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Saekun

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Messages posté(e)s par Saekun

  1. Simple question : vu qu’il s’agit de relancer et faire vivre une section (ou plusieurs ?) vous voulez des personnes qui puissent venir chaque jour où est-ce que 3 ou 4 fois par semaine ça va ?

     

    Je ne sais pas si c'est l'endroit mais je pense que ce serait bien de mettre à jour les sommaires des mangas qui ont une fiche.

  2. Tsumasaki ni Kourozu

     

    « Les émotions ancrées aux racines de mon existence se sont propagées plus profondément que je ne l’avais prévu,

    s’écoulant à travers mes doigts comme un organisme vivant. »

    Aoi Aki

     

    Non licencié

     

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    EN QUELQUES LIGNES

     

    Histoire 1 - Tsumasaki ni Kourozu

    C'est l'histoire d'un étudiant, Iwai Arata, qui se voit proposer un poste d'assistant auprès de Murota-sensei spécialisé en mycologie. C'est la rencontre de deux êtres: l'un passionné par ses recherches et l'autre qui, à son contact, deviendra à son tour captivé par cette nature si mystérieuse. C'est une histoire où chacun apprendra à connaître un peu plus l'autre, où la nature devient poésie et où celle-ci devient le témoin d'une tendre histoire d'amour.

     

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    Histoire 2 - Sakana no Taion

    Quand le soir arrive et que les gens s'endorment, le ciel devient un immense aquarium! En effet, une multitude de poissons quittent le corps de leurs maîtres endormis pour se promener et jouer sous le ciel étoilé. Ce splendide spectacle, seul Hirotaka peut le voir, c'est son secret. Mais comment va-t-il réagir quand son poisson quitte son corps alors même qu'il est réveillé, pour aller dans celui du garçon qu'il aime ?

     

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    Histoire 3 - Hachigatsu, Natsu no Soko

    Suite au décès de son grand-père, Haruhiko doit retourner dans la maison de ce dernier. Là-bas il aperçoit un jeune garçon qui disparaitra aussitôt. Quelques jours plus tard, Haruhiko revoit ce garçon qui est venu apporter des fleurs. Il saisit cette occasion pour l'appeler et tenter d'en apprendre plus sur lui. Mais qui est ce jeune garçon qui semble tellement attaché à son grand-père? Pourquoi semble-t-il si mystérieux ?

     

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    (Source : Fairy rose)

     

     

    REVIEW

    Tsumasaki ni Kourozu c’est plusieurs histoires courtes voir très courtes, indépendantes les unes des autres, mais dans lesquelles on retrouve la même impression de mélancolie mêlée de douceur et de sérénité.

     

    [scénario]

    L’auteur nous emporte dans un monde mystérieux où les personnages évoluent au milieu des plantes et des champignons et où les sentiments humains prennent l’apparence de petits poissons colorés et les esprits renards celle des humains.

     

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    Tsumasaki ni Kourozu c’est un tableau d’émotions et de pensées dans lequel le fil conducteur des différentes histoires se déploie de façon très poétique. Il faut savoir lire entre les lignes et s’attarder sur les métaphores dissimulées.

     

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    L’auteur y aborde les différents thèmes avec légèreté. Les sentiments des personnages sont bien retranscrits mais sans jamais en faire trop.

     

    A noter toutefois que le coté métaphorique de l’œuvre pourrait déplaire à certain.

     

    [Graphismes]

    Le style graphique d’Aoi Aki est vraiment beau et doux. Parfois sombre, parfois lumineux il confère à l’œuvre une ambiance très particulière.

     

    Un coup de crayon, plutôt fin et épuré, qui sublime les sentiments et pensées des personnages. L’auteur parvient à mêler fantastique et réalisme sans fausse note. Avec notamment des représentations précises et détaillés pour divers éléments naturels. J’aime tout particulièrement la façon dont sont dessinés les arrières plans. Que se soit avec les proportions des fougères et des champignons, ou les poissons qui ondoient dans le ciel, l’auteur nous plonge dans un monde chimérique ou la nature devient surréaliste.

     

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    [bilan]

    Ce qui fait tout l’attrait de cette œuvre c’est plus l’écriture et les graphismes très poétiques que les histoires en elles-mêmes. Les pages de titre par exemple sont particulièrement artistiques. J’en ai rarement vu d’aussi belles.

     

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    C’est un titre que vous le conseil si vous avez aimé « Seul la fleur sait » de Takarai Rihito. D’une certaine façon on y retrouve la même ambiance douce et mélancolique.

  3. Sommaire

     

     

    Poupée Tordue

     

    « Le crime c’est comme le piano, faut commencer tôt si on veut parvenir à une certaine virtuosité » Asuka Fujimori (Nekotopia)

     

     

    L'enfant est là.

    Immobile.

    Paisible.

     

    Des yeux, elle redessine chacune des constellations. C'est toujours le même plafond bleu-nuit. La même mer lumineuse. Mais elle est seule sur le tapis moelleux. L’enfant ne le sait pas encore, mais les couleurs de l’aube emporteront bientôt tout avec elles, ne laissant qu'un vide obscur. Une blessure ouverte. Une fissure par laquelle la noirceur envahira son corps. Mais pour l'heure elle rit, espiègle, emplie d'un sentiment de victoire. Elle voulait ses jouets. Elle voulait ses amis. Elle me voulait moi. Mais plus que tout elle désirait sa robe. Une robe de princesse. Blanche. Perlée de bleu. Légère au vent. L'enfant retire son costume, déchire le tissu, arrache les boutons. Elle ne veut plus être le chat. Elle ne l'a jamais voulu. Elle veut être la princesse. Elle enfile la robe et ses yeux sourient. La robe est tachée, mais ce n'est pas grave, maman pourra tout effacer. Elle virevolte et le jupon s'envole.

     

    L'enfant est là.

    Immobile.

    Colérique.

     

    Elle vient me voir tous les jours dans cette pièce désaffectée rien qu'à elle à présent. Dehors les adultes s'inquiètent entre les cris et les larmes, mais ça ne la concerne pas. C'est une affaire de grandes personnes comme ils disent. Ce matin elle ne sourit pas. Ses mains sont en sang. Elle griffe, elle mord, mais c'est en elle. À l'intérieur. Omniprésent. Comme un millier d'insectes grouillant sous sa peau. Elle fronce le nez. L'odeur est toujours là. Plus forte. Elle s'accroche, imprégnant les murs et les jouets. Elle n'aime pas ça. Furieuse elle mordille sa joue. Je tourbillonne dans un nuage de poussière et perds une chaussure. Elle me tire par les cheveux, me traîne sur le sol puis me lance une seconde fois. Mon corps se tord. La colère déforme son doux visage et ma tête s'écrase sur le coffre en bois. Mes yeux se ferment. Elle piétine mon ventre. Mes yeux s’ouvrent. Tout autour de moi gisent inanimés mes compagnons de jeux. Les membres arrachés. Éparpillés.

     

    L'enfant est là.

    Immobile.

    Terrifiée.

     

    Ses yeux fixent le mur, sa bouche tremble. L'ombre est là. Elle grandit, s'étend sur le plâtre blanc. L'ombre la regarde. L'enfant frappe de toutes ses forces, fait saigner ses ongles sur le mur, mais rien n'y fait. Les yeux opalins brillent dans l'obscurité. Fixes. Hypnotiques. L'ombre avance. Le sourire ondoie et les lèvres pourpres s'entrouvrent sur un cri silencieux. Les jambes de l'enfant plient sous son poids, son corps s'affaisse sur le sol. Ses mains glissent sur quelque chose de visqueux. L'ombre est si près qu'elle pourrait la toucher. Mais ce n'est pas une ombre. Elle tend la jambe et l'effleure. C'est palpable. Réel. C'est un corps. Presque nu. Un peu tordu. Un corps d'enfant. La peau sans couleur, froide comme une poupée. L’enfant s'écarte du mur, rampant vers moi. Elle me serre contre son ventre et ses petits doigts s'entremêlent dans mes cheveux. Une larme glisse sur sa joue, puis une autre. Elle pleure. Elle hurle. Les deux à la fois. Mais demain elle sourira.

  4. Déjà merci Raiton pour tous ces conseils ^^

     

    Pour l’appareil photo j’envisage d’en acheter un plus performant dès que j’aurais un peu d’argent de coté (pas facile quand on a plusieurs passions). Avec celui que j’ai actuellement j’ai en effet du mal à obtenir la couleur ou la luminosité que j’aimerais avoir et ce même en utilisant différents réglages. Et puis les détails ne sont pas nets. C’est un peu frustrant d’avoir quelque chose de précis en tête, de le voir de ses propres yeux mais de ne pas arriver à l’obtenir.

     

    Quand tu dis qu’il « dé-sature les couleurs de la réalité » tu parles de toutes les photos ou d’une en particulier ?

     

    Merci d’avoir pris le temps de détailler cette photo. Je la vois d’un autre œil à présent.

    Du coup je viens de passer en revue une trentaine de mes photos et il semblerait que j’ai "foiré" le cadrage pour la plupart :desp:

    A travailler donc.

     

    J’avoue que je n’ai jamais pensé à la géométrie au moment de choisir la prise de vue mais maintenant je vais faire attention à ça. Prendre plus de temps pour bien cadrer.

  5. J’aurais deux ou trois petites questions ^^

    1) J’ai vu dans le règlement qu’on pouvait « écrire et envoyer plusieurs articles », mais est-ce que ça signifie qu’il est possible de proposer plusieurs articles dans la même catégorie (en l’occurrence manga) ou alors qu’on peut seulement en envoyer un pour chaque catégorie mais pas plus ?

    2) S'il est possible d'en écrire plusieurs peut on proposer un titre non licencié en France ?

    3) On peut choisir un Boy’s Love ? En faisant attention au choix des images bien sûr.

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    Fiche

     

    Titre :Cœlacanth

    Titre original: シーラカンス/Shiirakansu

    Mangaka: Kayoko Shimotsuki

    Année de parution : 2007

    Prépublication: Bessatsu Friend (Rose & Wolf, Life, Mars, A Fleur de Peau…)

    Editeur VO : Kodansha

    Editeur VF: Soleil Manga (2012)

    Genres: drame, policier (thriller), fantastique

    Nombre de volumes : 2 (terminé)

     

    Introduction

     

    À l’image de la créature des abysses dont il porte le nom, Cœlacanth s’éloigne quelque peu des standards habituels du genre Shojo auquel il appartient. Oscillant entre thriller, drame et fantastique, cette œuvre s’annonce sombre et mystérieuse.

     

     

    Histoire

     

    Un matin, tous les élèves d’un lycée sont convoqués pour une assemblée durant laquelle le directeur leur annonce qu’un professeur, Mr Mogi, a été assassiné. Une nouvelle qui semble bouleverser tous les élèves, excepté Hisano Satomi. Apparait alors devant elle un mouton qu’elle seule peut voir et qui lui reproche d’être sans cœur.

    Dans la journée, la jeune fille et son camarade de classe Kentarô sont convoqués chez le directeur et interrogés par la police qui souhaite savoir quel genre de personne était Mr Mogi. En sortant du bureau Kentarô ruse pour récupérer les affaires que le professeur lui avait confisquées. Notamment un magazine dont la couverture montre une écolière devant un bâtiment en feu. Cette enfant se révèle être Hisano. On apprend alors qu’elle aurait dû se trouver dans cet immeuble si, en rentrant de l'école, elle n'avait pas été renversée par un jeune garçon à vélo couvert de sang. Celui-ci s’étant enfuit en laissant dernière lui un objet en forme d'écaille de poisson que la petite fille garda comme porte bonheur.

    Un peu plus tard dans la soirée, Hisano rencontre un jeune homme possédant un poudrier en forme de poisson auquel l'écaille trouvée dix ans plus tôt semble appartenir...

     

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    Personnages

     

    Hisano Satomi

    L’héroïne orpheline au passé difficile.

     

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    Lycéenne introvertie, Hisano a perdu ses deux parents l’un après l’autre et vit à présent avec la seconde épouse de son père et ses deux petits demi-frères. Elle a des hallucinations (?) prenant l'apparence d'un mouton. D’apparence fragile elle se révélera plus forte qu’il n’y parait.

     

    Yukinari Yanagi

    Le beau gosse entouré d’une aura de mystère et de danger.

     

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    Un « escorte boy » au regard froid et au sourire énigmatique. Un peu plus âgé qu’Hisano, il semble avec un lien avec l’incident survenu 10 ans auparavant.

     

    Le mouton

    Le sarcastique pas si méchant dont le rôle est de mettre à nu les sentiments de l’héroïne.

     

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    Une hallucination ( ?), sorte de représentation du subconscient d’Hisano. Un personnage mystérieux, dont les apparitions sont à la fois mignonnes et inquiétantes limite lugubre.

     

    Kentarô Kohara

    L’éternel gentil ami-garçon amoureux en secret de l’héroïne.

     

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    Un camarade de classe d’Hisano. Enjoué il apparaitra plus réfléchi qu’il en a l’air, n’hésitant pas s’investir pour faire éclater la vérité ou pour protéger Hisano.

     

    Kurumi Shimizu

    La fille au faux-sourire, celle dont il faut se méfier.

     

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    Une étudiante en médecine, proche de Yukinari. Sous son apparence calme et sûre d’elle, elle dissimule quelque chose.

     

     

    Critique

     

    [Développement]

     

    Au premier abord Coelacanth présente toutes les caractéristiques du shojo. On y retrouve une héroïne au passé lourd, plutôt solitaire, et qui un soir rencontre un beau ténébreux qui va changer sa vie… Et pourtant ce titre est unique en son genre. Sombre et intriguant il réveille le Shinichi Kudo qui se cache dans chacun de nous... ou pas.

     

    L’histoire débute avec la mort d’un professeur et l’enquête qui s’en suit, mais le cœur de l’intrigue évolue autour du drame qui s’est déroulé 10 ans auparavant. Oscillant entre passé et présent, illusion et réalité, Coelacanth est un vrai puzzle. Au fil de la lecture on a des suspects et des soupçons, sans toutefois comprendre et sans savoir où toute cette histoire va-nous mener. À la fin du premier tome on devine des connexions entre certains faits et personnages, mais cela nous pousse seulement à nous poser encore plus de questions. Le mystère reste entier et ne se dévoile qu’à la fin du second tome. L’auteur a su préserver le suspens, un point non négligeable lorsqu’il est question de « thriller-manga ».

     

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    Du sang. Un enfant avec un couteau à la main. Un adulte agonisant. Pas d'erreur c'est bien un shojo...

     

    Avec un scenario plutôt original, Cœlacanth sort des sentiers battus. Sous couvert d’une intrigue policière, Kayoko Shimotsuki traite de sujet sérieux et de drames humains (cf point thèmes abordés). Les scènes, souvent tristement réalistes, sont poignantes, mais sans jamais tomber dans le cliché. Le côté angoissant du manga est par moment atténué par une touche de romance et quelques passages humoristiques ce qui donne à l’œuvre une atmosphère particulière.

     

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    Quelques petits moments d’humour grâce au personnage de kentarô

     

    Une dernière remarque avant de passer aux personnages. Avec un développement de l’histoire assez tortueux, Cœlacanth peut toutefois sembler confus par moment. Je ne peux donc que conseiller de ne pas s’arrêter à cela et de lire les deux tomes à la suite.

     

    [Personnages]

     

    En dépit d’un temps de récit assez court, les différents personnages sont bien développés. Loin d’être fades, ils sont assaillis par le doute, la douleur, l’amour et pour certain par la haine. Au fil des deux tomes on voit se dessiner une vraie évolution. Après quelques péripéties et malgré tout ce qu’ont subi les différents personnages le manga fini sur une note plutôt optimiste.

     

    «Nous ne sommes plus des enfants dont le seul recours est de pleurer.»

     

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    Un dernier point sur le Mouton. Une hallucination( ?) né du sentiment d’abandon éprouvé par Hisano après la mort de son père. Un personnage à part entière qui permet à l’auteur de faire entendre la voix intérieure de la jeune fille. De dévoiler ses pensées les plus profondes, ses doutes et ses peurs. Avec ses mimiques et ses répliques cinglantes, le Mouton est le personnage le plus charismatique de l’œuvre. Un véritable ovni sans qui ce manga perdrait de son originalité.

     

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    [Graphismes]

    Question graphismes, le trait de Kayoko Shimotsuki est tout en finesse. Épuré, avec toujours cette touche de mélancolie. Un sentiment que l’on retrouve d’ailleurs dans les tons pâles des couvertures. Les mouvements sont fluides et bien retranscrit. Le style est simple, mais reste expressif. Les personnages de Kayoko Shimotsuki ne sont pas lissent. Leurs visages et plus particulièrement les yeux et la bouche reflètent toutes leurs émotions. L’auteur joue avec les ombres et les noirs intenses et le rendu est plutôt réussi. Le mouton, par exemple, apparait le plus souvent sur fond noir ce qui accentue son côté inquiétant.

     

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    [Thèmes abordés]

     

    Du côté des thèmes sous-jacent on retrouve sans surprise, n’oublions pas qu’il s’agit d’un shojo, les problèmes existentiels typique de l’adolescence : premier amour, mal être, ect... Hisano se sent différente des autres, comme s’il lui manquait quelque chose. Tout comme bon nombre d’adolescents, notre jeune protagoniste a bien dû mal à trouver à sa place dans ce monde, que ce soit au sein de sa famille ou au lycée.

    Ce qui fait l’attrait de ce titre ce sont les autres sujets plus complexes et plus sombres abordés par l’auteur, tels que le délaissement d’enfant, la maltraitance, le deuil, les relations familiales avec notamment les difficultés des familles recomposées, ou encore la culpabilité. C’est en ça que Coelacanth fait partie de ce que je ne nomme « Shojo sérieux ». Un scenario plus mûr et plus sombre que dans un shojo classique et un récit qui tend vers un certain réalisme ou du moins qui n’est pas idéaliste.

     

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    Bilan

     

    Réussissant sans peine à plonger le lecteur dans le récit et à distiller un certain suspens jusqu’au dénouement, Kayoko Shimotsuki nous offre une œuvre intrigante chargée d'émotion sans tomber dans le pathos. Dramatique et esthétique, Coelacanth mérite sa place sur vos étagères.

     

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    Cœlacanth ce n’est pas que drame et douleur… c'est aussi ça

     

    Bonus

     

    Pas la peine de le cacher je sais que vous brûlez d’envie de savoir ce qu’est un "Cœlacanthe" ! Après des heures de recherches intensives se résumant à un click sur le lien qui ouvre la porte de tous les savoirs, j’ai nommé mon très cher ami Google, je peux vous affirmer une chose: il s’agit d’un poisson. Mais pas n’importe quel poisson, c’est une légende vivante, une créature vieille de millions d'années que la communauté scientifique à longtemps cru éteinte. Un gentil ( ?) petit monstre de près d’1m50 de long dont l’apparence est restée quasiment inchangée depuis 65 millions d’années, ce qui lui vaut d’ailleurs le surnom de "fossile vivant". Autre chose à savoir : le cœlacanthe nage très mal à cause de ses nageoires qui comportent des os et qui ne sont pas adaptés à la taille de son corps. Il se déplace plutôt comme un vertébré, en bougeant ses « membres-nageoires » à tour de rôle.

     

    Dans le manga, l’écaille du poudrier n’est donc pas la seule référence à ce célèbre poisson. Tout comme le cœlacanthe les personnages ont dû mal à trouver leur place. Ils se sentent différents. Comme inadaptés à leur environnement. Ce qui ne les empêchera pas de continuer à « nager » et d’avancer.

     

     

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    Mieux vaut finir sur une image du fameux poudrier parce qu'un Cœlacanthe c'est pas très beau à voir...

  7. J'adore la bouille de ton chien Little_Chick :sosweet:

     

    Sinon j'ai retrouvé par hasard des vidéos (pas de son par contre :() que j'avais postée il y a plus de 7 ans pour certaines :shock: Ça fait bizarre de les revoir en mode chaton ^^

     

    Celle-ci par exemple date de 2007 et à 3 mois il avait déja le dessus sur le chien ^^

     

     

    Et puis celle-ci :

    3 petits chatons abandonnés que j’ai eu en accueil. Tout petit (15 jours seulement) à leur arrivés on a dû les nourrir au biberon.
  8. Mizushiro Setona : Pour son style particulier bien à elle, qu’ils s’agissent des dessins ou des scénarios. Ses plus anciens titres sont un peu moins bien dessiné mais niveau histoire et émotions je n’ai jamais été déçue. Mangaka que j’ai découvert via le titre X-day il y a longtemps et que j’ai continué de suivre avec comme coup de cœur les titres suivant : Diamond Head, L'Infirmerie après les cours, Black rose alice, Heartbroken Chocolatier et l’excellent Le Jeu du chat et de la souris.

     

     

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    Yoneda Kou (Kô) : Pour son style graphique beau, mature et plutôt « viril ». Pour ses histoires BL complexes et souvent sombres qui sortent de l’ordinaire bien loin des clichés habituels. Pour ses Yakusa :d Coup de cœur pour Twittering birds never fly, Night et Yorube Naki Mono (même si non achevé)

     

     

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  9. Remonter un topic vieux de deux ans :hero:

     

    Sinon je suis Gémeaux ascendant Cancer

     

     

    Doux, calme (ou pas...), affectueux, vous êtes (trop...) sensible, intelligent et posé. Aérien et insaisissable, vous êtes difficile à comprendre et à suivre (c'est pas faux). Ainsi, vous être souvent en proie à des sautes d’humeur et vous pouvez passer du rire aux larmes, de l’euphorie à la tristesse, de l’optimisme béat (pas à ce point là quand même) au pessimisme. Intuitif, réceptif et influençable, vous vivez en fonction des événements et de personnes qui évoluent autour de vous. Vous vous montrez très sensible aux ambiances extérieures qui peuvent être source d’angoisses et de stress. Vous vivez difficilement la solitude et vous avez besoin constamment d’être entouré. Gouverné par mercure et la lune, vous manquez de rigueur et vous vous dispersez (je ne peux pas le nier..).Jeune d’esprit, vous garder longtemps une âme d’enfant qui parfois vous rend naïf (voilà une chose qu'on me dit souvent :desp: ). Vous avez d’ailleurs beaucoup de mal à garder les pieds sur terre (vrai) et à vous fixer des objectifs.

     

    O_o Bon ou mauvais coté ça me correspond vraiment

     

    Je suis aussi tombé sur ça :

     

    Douce, calme, affectueuse, généreuse, bonne enfant, pimpante, communicative, vous êtes un vrai bonbon . À la fois créative et cérébrale, vous êtes légère et pleine de surprises !

    ok je suis un bonbon... pourquoi pas... :desp:

  10. Bienvenue sur OA Vito :hello:

     

     

    bonjour ! je suis nouvelle. Je me considère pas comme otaku malgré le faite que j'ai vu plus de 600 animes et que j'adore les jeux japonais en particulier Osu. J'espère passer de bon moments sur forum, merci de m'accepter. :__yes__:

     

    Bienvenue sur le forum steins2 mais sache que tu dois créer un sujet pour te présenter et non répondre dans celui de quelqu'un d'autre.

  11. Qu’ils s’agissent d’anime, de manga, de livre ou de film, je suis plutôt du genre émotive, donc oui j’ai souvent les larmes aux yeux et parfois ça peut allez jusqu’à pleurer.

    Ce qui arrivé récemment devant Hotarubi no Mori e. :pourquoi:

     

    Sinon de mémoire je citerais : Kotonoha no Niwa / Hal / Elfen Lied / Sakamichi no Apollon / Natsuyuki Rendezvous / Ano Hana / Cowboy Bebop (la fin) (j'en oublie plein je suis sûr)

     

    No6 plusieurs fois d’ailleurs et notamment durant le dernier ep quand Nezumi chante avec la voix cassée (juste dommage de gâcher cette superbe scène et « fin » avec ce qui se passe après) :fail:

     

     

  12. Bienvenue sur OA.

    J'adore ton pseudo xd

     

    coté japonais One Ok Rock, et Nano sont mes préférés

    One Ok Rock a une place de choix dans mon mp3 ^^ coup de cœur pour les albums Jinsei×Boku= et Kanjou Effect. :inlove2:

    J’ai découvert Nano avec Neophobia. J’aime bcp sa voix plutôt masculine pour une japonaise.

  13. Oui je vois ce que tu veux dire Vixie mais c'est aussi ça que j'ai aimé dans ce manga. J'aime les personnages froid xd

     

    Or, l'amour est partout en chacun de nous

    ou pas...

     

    Sinon je préfére Rules moi aussi, plus abouti, mais ce manga tout le monde (ou presque) le connait donc je voulais plutôt présenter un travail de MK moins "célébre".

  14. Hum pour ma part j'ai bien apprécié le drama Otomen...ya de l'école, de la romance et de la comédie. :hai

     

    Je suppose que c'est l'adaptation du manga "Otomen" de Kanno Aya ?

    J'avais lu les premiers tomes et dans mes souvenirs c'était assez drôle. Faudrait que j'y jete un coup d'oeil :)

  15. De rien :)

    Bien avant le résumé c'est la couverture du tome 1 qui m'a attirée et quand j'ai vu qu'il n'y avait que deux tomes j'ai pas hésité et je l'ai acheté direct.

    Je ne lis plus trop de shojo (en tout cas moins qu'avant) mais là pas de regrets c'est un coup de coeur :d

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