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Les 400 coups


Yomigues
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"Les 400 coups" de François Truffault est considéré comme l'un des fers de lance de la nouvelle vague. Qu'est-ce que la nouvelle vague ?

 

"On voit apparaître une nouvelle façon de produire, de tourner, de fabriquer des films qui s'oppose aux traditions et aux corporations. Devenu Ministre des Affaires Culturelles en 1958, André Malraux facilite l'accès à la réalisation des jeunes cinéastes sans passer par le parcours traditionnel de la profession. Le changement de société et de mœurs, le désir de transformer le cinéma et de rompre avec le passé sont au principe de la Nouvelle Vague. Celle-ci n'est pas une « école artistique » avec un style particulier, mais plutôt un esprit qui aura autant de traductions différentes qu'il y a de cinéastes pour s'en emparer. Souvent mentionnée, l'apparition de nouveaux appareils (caméra et magnétophone) joue un rôle d'appoint, significatif mais secondaire dans ce mouvement. C'est toute la grammaire du cinéma qui est remise en question de multiples manières, dans le tournage, le jeu des acteurs, le montage, l'utilisation de la voix off, le rapport à l'autobiographie, la manière de filmer la ville ou les sentiments.

Les films de la nouvelle vague sont aussi caractérisés par leurs héros. Une étude menée sur 18 films de la nouvelle vague montre que les héros sont jeunes et contemporains. Ce sont des gens ordinaires qui ne s'occupent que de leurs affaires personnelles. Ils sont en quête d'indépendance. Ils sont souvent oisifs, n'ont pas peur d'enfreindre la loi (par exemple Michel Poincard qui tue un policier dans À bout de souffle), sont indifférents à la société et à la famille et sont en quête d'amour."

 

Source: Wikipédia

 

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La nouvelle vague, c'est donc un genre révolutionnaire dans les années 50 pour le cinéma Français, devenu la base de nos jours. Revenons aux Quatre cent coups. C'est l'histoire d'un gamin, Antoine Doinel. Sa mère est autoritaire, son beau-père un peu trop passif. Son professeur de Français est bien trop rude avec lui.

 

C'est dans les rues de Paris qu'avec son ami, René, il trouve l'évasion. L'école buissonière devient rapidement son nouveau quotidien, Antoine s'émancipe, vie d'un rien, mais ses escapades l'amènent à faire quelques chapardages qui l'emmeront en maison de redressement, ses parents ne savant plus quoi faire de lui.

 

Fresque émouvante et poignante de la jeunesse, le film est porté par une excellente bande-son dont je vous laisse écouter un extrait:

 

L'intépretation de M.Léaud y est aussi pour beaucoup, s'imprégnant complètement du rôle. Entre escapade poétique, amitié touchante de l'enfance et visite de Paris dans le désarroi d'un enfant, les 400 coups est un film envoûtant, Sublissime. Magistrale. Du grand cinéma, culte de la première à la dernière seconde, un incontournable à voir.

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