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[Fanfiction] Je me lance....(aie)


Ange du Chatiment
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Juste une remarque:ne jugez pas le livre (si je le termine ^^)sur l'instroduction.C'est une histoire fantastique :

Introduction

 

Eric se dirigeait dans le couloir, avec un fusil d’assaut Bullops en main. L’œil en alerte, il se déplaçait furtivement dans le couloir, comme si le fait de faire le moindre bruit pouvait causer sa perte, ce qui était d’ailleurs peut-être le cas. Il sursauta quand il entendit le bruit (malheureusement) caractéristique d’une grenade rebondissant sur les parois des murs. Il la vit arriver d’un couloir adjacent et atterrir à une petite distance de lui. Il plongea sur son coté droit afin de limiter les dégâts. La grenade explosa en même temps que deux hommes armés de fusils d’assaut (AK 47, modèle russe de 1992 pour être précis) débouchèrent du point d’origine de l’arrivée de la grenade. Les deux intrus ouvrirent le feu sur Eric qui, comme il se doit dans de telles conditions, se retrouva écrasé contre le mur, son poids corporel augmentant d’une quarantaine de balles (donc environ 120 grammes).

Un « terrorists win » s’afficha sur l’écran de l’ordinateur de Eric. Celui-ci souffla d’un air dégoûté :

- Tu parles ! Un contre deux ! Je n’avais strictement aucune chance !

Sa mère entra dans la pièce comme un coup de vent.

- Il va falloir que tu ne te couches pas trop tard ! Je te rappelle que tu vas au lycée demain, et que tu as ton bac en fin d’année !

- Je pense que je suis au courant, pour ce qui est du bac, non ?

- Disons plutôt que tu ne travailles pas assez ! Soit tu vas travailler soit tu vas bosser, mais tu arrêtes avec ces jeux idiots et totalement débiles !

- Bon bon d’accord, de toute façon ça ne sert à rien de discuter.

- Ramène-moi des notes dignes de ce nom et je te laisserai peut-être plus jouer.

- Bon ben je crois que je vais beaucoup moins jouer alors…

La mère d’Eric repartit après l’avoir foudroyé du regard. Celui-ci l’ignora proprement, il en avait l’habitude maintenant. Il sortit de son jeu et jeta un dernier coup d’œil à la fenêtre MSN ouverte. Il avait lu 15 fois la phrase écrite. « Tu comprends, je ne peux pas accepter car j’ai l’impression que tu ne ressens rien pour moi. Mais ne crois pas que je ne t’aime pas, ce serait faux. Tu sais, je tiens à toi. Mais pour l’instant, nous n’allons rien pouvoir construire ensemble, car je ne suis pas sûre de tes sentiments. ». Il sortit son portable et soupira un long moment en lisant le message qu’un de ses (ancien maintenant) ami lui avait envoyé : « Tu sais pourquoi tu ne sortiras jamais avec Sandra ? Parce qu’elle est dingue de moi. C’est moi qui lui ait demandé de te draguer afin de voir si elle tiendrait, et si tu serais suffisamment idiot pour tomber dans ce piège. En tout cas, je crois que c’est le cas lol ».

Eric soupira une deuxième fois, plus longuement ce coup-ci. La journée du lendemain allait être difficile, surtout après ça. Pourquoi lui aurait-on fait ce coup ? Il n’avait rien fait, à part sa détestable habitude de se mêler des choses qui ne le regardait pas, afin d’aider les autres. Evidemment, ça pouvait en gêner quelques personnes…Pourquoi fallait-il que la majorité des personnes concernées se retrouvent dans sa classe ?

Heureusement, il pourrait se défouler en fin de journée, car il avait entraînement d’escrime médiévale. Peut-être qu’il pourrait réessayer d’utiliser l’épée à 2 mains que Christophe lui avait prêté la dernière séance. Il avait jusqu’à présent utilisé que le bâton. C’est sympa le bâton, mais un peu ennuyant à la longue, car Eric aimait ce qui était physique. Et utiliser une épée d’environ 4 kilos pendant une dizaine de minutes en échangeant des coups correspondait à cette définition. Enfin il verrait demain. Il éteignit finalement l’ordinateur, monta dans sa chambre et se coucha.

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Je ne vais pas m'arrêter là :miam:

 

Chapitre 1

 

Eric se réveilla doucement, comme lorsque on remonte doucement à la surface de l’eau après avoir plongé. Il prenait petit à petit conscience du monde qui l’entourait. La sensation que son lit était plus dur que d’habitude fut la première. Ensuite qu’il avait quelque chose qui le chatouillait dans l’oreille. Il l’enleva machinalement, et tint l’objet de cette gêne dans sa main. Il regarda de quoi il s’agissait : ce n’était qu’un peu de paille.

A ce moment précis, Eric émergea de son brouillard interne environnant : il y avait beaucoup trop de lumière ici ! Et en plus pourquoi y avait-il de la paille sur son lit ?

Quand il entendit un hennissement à côté de lui il n’hésita pas une seconde : il se leva brusquement et fit un quart de tour sur lui-même et tomba face à un cheval.

- Ah…Huston on a un problème…

- Qui est Huston ? Un ami à vous ?

Un homme avait parlé dans son dos. Eric se retourna calmement (ou du moi il essaya). L’inconnu portait des vêtements étranges. Enfin pas étranges mais plutôt simple. Très simple même.

En regardant autour de lui, le jeune homme remarqua qu’il était dans une étable (ou quelque chose s’apparentant à ça). Le problème, c’est qu’il ne voyait pas comment il pouvait se trouver dans une étable avec un inconnu (et un cheval).

- Heu…où suis-je ? Je ne vois pas où j’aurai bien pu « atterrir »…

- Hé bien vous êtes dans mon écurie, chez moi ! Lança l’inconnu. Je vous ai recueilli chez moi après vous avoir trouvé inconscient sur le bord de la route menant à la ville. Je ne pouvais pas vous laisser là-bas, peu de monde y passe.

- D’accord merci ! Eric réfléchit quelques secondes : Attendez ! La route menant à quelle ville ? Parce que je ne suis pas plus avancé…

- Celle menant à Ickram, c’est logique ! Par contre je ne sais pas comment vous vous êtes trouvé sur cette route. Personne ne vous connaît au village.

Eric réfléchit…Ickram, Ickram…Bien que la géographie n’ait jamais été son fort, il ne connaissait pas de ville dénommée Ickram, en Europe du moins.

- Je suis où au juste ? Le nom du pays ? Là j’ai vraiment l’impression de venir d’une autre planète…

- Vous êtes au royaume de Krydoria, mais je ne sais pas si vous le connaissez. Apparemment vous venez d’un autre monde.

S’ensuivit une conversation étonnante à laquelle le héros n’était pas sûr de tout comprendre : il venait de changer de monde (ce n’était pas la première personne à qui cette mésaventure arrivait apparemment). Son hôte lui donna toutes les informations qu’il avait pu acquérir d’un mage qui était passé en ville : il y avait une multitude de mondes en parallèles et il était possible d’ouvrir une porte entre certains d’entres eux. Dans son cas, ce n’était pas une porte qui avait été ouverte mais plutôt lui qui avait été « aspiré » dans leur monde. Mais rien que pour arriver à ce maigre résultat il fallait réunir plusieurs mages puissants, donc seule une guilde de mage avait pu le faire.

En se renseignant sur les guildes de mages, Eric n’obtint que pour seule réponse que les mages étaient dans différentes guildes (ou indépendant mais c’était rare) et qu’ils étudiaient les différents aspects de la magie. Les guerres entres guildes étant interdites dans le royaume dans lequel il se trouvait, le nombre de mages était élevé. Mais l’interdiction de guerre n’interdisait pas pour autant les petits accrochages sur divers plan (les civils impliqués accidentellement étaient généralement des hommes de mains des guildes opposées, le royaume laissait vite tomber l’affaire). Les seules magies prohibées restaient la nécromancie et le démonisme.

Eric pu donc en déduire qu’il était le résultat d’une « expérience » de l’une de ces guildes de magie mais les mages en questions n’avaient soit pas prévu qu’il n’arriverait pas au bon endroit soit ils n’étaient pas suffisamment puissants pour avoir pu le faire arriver à destination. Quoi qu’il en soit, il voulait bien savoir pourquoi ce serait lui que les mages avaient téléporté. Suite à cette conversation (et réflexion) peu banale, Eur (son hôte) lui proposa de passer un repas. Eric voulu refuser :

- Non non laissez, je me débrouillerai bien.

- En sachant que vous n’avez ni argent et que personne ne vous connais, je pense que vous n’allez pas aller loin. En plus les guildes rétribuent largement les personnes les aidant, donc vous n’avez pas à vous inquiéter pour moi.

- Dans ce cas, si cela ne vous dérange pas, j’accepte avec joie votre proposition !

Il passa le temps de midi à manger avec Eur et sa femme à parler du Royaume de Krydoria. Le royaume était suffisamment grand et puissant pour décourager ses voisins (et sinon il n’avait qu’à demander de l’aide aux guildes de mages afin de régler le problème). Vu que les royaumes alentours ne possédaient qu’un nombre limité de mages (et ceux-ci ne voulaient pas en voir d’autres, raison d’influence politique) ils se trouvaient dans un statut quo : le royaume ne pouvait pas attaquer ses voisins (car le risque d’une union contre lui était présente) mais les royaumes ne voulaient pas s’unir pour attaquer. Cela faisait 300 ans que cette situation durait et elle risquait de durer encore longtemps.

A la fin du repas, Eur lui proposa d’aller en ville avec lui car il avait des marchandises à aller vendre. Comme ça ils pourraient essayer de se renseigner auprès des ambassades des guildes (ambassade signifiait des bureaux qui représentaient la guilde dans la ville). Eric accepta donc avec joie.

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  • 2 weeks later...

Bon courage pour tout lire... :shokt:

 

Chapitre 2

 

Le chariot sur lequel ils étaient tout les deux assis avançait à une vitesse assez faible, surtout afin de ménager le vieux cheval de Eur. Ils arrivèrent enfin à Ickram, petite ville médiévale. Contrairement à l’idée que ce faisait Eric des petites bourgades de ce genre, aucun rempart ne l’entourait. Ils émergèrent de la forêt, et la ville était en contrebas. Sur sa droite des bûcherons coupaient du bois, sous l’œil avertit d’un contremaître. L’un des ouvriers les vit arriver, alla parler avec le contremaître puis vint vers nous. Il salua Eur, qui présenta Eric. Il le regarda d’un air légèrement suspicieux, puis décida de laisser tomber le sujet.

- Ca faisait un bon bout de temps que l’on ne t’avait pas vu dans le coin ! Je me demande pourquoi tu n’es pas venu plus tôt !

- A vrai dire j’étais occupé, et c’est ce jeune homme qui m’a permis de venir puisque il faut essayer de savoir quelle guilde de mages l’a amené sur ce monde.

- Le problème c’est que toutes les guildes vont vouloir le récupérer… Enfin ça m’étonnerait que tu retrouves la guilde qui a eu l’idée de l’envoyer ici.

- Nous verrons bien. En tout cas passe une bonne matinée.

- Oui toi aussi. Au fait il y a des rumeurs comme quoi il y aurait deux ou trois Démons à l’auberge principale de la ville, alors évite d’y aller !

- Des Démons en ville ? Qu’y a-t-il d’intéressant à faire ici ?

- Vas leurs demander, mais personnellement je ne le ferais pas !

Sur ces mots rassurants, l’ami d’Eur repartit travailler.

Le cœur d’Eric fit un bon dans sa poitrine : Des Démons ? Il se renseigna auprès d’Eur :

- Les démons c’est le surnom que se donne des mercenaires du royaume. Ils sont assez peu nombreux mais ils sont très forts. On n’accepte que les personnes ayant un talent prononcé dans les armes, et qui ont moins de 15 ans. Leurs puissance en combat n’a aucun équivalent. Les seules personnes pouvant réellement rivaliser contre eux sont les meilleurs mages et les nobles. Les meilleurs mages car les Démons sont équipés d’armes et d’armures magiques, ce qui les immunise à la plupart des sortilèges. Les nobles peuvent les combattrent car ils ont les meilleurs maîtres d’armes pour les entraîner. Cependant je ne connaît personne qui a survécu à un combat contre deux Démons à la fois car ils ont autant l’habitude de se battre seuls qu’à deux ou trois. Nul ne serait assez fou pour essayer, à moins de vouloir se suicider.

- Mais alors pourquoi éviter d’aller les rencontrer ? Ils doivent parler de choses passionnantes qu’ils ont pu voir !

- Disons qu’ils savent qu’ils sont les meilleurs, donc ils sont arrogants et agressifs. Même les soldats hésitent à leurs parler. Donc les côtoyer reste dangereux. Quand à ce qu’ils ont pu voir, c’est généralement en rapport avec leur entraînement ou alors avec leurs missions, qui sont secrètes. Donc ils n’en parlent presque pas, sachant que en plus ce sont généralement des missions données par des guildes de mages, ces missions ne doivent pas être très reluisantes, si tu vois ce que je veux dire…

- Je ne le vois que trop bien. Qu’allons-nous faire cette journée ? Tu veux te débarrasser de moi ou alors vendre tes stocks en premier ?

- Je pense que je vais d’abord vendre tout ce que j’ai amené. Parce que ensuite avec les guildes ça va sans doute devenir compliqué.

Ils allèrent donc en direction du marché. Arrivés sur une grande rue encombrée par un grand nombre de marchands sur les bords, ils cherchèrent une place et s’installèrent dès qu’ils purent en trouver une. Heureusement, c’était la fin du printemps, alors même s’ils ne bougeaient pas, ils n’avaient pas froid. Au bout d’une heure (son émerveillement passé, Eric commençait sérieusement à s’ennuyer), des jeunes hommes (cinq dénombra Eric) âgés d’environ 25 ans arrivèrent au magasin d’à coté et commencèrent à regarder et même à « emprunter » certains articles. Le vendeur, un vieil homme, ne pouvais rien faire. Juste avant que Eric ne s’avance pour intervenir (il avait remarqué qu’ils étaient armés, mais il ne pouvait pas laisser passer ce genre de choses) Eur lui toucha l’épaule et lui montra trois hommes qui observaient aussi la scène d’un œil intéressé.

- Ce sont des Démons, chuchota-t-il.

Eric les détailla : ils possédaient tous une arme de poing (deux avaient une épée et le dernier une hache), plusieurs couteaux, dagues et autres, une arme pour combat à distance moyenne (une lance, une épée et une hache à deux mains) et une armure apparemment magique (là elles variaient : l’un en avait une en cuir renforcée, un autre une cotte de maille et le dernier une pesante armure de plate). Les hommes en eux-mêmes avaient l’air violents, arrogants et sûr d’eux.

Pendant ce temps les cinq jeunes hommes avaient laissés tombé le vieillard pour aller voir le magasin d’à coté (donc celui d’Eur). L’un se rendit compte que Eric ne faisait pas attention à ce qu’il se passait mais plutôt que son attention était captivée par les Démons. Il se plaça donc en face du jeune homme :

- Hey toi là ! Tu dois bien avoir un peu d’argent à me filer, parce que je suis fauché là !

Ses compagnons rirent bruyamment à cette remarque. Eric sentit son visage s’empourprer. En plus tout les monde semblait les ignorer (exception faite des Démons bien sûr). Lorsque son agresseur voulu le pousser, il esquiva le coup et lui dit de se calmer.

- On dirait que tu veux te battre contre moi, lui répondit l’autre avec un sourire carnassier. Je suis ton homme !

- Attendez, c’est un malentendu, je veux juste…

Sa réplique fut coupée par le bruit d’une épée qui sortait de son fourreau.

- En garde ! cria son ennemi.

Et sans plus de commentaire il se jeta sur lui.

Une pensée traversa l’esprit d’Eric : Je vais peut être mourir ici ! Il avait déjà été victime d’un accident de voiture, et il se passa la même chose là : Au cœur de l’action tout semblait se dérouler lentement : la courbe suivit par l’épée, les cris de la foule, le rire sadique des compagnons de son attaquant. Cependant, contrairement à l’accident de voiture, son corps ne semblait pas paralysé par la succession d’informations calmement analysées. Bouge ! Se dit-il.

Son corps entra enfin en mouvement. Une chose lui parut étrange : bien que tout le monde semblait aller lentement, lui bougeait normalement. Il esquiva donc encore une fois l’attaque et répondit par un coup de poing dans le ventre.

Eric constata que le jeune homme portait une armure de cuir. Il constata aussi que tout le monde les regardait cette fois. Et de plus il n’y avait plus aucun bruit. Un silence gênant avait pris la place d’une rue bruyante et animée. Tout le monde était immobile, et une patrouille de soldat commença à avancer vers le lieu de l’altercation. Ils furent arrêtés par les Démons qui allèrent leurs murmurer à l’oreille.

Son adversaire se tourna vers un de ses acolytes :

- Passe-moi tes deux épées courtes, je vais en finir rapidement !

Il jeta son épée bâtarde à coté de lui et pris les deux armes que lui tendait son ami. Il se tourna ensuite face à Eric avec un sourire de dément :

- Essaye de voir combien de temps tu peux tenir sans arme contre moi !

- Je dois être réellement dangereux pour que tu oses m’affronter désarmé.

Le coup de bluff marcha : un coup de pied dans l’épée fit arriver la lame devant Eric.

- Maintenant tu n’as plus aucune excuse. Prépare-toi à une mort douloureuse !

Il chargea sans plus de commentaires. Le jeune homme se baissa pour prendre l’épée, et plissa les yeux. Tout recommençait comme la dernière fois : le temps semblait ralentir selon son bon vouloir.

Son adversaire était ambidextre et parfaitement rompu à l’utilisation de deux armes : ses attaques étaient précises, avec un précision surprenante et une rapidité effrayante (malgré le ralentissement dont semblait bénéficier Eric). Cependant toutes ses attaques semblaient inefficaces.

- Ne m’oblige pas à devoir te tuer ! Dit Eric

Son adversaire lui répondit par un cri et se lança dans une série d’attaques ininterrompue. Le jeune homme semblait désespéré et au bord de la panique. Eric laissa tomber les négociations et cessa de parer toutes les attaques. Il commença par des attaques standard qu’il avait vu lorsque Christophe s’entraînait pendant l’escrime médiévale. Son adversaire para les premières, mais ne put pas tenir (les attaques d’Eric semblaient fulgurantes pour lui, d’autant plus qu’il avait une arme qu’il aurait dû utiliser avec difficulté sur un combat aussi rapproché). Il s’écroula, blessé au niveau des côtes. Bien que la blessure fût peu profonde, l’effort qu’il avait fournit durant son combat avait été intensif (mais peu productif…).

Tout le monde regardait Eric la bouche bée. Celui-ci, gêné, se tourna vers les amis de l’homme à terre.

- Ecoutez j’ai fait tout mon possible pour l’arrêter, mais il n’a pas voulu. Donc prenez-le et partez afin de le soigner s’il vous plaît.

Ils le regardèrent d’un air plus étonné que jamais. Puis ils se regardèrent entre eux et jetèrent un regard vers les trois Démons, qui paraissaient très surpris. Ils sortirent calmement leurs armes, et le type à terre se releva, une main sur son flanc blessé, une autre serrant toujours son épée courte.

- Heu non… Attendez on peut s’en sortir autrement, non ?

Ils ne prononçaient aucun mot, mais se déployèrent autour d’Eric, prêt à contrer la moindre initiative de celui-ci. Il soupira lentement, puis se mit en garde. Bon il y a des gars qui savent se battrent qui veulent me tuer. Je me demande pourquoi je ne me sens pas fatigué après mon combat contre mon adversaire. Avec Christophe, je manquais toujours d’endurance, alors que là je tiens deux fois plus longtemps que d’habitude sans pour autant être fatigué.

Ses pensées furent interrompues là : deux attaquants arrivèrent, parfaitement coordonnés. Les trois autres se tenaient derrière, prêt à intervenir dès que l’un de ces deux là tomberai à terre.

Comment j’arrive à penser à ça ? Sans lui laisser le temps d’approfondir, ses adversaires attaquèrent de manière quasi-simultanée, mais heureusement leurs attaques étaient comme pour l’instant précédent ralentis. Il laissa donc tomber les paroles destinées à calmer le jeu et entra dans l’instant de concentration intense de l’escrimeur pour qui il n’existait que son adversaire. A la différence près qu’il y avait plusieurs adversaires. Ce qui ne l’empêcha pas de les mettre à terre, l’un gravement étant gravement blessé, l’autre se vidant de ses entrailles en s’écroula dans un râle. Eric se refusait à les épargner, eux qui ne voulaient en aucun cas essayer d’éviter des morts. Quelques instants après, cinq cadavres à ses pieds, le jeune homme s’adossa au mur en fermant les yeux et en soupirant profondément.

Tout le monde le regardait, l’air impressionnés. Les trois Démons s’approchèrent de lui.

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  • 2 months later...

Je trouve le début pas mal, l'eccriture est bonne, très peu de fautes, et l'histoire a l'air de tenir debout donc vivement le suite...

 

HS:

Ce qui ne l’empêcha pas de les mettre à terre, l’un gravement étant gravement blessé, l’autre se vidant de ses entrailles en s’écroula dans un râle.

 

Il y a un mot en trop :loupe

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- Disons plutôt que tu ne travailles pas assez ! Soit tu vas travailler soit tu vas bosser, mais tu arrêtes avec ces jeux idiots et totalement débiles !

 

là aussi...Merci de ton avis :plz:

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Chapitre 3

 

- Comment as-tu fais ça ?

Eric le regarda sans vraiment faire attention.

- Je n’en ai pas la moindre idée… Je suppose que je les ais tués un par un jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus.

- Je crois que j’ai pu voir ceci, dit son interlocuteur en plissant les yeux. Cependant comment as-tu pu les tuer ? Quel est ton maître d’armes ? Où as-tu appris à te déplacer si vite et à faire des attaques aussi fulgurantes ?

- Je n’en ai pas la moindre idée.

La réponse ne sembla guère lui convenir. Il sortit son épée :

- Arrête de te moquer de moi ! Dis-moi qui t’as appris tout ça !

- Je vous dis que je n’en ai pas la moindre idée ! Arrêtons tout là, il y a eu suffisamment de morts aujourd’hui je pense.

- Ecoute-moi bien mon petit, ces gamins que tu as tués ce sont mes élèves, alors je ne me répéterai pas : qui t’as appris ça ?

Aie je ne pouvais pas tomber pire ! Pourquoi fallait-il que ce soit des élèves d’un Démon ?

- Hum, en fait c’est une histoire assez compliquée qui ne peut pas être dite ici. Je dois gagner du temps à tout prix ! Cependant nous pouvons en discuter ailleurs si vous le désirez.

- Bien, je suis d’accord avec toi. Allons en discuter ailleurs, mais à une condition !

- Je suis prêt à pas mal de compromis, alors dite-moi cette condition et rangez cette épée.

- Deviens mon élève et intègre les rangs des Démons.

Tout le monde dans la foule retint son souffle, et les soldats me regardaient d’un air jaloux. Ca devait être plutôt rare d’avoir une telle proposition.

- Je crois que ce sera difficile de répondre comme ça sans réfléchir à cette proposition. Il me faut laisser y méditer.

- Tu ne semble pas avoir compris : soit tu pars avec moi comme maître, soit tu ne pars pas du tout !

A ce moment un homme assez âgé réussi à sortir de la masse de la foule et se plaça devant nous. Il avait une barbe grise et un regard bleu qui semblais avoir une sagesse vieille de plusieurs siècles.

- Messieurs les Démons, veuillez nous laisser ce jeune homme, car c’est notre guilde qui s’est occupée de le téléporter. Il est donc sous notre responsabilité. Je vous dédommagerai donc des dégâts qu’il a pu occasionner ainsi que tout ce qui…

- Je me fous totalement de ton fric vieillard ! C’est pour cette raison que je lui ai dit ça ! Je n’ai aucune envie qu’un type comme lui devienne un simple exécutant dans une guilde de mages !

- En prenant cette résolution vous allez encourir le courroux de ma guide. Je ne pense pas que ce sera très agréable puisque il s’agit de l’une des plus puissantes parmi toutes celles qu’il existe.

- Tu sais que je fais partis des Démons ? Les meilleurs mercenaires du royaume ? Tu crois que nous craignons une guilde comme la tienne sachant qu’elle fait appelle à nos services ? Cessons cette discussion stérile grand-père et si tu veux essayer de nous affronter dit-le tout de suite ! Ta mort sera peut-être rapide.

- Je sais très bien que je n’ai pas le niveau de vous affronter, je voulais juste éviter trois morts supplémentaires, dit-il en s’écartant.

- Tu te moques de moi ? J’ai vu ce type combattre : il est rapide mais ne maîtrise pas du tout son arme. Je te laisse donc le choix, cria-t-il. Soit tu viens avec moi et je fais de toi l’élite parmi l’élite, soit tu meurs là. Ne compte pas sur ce vieux : ses pouvoirs seraient inefficaces contre moi !

- Des hommes tels que vous, si sûr d’eux et sans la moindre pitié mériteraient plus de mourir qu’autre chose. Dans le pire des cas je mourrais en essayant de vous combattre.

Les mots étaient sortis tout seuls de la bouche d’Eric. Il s’était efforcé de prendre un air déterminé (ce qui semblait réussi) mais il tremblait intérieurement : cet homme était l’un des meilleurs épéiste du royaume, et ses amis allaient sans doute l’aider ! En plus leurs armes étaient magiques ! La situation ne semblait pas très bonne…

Les trois hommes dégainèrent leurs armes de corps à corps : ils semblaient avoir compris que le point fort d’Eric était sa rapidité, donc les armes puissantes mais lourdes seraient inutiles (comme les lances ou les épées à 2 mains). Pendant qu’ils s’approchaient, le mage lui dit :

- Utilise tes yeux. Regardes-les bien et montre-leur de quoi tu es capable.

- J’aimerai vous y voir ! Utiliser mes yeux ! Je ne fais que ça depuis tout à l’heure mais ceux-là sont beaucoup plus forts. Ils passent leur temps à se battre !

- Je ne parle pas de ces yeux là. Sa voix calme contrastait avec l’agitation qu’il y avait autour.

Les Démons commençaient à l’encercler afin de l’attaquer par tout les cotés à la fois. Il se mit en garde (du moins comme il l’avait appris) et se prépara à attaquer son ennemi situé à sa droite. Juste avant qu’il ne s’élance l’homme se recula légèrement et se mit en position défensive : il avait compris qu’il allait l’attaquer ! Son attention détournée par cet adversaire, les deux autres en profitèrent pour se lancer dans une série d’attaques et d’assauts difficiles à parer. Eric recula dès qu’il sentit son bras gauche le brûler. Ses assaillants lui accordèrent un instant de répit.

Son bras était en sang. Heureusement la blessure n’était que superficielle, et ça ne le gênait pas vraiment, pour l’instant du moins. Il ferma ses yeux quelques instant afin d’essayer de récupérer son calme.

Dès qu’ils furent fermés, il se rendit compte qu’il voyait quelque chose d’étrange. Enfin voir…ses yeux étaient clos. Il pouvait apercevoir des « nuages » de couleurs autour de lui. La sensation était étrange mais il avait l’impression que ces nuages pouvaient entrer en lui. Il rouvrit les yeux pour s’apercevoir que ses ennemis recommençaient à avancer. Pendant ce temps le vieux mage avait arrêté de lui dire d’ouvrir ses yeux et souriait. Eric se sentit un peu sur les nerfs : il allait subir un nouvel assaut des Démons et ce serait sans doute le dernier (pour lui). Il referma brièvement les yeux et revit les nuages tourbillonner autour de lui. Il les rouvrit et se mit en garde, et se recula contre le mur. Je ne vais pas faire deux fois la même erreur : là ils ne pourront pas m’attaquer simultanément. Il ne savait plus vraiment quoi faire. Ses adversaires semblèrent hésiter et se lancèrent des regards. Ils devaient essayer de prévoir un ordre d’assaut, mais Eric savait pertinemment qu’il ne pourrait pas fuir pendant ce temps.

Il referma donc les yeux et essaya cette fois de « capturer » un des nuages pour qu’il vienne en lui. Cette idée lui parut naturelle sur le coup, comme le fait de ne pas respirer sous l’eau. Ce fut celui de couleur rouge qu’il attrapa.

Il le fit ensuite « venir » ce nuage capturé. Comment je peux faire ça moi ? Le nuage entra en lui et il rouvrit les yeux. Le poids de l’épée s’allégeait petit à petit, jusqu’au point qu’il ait l’impression de tenir une brindille. Il eut peur de la briser mais toutes ses idées restèrent en suspens quand deux de ses adversaires avancèrent, avec le troisième légèrement en retrait. Il se prépara donc à une attaque, mais sans vraiment sentir le poids de son épée, ce qui le gênait dans ses mouvements.

Une pensée le traversa : La meilleur défense c’est l’attaque ! Il donna donc un coup rapide et direct sur un de ses deux opposant afin de l’obliger à se défendre. De cette manière l’autre m’attaquera et sera à découvert. Mais son coup rapide repoussa l’épée de son ennemi jusqu’à son visage (qui s’ouvrit en deux). Il avait frappé avec une force surhumaine ! Son second adversaire recula précipitamment et regarda son collègue : ils ne comprenaient plus rien. L’épée d’Eric était fendue, et il prit celle du mort (il eut quelque difficultés à l’enlever des mains poisseuses de sang de son adversaire). Les Démons discutaient à voix basse entre eux.

L’un se tourna vers lui :

- Comment as-tu fait ça ?

- Je ne sais pas vraiment mais je vous réserve le même sort que celui de votre camarade !

Les démons se regardèrent, la peur dans les yeux. Pendant ce temps Eric sentit le poids de l’épée revenir petit à petit. C’étaient rassurant dans un certain sens car il avait plus de sensation, mais cela voulait sans doute dire que cette étrange force le quittait. J’aurais peut-être dû la fermer une fois de plus…

Les Démons se mirent en garde, le laissant attaquer, ce qu’il n’avait pas vraiment envie de faire. Il referma les yeux et re-visualisa les nuages. Le rouge n’était plus là ! Miiince…Bon un autre vite !

Il vit un nuage différent des autres dans fond. Il ressemblait à une flamme nuageuse plus qu’à un nuage. Il rouvrit les yeux après l’avoir attiré vers lui. Rien n’avait changé.

Rien n’avait changé physiquement du moins, mais il avait l’impression d’avoir un feu intérieur. L’impression que son sang était plus bouillant que de la lave. Il regarda son bras blessé et vit que son sang avait une teinte plus sombre que tout à l’heure. Il le toucha de sa main, et le sang s’enflamma ! Eric ne ressentit pourtant aucune brûlure. Il tendit son bras et se l’entailla avec son épée. Un mince filet de sang était répandu sur le tranchant de celle-ci. Plusieurs personnes crièrent dans la foule et les Démons le regardère, l’incertitude dans les yeux. Serait-il devenu fou ? Le vieux mage ne comprenait pas plus.

Eric passa ensuite lentement son index sur le tranchant. La lame s’enflammait au fur et à mesure que son doigt passait.

Les cris poussés par la foule augmentèrent. Les Démons semblaient être sur le point de décamper à toute vitesse et le mage avait la bouche bée (Il la referma quand il s’en rendit compte). Eric se mit en garde et attaqua ses ennemis. Ceux-ci commençaient à faire des erreurs grossières, car ils étaient très captivés par les flammes de l’épée (Ils s’en méfiaient beaucoup) à un tel point qu’ils faisaient des erreurs grossières.

Il en blessa un gravement. Les combattants reculèrent alors. Eric pris son épée dans sa main gauche et passa sa main droite sur le bras entaillé. De cette manière quelqu’un aurait pensé qu’il essayé de contenir l’hémorragie qu’il avait lui-même provoqué. Il attaqua ensuite le Démon, tout en remarquant que utiliser son bras gauche alors qu’il était droitier ne diminuait pas trop ses performances. Bon ses attaques n’étaient pas aussi précises mais bon c’était mieux que rien. Il fit quelques attaques tout en laissant volontairement une ouverture sur son coté droit. Le Démon, bien que occupé par la lame enflammée s’en rendit compte. Il tenta donc une attaque qu’Eric esquiva. Celui-ci plaça ensuite sa main droite, couverte de son sang sur son adversaire. Il ne put que toucher l’épaule droite, qui était une partie faible de son armure. Sa main s’enflamma et son adversaire s’écroula presque sous la douleur. Il devait avoir eu l’impression qu’une torche incandescente lui avait été appliquée.

Le jeune homme lui passa son épée au travers de la gorge sans plus d’état d’âme. Il chercha le Démon qu’il avait blessé du regard mais ne le vit pas. Il avait dû partir.

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Bien sauf que j'ai pas trop saisi l'histoire des nuages??

 

Il les voit comme ca ou en transparence de sa vision??

 

Sinon encore une petite repetition:

Ceux-ci commençaient à faire des erreurs grossières, car ils étaient très captivés par les flammes de l’épée (Ils s’en méfiaient beaucoup) à un tel point qu’ils faisaient des erreurs grossières.

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Je voulais dire en fait que dès qu'il fermait les yeux,à la place de ne rien voir (enfin de voir tout noir)il voyait des nuages autour de lui.

Un gros merci pour ta lecture attentive :plz:

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