Togari, l'épée de Justice

 

Histoire

 

"Tôbé fut un criminel à l'époque des samourais. A cause de ses actes, il dut passer les trois siècles suivants à errer misérablement en Enfer. Un jour, il est abordé par le seigneur d'Emma, une des ravissantes ''intendantes'' des mondes souterrains, qui lui propose un bien étrange marché pour quitter ces lieux de perpétuels tourments. Il doit retourner sur Terre et y anéantir cent huit péchés en cent huit jours. Pour l'aider dans cette quête, Emma lui fournit l'épée Togari. Cette arme a le pouvoir d'anéantir les mauvaises énergies qui poussent les hommes à agir de manière malsaine. C'est elle seules qu'il devra combattre s'il veut se purifier et quitter définitivement l'Enfer. Tôbé réussira-til à affronter autant de démons sanguinaires ?"

 

Source: BDthéque.com

 

Mon avis

 

Togari est le dernier shônen en date que j'ai lu et je dois bien admettre l'avoir énormément apprécié. En dépit de sa fin abrupt (faute de succès) au 8ème tome, je ne peux pas m'empêcher de garder un agréable souvenir de ma lecture. Si le personnage principal n'est pas un exemple d'originalité, le concept du manga est intéressant: effectivement, pour regagner sa liberté, Tobé doit capturer des Toga avec son sabre de bois (Togari), sortes d'entités maléfiques qui amènent les hommes à commettre des crimes. Le souci de Tobé, c'est qu'il devra remplir sa tâche sans tuer ou blesser son prochain sous peine d'en payer le prix fort... Idem, ressentir des pulsions meurtrières pourrait lui faire perdre la tête... Ces conditions s'avèreraient aisés si Tobé n'avait pas été l'un des plus odieux meurtrier de son époque.

 

 

C'est un shônen, donc vous imaginez bien quelle sera l'évolution de notre héros... En parlant d’évolution, celui-ci vient de l'époque d'Edo. Il débarque de nos jours dans un monde complètement différent du sien ce qui sera l'occasion pour Yhoshinori Natsume de nous servir son lot de blagues potaches. Malgré son déroulement archétypé et son trait parfois imprécis (dans les 3 premiers volumes), le dynamisme et le découpage des planches suscitent mon admiration. De même, son aspect assez sombre pour un shônen fait de Togari une oeuvre plutôt sympathique, à condition de pouvoir accepter sa fin bâclée. Une suite est sortie quelques années plus tard mais n'a jamais été publié en France.

 

A découvrir mais ne vous attendez pas au shônen du siècle.