’un roi puissant qui dirige d’une main de fer son royaume depuis son palais de Yune. »
     
    « Okay. Bon va aller faire un tour dans ce royaume de Floréas, cela nous fera du bien de changer d’air, pas vrai Canard ? »
     
    « Coin ! »
     
    « Il vous faudra un guide pour vous extirper des pièges de la forêt. Je vais vous accompagner. Pour dire la vérité, après quelques décennies de recherche, je n’ai pas beaucoup avancé dans la quête de la loli ultime et parcourir le monde pourrait me permettre de découvrir de nouvelles formes de vie. Mais il se fait tard, vous devez être fatigués. Passez la nuit ici. Nous en reparlerons demain après un solide petit déjeuner. Vous aimez le bacon je crois ? »
     
    Kiri laisse échapper un bâillement qui fait penser à une baleine s’échouant sur la plage.
     
    « En effet, ça ne sera pas de refus Messire Shaft. Owiiiii du bacon ! »
     
    « Par ailleurs, autant se tutoyer maintenant qu’on risque de passer un moment ensemble. Tu peux m’appeler Shaft sans titre honorifique, je ne suis qu’un banal chercheur vivant en marge de la société. »
     
    Kiri s’exécute avec un naturel déconcertant comme s’ils avaient fait l’armée ensemble depuis de nombreuses années.
     
    « Ca marche Shaft. »
     
    Shaft guide ses hôtes vers une pièce située un peu plus loin avec des lits à baldaquin. Pendant ce temps, une dispute explose entre les lolis dans le laboratoire.
     
    « Qui va dormir auprès de Master ? »
     
    « C’est moi bien sûr, vous avez vu comment Onii-chan me regarde avec des yeux de braise ! »
     
    « Huuuuuu, ne m’oubliez pas ! »
     
    Les trois lolis entament d’un commun accord une partie de pierre-papier-ciseaux endiablée. Loli Gamma finit par l’emporter. Un léger sourire se dessine à la commissure de ses lèvres.
     
    Un frisson parcourt l’échine de Shaft.
     
    « Atchoummm ! Bizarre, un haut elfe n’est pas affecté par le froid pourtant… »
  11. Utile
    Lexie a réagi à Devi-chan dans Dessins   
    Bon je le redis encore même si je te l'ai déjà dis mais tes dessins sont magnifiques! J'adore ton trait de dessin franchement :3 J'ai hâte d'en voir plus, continue surtout :inlove:
  12. Utile
    Lexie a reçu une réaction de Asturiano dans Dessins   
    merci Astu :'D
    tiendez !!! je vous le donne en meilleure qualité avec des mini détails en plus
     
     
     
     
    à la revoyure !!
  13. Utile
    Lexie a reçu une réaction de Asturiano dans Dessins   
    Bondour !!
     
    *dépose ça et repart "réviser" *
     
     
  14. Utile
    Lexie a reçu une réaction de Kasugano Sora dans Dessins   
    Bondour !!
     
    *dépose ça et repart "réviser" *
     
     
  15. Utile
    Lexie a reçu une réaction de Asturiano dans Kasane - La Voleuse de visage   
    Magaka et scénariste: MATSUURA Daruma
    Année: 2013
    Catégorie: Seinen
    Genre: Horreur, fantastique, drame
    Nb de tomes: 7
    Édition: Ki-oon
    Nominé en 2015 pour les Taisho Awards et pour le prix du manga Kodansha.
     
    Synopsis
     
    Magnifique et talentueuse , c'est ainsi que se dresse le profile de la célèbre FUSHI Sukeyo, comédienne renommée. Si cette femme a été gâtée par la nature, il en est autrement pour sa fille dont l'apparence disgracieuse suffit à attirer les brimades. Cette jeune fille, Kasane, ne tient en rien de sa mère mais a tout de même hérité de quelque chose : Sa passion du théâtre accompagnée d'un indéniable talent. Malheureusement, intrigué et dégouté par l'apparence repoussante de Kasane, le public est dans l'incapacité d'apprécier pleinement sa prestation. Son talent, seul, ne lui permettrait-il pas de marcher sur les pas de sa mère ?
    Avant de perdre le vie, Sukeyo indiqua à sa fille l'emplacement d'un rouge à lèvre pouvant lui être utile dans ses moments de grande solitude et d'intense tristesse. Il lui permettrait, selon ses dires, de "réaliser ses désirs". Quel est le pouvoir de ce rouge à lèvre? Aurait-il un lien avec la carrière légendaire de Sukeyo ?
     
    Nous accompagnerons Kasane à travers la découverte de l'étrange secret de ce rouge à lèvre qui pourrait bien changer sa vie ainsi que celui qui semble se cacher derrière l'incontestable succès de sa mère.
     
    La laideur
    Y a-t-il une place pour la laideur dans ce monde ? N'est-ce considéré que comme le faire-valoir des jolis minois? : Telles sont les questions que cette œuvre nous pousse à nous poser. C'est un manga envoutant et mystérieux qui dépeint de façon réaliste l'importance de l'apparence dans le théâtre, la société et dans le cœur des gens. Elle est bénédiction et malédiction, capable de d'apporter arbitrairement confiance et assurance comme désespoir et d'ensorceler puissamment ceux qui daignent l'admirer. Le mangaka arrive avec brio à jongler entre le bonheur intense et la profonde désillusion, entre les scènes sinistres et celle qui vouent à l'admiration, opérant un mariage parfait entre la beauté et la laideur à travers ses dessins.
     
    "La beauté dépasse de loin... la simple apparence!"
    Avis
    J'ai trouvé ce manga très fort et d'autant plus plaisant de par son coté mystique. Les réflexions sur l'apparence sont incroyablement pertinentes. Les dessins parviennent à créer toutes sortes d'atmosphères nous plongeant pleinement dans l'aventure intrigante de Kasane.
    L'extrait m'avait laissé entrevoir un autre développement, la suite n'a pas répondu à mes attente mais ne m'a pas déplu pour autant! Elle n'a pas manqué de me surprendre et de me troubler. Quoi de mieux qu'un manga troublant ?
    Quant aux dessins et couvertures, ils sont tout simplement sublimes..
     

    Un manga qui vous laissera sans voix!
  16. Utile
    Lexie a reçu une réaction de vinland dans Kasane - La Voleuse de visage   
    Magaka et scénariste: MATSUURA Daruma
    Année: 2013
    Catégorie: Seinen
    Genre: Horreur, fantastique, drame
    Nb de tomes: 7
    Édition: Ki-oon
    Nominé en 2015 pour les Taisho Awards et pour le prix du manga Kodansha.
     
    Synopsis
     
    Magnifique et talentueuse , c'est ainsi que se dresse le profile de la célèbre FUSHI Sukeyo, comédienne renommée. Si cette femme a été gâtée par la nature, il en est autrement pour sa fille dont l'apparence disgracieuse suffit à attirer les brimades. Cette jeune fille, Kasane, ne tient en rien de sa mère mais a tout de même hérité de quelque chose : Sa passion du théâtre accompagnée d'un indéniable talent. Malheureusement, intrigué et dégouté par l'apparence repoussante de Kasane, le public est dans l'incapacité d'apprécier pleinement sa prestation. Son talent, seul, ne lui permettrait-il pas de marcher sur les pas de sa mère ?
    Avant de perdre le vie, Sukeyo indiqua à sa fille l'emplacement d'un rouge à lèvre pouvant lui être utile dans ses moments de grande solitude et d'intense tristesse. Il lui permettrait, selon ses dires, de "réaliser ses désirs". Quel est le pouvoir de ce rouge à lèvre? Aurait-il un lien avec la carrière légendaire de Sukeyo ?
     
    Nous accompagnerons Kasane à travers la découverte de l'étrange secret de ce rouge à lèvre qui pourrait bien changer sa vie ainsi que celui qui semble se cacher derrière l'incontestable succès de sa mère.
     
    La laideur
    Y a-t-il une place pour la laideur dans ce monde ? N'est-ce considéré que comme le faire-valoir des jolis minois? : Telles sont les questions que cette œuvre nous pousse à nous poser. C'est un manga envoutant et mystérieux qui dépeint de façon réaliste l'importance de l'apparence dans le théâtre, la société et dans le cœur des gens. Elle est bénédiction et malédiction, capable de d'apporter arbitrairement confiance et assurance comme désespoir et d'ensorceler puissamment ceux qui daignent l'admirer. Le mangaka arrive avec brio à jongler entre le bonheur intense et la profonde désillusion, entre les scènes sinistres et celle qui vouent à l'admiration, opérant un mariage parfait entre la beauté et la laideur à travers ses dessins.
     
    "La beauté dépasse de loin... la simple apparence!"
    Avis
    J'ai trouvé ce manga très fort et d'autant plus plaisant de par son coté mystique. Les réflexions sur l'apparence sont incroyablement pertinentes. Les dessins parviennent à créer toutes sortes d'atmosphères nous plongeant pleinement dans l'aventure intrigante de Kasane.
    L'extrait m'avait laissé entrevoir un autre développement, la suite n'a pas répondu à mes attente mais ne m'a pas déplu pour autant! Elle n'a pas manqué de me surprendre et de me troubler. Quoi de mieux qu'un manga troublant ?
    Quant aux dessins et couvertures, ils sont tout simplement sublimes..
     

    Un manga qui vous laissera sans voix!
  17. Utile
    Lexie a réagi à Canataku dans Kasane - La Voleuse de visage   
    Un manga qui sort de l'ordinaire.
    Contrairement à l'habituel "Je suis trop jolie, quels prétendants sont vraiment sincères", on se retrouve avec une héroïne laide au possible qui ne connait que la pression et la moquerie.
     
    Et plutôt qu'un simple miroir, c'est vraiment un public qui va refléter l'apparence de l'héroïne.
     
    Le principe est au final plutôt simple, mais la mise en scène nous donne envie de continuer.
  18. Utile
    Lexie a reçu une réaction de Kasugano Sora dans Kasane - La Voleuse de visage   
    Magaka et scénariste: MATSUURA Daruma
    Année: 2013
    Catégorie: Seinen
    Genre: Horreur, fantastique, drame
    Nb de tomes: 7
    Édition: Ki-oon
    Nominé en 2015 pour les Taisho Awards et pour le prix du manga Kodansha.
     
    Synopsis
     
    Magnifique et talentueuse , c'est ainsi que se dresse le profile de la célèbre FUSHI Sukeyo, comédienne renommée. Si cette femme a été gâtée par la nature, il en est autrement pour sa fille dont l'apparence disgracieuse suffit à attirer les brimades. Cette jeune fille, Kasane, ne tient en rien de sa mère mais a tout de même hérité de quelque chose : Sa passion du théâtre accompagnée d'un indéniable talent. Malheureusement, intrigué et dégouté par l'apparence repoussante de Kasane, le public est dans l'incapacité d'apprécier pleinement sa prestation. Son talent, seul, ne lui permettrait-il pas de marcher sur les pas de sa mère ?
    Avant de perdre le vie, Sukeyo indiqua à sa fille l'emplacement d'un rouge à lèvre pouvant lui être utile dans ses moments de grande solitude et d'intense tristesse. Il lui permettrait, selon ses dires, de "réaliser ses désirs". Quel est le pouvoir de ce rouge à lèvre? Aurait-il un lien avec la carrière légendaire de Sukeyo ?
     
    Nous accompagnerons Kasane à travers la découverte de l'étrange secret de ce rouge à lèvre qui pourrait bien changer sa vie ainsi que celui qui semble se cacher derrière l'incontestable succès de sa mère.
     
    La laideur
    Y a-t-il une place pour la laideur dans ce monde ? N'est-ce considéré que comme le faire-valoir des jolis minois? : Telles sont les questions que cette œuvre nous pousse à nous poser. C'est un manga envoutant et mystérieux qui dépeint de façon réaliste l'importance de l'apparence dans le théâtre, la société et dans le cœur des gens. Elle est bénédiction et malédiction, capable de d'apporter arbitrairement confiance et assurance comme désespoir et d'ensorceler puissamment ceux qui daignent l'admirer. Le mangaka arrive avec brio à jongler entre le bonheur intense et la profonde désillusion, entre les scènes sinistres et celle qui vouent à l'admiration, opérant un mariage parfait entre la beauté et la laideur à travers ses dessins.
     
    "La beauté dépasse de loin... la simple apparence!"
    Avis
    J'ai trouvé ce manga très fort et d'autant plus plaisant de par son coté mystique. Les réflexions sur l'apparence sont incroyablement pertinentes. Les dessins parviennent à créer toutes sortes d'atmosphères nous plongeant pleinement dans l'aventure intrigante de Kasane.
    L'extrait m'avait laissé entrevoir un autre développement, la suite n'a pas répondu à mes attente mais ne m'a pas déplu pour autant! Elle n'a pas manqué de me surprendre et de me troubler. Quoi de mieux qu'un manga troublant ?
    Quant aux dessins et couvertures, ils sont tout simplement sublimes..
     

    Un manga qui vous laissera sans voix!
  19. Utile
    Lexie a réagi à Shaft dans [Licencié] Grimgar, le monde des cendres et de fantaisie   
    Toujours aussi beau décidément. A1 fait quand même un travail assez bluffant sur certains plans, en particulier le décor. Les OST sont vraiment variés, j'ai eu la surprise d'entendre même un passage rock.
     
    Niveau scénario, c'est assez clair, je sens qu'ils ne vont pas tarder à se venger d'un certain groupe de gobelins. Cela me fait quand même bizarre d'apprécier un anime de fantasy qui tourne autant sur la dynamique de groupe. Au final cela tient un peu de l'anime de sport d'équipe et du slice of life. L'action passe un peu au second plan.
  20. Utile
    Lexie a réagi à Shaft dans [Licencié] Grimgar, le monde des cendres et de fantaisie   
    Bon maintenant avec cet épisode 6 on sait pourquoi Mary est devenue une "ice queen" et elle devrait commencer à mieux s'intégrer dans le groupe. Mais je me demande comment cela va se poursuivre maintenant car l'histoire manque un peu de buts. Au fond, ils ont juste en tête leur survie (et donc tuer des monstres pour manger/se vêtir) et racheter leurs badges pour devenir un vrai groupe de mercenaires.
     
    L'ost est toujours aussi sympa, j'ai vraiment envie de le télécharger dans son intégralité une fois l'anime terminé.
  21. Utile
    Lexie a réagi à Coatlicue dans [Licencié] Grimgar, le monde des cendres et de fantaisie   
    Après quatre épisodes, petit debrief !
     
    Pendant trois épisodes et demi, le rythme est très lent. Peut-être trop lent pour certains. Et pourtant, c'est ce qui m'a charmé en premier lieu dans Grimgar. :) Il y a une certaine douceur (un peu amère parfois). On s'imprègne des personnages, on s'imprègne du monde. On suit pas à pas les pérégrinations de ce petit groupe. C'est relaxant et un peu mélancolique à la fois.
     
     
     
    Bref j'attends la suite avec impatience.
  22. Utile
    Lexie a réagi à Shaft dans [Licencié] Prince of Stride: Alternative   
    Année de production : 2016
    Studio : Madhouse Production
    Genre : sport
    Durée : 12 épisodes de 24 min
     
     
    Synopsis :
     
    Le Stride est un sport extrême qui se déroule sous la forme d'une course de relais dans la ville avec 5 relayeurs et un coordinateur. Nana Sakurai et Takeru Fujiwara font leur rentrée à l'académie Honan qu'ils ont choisie pour la renommée de leur club de Stride.
     
    Malheureusement, le club n'est plus ce qu'il était. Il ne reste plus que 3 membres dont le président du club de Shogi. Toutefois, cela n'attaque pas la motivation de Nana et Takeru qui vont tout faire pour recréer une équipe, à commencer par recruter Riku Yagami, un autre lycéen de première année qui possède des qualités athlétiques remarquables.
     
    Le club de Stride d'Honan sera-t-il capable de renouer avec son glorieux passé en compétition ?
     
     
    Avis personnel :
     
    Prince of Stride est l'adaptation d'un otome game par l'excellent studio Madhouse. On ne sera pas surpris si ce show est donc un anime de sport destiné à la gente féminine, à la croisée de Free! et de Air Gear.
     
    Les graphiques sont de bonne qualité et assez stylés. Le studio a recours à une palette de couleurs très vives, ce qui n'est pas si surprenant quand on sait que le réalisateur de Prince of Stride a également travaillé sur No Game No life. Le chara-design est assez proche des canons du shoujo avec une brochette de bishonens qui n'a rien à envier à Free! . Ils ont des personnalités assez attachantes et ne tombent pas trop dans l'excès des archétypes.
     

     
    Heureusement, cet anime semble nous offrir plus qu'un simple reverse harem, car ici le cœur de l'anime c'est le sport avant la romance. Le Stride rappelle un peu les cascades des yamakasis. Sur ce premier épisode, cela fait surtout penser à une course d'obstacles où l'agilité joue un rôle non négligeable.
     

     
    Le rythme est assez rapide, à l'image de la course effrénée et l'engouement au sein de l'établissement pour cette pratique assez spectaculaire devient très vite contagieux pour le spectateur. On se fait littéralement happé par la compétition comme c'est souvent le cas avec les animes de sport. L'animation n'est pas en reste, avec encore une fois une grande fluidité dans les scènes de course/saut d'obstacles.
     

     
    L'opening est assez entraînant, pas de fausse note notable sur la bande son.
     
    C'est un anime agréable à suivre, assez prenant qui donne une bouffée d'air frais dans le paysage de l'animation. A titre personnel, je le juge plus prometteur que Free! , peut-être parce que le focus de l'anime est plutôt l'action.
     
     
    Personnages principaux :

    Nana Sakurai, une jeune fille dure à la tâche qui vient de Hokkaido

    Riku Yagami, toujours de nature joyeuse, il fait partie de plusieurs clubs de sport et possède des jambes de feu.

    Takeru Fujiwara, cool et taciturne, il est à fond dans le Stride qu'il pratiquait déjà au collège.

    Hozumi Kohinata, un jeune homme au physique un peu efféminé qui aime blaguer et souhaite travailler dans le théâtre. C'est le fils aîné d'une famille nombreuse.

    Heath Hasekura, un peu le grand frère sur qui l'on peut compter. Il est à moitié de sang anglais et est issu d'une famille assez riche.
     
     
    Trailer :
     

     
    Opening :
     
    https://www.youtube.com/watch?v=AV1RHNzHxAs
  23. Utile
    Lexie a réagi à Canataku dans [Licencié] Prince of Stride: Alternative   
    Episode 2
     
     
     
  24. Utile
    Lexie a réagi à Shaft dans [Licencié] Boku dake ga Inai Machi (Erased)   
    Année de production : 2016
    Studio : A1 Pictures Inc
    Genre : drame, psychologique, surnaturel
    Durée : 12 épisodes de 24 min
     
     
    Synopsis :
     
    Satoru Fujinuma rêve de devenir un mangaka mais il craint en même temps de s'exposer au regard au regard des autres. Il vit donc d'un petit job de livreur de pizzas et a du mal à interagir avec autrui car il manque de confiance en lui et possède un naturel peu sociable. Pourtant, cet être assez terne possède une capacité extraordinaire. Quand un désastre va survenir, un papillon bleu apparaît et il fait un bond dans le passé. Il essaie alors de deviner ce qui va arriver et d'éviter le pire, avec une réussite plus ou moins variable. Ainsi, il parvient au prix d'une brève hospitalisation à sauver par exemple un enfant qui traversait un passage piéton alors qu'un camion sans conducteur continuait sur sa lancée.
     
    A l'hôpital, il repense à une vieille camarade de classe, Kano Inayuki, mystérieusement disparue. Peu après sa sortie de l'hôpital, un incident survient et il ouvre les yeux. Il est redevenu l'écolier qu'il était avant la disparition de cette jeune fille...
     
     
    Avis personnel :
     
    Boku dake ga Inai Machi (Erased) est l'adaptation du manga de Kei Sanbe par le studio A1 qui a pris en réalisateur Tomohiko Ito qui a travaillé notamment sur la sage Sword Art Online et sur Silver Spoon. Cet anime passe à la télévision sur le créneau NoitaminA, il vise donc une audience plus mature comme Subete ga Naru ni F la saison passée.
     
    L'anime suit fidèlement le manga. A1 a mis les petits plats dans les grands et nous sort de beaux visuels. Une véritable atmosphère se crée progressivement au fil des plans à dominance sombre, propice au suspense. On découvre Satoru, sa personnalité, sa famille et la mystérieuse histoire du passé qui va revenir à la surface. Le chara-design est assez classique, l'anime met plutôt l'accent sur le réalisme et la psychologie des protagonistes. L'animation est fluide, pas grand chose à redire de ce côté-là. Il se permettent même quelques petites fantaisies comme ce passage en pellicule de film :
     

     
    Cette oeuvre ne fait pas particulièrement dans le sentiment et cela se voit sur certaines scènes assez sombres. Le tempo du premier épisode est particulièrement rapide, engloutissant l'équivalent de 6 chapitres du manga. Les seiyuus font bien leur travail, en particulier celui de Satoru pour qui c'est son premier rôle paraît-il.
     
    La musique n'est pas oubliée pour autant. On a droit à Yuki Kajiura sur les OST et au groupe Asian Kung Fu Generation sur l'opening pour le plus grand plaisir de nos oreilles.
     
    C'est selon toute vraisemblance un des meilleurs animes de la saison. Son ambiance, la qualité globale de la production et de l'intrigue en font une oeuvre à part, particulièrement riche en promesses.
     
     
    Personnages principaux :

    Satoru Fujinuma, un jeune homme de 29 ans qui travaille en tant que livreur de pizzas et qui est capable de voyager dans le temps et d'altérer ainsi le cours des événements.

    Kayo Inazuki, la jeune fille mystérieusement kidnappée pendant l'enfance de Satoru
     
    Trailer :
     

     
    Opening :
     
    http://www.dailymotion.com/video/x3mfkkf_bokumachi-op_music
     
    Ending :
     
    https://www.youtube.com/watch?v=l6PGNnorRik
  25. Utile
    Lexie a réagi à Akane dans [Graphisme] Galeriz   
    (((pour le concours Maliki)))))
     

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