exctasy-Murakami Ryû

Murakami Ryû - Exctasy

 

 

4ème de couverture:

« Et toi, tu sais pourquoi Van Gogh s'est taillé une oreille '? » C'est par cette énigme que Miyashita, le je fragile de l'histoire, va se laisser entraîner dans un autre jeu - qui lui sera fatal - de relations sadomasochistes. Aspiré malgré lui, comme dans un jeu vidéo, par la recherche vertigineuse du plaisir et des drogues, il ira en un crescendo terrifiant jusqu'au point de non-retour.

 

Ecstasy est le premier volet d'une trilogie - avec Mélancolie et Thanatos, à paraître en 2003 et 2004 - bâtie autour de trois personnages : un SDF japonais errant à New York, une maîtresse de cérémonie nymphomane et sadique exerçant à Tôkyô et une jeune actrice installée à Paris. Encore une fois. Murakami plonge au plus noir de notre réalité pour donner voix à ces « Monologues sur le plaisir, la lassitude et la mort ».

 

Le trash comtemporain avec Murakami , on connait. Et là il se lance sur une trilogie ayant pour thème le sadomasochisme et la perversion.

Magnifique oeuvre de sentiments et de pulsions, Exctasy nous plonge dans un monde où le côté primaire de l'être humain ressort sans que l'on ne contrôle plus rien.

Beaucoup plus fin que la vie de Catherine M. sur la description des scènes érotiques, Murakami nous fait découvrir un domaine peu connu et souvent déprécié.

En effet, les personnages en font une telle description que l'on finit par éprouver une sorte de curiosité face à cette histoire.

Le deuxième tome Mélancholia est plus axé sur la domination et la façon subtile et disons perverse d'amener l'autre à faire ce que l'on veut.

C'est une autre vision des personnages que l'on a et on se rend compte que dans une relation telle que celle des protagonistes, ce n'est pas forcément le sadique qui a le pouvoir.

Je ne peux malheureusement pas encore vous parler du dernier (Thanatos) car pas encore lu ...

 

Bref, entre sensibilité et écriture crue, dénudée, Exctasy est une plongée dans le monde de la drogue et du sexe.

Âmes sensibles s'abstenir ....

Modifié le 6 mars 2009 par lineae

Je l'ai lu durant les vacances, c'est vraiment un livre choc, on est vite en immersion dans le boucain (enfin ça a été mon cas) la fin m'a tué et du coup j'hésite à lire les deux tomes suivant :good

Sacrilège une réponse que je n'avais pas vu ! xD

Je ne sais pas si tu repasseras, mais je suis tout à fait d'accord avec ce que tu as dit, c'est vraiment un livre "choc".

Pour ce qui est des deux autres tomes, j'ai acheté Melancholia y'a déjà un bon moment, mais pas encore fini, il est beaucoup plus dans la réflexion que le premier, même si les sujets sont liés. Dans le second, on a donc la voix de Yazaki qui va s'exprimer sur les pans de sa vie aux côtés de Reiko et en tirer certaines conclusions. Mais ce n'est pas que ça, puisque même si l'ambiance change légèrement, on est toujours plongé dans cet univers de sado-masochisme et de drogue.

Le dernier, comme l'indique son nom, serait beaucoup plus porté sur la mort ...

Même si j'ai tendance à toujours préféré les 1ers tomes d'une série, je pense que les deux autres le valent, donc n'hésites pas ^^

Bien sur, les lire tout à la suite c'est rush xD

la trilogie dans son ensemble est vraiment intéressante!

je ne saurais que trop vous conseiller de lire Thanatos .

 

mais du même auteur je préfère "les bébés de la consigne automatique"

 

synopsis:

Au Japon, les nouveau-nés abandonnés dans les consignes des gares sont voués à une mort certaine. Deux d'entre eux pourtant, Hashi et Kiku, vont vivre. La vie de ces deux enfants est une plaie béante qui ne se cicatrise pas, un cri qui ne se tait pas. Le cauchemar les hante, leur univers s'est réduit aux parois d'une consigne, un monde sans espoir où l'on cherche une échappatoire tout en sachant qu'elle n'existe pas. Autour d'eux, un brouillard épais et pesant s'est formé, un ciel plombé, où seule la survie reste possible. Et cependant, des éclaircies parfois apparaissent, un chant qui surgit de la gorge d'Hashi comme une accalmie au milieu d'une tempête, un saut de Kiku comme une envolée vers un ciel plus bleu, des moments d'émotion suspendus. Mais la douleur est plus forte, aucune libération n'est possible et, ne pouvant supprimer la souffrance, c'est en l'infligeant aux autres qu'ils tenteront de l'oublier. Ryû Murakami dépeint un univers de destruction, de désolation avec une telle poésie que cette atrocité même devient belle, belle comme peut l'être la mort, belle comme peut l'être la guerre, belle comme le sont parfois les hommes.

Le synopsys que tu as donné est la quatrième de couverture ? En tout cas, il donne envie

Et toi, tu en as pensé quoi ?

 

 

 

ps: ( Je ne sais pas si ça mérite de diviser le sujet (?) vu que ce n'est pas la même œuvre)