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Ares : the vagrant soldier (2011)


spiro
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Ares : The Vagrant Soldier

  • Auteur : Geum-Chul Ryu
  • Éditeur : Booken manga
  • Prix : 7.50 euros
  • Type : Manhwa
  • Genres : Aventure, Action, Drame, Heroic-Fantasy
  • Nb tomes : 26 (terminé)

 

Histoire :

 

"L'histoire se déroule dans un paysage médiéval très détaillé, notamment une nation prise au milieu de guerres incessantes : le royaume de Chronos. C'est dans ce contexte qu'Ares s'enrôle chez les mercenaires du Temple et affronte les plus grands héros d'une guerre sans fin. Il trouvera sur sa route des compagnons possédant chacun leurs propres techniques de combats et les nombreuses épreuves qui les attendent leur serviront à gagner en gloire et en technique." Booken manga

 

Mon avis :

 

Voici l'un des fers de lance de la jeune maison d'édition Booken manga. Cette série s'est terminée en 26 tomes en Corée et a eu un très bon succès. cependant est-il mérité ?

Ma première remarque portera sur les dessins. Ceux-ci sont assez particulier, le style graphique est brouillon, le chara-design est limité, les traits souvent maladroit et simpliste. A première vue rien de réjouissant, malgré tout le style fait son effet (enfin pour moi), il colle parfaitement à l'ambiance de la série, de plus les combats sont très bien mis en scènes et le découpage intelligent. Finalement il faut peut-être juste s'habituer au style graphique de l'auteur qui se veut particulier...

 

Pour ce qui est de l'histoire il faut dire que Ares the vagrant soldier ne brille pas non plus d'originalité. On est dans un univers en guerre où un jeune homme apparemment très doué pour le combat s'apprête à s'enrôler dans une organisation de mercenaire. Ainsi il rencontre d'autres garçons comme lui, qui ont chacun des particularités pour le combat. Ils vont donc former un trio de choc et affronter des "méchants".

 

Rien d'exceptionnel il est vrai, mais très vite nos héros partent pour leur première mission qui va certainement en appeler d'autres... Et l'auteur nous surprends avec un dessin et un récit efficace, des personnages charismatiques (héros ou "méchants", personnages secondaires), je pense notamment au premier adversaire, Karnival. Qui plus est l'auteur n'oublie que son univers est en proie à la guerre et n'hésite pas à nous montrer, le chaos, la famine, la mort. Il nous surprend avec la mise à mort des méchants, oubliez le monde des bisounours habituel au shonen, ici qu'il soit véritablement méchant ou non peu importe, la perte d'un combat signifie la mort...

 

Alors oui Ares the vagrant soldier à de nombreux défauts, mais il possède également des qualités qui savent les faire oublier. Et surtout il nous intrigue, le potentiel est bien là, il nous fait des promesses. Si l'auteur parvient a étoffer l'histoire et à corriger les quelques défauts, il se pourrait que Ares the vagrant soldier devienne un titre indispensable. Maintenant il est encore un peu tôt pour dire si sa solide réputation est méritée.

 

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Le tome 1 et 2 sont une grosse introduction qui sert surtout à présenter le décors et les personnages ainsi que leur talent pour le combat. Un trio se forme et leurs exploits ne laissent pas indifférent. Il y a pas mal de combat dans ces deux volumes, c'est très dynamique et les informations sur nos différents protagonistes ne sont pas légions.

Quand au tome 3 il se place comme une transition, il est nettement plus mou que les deux premiers et avancent de nouveaux personnages qui s'avérons certainement important par la suite.

 

Interview de l'auteur (par manga-sanctuary.com):

 

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Bonjour Monsieur Geum-chul RYU, merci de nous recevoir. Pouvez-vous vous présenter aux membres de Manga-Sanctuary et nous raconter votre parcours professionnel ?

Bonjour je suis Geum-chul RYU, l'auteur d'Ares The Vagrant Soldier, série où de jeunes mercenaires partent à l'aventure. Je suis ravi d'être présent en France et merci à ceux qui suivent ma série ! J'ai toujours voulu être manhwaga, depuis tout petit. Quand j'ai annoncé cela à ma famille, ils ont vraiment mal réagit. Mon père étant décédé quand j'étais jeune, c'est ma sœur qui a le plus mal réagit, elle voulait que je quitte le foyer familial ! Il était impensable pour eux que je devienne dessinateur, la vie d'artiste étant trop aléatoire. Cela ne m'a pas empêché d'envoyer mes dessins à une maison d'édition. Ils ont apprécié mon travail, mais jugeaient que j'étais un peu jeune et qu'il fallait que je « roule ma bosse » auprès d'un auteur expérimenté. Ils m'ont laissé la possibilité de choisir un auteur parmi trois noms, j'ai choisi celui qui dessinait le mieux selon moi, Gaya KWAN (ndlr : auteur de La Lune et le Soleil et Survivants). Je suis donc devenu son assistant pendant 2 ans. Par la suite, j'ai fait mon service militaire de 2 ans et je suis revenu dans le milieu du manhwa, mais auprès d'un autre éditeur, Seju Cultural, qui a bien voulu publier Ares The Vagrant Soldier. Malheureusement, au tome 14, l'éditeur en question a fait faillite. J'ai récupéré les droits de la série à ce moment-là. Même si la série n'était plus publiée, je ne l'ai pas lâché pour autant. Six mois plus tard, Ares The Vagrant Soldier a repris sa parution grâce à l'éditeur BB Comics. J'ai donc terminé Ares The Vagrant Soldier, puis j'ai enchaîné avec Nephilim et La Légende du Roi Muryong.

 

Sinon, tout va bien avec ma famille, ils sont très heureux de me voir épanoui ! (rires)

 

Parlons d'Ares The Vagrant Soldier. Vous avez mis en scène des enfants dans un univers tourmenté par des guerres incessantes. Pourquoi avoir choisis de si jeunes protagonistes ?

 

Je désirai capter un lectorat d'adolescents et d'adultes. En Corée, c'est très hiérarchisé. Vu l'environnement d'Ares qui est très sombre, on aurait placé ma série en seinen. En proposant des enfants comme personnages principaux, on reste dans la catégorie shonen, genre que j'affectionne particulièrement. Et à mes yeux, bien qu'il y ait des drames dans mon récit, je le perçois comme un shonen, une lecture davantage pour les adolescents.

 

Pourquoi le choix d'un récit violent, où la mort est très présente ?

 

C'est vrai, je vous accorde bien volontiers que l'univers d'Ares est sombre à souhait ! (rires) J'ai hésité à proposer ce projet. Vous savez, bien que beaucoup de coréens lisent du shonen, il est rare de voir des personnages mourir ou de voir des scènes violentes. Seju Cultural, que j'ai intégré après mon service militaire, visait un lectorat de passionnés de manhwa, ouvert à toutes sortes de nouveautés. Proposer un titre si sombre en shonen était un challenge presque expérimental. C'était risqué d'un point de vue éditorial, mais c'était l'occasion de proposer quelque chose de nouveau. Mais ils aimaient les défis et moi aussi, alors Ares a vu le jour.

 

Il y a de nombreuses références à la mythologie grecque (Ares, Chronos, Minos, Ariane etc...). Est-ce une passion à la base ? Pourquoi ces références ?

 

C'est un choix personnel. Je m'intéresse beaucoup la mythologie grecque et quand j'ai commencé à écrire Ares The Vagrant Soldier, je me suis dit « pourquoi ne pas utiliser ces noms issus de la mythologie grecque ? ». En plus de cela, le très célèbre roman « Les 3 Royaumes » m'a sensiblement influencé : des guerres, des éternels conflits entre diverses nations. Je voulais créer une histoire forte autour de cet axe.

 

Ares comporte 26 volumes. Aviez-vous prévu autant de tomes dès le départ ou est-ce le succès de la série en Corée qui a fait perdurer Ares The Vagrant Soldier ?

 

A l'origine je voulais en faire davantage, mais mon éditeur voulait arrêter la série au tome 24. Après d'âpres négociations, nous avons convenu que la série s'achèverait au volume 26. Même si ma série s'est terminée plus tôt que je ne l'espérai, j'ai pu arranger la conclusion afin qu'elle soit propre et qu'on ne ressente pas un goût d'inachevé.

 

Dans le volume 3, il y a quelques personnages féminins forts (physiquement et mentalement) comme Helena ou Ariane, et le début d'une histoire d'amour. Est-ce une volonté de votre part ?

 

C'est une demande de l'éditeur (rires). Quand on m'a gentiment fait comprendre que des personnages féminins devaient être ajoutés au récit, je me suis exécuté sans sourciller. Mon éditeur de l'époque était connu pour être le plus souple du marché, c'était une façon pour moi de les remercier de me laisser faire.

 

Maintenant que vous avez du recul sur Ares The Vagrant Soldier. Quels sont vos regrets ou au contraire, de quoi êtes-vous particulièrement fier ?

 

Merci de me poser la question, j'attendais de pouvoir y répondre (rires). A l'époque on me demandait de faire un volume tous les deux mois, j'ai donc continuellement travaillé à la hâte. Je regrette de ne pas avoir eu suffisamment de temps pour bien dessiner des scènes de batailles que je tenais à détailler le plus possible. C'est mon seul regret, à part cela c'est une série que je porte dans mon cœur, d'autant plus que c'est ma toute première série.

 

Parlez-nous un peu de Nephilim, série crée après Ares The Vagrant Soldier ?

 

J'ai également beaucoup d'affection pour cette série, même si j'ai dû l'interrompre prématurément. Là aussi j'ai voulu proposer une lecture d'un genre nouveau en bousculant les idées reçues comme la représentation du bien et du mal. Malheureusement, les ventes n'étant pas à la hauteur des espérances de mon éditeur, on m'a pressé pour que je conclu rapidement...

 

Qu'est-ce qui a changé dans votre manière de travailler du fait de partager La Légende du Roi Muryong avec Nam-soo LEE alors que vous étiez seul aux commandes d'Ares The Vagrant Soldier ?

 

Pour être sincère, ça s'est pas très bien passé avec Nam-soo LEE (rires). Notre façon de voir les choses n'était pas du tout compatible. Il a donc été très difficile de travailler ensemble. Finalement, vu notre désaccord, on a décidé conjointement de faire chacun sa partie, sans se soucier de l'autre. Et finalement le projet s'est bien déroulé de cette façon ! Donc au final, on peut dire que je préfère travailler seul sur une série (rires).

 

Un message à transmettre à vos fans français ?

 

Merci de lire ma série, j'espère qu'elle vous apporte satisfaction et que cela durera jusqu'au dénouement !

 

 

 

Portrait Chinois :

 

Une couleur ? Le bleu

Un style de lecture ? Les mangas/manhwas !

Une boisson ? Du coca

Un animal ? Un aigle

Un élément ? L'eau

Une fleur / plante ? Une rose

Un style de chanson ? La musique d'ambiance qu'on entend dans les bars

Une ville ? Daejeon, une grande ville que j'aime à 80km environ de Seoul

Un film ? Léon avec Jean Reno !

Un mot que vous affectionnez ? Amitié

 

 

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Ce manhwa est une tuerie. Pas de magie, pas de fantastique, juste du combat. Style moyen-age super bien foutu, le dessin est particulier mais perso ne me dérange pas du tout. Histoire pas des plus originales, mais ca a le mérite d'être revu d'une autre manière, ca passe donc crème. Bref, je suis beaucoup moins qu'avant, mais je suis toujours autant content de lire un nouveau chapitre ;)

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  • 5 months later...

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J'ai rattrapé mon petit retard sur cette série :)

Ce manhwa est toujours aussi bon, même s'il conserve ses défauts déjà énoncés dans les premiers volumes. Le style graphique est toujours aussi brouillon, encore que là ce n'est pas forcément un défaut, on peut voir ça comme une identité propre à l'auteur. On en a marre des dessins tout lisse corrigé à l'ordinateur. Par contre là où c'est moins bien, c'est dans les combats, qui sont quand même le point névralgique de la série. Malheureusement, ils sont parfois très difficile à suivre, on a même une certaine impression de : "il ne manquerait pas une case...?!". ET j'ai l'impression que ça s'est accentué sur ces deux tomes.

 

Ceci dit, c'est toujours aussi plaisant à lire. La guerre prend de l'ampleur et ceux qui regardent, ont bien l'intention d'agir également. On nous laisse présager une guerre totale assez intéressante. Maintenant, nos petits héros arrives toujours à se mettre en avant en œuvrant pour leur plaisir de guerroyer.

Par contre j'ai toujours du mal à différencier les deux compagnons du héros quand ils ont leur casque... assez pénible ! (j'ai qu'à connaître leur nom par cœur me dira-t-on, mais non ^^)

 

Ces gosses sont des surhommes et ils foutent la pâté à leurs adversaires qui sont toujours plus fort... bah oui, on reste dans le code assez classique du shonen finalement :)

On saupoudre le tout avec quelques petites révélations croustillantes qui ne s'avèrent être que des amuse-gueules, mais il faut guère plus pour faire un bon titre.

 

Et Ares : the vagrant soldier est assurément un bon titre !

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