Kanon 67 Posté(e) le 19 février 2014 Lost control Le ciel et l’émotion raisonnent, L’étreinte se desserre, Le poing s’ouvre. Là où la lumière se trouve Se dissipe l’enfer, La couleur de la flamme change, pas la personne. Chaque note tonne, Et la volupté finie de s’installer. Avec des cuivres aussi colorés, On ne peut que s’abandonner, Laissant les couleurs et la lumière dansés, Aussi longtemps que la musique raisonne. Chaque pulsation me projette aux bords du frisson, Les paupières tombent et au creux de l’obscurité Tout resplendi alors, magnifié, Tombe alors les frontières à la lumière et au son. Les souvenirs apparaissent puis se dissipent, Comme autant de mirages, de nuages Aussi fugaces que le fil du temps le présage, Quand tout nous invite à ne rien retenir par principe. Ici née la liberté. Celle d’aimer, Au-delà de l’émotion suggérée, Celle qui vie sans se justifier. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kanon 67 Posté(e) le 19 février 2014 Le poids d'une vie L'eau comme le feu peuvent tout dévaster, Du raz de marée à l'incendie meurtrier, Il s'agît toujours de la même vérité, Celle de notre sacro-sainte précarité. N'est-ce pas cet aveu Qui donne à la vie son caractère précieux ? Les animaux fuient la mort en la donnant Sans considérer un instant l'opposant, Leurs souffrances sont les seules à leurs yeux, Non, tous les cœurs ne prient pas les cieux. Qu'est-ce qui donne à un cœur l'aspiration, La volonté de faire exister un rêve en alternative à l'enfer ? Un souvenir, un songe, une grâce contemplée ? La bonté qui n'est pas héritée, Est aussi rare que les cœurs accomplis sur cette terre, Et rien n'assure que puisse naître cette vision. Le poids des corps, vivants ou bien morts, N'a jamais révélé la valeur attachée, Tout ce qui est gagné ou perdu une fois saccagés, La connaissance ou la naïveté échangées Dans le tribut à notre réalité. Qui oserai ou pourrai imaginer Toute la richesse que nous pouvons receler ? Assurément celui qui peut lire le silence Comme l'étoile n'ayant pas encore de présence. Décelant dans l'obscurité les prémices d'une brillance, Gardant le souvenir que rien ne se perd, Que rien ne se créer pour l'humanité, Ce qui n'est pas sera, sans douter. Notre échelle de perception du temps est la barrière Avec une vision jamais entraînée, preuve d'une suffisance. Qui viendrait faucher cette plante en devenir Sans un pincement et une foule de regrets ? Surement une partie de l'esprit arriéré de l'humanité, Aussi informe et demeuré que celui d'un nouveau-né, Négligeant les autres comme sa personne sans arrêt, Ouvrant sciemment ou involontairement la porte au pire. Oui, tout ceci ne peut être apprécié, pesé, Du moins avec des outils concrets, Car la réalité que l'œil nous donne à observer N'est qu'une perpétuelle conséquence floutée, L'esprit de cette réalité, de l'humanité, Ne pèse rien et peut tout déterminer. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Artyk 367 Posté(e) le 19 février 2014 Alors Kanon, je n'ai pas encore lu tes poemes, mais il faut que pour les suivants, tu écrives tout dans un même sujet ;) Tu mets la balise [poèmes]et tu les post tous les uns après les autres.. comprends bien que sinon ça ferait vite un sacré foutoir si un sujet par poème était créé. x) Je te préviens avant que tu n'en écrives d'autres, un modo s'occupera de fusionner tes messages et/ou de supprimer un topic PS : Et maintenant j'ai lu celui la, c'est plutot pas mal ma foi ma foi, je sens dedans comme un esprit..triste, pourtant x) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kanon 67 Posté(e) le 19 février 2014 Alors Kanon, je n'ai pas encore lu tes poemes, mais il faut que pour les suivants, tu écrives tout dans un même sujet ;) Tu mets la balise [poèmes]et tu les post tous les uns après les autres.. comprends bien que sinon ça ferait vite un sacré foutoir si un sujet par poème était créé. x) Je te préviens avant que tu n'en écrives d'autres, un modo s'occupera de fusionner tes messages et/ou de supprimer un topic PS : Et maintenant j'ai lu celui la, c'est plutot pas mal ma foi ma foi, je sens dedans comme un esprit..triste, pourtant x) C'est noté, merci Artyk et merci à celui ou celle qui s'occupera de la rectification. Ah bah la tristesse et le regret sont indissociables de la conscience des actes... Après reste à savoir qu'elle action suivra. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites More sharing options...
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