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La souffrance au travail


Coatlicue
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Bonjour ou bonsoir tout le monde !

 

J'aimerai évoquer avec vous un sujet un peu particulier : celui de la souffrance au travail et du burn-out qui l'accompagne souvent. Certains d'entre vous ont peut être entendu parler de mes déboires au travail (vu le nombre de fois où je me plains sur la shoutbox depuis le mois de juillet...). C'est une expérience totalement inédite pour moi qui arrive toute fraîche et ignorante dans le monde impitoyable du travail. Je voulais en discuter avec vous pour savoir si vous avez déjà vécu ce genre de situation et comment vous avez fait pour vous en sortir.

 

souffrance-au-travail.jpg

 

Il était une fois une petite Coat qui avait passé plus d'un an au chômage après avoir eu son concours de notaire. Elle désespérait de trouver un poste de notaire-stagiaire, indispensable pour terminer sa formation et valider son diplôme. Puis, par une série d'heureuses coïncidences, Coat a été prise pour un CDD de 7 mois dans un office notarial pour un remplacement de congé maternité à partir du mois de mars. L'avenir s'annonçait radieux pour elle.

 

Coat, heureuse d'avoir enfin trouvé du travail, était épanouie les premiers mois et très investie.

 

Peut-être trop investie.

 

Au bout de quelques mois, la magie retombe.

- Les dossiers s'accumulent et s'accumulent et s'accumulent. Je dois faire le même nombre d'actes que les autres par mois alors que je suis absente un jour par semaine (alternance oblige) et que je débute. La fatigue et le stress s'accumulent parallèlement.

- A côté de mon travail, mes partiels arrivent en juillet. Je dois bosser comme les autres et réviser à côté quand je rentre. J'ai pu négocier 2 jours de congés payés pour mes révisions. La fatigue s'accumule encore.

- Les patrons me laissent démerder seule alors que c'est mon premier emploi. A moi de tout gérer de A à Z. Il n'y aucune formation et pire, aucun suivi des dossiers. On me reproche de ne pas me tourner assez vers eux en cas de problème. Je me tourne vers eux aux problèmes suivants : à chaque fois, ils n'ont pas le temps, ils verront après ou bien ce n'est pas grave ou ils s'en foutent. Le stress monte et des erreurs sont faites (certaines plus graves que d'autres).

- Le travail en lui-même se révèle stressant car il recouvre de nombreuses matières : droit de la famille, de l'immobilier, des sociétés, etc. Des problématiques différentes, des difficultés différentes, des questions différentes se posent pour chaque dossier. Souvent, ce sont des choses que j'ignore.Paf ! Encore une connerie de faite !

- Et en plus, les gens sont chiants. Le stress monte encore d'un cran.

- Ma personnalité ne m'aide pas non plus : je prends tout à coeur.

 

En juillet, je ne prends plus de pause à midi et je finis à 20h00 au lieu de 18h00. Je faisais jusqu'à 3 heures supplémentaires PAR JOUR. Je pleure régulièrement.

 

Au mois d'août, complètement à bout, je demande 3 jours de congés à mon patron principal (Pour information, ils sont 5). Ce dernier accepte. Enfin je souffle.

 

Vient alors le retour.

 

Mon autre patronne (revenue entre temps de 4 semaines en Corse) me démonte devant tout le monde dans le couloir alors que je faisais des photocopies.

- Il était irresponsable de prendre 3 jours de congé sans prévenir personne alors que j'avais promis des choses aux clients.

- J'ai eu le malheur de poser 2 rendez-vous pendant ses demi-journées de repos (elle est à mi-temps). Je n'avais pas eu le choix car tous les autres notaires étaient en congés...

- J'ai oublié d'envoyer un projet d'acte de vente à une cliente qui s'est plainte lors du rendez-vous. Ceci est absolument (et je cite) "lamentable".

 

Jamais je n'ai autant regretté de ma vie d'avoir pris 3 malheureux jours de congé. Les jours suivants l'altercation, chaque petite chose était devenue une excuse pour me lancer une pique. J'ai donc beaucoup pleuré et je n'ai pas réussi à manger pendant 4 jours.

 

Puis la tension retombe un peu et le calme revient. Mais quelque chose s'est cassé en moi depuis ce jour.

 

J'ai eu beau m'investir de toute mon âme, ce n'était pas suffisant. J'ai eu beau donner le maximum, ce n'était pas suffisant. J'ai eu beau suer sang et eau, ce n'était pas suffisant.

 

Aucune reconnaissance. Que des piques. Aucun dialogue. Ca m'a fait mal d'avoir autant donner pour si peu en retour.

 

Récemment, ma patronne m'a pris en entretien. Elle voulait discuter avec moi car "la Coat d'aujourd'hui n'est plus la Coat d'autrefois. Votre vente de vendredi était une catastrophe". Il manquait juste un RIB et il a fallu enlever 3 phrases dans l'acte. Acte que je lui avais donné à relire. Rien de grave. Mais juste l'occasion de me rappeler que je ne suis plus aussi parfaite qu'au début. Je lui ai dit que j'étais fatiguée, que j'avais eu beaucoup de boulot et que j'arrivais pas à remonter la pente depuis juillet.

 

"Faut dormir le week-end". Voilà ce qu'elle m'a répondu.

 

Voilà ma vie au travail. Du stress intense et constant à cause d'un métier compliqué et technique, de la fatigue et des remarques dans la gueule. Tous les matins, c'est un calvaire de se lever. Dans ma voiture, j'ai une boule au ventre. Vive le travail.

 

Pour la suite de la petite histoire, la fin de mon contrat arrivait le 3 octobre. Une semaine avant la date fatidique, ils ne savaient toujours pas s'ils allaient me garder. J'ai pris ça pour un non et renvoyé des CV. Une dizaine d'entretiens sont tombés. Puis deux jours avant la fin du contrat, le patron m'annonce qu'on peut me reconduire pour trois mois.

 

J'explique que j'ai fait des démarches en parallèle : il me dit qu'il comprend tout à fait. Il me propose de signer tout de même et prend "un engagement moral" de me laisser partir sans préavis si je trouve un CDD plus long ailleurs. J'accepte parce que je suis naïve et que j'ai encore foi dans les promesses des gens.

 

Manque de bol pour lui : j'ai trouvé 1 an et demi dans l'étude voisine qui est à 10mn de route.

 

Deux semaines sont passées depuis que j'ai annoncé mon départ : je n'ai toujours pas de date de fin. J'ai été naïve et j'ai voulu faire confiance. Bien mal m'en a pris. Me voilà donc aliénée dans un job que je ne peux pas quitter avant le 31 décembre. Je suis désespérée au point d'envisager un congé maladie. Seulement j'ai peur que cela se retourne contre moi, d'autant plus que je n'ai toujours pas signé mon nouveau CDD. Bref le blocage.

 

Jamais, en débutant dans ma vie professionnelle, je n'aurai pensé en arriver là. Le burn-out et compagnie, c'était un mythe pour moi. Je n'étais pas du tout préparer à le vivre.

 

 

J'aurai aimé avoir vos avis, vos expériences, vos remèdes sur le sujet. N'hésitez pas à témoigner : je pense que ça peut être éducatif pour les étudiants qui vont bientôt démarrer la vie active et réconfortant pour les autres qui peuvent se sentir seuls et incompris dans ce genre de situation.

 

 

Edit : Dernier coup de pute au passage : j'ai demandé vendredi dernier si je pouvais prendre 3 jours de congé. (Pour rappel, je n'en ai pas pris depuis février mis à part mes fameux 3 jours d'août.)

Mes deux patrons étant en vacances en même temps c'était l'idéal (Ma patronne m'avait reproché d'être partie quand elle était présente à l'étude). On me les a refusés sous prétexte puisque je m'en vais je dois solder tous mes dossiers (okay mais je vais pouvoir difficilement solder mes ventes qui ne se signeront que mi-janvier mais soit...) et aider les autres le plus possible jusqu'au dernier jour (wut ?). Ben oui ils sont tous débordés car il y a eu une démission au mois d'août (la fille que je remplaçais est partie) plus un regain d'activité. Donc même si j'ai fini mes dossiers, je dois aider les autres.

Bref je laisse tomber, on parle d'autres choses et deux minutes après elle me sort : "Ah ben nan c'est vrai je suis pas là la semaine prochaine : je prends l'avion demain soir !". Je ne sais pas si c'était intentionnel de sa part mais putain ça m'a fait rager ! ^^'

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Déjà un gros :pats Cloaque

 

Malheureusement, que ta carrière soit courte ou longue, pour tous les échanges que j'ai pu avoir sur ce sujet dans mon entourage, je ne connais pratiquement personne qui n'a pas eu de problème de ce genre ; ça n'aide pas forcément mais ça permet d'avoir conscience qu'on n'est pas seul dans cette situation.

(c'est un peu comme les chagrins d'amour, on a l'impression qu'on n'en sortira jamais, et le fait que les autres te disent qu'il faut du temps pour oublier n'aide pas du tout sur le moment, même si c'est vrai xD).

 

Dans ton topic, il y a deux sujets en réalité.

 

Le harcèlement

C'est indigne et ce n'est pas toujours le fait de "mauvais" patrons, parfois le fait de "mauvais" collègues. Je pondère par des guillemets car ce n'est pas forcément de la mauvaise intention qui donne ce résultat, ça peut être aussi une incapacité à gérer son propre stress et à le transférer voire l'accentuer sur les autres. Il ne faut pas perdre de vue que ces personnes sont souvent également des gens en souffrance (même s'ils ne l'admettent pas forcément).

 

 

Alors personnellement j'ai eu un vrai patron ignoble et de la pire espèce en début de carrière. Pour info, le gars était un ancien syndicaliste. Le jour où il est devenu responsable officiellement d'une agence, il est devenu la caricature du patron salaud contre lequel il se battait auparavant...

Pour le coup il était réellement mal intentionné, car il a essayé pendant des mois de me faire virer de l'entreprise pour incapacité et inadéquation au poste de travail voire faute professionnelle.

Sans aller jusqu'à avoir des idées suicidaires (pour le coup je n'irai jamais jusque là), le matin en partant au taf je regardais les voitures en me disant qu'un petit accident me permettrait d'éviter d'aller au taf et de le subir une journée de plus.

J'ai un caractère qu'on peut plutôt qualifier de fort et avoir ce genre de pensées m'a miné pendant des mois ("non mais comment quelqu'un comme toi peut avoir ce genre d'idées ???!!!") et ça ruine encore plus le moral.

 

Pour te donner quelques exemples concrets :

 

- mon premier dossier concernait une acquisition faite par adjudication. N'ayant pas de formation spécifique en immobilier, j'ai monté (en galérant comme ce n'est pas permis à cause des consignes foireuses du chef) un dossier classique. Le chef l'a vérifié et l'a signé. Le jour de la signature chez le notaire, on s'est fait retoquer le dossier parce qu'il fallait demander une garantie hypothécaire... Je me suis fait pourrir comme du poisson avarié parce que je ne l'avais pas fait. J'avais monté exactement le dossier comme on m'avait demandé de le faire... et j'ai eu la bêtise de le dire. Là je me suis fait encore plus pourrir parce que je n'avais pas eu la curiosité de voir qu'il y avait une spécificité et que j'aurais dû me poser la question de vérifier toute seule comme une grande qu'il y avait lieu de prendre des garanties spécifiques... Fallait que je devine toute seule en gros (alors que ce gros con, il n'y a pas d'autre mot, était celui qui a pris la décision de la façon de monter le dossier et qu'il a été à toutes les étapes de contrôle du dossier et qu'il n'a rien relevé au fur et à mesure. Tout était forcément de ma faute entière et exclusive...). Déjà ça augurait bien de la suite...

 

- le mec prenait les rdv à ma place avec mes clients et me refilait (me jetait) des notes écrites dans tous les sens sur un bout de papier avec pour ordre de monter le dossier (alors que je n'avais pas assisté au rdv, que je ne savais pas de quoi il s'agissait et qu'il m'avait complètement by passée). Là tu lui demande les conditions financières et il te dit d'apprendre à lire parce qu'il t'a tout écrit... Tu lui remontes le papier pour lui demander où c'est écrit (parce que bien évidemment ça ne l'était pas)... et là tu te fais pourrir parce que "je te l'ai dit et tu l'as oublié !". Super la mauvaise foi.

 

- je me faisais insulter (lui)"[Kogal] c'est impossible de travailler avec toi, tu passes ton temps à inventer des choses et à déformer la réalité !"... (moi)"non mais tu es en train de me traiter de menteuse là !!! O_O"... (lui)"Aaaaah tu vois tu viens de le faire, je ne t'ai jamais traitée de menteuse, tu as encore déformé mes propos !!!", et etc.

 

 

Bref, je me suis accrochée et j'ai eu beaucoup de chance à un moment donné car le GRH à cette époque a vite compris la situation. Il n'a absolument rien fait avant que je force les choses à aller au clash mais il m'a soutenue au moins moralement.

En gros, le fou furieux l'avait convoqué pour un "entretien de recadrage" (destiné à alimenter mon dossier de licenciement) et là le mec m'a défendue pendant tout l'entretien (en sortant il m'a dit de m'accrocher, parce que ça allait prendre du temps de me sortir de là).

Pour le clash, j'ai profité, juste avant un WE, d'une enième insulte (lui)"non mais tu fais n'importe quoi en permanence, il faudrait enregistrer nos échanges pour prouver que tu fais tout de travers"... (moi)"ok, c'est une excellente proposition, je m'occupe de la mise en oeuvre et de prévenir la hiérarchie que j'accepte ta proposition"... Je fais le mail à la hiérarchie et au GRH. Le WE passe et je me repointe en début de semaine avec un dictaphone sur la table (moi)"à la suite de ta très pertinente proposition, et comme je t'avais dit que je m'occupais des aspects logistiques, à partir de ce moment je vais enregistrer nos échanges. Comme je ne peux pas t'enregistrer avant que tu en sois informé, l'enregistrement prend effet à partir de maintenant... *clic*" Et là le mec s'est barré et ne pas pratiquement plus adressé la parole jusqu'à ce qu'on me sorte de l'agence (du coup ça a fait sacrément accélérer les choses sur le plan des RH, un mois après j'étais partie).

 

 

Le seul "conseil" que je pourrais te donner est de t'accrocher en méditant sur la phase très pertinente que mon parrain m'avait dit alors "les mauvais patrons ça passe, les bons aussi". Mine de rien c'est une grande vérité.

 

 

 

Le burn-out

Le burn out, quant à lui, touche essentiellement des personnes précisément très investies dans leur travail, avec une grande conscience professionnelle. Souvent ce sont des gens qui ont un besoin de maîtriser les choses qui sont atteints, lorsqu'ils n'arrivent plus à tout gérer.

Attention à ne pas le confondre avec du surmenage et de la dépression qui sont deux choses encore différentes. Le burn-out a des particularités médicales spécifiques. C'est un "ressort" psychologique qui se casse (arrêt de la production de certains composés chimiques nécessaires à une activité normale par le cerveau).

 

Je m'y suis intéressée à une époque où je devais faire dans les 70 à 80h (mini en fait je crois) par semaine. J'avais une chef de projet qui me faisait travailler au resto avec elle et qui ne me lâchait guère, presque tous les soirs de la semaine, que dans les 23h voire minuit. Je ramenais du taf le WE à la maison. Je n'avais pratiquement plus de vie en dehors du travail.

 

Je peux moins t'en parler que du harcèlement car je ne suis jamais arrivée jusque là. Toutefois j'attire bien ton attention sur le mélange des "diagnostics". Actuellement on parle de plus en plus de burn out pour y mettre un peu tout et n'importe quoi.

 

Pour ce point, la seule chose à faire (mais ce n'est pas rien) est d'apprendre à dire "non". On est toujours trop gentil et on essaie trop de faire des efforts pour correspondre à ce qu'on attend de nous. Seulement l'expérience m'a aussi appris que les gens ne te respectent pas si tu dit "amen" et "oui oui" à tout. Tu sers juste de serpillière.

 

En gros et plus concrètement dans ton cas. Fais juste quelques dossiers, pas tous, mais correctement et laisse les consignes pour les autres.

Si tu essaies de tout faire, tu feras tout mais mal. Si le patron te dit quelque chose, demande lui s'il préfère que tous les dossiers soient bouclés bâclés ou que quelques dossiers soient nickels et les consignes de ce qu'il reste à faire claires pour le reste. Ne t'engage surtout pas sur le fait de partir quand tout sera fait car tout ne sera jamais fait et tu n'en verras pas le bout. Insiste sur le fait d'avoir une date fixe de départ.

Tu seras complètement démoralisée si tu négocies le premier cas, alors que dans le second cas, tu as un objectif en vue qui t'aidera à tenir.

 

 

Bon courage dans tous les cas et n'hésite pas à venir chercher du soutien auprès des OAtiens ;)

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Je sait pas quoi te dire coat...je n'ai pas d'expérience à ce niveau je suis encore étudiante .

Mais juste deux mois et demi à tenir je sait c'est pas facile , donc arme toi de courage en espérant que ton nouveau boulot sera beaucoup mieux ! Gambatte !!!!

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Je vais pas dire que je te comprends comme je ne suis qu'étudiant mais j'ai une amie qui avait été dans le même cas que toi donc je te soutient.

 

Dans ce genre de situation, je pense qu'il y a 2 possibilités

 

-S'accrocher

Tu t'accroche malgré tout et tu réussi (ou pas) a t'en tirer mais tu garde des séquelles psychologiques et/ou physiques a cause du surmenage et du manque de sommeil en plus de la pression constante et de la mauvaise fois des patrons

 

-Partir

Tu lâche et tu part quand tu te rends compte que ce n'est plus un travail mais un goulag (légère exagération), abandonnant certes tes responsabilités (ou alors finir ce que avait déjà planifié avant) mais préservant ta santé mentale et physique avant de trouver un autre boulot avec de meilleures conditions de travail.

 

Je n'y connais encore rien au monde du travail, donc si c'est la même chose partout (ce que je n'espère pas) je ne sais pas quoi te dire a part courage et parles-en comme tu l'as fait ici ou bien a tes amis. Les gens sur les forums ne serons pas tous forcément a l'écoute mais ça fait toujours du bien d'en parler

 

:__yes__:

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Salut Coat, Je suis encore étudiant, en alternance en ce moment, dans une boite d'informatique. Ca ce passe plutôt bien en ce moment, bien qu'avant mon contrat pro, j'ai passé 4 mois en temps que stagiaire, mois qui furent longs (être le seul jeune dans une boîte, et surtout ne pas partager les même "passions" que les collègues, ça diminuent les sujets de conversation, et on se sent très vite seul), mais avec la reprise des cours, ça va bien mieu.

 

Cependant, j'ai passé un an et demi au macdo auparavant, et ce n'était pas facile du tout, en particulier au début...

Il à deux ans j'ai commencé mes études sur Strasbourg(je ne vivai pas sur Strasbourg à l'époque, mais à 1h en train), mes cours était répartis sur deux journées complètes, je me suis alors mis à la recherche d'un job étudiant(comme beaucoup).

Deux mois passèrent sans aucune nouvelles. Le 3ème mois, alors que je perdai un peut espoir, un Mcdo m'a appelé pour un entretient. J'y suis donc allé, et j'ai accepté le travail, avec un contrat de 21h/semaine, avec deux jours de repos que j'ai du prendre pour mes jours de cours.

 

J'ai donc commencé mis novembre, ça ce ne ce passait pas trop mal les première semaines, bien que j'était énormement fatigué (2h de train, 7h au macdo, et j'attendai souvent à la gare une bonne heure voir deux avant d'aller travailler car les trains était limité niveau horaires). Mais les problèmes on vraiment commencés en décembre, la cadence de travaille à augmenté (malgré mes 21h/semaine sur le papier, j'en faisai 30), mais celle des cours également, j'ai donc commencé à bosser pour mes cours dans le trains, pendant mes pause, etc... Milieu du mois, fin de mon premier trimestre mes notes avait chutés(tout juste là moyenne). Quand les vacances scolaires on commencé, j'ai donc pris la déscision de démissionner après le mois de décembre, je ne voulai pas louper mes études (école payante en plus), et j'était à bout physiquement.

 

Je suis donc aller voir mon directeur, et je lui ai éxpliqué en détails le pourquoi du comment, et il m'a donc proposé de baisser mon contrat à 12h/semaine, que j'ai accepté. J'ai donc pénniblement fini le mois (bien qu'avec les vacances, je pouvais profiter de mes jours de repos. Une fois le mois de janvier arrivé, j'ai repris les cours, ainsi que le travail, mais en 12h/semaine cette fois, et j'ai pu constater que ça ce passait bien mieu, et j'ai tenu plus d'un après ça, malgré le boulot désagréable.

 

J'ai retenu quelques leçons grâce à ce travail malgré tout:

-Si il y a le moindre problème, en parler, d'abord autour ce soit, puis à ses supérieurs, plutôt que de prendre sur soit en ce disant que ça passera ou que ça s'ameliorera.

-Ne peut se laisser marcher dessus, et de ne pas accepter toutes les heures supp' qui sont proposé, sous pretèxte d'avoir une bonne image dans l'entreprise.

 

Voilà, là seule chose que je peux te conseiller, si ce n'est déjà fait, parle en autour de toi, à t'es proches, même si ils ne vivent pas ton quotidien, leurs points de vus pourront peut être t'aider!

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Invité

j'ai moi aussi connu une situation assez similaire coat (je te l'ai déjà expliqué un peu sur la SB).

ma première expérience professionnel, c'était en Mayenne dans un trou paumé à 200km de ma Manche natale.

 

j'ai d'abord été pris en CDD, début assez en douceur les deux premières semaines mais c'est vite devenu tendu. j'avais déjà bosser l'été dans plusieurs boîte, certes pas dans mon domaine d'activité donc je m'attendais pas à en chier autant.

 

les gars sont vraiment parti du principe, tu sors de l'école, tu connais tout alors que bon, si à la place de m'embaucher avec un dut il s'était contenté du bac ça aurait fait quasi pareil donc pas mal de boulette, les chefs ne te donne des choses à faire qu'oralement = tu zappes des trucs parce que évidemment on te noie sur le nombre de truc à faire = boulette, tu as des tonnes de choses à faire = fait vite mais mal.

l'ancienne collègue qui s'est barré peu de temps après été super désagréable. elle était là avec l'ancien patron et ça passait pas avec les nouveaux. donc inconsciemment en m'en mettait plein la tête, un autre collègue était aussi très désagréable. j'ai bien cru refuser le CDI mais le patron m'a dit pas mal de chose bien en faisant le bilan... on a discuter du coup, ça c'est un peu calmé surtout quand derrière la collègue a poser sa démission et du coup plus désagréable.

 

mais ouais, avant le cdi, les soirée à déprimer, la boule au ventre en allant au boulot, j'ai connu.

le côté tête dans le guidons, les petites erreurs, ton responsable qui te dézingue alors que c'est des petits oublies, des broutilles.

 

c'était mieux après, déjà plus d'expérience, j'ai pris l'habitude de tout noter, donner des priorité à chaque tache qu'on me donnait. la collègue partie, ça passait même s'il y avait toujours beaucoup de stress, beaucoup de boulot, des responsabilité énorme.

 

bon après, je me suis accroché, je voulais 3ans d'exp avant de me tailler. de plus, le directeur technique était de plus en plus invivable (normal les patrons gérer de moins en moins donc il prenait sur lui). tout le temps des petites phrase assassine du genre "c'est à cette heure là qu'on arrive?" alors que j'avais 10min d'avance, ou encore "va falloir passer la seconde" quand tu es débordé ou une de mes préféré "ça sert à rien de faire des heure supp, c'est dans la journée qu'il faut bosser".

 

à côté le patron dit qu'il peut pas t'augmenter (alors que sous payé par rapport à la grille de salaire) mais achète un nissan quashquai pour la "boîte". bref, tu t'impliques, tu fais bien ton taf, tu la ramène pas mais on t'augmentes pas. à partir de là quand le directeur technique était désagréable au téléphone je raccrochais, quand il m'appelait pas correctement pour que je vienne dans son bureau je l'ignorais... c'était vraiment une ambiance pourrie. on m'a même appeler pendant mes vacances pour des conneries qui pouvait attendre mon retour.

 

sérieux payé pas beaucoup plus cher que le smic alors que je fais des demandes de prix jusqu'à 1millon d'euro alors que la boite faisait 4millons annuel.

 

bref, dès les 3ans, je me suis cassé. depuis c'est bien mieux.

 

 

par contre, ouais,il faut discuter, pas avoir peur de dire non. là ton patron aimerait que tu reste jusqu'à tel date. pour moi c'est négociable. à ton patron principal, tu lui expliques ta situation, que tu en peux plus, que tu es à deux doigts d'aller voir le médecin pour qu'il t'arrête car tu sens que tu vas craquer... parle de te situation, de comment tu te sens, explique que c'est aussi pour ça que tu cherches ailleurs.

 

 

mais effectivement en sortant des études, on a pas les armes pour affronter le monde du travaille.

c'est pas vrai pour tous les métiers. jamais eu de soucis en bossant à la chaîne à l'usine.

 

PS: désolé pour les fautes et la formulation

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(Je ferai un post plus sérieux ultérieurement, jsuis pas en état là).

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Alala le travail :-)

Personellement ça a été une sacré aventure, de mes 19 ans à mes 22 ans c'était un enfer et de mes 22 à 24 c'était beaucoup plus sympa et aujourd'hui c'est juste l'eldorado.

 

J'ai commencé en 2009 comme intérimaire manutentionnaire dans un centre des expositions, j'alternais au début avec mes études des petites missions, fatalité dès le début j'ai eu "la chance" d'être apprécié, non pas pour mon talent inné, j'étais un vrai empoté, incapable de faire quoi que ce soit de mes 10 doigts, mais pour mon capital sympathie, et je pense aussi pour le plaisir de voir un petit jeune de la jeunesse dorée se "salir les mains". Je faisais de tous monter des stands, nettoyer ce qu'ils appellaient des dechets secs (en gros je nettoyais chaque carton, papier, plastique, ...) sur les stands et pas mal d'autres tâches... Bref très vite j'ai par la force des choses pris la main et me suis retrouvé dfasse à une impasse, c'était soit je faisais 60h par semaine tjs en interim et je stoppais mes études, soit je perdais ma place d'intérimaire prioritaire, ma situation ayant changé, adieu jeunesse dorée, impossible de compter sur qui que ce soit, je n'ai eu d'autre choix que d'accepter. C'était un métier sympathique dans un sens, j'avais des collègues de travail vraiment sympa, mais je me sentais souvent en décallage par rapport à eux du haut de mes 19 ans.

Bref ça a duré de septembre 2009 à juin 2011 environ ~

A un moment ma copine a essayé de me faire reprendre les études avec elle mais j'ai tenu 6 mois... L'alternance était trop dure.

Bref les horaires étaient très spéciaux, ça pouvait être du 8h-18h avev pause déjeuner, ou bien du 4h-13h non stop, ou bien du 17h, 1h, ... Du coup petit à petit mon sommeil s'est dégradé et les premières insomnies sont arrivées, dès lors les choses se sont compliquées, les insomnies me prennaient sans prévenir, elles me pourissaient la vie et petit à petit je remettais en question beaucoup de choses. Surtout que pour gagner plus d'argent j'avais accepté en même temps le soir de 19h à 21h un boulot dans une usine de médicaments.

Bref un jour suite à une grippe + insomnie, je ne suis pas venu pour la 1ere fois à mon travail en 2 ans, en ayant prévenu le matin un autre intérimaire d'y aller à ma place pour pas les laisser en galère et en prévenant un de mes collègues, fatalité mon intérimaire remplaçant a dir m'avoir vu faire la fête le soir et me bourrer la gueule (il voulait ma place d'interimaire prioritaire), mon boss m'a appelé pour me dire de ne pas revenir. Cependant avec du recul je me dis que c'était plus pour mon bien, il savait que je n'arriverais pas à partir par moi même sinon, et il savait que je bridais mes capacités, je suis aujourd'hui en bon termes avec lui et le revois assez souvent.

 

Bref suite à ça en juin 2011 donc j'ai négocié un contrat plus important dans l'usine de médicament où j'avais commencé quelques mois avant à travailler le soir, je me suis retrouvé en contrat 25h ou truc du genre, sauf que j'en faisais très vite 45-50 ~ sans changement de contrat, juste payé en plus tous les mois. Cette usine a réellement été une mauvaise expérience, j'étais en bon terme avec mon responsable, le problème est que l'usine était dans une phase de licenciements et de réductions de postes, du coup j'étais un élément volant, on me formalt à tous les postes, mais très vite je faisais le travail de 4-5 employés seul, le stress s'est installé, je ne dormals plus jusqu'à 3 nuits d'affilés, j'étais dans un état lamentable, et surtout je ne voyais pas de porte de sortie, le rythme usine est vraiment très spécial, il t'abrutie réellement, et je redoutais vraiment de finir ma vie là-bas, mais pour moi ce n'était pas envisageable, j'avais quand même eu un niveau de vie élevé toute ma vie, je refusais de tomber dans ce piège du "premier salaire qui finalement me suffit pour vivre", j'avais plus d'ambition, bref vers janvier 2012 des amis de ma famille ouvre un magasin de montres de luxe d'occasion, du coup ayant fait leur site internet, ils me demandent de m'occuper tous les jours 2h de ce dernier pdt ma pause à l'usine, chose que j'accepte, je me sens évolué, mon travail n'est plus "dégradant", je retrouve un travail un oeu intelectuel, qui le temps d'une "pause" me permet de décompresser et de mieux accepter l'usine.

Bref plusieurs mois passent, en mai arrive la "prime d'intéressement", qui est en fait un 13ème mois sur le bénéfice réalisés par la boite, répartie entre les employés, sauf que ce dernier était à la "hauteur" de mon contrat, soit 25h, dès lors l'intéressement était ridicule, je me fache avec mon responsable et je vais pousser ma gueulante chez le directeur, ils me promettent de résoudre ça, fatalité le mois d'amrès, une prime vacances tombait, re-belotte j'étais lesé. Fatalité mon CDD se terminalt le jour même, je savais que j'allais être reconduis, j'étais devenu "indispensabl, juste que ça trainait tjs, mon responsable oubliait de me refaire le contrat à temps, du coup j'ai négocié avec ma boutique de montres de passer sur un contrat plus important, je voulais partir de l'usine, ils m'ont proposé 1 000€/mois pour 4h du lundi au vendredi.

Du coup j'ai quittè immédiatement l'usine, ce n'était pas évident, je quittais un salaire "confortable" pour 1 000€, en ayant 600€ de loyer, mais je ne pouvais plus, à l'usine avec mes insomnies, j'en étais à 3 somnifères par nuit, à 22 ans ! Ce n'était plus une vie.

 

Bref dès lors l'embélie, je me suis battu pour rester en boutique et pas être dans les bureaux de la société de montres, je ne voulais pas rester seul sans contacts, grace à ça je me suis en mêle temps que je m'occupais du site formé à la vente, j'écoutais mon collègue sans rien dire, j'apprenais, puis je le remplaçais pendant ses poses et je vendais, puis pendant ses congés, bref très vite je suis passé sur un contrat plus important ayant fait mes preuves.

C'était franchement le bonheur, je me levais avec le sourire, je bossais avec plaisir, plus d'insomnies, j'étais "pote" avec mes directeurs (un couple dans la vie), ils m'avaient vraiment pris sous leur aile, je me sentais important, mon niveau de vie s'améliorair. Sauf qu'à ce moment là j'étais avec une copine qui a énormément profié de ma générosité, elle savait comment avoir tout ce qu'elle voulait, elle a vraiment profité, et je me suis retrouvé très vite en surrenderement, 2 loyers dd retard, - 1500€ à la banque, bref l'enfer... 6 mois à manger des pates, puis je relève enfin la tête, je met de côté pour une opération des yeux, bim, cambriolage, je repars tant bien que mal de zero, mais ça va on y arrive... Les mois passenr, la situation à la boite se dégrade, en janvier 2014 mon directeur et ma directrice pour des histoires dans leur vie perso se séparent, mon directeur étant actionnaire minoritaire, se retrouve dégagé de la boite, reste ma directrice. Petit à perit la gestion devient très mauvaise, la boite s'endette, ma directrice devient irresponsable et invivable, les disputes entre elles et moi se multiplient, son nouveau compagnon qui voulait juste profiter d'elle parvient à s'introduire dans l'affaire er à foutre sa merde, mon collegue part, reste l'horllger et moi, la boutique est mise en vente en attente d'un acheteur.

En septembre 2014 je ne supporte plus cette situation je suis à plein temps vu que mon collègue est parti, mon salaire n'a pas changé, je ne peux rien faire à côté, du coup après une énième disputeje décide de poser ma démission, ma directrice me dit qu'elle s'en fiche, préavis entre elle et moi lancé (1 mois) finalement je retrouve un boulot immédiatement tjs dans la montre pour octobre, sauf que me directrice pense avoir presque vendu la boutique et me supplie dd rester un mois de plus, je m'arrange avec ma nouvelle boutique qui accepte de decaller mon embauche pour novembre, fin lctobre re-belote elle me supplie, je propose donc à ma future boutique de décaller encore à décembre, ils acceptent, fin novembre ENCORE, promis après c'est fini qu'elle me dit, j'y crois... Je demande donc à ma future boutique de bosser 4j chez eux et 3 dans l'ancienne sur decembre, étrange comme situation, car être vu par les clients sur 2 boutiques différentes excercant la même activité dans une ville de 2km2, c'est vraiment pas très sain, mais là encore c'est accepté... Bref je bossais donc 7/7j, même les dimanches car en décembre, ouverture le dimanche.

 

En janvier je pars, je lui trouve un ami pour me remplacer.

 

Et je commence donc à prendre mon rythme dans ma nouvelle boite 3j/semaine pour un salaire juste énorme.

Bref aujourd'hui mon ancienne boite est partie en faillite, je n'ai jamais étais payé pour décembre, ni même mes indémnités (j'ai perdu environ 5 000€), mais tant pis c'est la vie.

Aujourd'hui je suis dans une structure solide (boutiques à Monaco, Paris, Genève), je fai un métier que j'aime, j'ai la totale confiance de ma direction, ils ne sont là que 3-5j/mois, j'alterne avec ma collègue qui est un ange, bref juste le bonheur.

A coté je fais aussi de nombreux sites internet pour des boites, et je donne des cours particuliers de soutient scolaire à une dizaine d'enfants.

 

Je dors comme un bébé, j'aime ma vie, mon job et retrospéctivement toutes ces expériences passées bien que difficiles par moment, m'ont forgé et m'ont permis d'apprécier d'autant plus ma situation actuelle, car je sais ce que c'est d'en chier et d'avoir le nez dans "la merde".

 

Bref tout ça pour dire, que ce sont des périodes de la vie, ce qui t'arrive Coat semble être un véritable enfer mais ça peut aussi être une école fantastique pour te forger et par la force des choses te faire gagner en caractère et apprendre à dire non.

Le fait d'être bloqué par ton CDD est vraiment rageant, surtout si une autre place t'attends, essaye d'en parler avec ton directeur principal, de lui dire que tu ne te sens plus à ta place, que ça te pèse, sue tu ne t'entends pas avec directrice er que tu te sens harcelé par cette dernière, dit que tu t'es renseigné auprès de l'inspection du travail sans nomlé de société ou de personnes mais que ces derniers t'ont indiqué sue tu étais dans ton droit le plus totale de faire appel à eux ou de te mettre en arrêt maladie.

Et si il y a bien une chose que les patrons détestenr c'est l'inspection du travail. Donc à ce moment là vous devriez pouvoir trouver une solution à l'amiable, fais lui signer un papier avant de sortir du bureau, pas de recommandé le lendemain ou autre sinon c'est mort, le lache pas, ne sort pas du bureau sans ce papier qui te permettrait de partir le plus tôt possible. N'hésites pas à en rajouter, "ma mère est malade,, elle ne peut plus travailler, mes parents séparés, il faut que je survienne à ses besoins, que je gagne plus, ... Dans le pire des cas t'auras au moins une augmentqtion, mais même si c'est pas beau de mentir, ça lui fera peur, il redoutera que tu le plantes du jour au lenddmain ou même que tu l'attaques en justice pour des raisons x ou y. Il sait qu'il est dn tort de toute façon.

 

Mais d'un autre côté avant tout ça, il faut bien entendu être sur que de l'autre côté tu as un job qui t'attends.

 

Bref, courage, ce ne sont que des étapes de la vie, le jour où tu te léveras avec le sourire pour aller bosser, que tu ne compteras pas les heures et que tu rentreras avec le sourir, là, c'est sur, tu auras trouvé ta place :)

 

 

P.S : tout écrit sur mon iphone, hors de question de relire pour corriger :lol:)

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Alors je sais pas ce que ça fait d'avoir des cons de patron (je pense que ça doit faire comme des cons de profs)mais en tout cas vu vos messages j'ai pas vraiment envie de quitter le collège (de toute façon je vais redoubler ma troisième

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Dis pas ça, le taf c'est bien aussi par plein d'aspects.

 

J'ai pas envie de laisser un topic comme celui-ci sans une note positive =3

 

 

En début de carrière tu n'as pas forcément ce qui te fait rêver comme missions, tâches, confiance de la hiérarchie, etc.

Le truc c'est qu'à un moment donné, à force de bosser et de fureter vers les jobs qui t'intéressent plus, tu finis par obtenir LE job qui te fait tripper.

 

On est très nombreux à en avoir bavé, ou à en baver encore aujourd'hui, mais c'est aussi l'apprentissage de la vie professionnelle. Il serait effectivement préférable que cet apprentissage puisse se faire sans douleur ou difficulté, mais c'est aussi une partie de ta construction personnelle et professionnelle. En somme cela t'apprend à être plus prudent, à mieux cerner les gens et les situations et à s'adapter et à réagir mieux et plus vite la fois suivante.

 

Personnellement j'aime à penser qu'il y a du positif dans toutes les expériences, bonnes ou mauvaises. Même si j'aurais préféré ne pas avoir à subir du harcèlement, je sais que ça a fait de moi une personne plus forte, plus déterminée, et que ça m'a en partie permis d'arriver où j'en suis aujourd'hui, c'est à dire sur un job que j'aime avec un entourage que j'apprécie. J'ai appris à gérer des personnes difficiles et de mauvaise foi, et ça vaut cher dans ta vie professionnelle comme personnelle.

 

Après l'apprentissage peut être plus ou moins long selon les personnes, ça n'empêche pas de répéter parfois des "erreurs", mais ça va dans le "bon" sens dans tous les cas.

 

Pour une vraie touche positive (et pas pour faire râler les gens parce que oui je mérite d'avoir ça aujourd'hui, j'ai bossé et je me suis battue pour ça), à présent j'ai un boulot où je suis autonome, on me fait confiance. On m'a confié des responsabilités supplémentaires avec une équipe à manager. Je bosse sur un sujet super intéressant (mais un peu compliqué >_<). Avec ça on me file même une augmentation.

Voilà, mais ça va faire 11 ans (ouais je suis précoce, j'ai commencé à travailler à 1 an :P) à la fin du mois que je bosse dans ma boîte, et que depuis le premier jour j'ai fait tout ce que j'ai pu pour arriver à ce résultat (et qui n'est pas une fin en soi, j'ai encore tout plein de projets en réserve ! :d).

Tout ça pour dire que ça vaut vraiment le coup de s'accrocher et de chercher à aller vers son "idéal" professionnel __yes__.gif

 

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Bonjour tout le monde !

 

Encore merci pour tous vos témoignages. :)

 

A la lecture, je perçois plusieurs choses :

- J'ai l'impression en vous lisant que ces périodes difficiles sont un moyen de forger son caractère, son expérience. Même si elles sont extrêmement pénibles, on en retire finalement quelque chose pour l'avenir. L'apprentissage dans la douleur en somme.

- Ces situations sont temporaires et un jour chacun trouvera le job qui lui va. Sad, Kogal : vous me donnez de l'espoir quand je vous lis. :)

 

Je me suis un peu calmée depuis que j'ai créé le sujet donc je regarde les choses sous un nouvel angle. Avec le recul, je pense que je suis quelqu'un de beaucoup trop sensible et gentille et il faut que je me forge une carapace pour tout encaisser. Lorsque j'ai écrit, j'étais au bord de la crise de nerf. J'étais devenu sacrément parano et persécutée. :roll: Quand je lis vos expériences, je me dis "Wow, ce que je vis en ce moment, c'est rien du tout comparé à ça !". Ca remet sacrément les idées en place.

 

Je me suis quand même particulièrement reconnue dans une de tes phrases Kogal : "Sans aller jusqu'à avoir des idées suicidaires (pour le coup je n'irai jamais jusque là), le matin en partant au taf je regardais les voitures en me disant qu'un petit accident me permettrait d'éviter d'aller au taf et de le subir une journée de plus."

Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai pensé ça. Dans le même registre, l'autre jour, en promenant en forêt, je me suis dit "Une petit balle perdue d'un chasseur et hop un arrêt maladie".

 

Cette semaine, j'espère que ma situation va se débloquer et que je vais pouvoir quitter mon boulot actuel pour débuter mon nouveau CDD. Ce sera l'occasion de repartir à zéro et déjà d'évoquer avec mes futurs employeurs certaines problématiques.

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Pour le coup, ma seule mauvaise expérience de travail était plus due aux conditions de vie que de travail.

Le mieux, c'est encore d'avoir des gens à qui parler /o/

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  • 4 months later...

Plusieurs mois se sont écoulés depuis mon dernier post. Beaucoup de choses ont changé depuis la dernière fois mais ce n'est qu'aujourd'hui que je pense à faire une petite update car j'ai recroisé mes anciens patrons cet après-midi. ^^

 

Que dire ? Mes anciens patrons et mes nouveaux patrons se sont finalement mis d'accord fin octobre concernant la fin anticipée de mon CDD. J'ai donc quitté mon ancien boulot le 06 novembre (au lieu du 31 décembre) et je suis arrivée dans ma nouvelle étude le 09 novembre 2015. Ce fut un ÉNORME soulagement.

Mon dernier jour a été assez représentatif de la mentalité des patrons. Ils se sont barrés à 18h00 pétantes tandis que je suis restée jusque 20h30 pour finir tous mes dossiers. Avant qu'il ne rentre chez lui, j'ai eu droit à un bref au-revoir de mon patron n°1. Bref mais gentil il faut l'admettre quand même. ^^ Il m'a félicité par ma fin de contrat car ce n'était pas donné à tout le monde de bien terminer un CDD (apparemment). Quant à ma patronne, les adieux ont été encore plus rapides avec une "Bonne soirée et bonne continuation." Quant aux 3 autres patrons, rien. Je n'ai aucun absolument AUCUN remord.

 

Me voici donc dans un nouvel environnement de travail depuis 4 mois maintenant. Autant vous dire que les patrons sont nettement plus investis dans leur entreprise et cela s'en ressent. Le matin, j'arrive en même temps que le patron n°1 (7h50/8h00). Les patrons n°2 et 3 arrivent un peu plus tard mais mangent avec nous à midi et repartent bien souvent les derniers. Un changement déconcertant.

 

Leur équipe de collaborateurs est composé de jeunes diplômés ou, comme moi, de jeunes en alternance pour obtenir ledit diplôme. Ils sont habitués à manier des stagiaires. Ils m'expliquent, vérifient tout ce que je fais, me posent des questions, me font réfléchir. Sur le coup, ça a été déstabilisant car je suis passée d'un poste où ma rentabilité était essentielle (statistiques chaque mois) à un poste où l'on me forme pour mon futur métier de conseil : je devais réfléchir aux actes que je rédigeais et pas les sortir bêtement.

 

La relation entre les patrons et les salariés semble également différente. Les patrons mangent et jouent aux cartes avec nous le midi. Etant eux-mêmes d'anciens salariés de l'étude, je pense qu'ils ne sont pas (autant) sur un trône dominant la masse salariale (par rapport à d'autres qui récupèrent l'étude de père en fils ou au piston). Je n'ai plus l'impression d'être un outil destiné à engendrer du fric mais une personne. Rien que le fait de m'embaucher pour un contrat de 17 mois pour me permettre de terminer ma formation plutôt que de me proroger à coup de 3 mois, je trouve ca révélateur.

 

Mais bon, je ne peux m'empêcher de rester méfiante. Je profite donc de ce moment de répit tout en restant sur mes gardes. Affaire à suivre ! ;)

 

Pour la petite anecdote, j'étais en formation aujourd'hui. Formation qui réunissait énormément de notaire et de collaborateurs. La (mal)chance a voulu que mon ancienne patronne s'assoit juste devant moi. Cette dernière m'a simplement dit bonjour du bout des lèvres. ^^

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