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[Nouvelle Fantastique]Les ultimes photos


Koyuki
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Bonjouuuur ! :d (eh oui, encore mwa ! :__yes__: )

En fait, je suis ici pour vous présentez une histoire que j'ai créée il y a quelques mois de cela . J'adore écrire même si je sais que j'ai encore beaucoup de boulot . Dernièrement, j'ai fini un roman . Je ne sais pas si j'aurais le courage de l'écrire sur l'ordi ... (oui, mon livre est écrit à la main .. :timide:) Les gens me demandent souvent comment je fais: je leur répond que j'adore le contact feuille-crayon . :P

 

Cette nouvelle, je l'ai envoyé pour un concours et malheureusement, je n'ai pas été parmi les 22 meilleurs . C'est triste, mais c'est une bonne occaz' de recommencer ! J'aimerais vous le faire lire (si vous voulez bien évidemment) et me dire réélement ce que vous en pensez . :teston

 

 

LES ULTIMES PHOTOS

 

 

Ceci est l'histoire d'une grande photographe . Mais attention, pas celles dont vous voyez leurs plus belles photos dans une exposition aussi grande qu'un musée, mais celle d'une simple femme ; essayant de gravir les échelons sans grand succès, une réputée pour ses catastrophes , ses œuvres ratées .

Une gaffeuse de première ...

 

J'étais partie au Pôle Nord pour mon travail . J'avais eu le droit à tous les moyens possibles et inimaginables : avion, train, voiture et même bateau . Bon, pour aller au là-bas, vous aller me dire qu'on est bien obligée, mais comme j'ai le mal de mer ... Imaginez-vous dans quel état j'étais !

Pourquoi j'étais là ? Eh bien parce que j'avais un but à atteindre . Je savais que si je le réussirait sans fautes, mes collègues-et mon chef-allaient arrêtés de me prendre pour quelqu'un qui ne disposait d'aucunes place dans le monde de la photographie . Là, restait mon unique et dernière chose de désapprouver leurs avis : prendre une photo de l'ours dalmatien . J'admettais que cela était impossible à croire, mais je voulais persister à penser qu'il existait . L'ours dalmatien ne vivait pas vraiment comme son nom l'indiquait : c'était une sorte de démon ... La légende racontait qu'il se faisait remplacer chaque année, le soir de la veille du nouvel an . L'ancien se laisserait mourir dans la neige et s'envolerait par poussière .

M’aventurer dans cette grande zone de froid demeurait un challenge très excitant Je ne savais pas à quoi il ressemblait vraiment, mais on affirmait qu'il était doté de petites taches noires sur son manteau de poils ...

Il faisait terriblement froid, emmitouflée dans ma peau de cerf et de ma graisse de phoque sur le visage, j'avançais dans l'inconnu, seule . Je levai les yeux vers le ciel : le soleil brillait de mille feux . Je bouillais à chaque pas que je faisais dans la neige . Un seul mouvement me donnait une chaleur suffocantes et pourtant, une sensation de froid me donnais les frissons . Je distinguais, à l'horizon, des nuages grisâtres et je connaissais au fond de moi ce qui allait se présenter comme « mortel » : un blizzard ...

Je m'étais donc mise a rassembler de la neige et des blocs de glaces pour m'y protéger la moindre .En prenant en compte de mes capacités d’amateurs, construire ce genre de chose me prenais beaucoup de temps et le mauvais temps se faisait sentir . Je paniquais à l'idée de mourir ici alors que je venais à peine de commencer mon périple . Trop tard .. le blizzard montra très vite sa colère avec son vent glacial . N'ayant pas encore fini, son vent me fouettait le visage qu'une douleur me le fit crisper .

A l'intérieur, je chauffais mes mains avec mon souffle tellement elles étaient gelées . J'aurais pu me couper un doigts à ce moment-là, je n'aurais rien senti . J'étais recroquevillée sur moi-même en essayant toutes les techniques possibles pour braver le froid et surtout la fatigue . Elle se faisait sentir, mais je ne devais pas y penser . Siffloter, parler dans le vide, se réciter ma musique préférée ; tout ça pour rester éveillée . Dormir, c'est mourir disaient les Inuits dans leurs documentaires . C’était pourtant tellement dur d'y résister ! Je pensais à tellement de choses à la fois, qu'elles soient importantes ou non, et souffrais à chaque respirations ...

 

 

 

Je fais plusieurs parties au cas oû vous en avez ras la patate XD

 

 

Des heures après, la mort soufflante cessa enfin . Avant de sortir, je m'étalai ma graisse de phoque sur mon visage et commençai à enlever la neige bloquant l'entrée . Découvrant quelques minutes plus tard le lointain totalement enneigé . Autour de moi, rien ne vivait, le silence était comme celui de mort et le vent, glacial . Je me sentais encore plus isolée et frissonnais à l'idée de devoir me confronter à ce désert . Sans arrières pensées, j'entrepris ma marche . Mes pas s'enfonçaient dans la neige jusqu'aux genoux avec quoi mon souffle étaient devenu suffocant à chaque inspiration . Des perles de sueurs perlaient sur mon front .

Mes espoirs restaient sans grandes convictions : plus une lueurs de motivations dans mes yeux . Je me laissai tomber sur la glace et sentis mes larmes s'écouler de plus en plus abondantes sur ce visage froid et recouvert par le gel . Mais où étais-je atterrie ? Pourquoi dans ce désert de froid ? Je ressortis alors toute ma fureur en criant à pleins poumons, puis le silence refit surface . Une demi-seconde plus tard, un grognement se fit entendre comme une réponse . Mes poils hérissèrent et ouvris les yeux : l'ours se dressait là, à 50 mètre . La bête que je cherchais depuis des heures, le démon à poils noirs, l'inexistant ...

Un mélange d'appréhension et d'excitation se ressentit dans tout mon corps . Ma respiration s'accéléra, mon visage s'illumina et je retirai lentement, de la sacoche, mon appareil photo . Toujours en fixant le démon, je photographiai en mode rafale chacun de ses mouvements pour ne pas en louper une miette . Un sourire se dessinait jusqu'aux oreilles tellement je me croyais dans un rêve . Avec ceci, je prouverais que cette légende-maintenant réelle- n'étais pas un mythe, mais une réalité : elle était devant moi ! Mon chef m'acceptera comme sa meilleure employée, les autres m'envieront et me jalouseront ! Cet avenir me laissa béat d'admiration ...

Tout d'un coup, une brise glaciale me parcourra le dos et me fit frissonner . Je me tournai et ...

Horreur ...

Devant moi, quelque chose flottait et semblait impalpable et d'une extrême transparence . Ses bras ne finissaient même pas par des mains, mais par un tissu déchiré couleur terne . Il ne possédait pas de jambes et découvris avec encore plus d'épouvante son visage – sans en être vraiment un- avec une voile qui le recouvrait et qui me laissait voir pourtant ses yeux rouge flamme me fixer à travers . Je regardais avec un œil hagard ce fantôme qui me glaçait le sang . Je ne pensais même plus à ce qu'il pouvait y avoir autour.

Il murmura :

- Toi, peut importe qui tu es, humaine ... Ta chair à l'air bonne .

Je restai interdite, sa voix semblait tellement crissante que je voulais me boucher les oreilles ; ce n'était pas une voix normale . Il poursuivit :

-Je vais manger ton âme ...

Il ricana au point que l'écho se fit entendre . Mon souffle se faisait de plus en plus rare ; une fois sur trois seulement j'arrivais à reprendre mon souffle . Je n'osais éviter son regard . Ses yeux rouges transperçaient mon corps entier ; je sentais mon estomac se nouer, ressentait une sensation comme des ronces de rose qui entouraient mon cœur . D'un coup, le fantôme se pencha et ouvrit immense gueule pour m'avaler . J'étais pétrifié ; mes membres ne voulaient plus bouger, mon sang figé, mes vaisseaux presque arrêtés .

Il allait me tuer ! Je respirai un bon coup et me mis à courir avec ma toute ma volonté .

Erreur ...

Le démon m'aperçut et poussa un grognement assourdissant puis, se mit aussi à ma poursuite . Sans m'arrêter, sans regarder derrière, je poursuivis ma course, essoufflée . Mes pas s'enfonçaient à chaque fois dans des trous que la neige à former et trébuchais tout le temps . Jamais je n'avais autant couru . J'allais pourtant sombrer ...

 

 

 

 

N'ayant plus de souffle, je me laissai tomber sur la glace et j'éprouvais une envie profonde d'enlever tous mes équipements encombrants . Tout en voyant les deux inexistants approcher, des larmes coulèrent sur mes lèvres qui s'humidifiaient . J'entends le rire sourd de la « chose » venir petit à petit . Puis, je le perçut en face de moi ; j'avais beau prier tous le monde entier, je ne savais pas où j'allais finir . Il rouvrit sa gueule, mais soudainement, je chutai . Prise de stupéfaction, mon cœur loupa un bond . Voyant le trou se refermer je ne retenais aucuns cris . Me voilà plonger dans les ténèbres complets . Je n'avais même pas l'impression de tomber ; comme si j'étais en impesanteur . Je me sentais étrangement bien, mais, pourtant, j'entendais mes appels au secours .

Et là, une chose terrible abbatiat moralement sur moi, celle qui ne devait surtout pas arriver au risque de me faire tout perdre : mon appareil photo .

Je venais de réaliser que j'avais dû sûrement le laisser tomber lors de ma course folle . Mince, me voilà au-milieu d'une galère -une de plus- . Perdue dans le noir à hurler comme un loup solitaire, je ne voyais ni l'épaisseur ni le fond . Entre la vie et la mort ... Je n'arrivais pas à croire ce qui se passait . J'avais beau me résumer dans la tête mon périple , je bloquais . J'enfouis ma tête dans mes mains et sort toute la rage que j'éprouvais . Mes larmes n'arrêtaient pas de couler . Et moi qui pensais qu'avec ces preuves, j'allais enfin être aimée, comprise, ne plus être traité comme une empotée de première qui échoue dans tous les domaines .

C'était raté ...

J'avais peut-être échappée au fantôme, mais la mort approchait . Je ne pouvais pas tomber toute ma vie ; il y contient bien un fond quand même ? Enfin, peut-être ... Même avec toutes ces questions, j'excluais en continu ma voix dans le pénombre ...

 

 

VOUALA ! :yatta C'est une nouvelle courte comme vous le constatez ! (:(désolé pour les fautes si il y en a, je sais qu'il y a deux verbes mal conjugés mais je ne les retrouve pas .. ^^')

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