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[Fanfiction] La légende des Exorcistes


Mordakan
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J'aimerais poster la fanfic que j'avais commencé y'a pas si longtemps que ça ^^

 

Ça fait depuis quelques temps que je la conserve soigneusement dans un document Word avec l'idée de la poster un jour, et ce jour est arrivé :fete

 

Ça fait un petit bout déjà que je ne l'ai pas continué puisque j'avais pas vraiment le temps mais j'aimerais tout de même savoir vos avis.

 

La légende des Exorcistes

 

Chapitre 1 : L'arrivée de l'étranger.

 

An 149, Planète Solus, un homme traverse le désert. Désorienté, déshydraté ; la mort le suit partout où il va. Depuis qu’il s’est enfui de son village, il y a de cela quelques jours dû à une attaque d’esclavagistes, il ne fait que marcher : sans se retourner pour regarder la distance qui le sépare de sa famille; sans regarder les paysages sublimes qui l’entoure; sans regarder sa réserve de provisions. La Grande Faucheuse est devenue, avec le temps, sa plus grande amie : le poursuivant telle une maladie, ne le lâchant sous aucun prétexte. Jamais il n’aura autant ressenti le besoin de compagnie autour d’une table rempli de steaks fumants, de boissons enivrantes et de personnes trop bavardes sous l’effet de l’alcool.

 

Après une dizaine de pas, il finit par s’écrouler sur le sol. Tel un mourant, il se met à se remémorer les moments de sa vie : 17 ans à vivre sous le toit de ses parents, avec ceux-ci et avec ses 3 frères; 10 ans à s’entraîner à la maîtrise du couteau sous l’enseignement de son père; 2 ans à sécher les enseignements de son père; 4 ans à fréquenter la fille du chef du village, ignorant l’amour qu’il porte à son égard. Sa vie a changé en l’espace de 3 jours. Il est le seul survivant ou plutôt, le seul encore libre, de son village, attaqué par un groupe d’esclavagistes prêts à tout pour trouver de la marchandise. Personne ne sait vraiment comment il a réussi à s'évader, mais il s’est retrouvé à quelques lieux du village, seul et affamé. Il ferme les yeux, se préparant pour la dernière ligne droite, ignorant les bruits de pas en sa direction …

 

[…]

 

La lumière se faufile faiblement entre ses paupières, ce qui le réveille un peu. Se croyant encore dans le désert, il ne s’en soucie point, mais la bonne odeur de viandes cuites secoue tous ses sens. Une voix se fait entendre :

 

-Père, il se réveille ! Venez vite.

 

Le père accourt vers la voix féminine, regarde le garçon couché sur le lit et lui dit :

 

-Bonjour, jeune homme. Tu dois avoir beaucoup de questions mais cela pourra attendre plus tard. Viens donc profiter de la succulente cuisine que ma femme a préparée. Tu sembles avoir vraiment faim.

 

Son ventre se fit entendre, confirmant les paroles de l’homme. Tout en mangeant, l’homme lui explique les raisons de sa découverte :

 

-La patrouille du village t'a aperçu étendu sur le sable, alors ils ont pris l’initiative de te ramener ici, à Sazal. Tu peux rester autant de temps que tu veux et profiter de notre hospitalité, tu sembles avoir fait un dur voyage.

 

Morda se prépare pour raconter le récit à ses hôtes mais un jeune homme, probablement de son âge, entre dans l’habitation.

 

-Ahhhh Sanael, mon fils, tu arrives à temps. Le goûter est prêt. Je te présente Morda. Les patrouilleurs l’ont trouvé dans le désert et ramené ici. Viens écouter son histoire.

 

Morda regarde Sanael intensément. Il se sent, pour une raison inconnu, lié en quelque sorte à cet homme qu’il vient tout juste de rencontrer. Sanael s’assoit en face de Morda et, avec un sourire malicieux, lui dit :

 

-Enchanté, étranger. Laisse-moi écouter ton histoire.

 

[…]

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Chapitre 2 : Le village incendié

 

Morda raconte alors son histoire. Il leur parle de sa dernière semaine au village : comment sa vie était paisible avec les habitants, tous les services qu’il a rendu, la personne louche qui le suivait un peu partout dans le village jusqu’à l’attaque surprise et sa fuite, en omettant sa soudaine évasion. Les hôtes sont bouche bée par cette histoire à la fois joyeuse et douloureuse. Même Sanael, qui semble être un homme assez indifférent envers les autres, est bouleversé : il a quitté la pièce pour sortir à l’extérieur. Le père, ne pouvant rester là à rien faire, propose à Morda :

 

-Jeune homme, écoute-moi bien. Va prendre un de mes chevaux à l’arrière de la maison. Ma femme va te préparer des provisions pour un voyage aller-retour. Tu dois absolument partir vérifier la condition de ton village. Je vais envoyer mon fils Sanael avec toi : ramener les survivants ici s’il y en a. Je compte sur vous.

 

Sur ces mots, Morda prend un des chevaux déjà préparés par Sanael qui les avaient attelés comme s’il savait qu’ils allaient en avoir besoin, et partirent en direction du village. Le voyage se fit en une vitesse remarquable, bien que les chevaux aient eu quelques difficultés à galoper dans le désert. Arrivés sur place, ils constatent que le village n’est plus : toutes les habitations ont été brûlées et il y a quelques piles de cadavres un peu partout. La vision qui s’offre à eux est tout à fait désastreuse.

 

Sanael : On devrait se séparer, histoire de trouver des survivants, bien que j’en doute : il n’y a plus aucune place où se cacher mais, si tu veux, tu peux toujours regarder dans les piles de cadavres.

 

Le commentaire de Sanael est de trop pour Morda mais il décide tout de même de ne pas lui faire remarquer. Pour Morda, ces gens sont son passé : c’est avec eux qu’il a vécu toute sa vie, ils sont la source de son bonheur et de ce qu’il est devenu. Ces gens ne sont rien pour Sanael et Morda s’en aperçoit beaucoup.

 

Suivant le conseil de Sanael, les 2 se séparent en se dirigeant dans des directions opposées. Morda trotte tranquillement, regardant de chaque côté de lui le chaos que les esclavagistes ont provoqués. Même sa maison est maintenant que des débris. Alors qu’il descend du cheval et marche vers sa maison, ou ce qu’il en reste, une voix se fait entendre derrière lui… et ce n’est pas celle de Sanael.

 

-Bonjour, jeune homme. C’est vraiment triste ce qu’il s’est passé ici. Je ne m’attendais pas à voir quelqu’un se promener dans les environs. Ces esclavagistes sont peut-être encore dans le coin. Tu devrais peut-être venir av-

 

-Attendez. Comment savez-vous que c’est des esclavagistes qui ont fait tout cette destruction? Ça aurait bien pu être des pilleurs ou un des nombreux groupes de mercenaires…

 

Morda le regarde avec des yeux remplis de suspicion.

 

-Apparemment j'en ai trop dit ...

 

Sur cette phrase, l’homme débute une transformation sous les yeux ébahis de Morda. Une aura noir et rouge se forme autour de l’homme : sa masse musculaire augmente et 2 cornes lui poussent sur le front. L’aura se dirige ensuite sur le bras droit de l’homme, créant un bras spectral muni de longues griffes.

 

[…]

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Chapitre 3 : La révélation

 

Après que l’homme se soit transformé, il fonce d’un bond vers Morda. Celui-ci, surpris, n’a presque pas le temps d’éviter l’attaque, ce qui réduit un bout de sa tunique en lambeaux. Jamais Morda n’a vu une telle agilité venant d’un homme aussi costaud que celui-là. Ses mouvements sont meilleurs que ceux de Morda et, bien entendu, sa force l’est encore plus, ce qui crée un fossé considérable entre leur potentiel.

 

L’homme, sans retenue, fend l’air à répétition avec l’aide de ses griffes afin de toucher Morda qui, sans défense, ne peut résister bien longtemps. Il prend tout ce qu’il peut trouver parmi les débris : planches de bois, meubles, objets quelconques, afin de déstabiliser son adversaire mais celui-ci, agissant tel un animal, ne se soucie guère de ces pauvres armes. L’homme gagne progressivement en agressivité et Morda, incapable de supporter d’avantage, sens son corps s’affaiblir. Il trébuche dû à l’épuisement et son adversaire, voyant l’opportunité, s’élance pour en finir mais son attaque est bloquée alors qu’il allait lui apporter le coup final.

 

Sanael : Est-ce que ça va? Tu peux te relever?

 

Sanael se tient devant Morda, le protégeant de l’ennemi avec ce qui semble être une épée : de la même matière que les griffes de l’adversaire, celle-ci resplendit d’une lumière bleue aussi froide que chaleureuse. Sanael, résistant toujours l’attaque, dévie la trajectoire des griffes et en profite pour couper l’homme au torse. L’homme, gravement blessé, recule de quelques pas et, soudainement, un cercle lumineux apparait sous ses pieds, l’aspirant jusqu’à ce qu’aucune trace ne soit laissé.

 

Morda, sous le choc, regarde Sanael qui, devant ses yeux, dématérialise l’épée flamboyante.

 

Morda, paniqué : M-M-Mais … qu’est-ce qui s’est passé? Je veux dire …. l’homme s’est soudainement trans-… et toi avec ton ép-…. Je ne comprends plus rien.

 

Sanael : Morda, écoute-moi attentivement. Ce que je vais te dire va être difficile à entendre mais tu dois le savoir. Cet homme était possédé par un démon. C’est lui qui a ordonné l’attaque sur ton village.

 

Morda : Des démons … dis-tu? Mon village a été détruit… à cause de lui? Comment veux-tu que je crois ton histoire de démon ! C’est qu’une légende ! Ça n’existe pas !

 

Sanael : Les démons existent, et tu viens de le voir de tes propres yeux, tu ne peux le nier. Tu dois m’aider. Il y a des démons qui réussissent à traverser ici. Le sceau les contenant commence à se briser. Je t’ai sauvé de l’attaque en t’amenant loin du village parce que je sais que tu peux m’aider.

 

Morda : Attend un peu ! Tu me dis vraiment que les démons existent? Tu es en train de me dire que tu m’as aidé à m’échapper? C’est impossible ! Je me suis réveillé dans le désert et-

 

Sanael : Non mais tu vas la fermer un peu ?!

 

Il prend Morda par les cheveux et les deux se font progressivement enveloppés par une lumière bleue qui les amène à quelques lieux de Sazal, où Sanael et Morda se sont rencontrés.

 

Morda : Non … c’est une blague là? Tu vas me dire que t’es un démon aussi?

 

Sanael : Effectivement je suis un démon, ce qui prouve tout ce que je t’ai dit. Ton village a été détruit et si ça continue, le monde va être détruit. Tu dois arrêter de vivre dans le passé et m’aider dans le but de venger tous les gens de ton village et sauvé tous les autres ! T’es un mec gentil Morda, trop gentil même. Mais c’est ce qui te différencie de tous les autres. Tu sais que m’aider apportera la salvation à tous ceux que tu as connus.

 

Morda : Tu … tu as raison. Mon village a été détruit de toute façon et je n’ai plus d’endroit où aller. Je suppose que je peux au moins t’écouter. Mais je ne sais pas quoi faire pour aider.

 

Sanael : Viens, entrons. Je vais te raconter tout depuis le début.

 

[...]

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  • 2 weeks later...

Chapitre 4 : La première étape

Morda : Alors, si je comprends bien, tu es un démon qui provient d’une dimension parallèle à la nôtre et le chemin entre les 2 dimensions est scellé par un sceau. Ce même sceau a été construit par une race maintenant éteinte qui avait comme objectif de vous confinez dans votre univers.

 

Sanael : C’est bien ce que j’ai expliqué. Mon père, Abaddon, ainsi que mes frères sont les responsables de l’affaiblissement du sceau. Ils essaient de le pénétrer pour étendre leur influence sur le monde. Je suis contre l’idée et puisque je ne peux trouver de l’aide dans mon monde, je suis donc venu ici avec l’intention de trouver des gens qui pourront rétablir le sceau. Ne cherche pas à comprendre comment j’ai réussi à traverser.

 

Morda : Pourquoi est-ce que tu n’y vas pas toi-même réparer le sceau?

 

Sanael : Tu ne comprends vraiment pas toi. Je suis et je reste un démon même si je suis contre les agissements du paternel et des frères alors je ne peux pas m’approcher du sceau, à moins de vouloir mourir bêtement. Maintenant, t’a qu’à trouver une équipe assez compétente pour nous empêcher d’envahir ton monde.

 

Morda : Tu dois bien avoir une idée par où commencer, non?

 

Sanael : J’ai entendu des rumeurs un peu partout à Sazal comme quoi il y aura un tournoi la semaine prochaine dans le Colisée de Liel. Tu comprendras quand on ira à Liel pour t’inscrire.

 

Morda : QUOI? Depuis quand je dois participer à ce genre de barbarie? Je vais me faire tuer sur le coup !

 

Sanael : Ne t’inquiètes pas, j’ai déjà pensé à tout.

 

[…]

 

Après 4 jours de chevauchement, Morda et Sanael arrivent à la ville où a lieu l’évènement : Liel. Une ville incomparable et enviée pour ses ressources naturelles abondantes, sa beauté autant architecturale que culturelle, et pour son économie prospère. Des marchands provenant des 4 coins du monde viennent à Liel pour vendre leurs produits et pour participer aux festivités qui sont souvent de mise dans la ville. Les habitants et les monuments démontrent un raffinement qui ne se retrouve nulle part ailleurs dans le monde.

 

Morda et Sanael se promène donc sur la place des marchés tout en se renseignant sur les différentes auberges qui entourent le Colisée. Ils prennent celle la plus abordable et en profite pour faire un tour de la ville, admirant la richesse et la diversité de celle-ci. Sanael traine par la suite Morda jusqu’au Colisée et celui-ci finalise sa feuille de participation pour le tournoi qui aura lieu dans 2 jours. Après avoir fini ce qu'ils avaient besoin de faire, ils décident de retourner vers les marchés et, alors qu’ils arrivent à la place centrale, un jeune garçon fonce dans Morda. Le garçon, ne prenant même pas la peine de s’excuser, se relève subitement et continue sa course. Surpris, Morda se relève lentement et rattrape Sanael qui n’avait pas arrêté d’avancer. Alors que Morda se rapproche de lui, Sanael l’avertit :

 

-Fais bien attention, j’ai senti quelque chose de bizarre provenant de ce garçon.

 

Morda, ne comprenant pas trop le sens de l’avertissement, hoche tout de même de la tête, affirmant qu’il surveillera ses arrières.

 

[…]

 

Dans une petite ruelle de Liel, un jeune garçon s’appuie le dos après un mur et se laisse tomber sur le sol. Il est en sueur et regarde les gens passés l’un après l’autre devant l'embouchure de la ruelle. Il sort une pomme d’une de ses poches et, sans crier gare, une personne se fait sentir dans l’obscurité de la ruelle. Le jeune homme mord dans la pomme et, après un long silence, finit par demander :

 

-Qu’est-ce que tu veux, démon?

 

-J’ai senti la présence du traître alors que je me dirigeais vers ici.

 

-Et alors?

 

-Le jeune homme que tu as percuté tout à l’heure … sera aussi un des participants du tournoi.

 

-Et alors?

 

-Élimine-le. Tu sais ce qui arrivera si tu te défiles.

 

-Je sais ce que j’ai à faire.

 

Le garçon se relève, finit sa pomme et sort de la ruelle. Il met ensuite ses mains dans ses poches et se mêle tranquillement à la foule jusqu’à ne plus être aperçu.

 

[…]

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