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Drei-M

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  1. Utile
    Drei-M a réagi à Meka dans [IMPORTANT] Signalement !   
    Ajout d'un fix temporaire en attendant la disponibilité de RPGamer
  2. Utile
    Drei-M a réagi à Ness dans To Aru Majutsu no Index : Le Light Novel (en vf)   
    En cette joyeuse journée de Noël, je vous apporte mon petit "cadeau", si je puis dire, à savoir le volume 8 de To Aru Majutsu no Index :
     

    (un clic sur l'image vous ramène au 1er post)

     
    Ce volume met en scène les deux héroïnes sur la couverture, avec passages éclairs des deux protagonistes principaux, et apporte une conclusion aux événements qui ont eu lieu dans les volumes 3 et 5. Exit le monde de la magie, les superpouvoirs sont cette fois-ci à l'honneur, avec affrontements psychologiques en prime. À noter que même si ce volume est plutôt court et fait un peu office de "Side Story", il contient quelques détails qui n'ont pas été couverts par l'anime, en particulier une certaine "promesse" faite par Touma dans le volume 5. Une fois de plus, les illustrations en français vous sont servies par Kazugaya, que je tiens à nouveau à remercier.
     
    Next, je vous fais grâce de mes habituelles complaintes quant aux mauvais moments que j'ai passés en traduisant ce tome et vous annonce un grand changement dans le projet.
     
    En effet, je vous demande d'accueillir chaleureusement hkenji qui se joint à notre petite équipe. Il y a quelques temps, hkenji a proposé de m'aider dans la traduction du novel et a motivé sa demande par plusieurs chapitres déjà traduits ! Considérant ces chapitres déjà traduits et le fait que le bougre semble avoir plus de temps libre que moi, c'est désormais lui qui se chargera de la trad, tandis que je m'occuperai quant à moi de corriger son travail et de le mettre à disposition comme d'habitude. Grâce à son aide, les volumes mettront techniquement 2 fois moins de temps à sortir et il y a fort à parier que d'ici l'année prochaine, on aura attaqué la partie non couverte par l'anime (à moins qu'on nous sorte une saison 3 sorte d'ici-là).
     
    Bref, bienvenue à toi dans l'équipe, hkenji ! :bien:
     
    Sur ce, bonne lecture, bonnes vacances pour ceux qui en ont, joyeux Noël, et d'avance, bonne année !
  3. Utile
    Drei-M a réagi à ayork dans [Debat]le jugement : l'homme jugé par les animaux   
    (la dernière fois qu'on avait fait ça (sur la shoutbox justement), c'est parti en cou***, donc si ça se produit, le topic sera fermé :roll: Merci de ne pas déborder. ^^)
  4. Utile
    Drei-M a réagi à Yamishana dans Ronde de noël 2013   
    nyaahah !! Je suis content que ça te plaise oui pile dans les tons !! Oui j ai malencontreusement oublié de signé en temps de partiel j ai oublié pas mal de chose gomen ....
     
    Pour le chat c est gentil mais j en ai déjà un de 8,5kg a la maison =) ! Je te souhaite encore un joyeux Noël et a vous tous aussi !!
     
    (Ps: Grace a cette boîte tu penseras a moi tout les jours bien que je n était pas dedans )
  5. Utile
    Drei-M a réagi à Artyk dans Ronde de noël 2013   
    Personnellementl'ouvrirais réellement à Noel, et ma soeur pourra en témoigner.. SI je la vois ce jour la. ce que j'espère ! Sinon jla.. *tousse*
     
    Et au fait, cher rondé, c'était pour toi la première fois que j'envoyais un colis par la poste. Toute seule. Comme une grande. :d
  6. Utile
    Drei-M a réagi à MilkyLove dans Ronde de noël 2013   
    Oh oh oh! Mais que viens-je donc de recevoir ? Ca sent la ronde de Noël!
     

     
    PS: Euh, j'enverrai ma carte demain sans faute! J'espère qu'elle arrivera à temps!
  7. Utile
    Drei-M a reçu une réaction de tarask le rouge dans Je jeu du VDD   
    Je ban duet car j'ai fait des caucchemars horribles cette nuit. (sérieux, la forme d'Euler des nombres complexes est venue hanter mon sommeil, qui peut en dire autant?)
  8. Utile
    Drei-M a réagi à RPGamer dans Je ne sais pas quoi regarder ensuite !   
    Je dirais Psycho-Pass dans le genre de Death Note. La différence c'est que dans Psycho-Pass, c'est un système informatique qui, directement via leur flingue, dicte aux agents de l'anti-criminelle qui doit être descendu et qui doit vivre, sur la base d'un coefficient de criminalité calculé par le système à la volée. Ce côté "mesure de la personnalité" apporte un plus de subtilité par rapport à DN.
     
    Perso j'aime bien :)
  9. Utile
    Drei-M a réagi à Alephnor dans [Concours] [terminé]Watashi no Messiah-sama   
    Watashi no Messiah-sama
     

     
    Titre original : 私の救世主さま
     
    Année de parution : 2002
     
    Genre : Aventure, Fantastique, Romance, Drame
     
    Auteur et Artiste : Minazaki Suu
     
    Éditeur : Square Enix
     
    Nombre de volume : 13 [série Terminée]

     
     
     
     
    Introduction :
    Sora no Otoshimono, ça vous dit quelque chose ? Pas forcément… Pourtant il s’agit d’un manga à succès qui a déjà connu deux adaptations en anime et un film. Mais avant de pondre cette réussite commerciale, Minazaki Suu avait déjà effectué des tentatives dans des univers fantastiques. C’est justement de sa toute première œuvre dont cet article va traiter.
    Watashi no Messiah-sama, donc. Il s’agit d’un Shonen scindé en deux saisons. L’originale, Watashi no Messiah-sama, qui a été publié dans le Monthly Shonen Gangan entre 2002 et 2004 (6 tomes) et sa suite, Watashi no Messiah-sama ~lacrima~, publié dans le Monthly GFantasy entre 2004 et 2007 (7 tomes).
     
     
     
     
     
    Histoire :
    L’histoire tourne autour de Shinya Yumiki, un adolescent sans talents particulier ne se distinguant ni par son intelligence, ni par sa force, ni par quoi que ce soit d’autre. Jusqu’au jour où il rencontre Haruna sur le toit de son école. La jeune fille lui apprend alors qu’il est le Messie, le seul être au monde capable de lire le ‘Guide du Salut’ et donc le seul pouvant sauver Celestia, le monde d’où vient Haruna. Elle-même est la prêtresse du Salut et son rôle est de servir de bouclier au Messie, le protégeant de tout danger.
    Cependant un second livre, le ‘Guide de la Domination’, évoque un tout autre destin pour Celestia et pour le Messie. Et au final, un seul des deux livres pourra avoir raison.
    Shinya devra à présent déterminer s’il est vraiment le Messie, s’il sera capable de sauver tout un monde et surtout s'il pourra protéger celle qu’il aime.
     

    Il est certaines choses qu'il vaudrait mieux ignorer.
     
     
     
     
     
    Personnages :
     

    Shinya Yumiki : Personnage principal de l’histoire et considéré comme le Messie destiné à sauver le monde de Celestia, Shinya n’a pourtant rien d’un héros. Il est faible, lâche et n’a pas la moindre confiance en lui. Pourtant, au fur et à mesure qu’il passera du temps avec Haruna, il va se découvrir un courage qu’il n’aurait jamais imaginé avoir et se révèlera prêt à tous les sacrifices pour la protéger.
     

    Haruna : Prêtresse du Salut et Bouclier du Messie, elle a recherché pendant de nombreuses années celui qui serait capable de lire le ‘Guide du Salut’ et pense l’avoir enfin trouvé en la personne de Shinya. Bien que disposant de puissantes aptitudes magiques, elle est avant tout une jeune fille douce et attentionnée qui ne recherche que le bonheur de tous.
     

    Hime : Amie d’Haruna et Epée du Messie, elle est une combattante hors pair. Froide et agressive, elle n’a pas la moindre confiance envers Shinya qu’elle ne reconnait pas comme le Messie.
     

    Ryohei Sakakiyama : le meilleur ami de Shinya et celui qui le tire de la plupart des mauvaises situations dans lesquelles il peut se fourrer. Il est tout le contraire de Shinya : fort et admiré de tous. Il reste pourtant avant tout un être au grand cœur cherchant à protéger ceux à qui il tient.
     

    Lilu : Prêtresse de la Domination, elle considère Haruna comme son ennemie jurée. C’est à elle qu’incombe le rôle de retrouver l’Empereur, celui qui saura appliquer les écrits du ‘Guide de la Domination’. Hautaine et prête à tout pour accomplir sa mission, elle n’en reste pas moins une jeune fille prise dans l’engrenage du destin.
     
     
     
     
     
    Critique :
    Watashi no Messiah-sama est une expérience très particulière. On serait en droit de s’attendre à une histoire déjà vue et revue tant le scénario de départ semble être classique (un héros, une fille venue d’on ne sait où et un monde fantastique à sauver), mais l’auteur nous entraîne dans une direction complétement différente.
    Les quelques scènes humoristiques qu’on peut trouver au début du manga disparaissent très rapidement pour faire place à une ambiance plus lourde. Plus pesante. C’est d’ailleurs parfaitement illustré la première fois que Shinya se rends sur Celestia. Au lieu d’un paysage onirique ou champêtre comme on pourrait l’imaginer, on tombe directement sur un lieu désertique remplis des corps des dernières victimes d'une attaque de monstres.
     

    Ça va être très douloureux...
     
    Et l’ensemble du manga tourne autour de ce genre d’ambiguïté. On est plus proche d’une tragédie dans le sens original du terme : un destin implacable qui renvoie toujours les héros dans les profondeurs du désespoir. Shinya et Haruna ont beau faire partie des personnages les plus adorables du monde, on jurerait qu’une instance supérieure a décidé de rendre leurs vies la plus misérable possible. Et c’est justement ce point qui donne tout son intérêt au manga : plus on le lit, plus on a de la peine pour ses personnages. Mais il est difficile de s’arrêter avant de savoir si, au bout du compte, le destin finira par leur sourire.
    Au fur et à mesure que l’histoire avance, les enjeux deviennent rapidement de plus en plus importants. Si le début peut sembler assez mollasson, on entre très vite dans le vif du sujet. C’est d’autant plus marquant dans la seconde partie de l’histoire (Lacrima) où l’intrigue atteint rapidement son apogée pour dégringoler de révélations en scènes d’action jusqu’à la conclusion finale sans vous laisser le temps de reprendre votre souffle. Et sans lésiner sur la souffrance des personnages !
     

    Ce genre de scène va rapidement vous manquer
     
     
     
    Parlons en d’ailleurs, des personnages ! Le casting est extrêmement réussi ! Une fois n’est pas coutume, on a l’impression de retrouver les clichés habituels des mangas. Pourtant, au fur et à mesure qu’on apprend à les connaître, on se rend compte de la profondeur qu’ils ont et de l’évolution qu’ils subissent. Lilu en est probablement le meilleur exemple, tant sa personnalité et ses circonstances sont complexes. Au bout du compte, on a beau savoir que son rôle est de causer la perte de Shinya et d’Haruna, pas une seule fois n’a-t-on envie de la détester ou de lui en vouloir. Au contraire, on en vient même à la soutenir malgré son rôle on ne peut plus clair d'antagoniste.
    Même observation concernant le personnage d’Haruna. Il a été fabriqué de bout en bout pour nous faire éprouver de la peine. Il s’agit d’une fille absolument parfaite sous tous les angles : pure, serviable, amicale, douce, attentionnée, protectrice… On lui donnerait le bon Dieu sans confession et elle ne ferait que l’offrir à quelqu’un en ayant plus besoin qu’elle. Mais quand on voit ce qu’elle subit, on ne peut qu’éprouver de la tristesse à son égard. Les plus sensibles d’entre vous verseront probablement quelques larmes durant certain passages la mettant en scène.
    Le personnage de Shinya, lui, subit un processus assez particulier. S’il dispose d’une évolution très rapide au début du manga, celle-ci va rapidement se bloquer dans la suite du récit. Il s'agira alors pour lui de faire s’opposer ses convictions à la réalité des choses et le résultat ne sera malheureusement pas toujours heureux. S’il est loin d’être particulièrement charismatique ou appréciable, le personnage de Shinya n’en reste pas moins terriblement crédible dans ses réactions et dégage une véritable sincérité.
     

    Rien ne sera épargné aux personnages. Rien.
     
     
     
    Graphiquement, nous avons affaire à quelque chose d’assez surprenant. On note deux styles distincts (correspondant aux deux parties du récits) et aucun d'entre eux ne nous donne l'impression d'être dans un Shonen. La première partie de l'histoire présente des traits assez simple et doux, à la manière d'un Negima ou d'un Love Hina. Mais rapidement, le dessin évolue pour devenir plus travaillé et collant davantage à un Shoujo (avec des personnages féminins adorables et des personnages masculins faisant davantage penser à des princes charmants qu'à des guerriers ou des aventuriers). Ça demande un petit temps d’adaptation, mais on s’y habitue assez vite. Et ça n’empêche pas les scènes d’actions d’être très dynamiques, quoique parfois un peu fouillis.
    S'agissait-il pour l'auteur d'une manière de marquer l'évolution de l'histoire ? En tout cas, le rendu final est réussi !
     

    Beaux gosses avant d'être héros.
     
     
     
    Un des gros défauts de ce manga vient de la gestion de son rythme. Par plusieurs endroits, l’auteur effectue des ellipses temporelles très maladroites, survenant parfois en plein milieu de l’action et avançant beaucoup plus loin dans le récit sans jamais vraiment revenir en arrière. C’est bien simple, il arrive qu’on se demande si on n’a pas sauté un chapitre tellement la transition est rude. Si ce genre de choses n’arrivait qu’une seule fois, ce serait passable, mais cela se produit en de nombreux moment du récit (le passage entre les deux séries illustre parfaitement cela). Et la plupart du temps, la période manquante n’est comblée que grâce à quelques dialogues bien plus tard dans l'histoire. Pas toujours facile pour la compréhension.
    On pourrait également reprocher une tendance à la dramatisation à outrance. Si ça ne m’a personnellement pas gêné outre mesure, je comprendrais parfaitement quelqu’un se lassant de devoir en permanence éprouver de la pitié pour les personnages. Tout dépend bien sûr du lecteur, mais il est vrai qu’il y a davantage de scènes dramatiques que de scènes d’action. Et de loin.
     

    Les scènes d'action restent présentes. Et elles valent le coup !
     
     
     
     
     
    Bilan :
    Ce manga ne plaira pas à tout le monde, c’est une certitude. Il a néanmoins le mérite de se baser sur autre chose que l’humour, l’action ou le mystère pour construire la majeure partie de son contenu. Sa principale qualité vient assurément de sa galerie de personnage très travaillés et pour qui on se retrouve à éprouver une réelle sympathie. Si l’action est parfois confuse, on se recentre rapidement sur le point important du récit : le destin finira-t-il par sourire aux différents personnages ? Au bout du compte, l’aspect tragique l’emporte sur l’aspect scénaristique et l’histoire devient secondaire face aux protagonistes. Ce qui n’est pas sans rappeler un thème principal de l’histoire : que choisiriez-vous entre sauver le monde et sauver ceux à qui vous tenez ?
     

    Lilu... On n'a jamais eut autant envie de consoler quelqu'un...
  10. Utile
    Drei-M a réagi à Meka dans [Concours][terminé] Zelda a link Between Worlds   
    Ayant finalement délivré les sept sages, je m'apprête à affronter Ganon, le causeur de tous nos maux. Après un combat acharné avec ce seigneur du mal, je remporte la victoire et accède à la pièce où repose la Triforce. Je fais alors le voeu de rendre la vie aux victimes de cette guerre entre le Bien et le Mal, et c'est ainsi que le royaume d'Hyrule retrouve son souverain. La paix étant revenue, je décide de retourner planter Excalibur, l'épée de légende en son socle et c'est ainsi que s'achève mon histoire.
     

    Jusqu'au prochain problème en fait ...
     
     
     
    On applaudit bien fort Link, qui après plus de vingt-cinq ans de bons et loyaux services s'est enfin décidé à parler ! ( Bon on a pas dit que c'était un grand compteur non plus… )
     
    Nous voici donc plus de vingt ans après la sortie de A Link To The Past sur Super Nintendo, et l'éditeur s'est enfin décidé à nous sortir une suite à ce chef-d'oeuvre ! Va-t-elle réussir à convaincre les nouveaux venus comme les fans chevronnés ? Nous allons tout de suite le découvrir !
     
    Nintendo a pris des risques sur ce Zelda et n'a pas hésité à bouleverser des principes fondamentaux de la série. Ce jeu va-t-il donc rester à proprement parler un Zelda ? Bien que certains mécanismes aient changé, comme la récupération des objets et leur gestions, ou la linéarité de l'ordre des donjons établi depuis Wind Waker, il ne faut pas oublier que le jeu reprend l'histoire depuis A Link to the Past. En effet, certains objets classiques comme la Bourse à rubis, n'ont pas leur place dans ici jeu puisqu'ils n'existaient pas encore sur cet opus-là.
     
    Oui, je vois déjà venir les joueurs disant que le jeu était déjà linéaire avant, mais malheureusement c'est faux. Dans A link to the Past, les donjons 2/3/4/5 de la deuxième partie du jeu peuvent être faits dans n'importe quel ordre. Quant à Ocarina of Time, il est possible de faire certains donjons sans avoir fini les précédents (même si parfois l'objet est capital pour continuer), l'histoire n'est pas "bloquée" tant qu'un donjon n'a pas été achevé (hormis le cas du donjon de l'eau). La non linéarité n'est donc pas une nouveauté dans un Zelda, mais il est vrai que les derniers opus ont bel et bien été très linéaires.
     
    Est-ce que ce Zelda va tenir ses promesses, et ramener la grandeur de la série qui en a fait ce qu'elle est aujourd'hui ? Nous allons le découvrir.
     
    On branche la cartouche, on allume la 3Ds, et nous voilà lancés ! La musique démarre, la triforce apparaît… L'introduction nous rappelle fortement le précédent titre, alors qu'on est tout de suite lancé dans ce style épique qui a fait l'un des fondements musicaux de la Saga.
     



    L'histoire de The Legend of Zelda : A link Between Worlds.
     
    L'histoire commence par le réveil de Link, contraint à quitter son lit par l'un de ses amis lui disant de se bouger un peu les fesses parce qu'il doit aller bosser. Introduction classique dans un Zelda, puisqu'il en était déjà ainsi dans A Link To The Past, et dans sa suite légitime Ocarina Of Time, où le Héros était tiré de son profond sommeil, pour ne plus jamais pouvoir dormir avant d'avoir mené à bien sa quête.
     
    On se rend donc bien compte d'emblée, que le jeu va être très inspiré par ces deux opus, et surtout de A Link to the Past.
     
    Link doit retrouver un forgeron qui lui dit de rapporter son épée au capitaine de la garde qui est assez bon pour être capitaine, mais assez étourdi pour oublier son épée. Après un petit détour par le château, on se retrouve donc au sanctuaire, où l'histoire commence. Alors qu'un terrible événement survient, on emprunte l'entrée secrète pour accéder au sanctuaire, ce qui n'est pas sans nous rappeler le sous-sol du château d'hyrule, dans The Legend of Zelda : A Link to The Past. On rencontre alors le méchant de l'histoire, Yuga, qui est apparemment décidé à transformer en tableaux les sept descendants des Sages, dans le but de faire revivre le seigneur Ganon.
     
    Le jeu est alors construit sur la même logique que la majeure partie des Zelda depuis maintenant plusieurs années : une première partie permettant de récupérer l'épée de légende, Excalibur, et une seconde partie permettant de récupérer assez de pouvoir pour terrasser le Mal.
     
    Nous allons donc devoir collecter des médaillons permettant de récupérer Excalibur. Poursuivant Yuga après l'affrontement, nous nous retrouvons alors dans le royaume de Lorule, monde parallèle au royame d'Hyrule, où sont "emprisonnés" les sept sages. Il faudra parcourir les sept donjons et ainsi délivrer le monde du Mal et sauver la princesse Zelda.
     
    Des graphismes rendus par une 3D de toute beauté !
     
    Il faut rendre à César ce qui appartient à César, The Legend of Zelda : A link Between Worlds jouit d'une utilisation de la 3D exemplaire. Non seulement la 3D est jolie, mais elle est superbement travaillée (et ne fait pas mal aux yeux). Bref, le jeu est sublime. Une fois habitué, il est d'ailleurs difficile de s'en passer, d'autant qu'elle apporte un réel plus au niveau du gameplay, puisque ce Zelda se joue énormément avec les profondeurs et hauteurs des éléments. On voit bien que Nintendo sait tirer profit de son hardware, et arrive bien à nous prouver qu'il n'est pas caduque, mais qu'il apporte au contraire un réel intérêt à la console.
    Les graphismes sont vraiment jolis tout en restant dans le style de A link to The Past, une fois encore Nintendo montre sa capacité à se démarquer graphiquement, et franchement des fois ça fait pas de mal !
     

    On a plaisir à revisiter la carte du monde de Zelda III - A link to the Past
    Une bande son… presque exemplaire !
     
    Dès le démarrage du jeu, on sent que les musiques sont formidablement travaillées et surtout retravaillées, puisque fortement inspirées de A Link to the Past (fibre nostalgique oblige). On profite d'une belle pluralité de titres, ce qui manquait réellement aux derniers opus, dont les musiques étaient certes soignées mais trop peu nombreuses. Les thèmes principaux qu'on découvre tout au long de l'aventure provoquent une réelle sensation d'immersion dans l'univers épique du jeu, et ce d'autant plus lors des transitions d'un monde à l'autre, où l'on prend plaisir à entendre la musique passer elle aussi d'un univers à l'autre.
     
    On regrettera peut-être que la ré-orchestration des musiques des donjons les ait rendues trop calmes, enlevant ce coté angoissant et aggressif qu'on leur connaissait dans A Link to The Past.
     
     
    Thème principal une fois l'épée de légende obtenue :
     
     
     
    Le château d'Hyrule :
     
     
    Le monde de Lorule, version acoustique à entendre dans le bar :
     
     
     
     
    Un gameplay et un level design travaillés.
     
    Nous allons maintenant nous attarder sur ce qui a fait réellement parler de ce jeu, à savoir les changements majeurs du gameplay. Ce Zelda amène une nouveauté par rapport à ses prédécesseurs, la majorité des objets étant louables à un personnage du nom de Lavio, qui prendra refuge dans votre maison. Ils sont également achetables pour une certaine somme pouvant grimper jusqu'à 1200 rubis (à partir d'un certain moment de l'histoire). L'utilisation des objets elle, a été revisitée : il vous faudra désormais pomper dans votre jauge d'endurance pour tirer une flèche ou poser une bombe, endurance qui se remplit toute seule au fil du temps.
     
    Ceci est une réelle nouveauté pour Zelda, fini le stock d'objets, plus besoin de ramasser des flèches ou des bombes, il suffit que la jauge d'endurance soit pleine ! Au final, la nouveauté paie et le pari est bien réussi, simplement parce que la structure (le fonctionnement?) des Zelda le permet. En effet, même si avant il fallait gérer un stock d'objets, lorsqu'on était à court d'un item en particulier, il suffisait en général de casser un vase ou de l'herbe dans la même salle pour pouvoir se le procurer et avancer. En cela on peut trouver ce nouveau titre "facile", mais au fond, était-ce réellement dur de casser un vase auparavant ? (je dirais même que ça simplifiait les énigmes, puisqu'en cassant ces dits-vases, on avait un indice sur quel objet utiliser pour avancer) On zappe ici cette étape-récolte, et au final, c'est presque pas plus mal.
    La gestion de l'inventaire sur l'écran tactile du bas est réellement pratique et simple, notamment l'option qui permet de switcher très facilement d'équipement en sélectionnant des "items favoris", (option qui s'obtient vers le milieu du jeu).
     
    On a le droit comme dans tout Zelda qui se respecte à une capacité de déplacement rapide, qui nous est offerte cette fois par la petite-fille de la sorcière Aëline, très tôt dans le jeu. Peut-être un peu trop tôt d'ailleurs, encore une fois cela montre la tendance de Nintendo à rendre le jeu plus accessible, et fait grincer des dents à certains fans de longue date.
     
    Le level design, qui reprend fidèlement la carte de A link to the Past, avec cependant les quelques variations induites par les vingt années écoulées entre les deux titres, est quant à lui réellement réussi. Autant sur la plaine, avec les passages Lorule/Hyrule permettant de découvrir des endroits normalement inaccessibles en restant dans un seul monde, que dans les donjons, où la notion de profondeur est beaucoup utilisée (ce qui est encore une fois une nouveauté dans un Zelda en vue "de dessus").
    La possibilité d'envoyer une bombe à un "étage supérieur" en est la preuve, c'est quelque chose d'évident dans un jeu en "3D" comme Ocarina Of Time, mais qui est beaucoup moins naturel dans un jeu de style vue "de dessus" (dans A Link to the Past, on pouvait avant envoyer une bombe d'un étage supérieur vers un étage inférieur uniquement).
    La notion de profondeur, on l'a vue, est beaucoup exploitée, et permet de créer de nouveaux mécanismes jamais utilisés dans les Zelda en vue "de dessus".
     

    Voici un passage où la 3D se retrouve forte utile !
    La logique des donjons a également été revue, la carte est désormais disponible directement, ce qui est un peu dommage puisque encore une fois ça enlève de la difficulté au jeu.
    Puisque les objets sont maintenant louables près de Lavio, les donjons n'ont plus la construction suivante :
     

    Chercher la clé Chercher l'objet Tuer le boss avec l'objet
     
    Cependant, des objets annexes non indispensables, mais intéressants tout de même, peuvent être retrouvés dans certains donjons, il est donc conseillé de les parcourir entièrement.
     
     
    Le "pouvoir" de Link, dans cet opus
     
    Dans chaque zelda, Link a une particularité qui lui est propre : pour Twilight Princess c'était la transformation en loup, pour Ocarina of Time, l'ocarina, pour the Wind Waker la baguette du vent.
     
    Dans ce Zelda, Nintendo a opté pour la transformation en peinture murale, ce qui ajoute un élément de gameplay important au jeu. En effet on peut se changer en peinture murale sur quasiment la totalité des murs du jeu ! Il nous vient assez vite la manie de vérifier s'il n'y a pas un passage secret à chaque endroit, et la capacité est très utile lors des donjons, pour passer des précipices, ou encore se retrouver en dehors de la pièce, et faire le tour du donjon par dehors !
     
    C'est également ce pouvoir offert par notre ami Lavio, qui va vous permettre de passer d'un monde à l'autre et qui vous permettra de résister aux sorts maléfiques du sorcier Yuga.
     

    Le passage entre les deux mondes, est assez... spécial.
    Les quêtes annexes
     
    Ce Zelda contient une bonne quinzaine de quêtes annexes, même si encore une fois elles sont assez faciles, et ne vous feront pas passer beaucoup de temps dessus. Les récompenses quant à elles sont variées, allant du classique rubis, au quart de coeur, ou encore à un objet d'équipement.
     
    Le jeu contient également une quête annexe principale, dans la même veine que les Skultulas de Ocarina of Time, ou les Figurines de The Wind Waker. Vous devrez en effet retrouver une bonne centaines de petits animaux dissimulés sur les plaines des deux royaumes.
     
    On retrouve également une version améliorée pour presque chaque objet de l'équipement, ce qui n'est pas sans rappeler la version upgradée du bouclier, du boomerang et de l'arc qu'on pouvait avoir dans The Legend of Zelda : A Link to The Past.
     
    Le mode difficile
     
    Une fois le jeu terminé, on débloque alors la possibilité de pouvoir démarrer les parties en mode Difficile. Si beaucoup de joueurs affirment qu'il aurait été mieux d'avoir le mode difficile directement disponible dés le départ, tant il ajoute une réelle difficulté au jeu, je suis plutôt de l'avis inverse.
    De par sa nature "open world", je pense qu'il est préférable de découvrir le jeu une première fois, et d'apprécier pleinement l'histoire et le contenu qu'il a à offrir, pour par la suite de le refaire une seconde fois. L'intérêt est alors de chercher le meilleur ordre d'opération, celui offrant la possibilité d'avoir les objets importants le plus tôt possible, ou encore de faire les donjons les plus difficiles en premier. Et là, le challenge est à la hauteur des espérances. Pour l'avoir essayé, je peux vous confirmer que lorsqu'on doit faire un donjon sans se faire toucher une seule fois par l'ennemi, car il vous enlève huit coeurs d'un coup quand vous n'en avez que sept, le jeu devient effectivement intéressant au point de vue difficulté ! On en vient même à se poser la question de sortir d'un donjon pour sauvegarder son avancement !
    Si le jeu avait été ainsi dés le départ, il aurait probablement rebuté beaucoup de joueurs, et donc aurait certainement été jugé beaucoup trop dur. Je trouve donc qu'il est mieux de ne pas avoir laissé l'accès au mode difficile d'entrée de jeu.
     
     

    C'est moi où... on veut m'attaquer !
    Conclusion
     
    Ce Zelda est à mes yeux LE Zelda que j'attendais depuis The Wind Waker, reprenant les bases qui ont fait le succès réel de la série. Avec néanmoins quelques prises de risques, il se démarque tout de même de A Link to the Past et devrait réussir à sortir de l'ombre de ce dernier sans problème !
    Bon nombre de fans aguerris de la série sentiront vibrer leur corde nostalgique grâce aux divers éléments rappelant les précédents titres. Par ailleurs, le jeu demeure un vrai diamant brut pour les joueurs néophytes qui voudraient commencer la série mais n'ont pas encore succombé au charme Zelda ces dernières années.
     
    En définitive, j'ai réellement aimé les points suivants :
     

    La carte de Zelda A Link to The Past très fidèlement reproduite Des musiques formidablement ré-orchestrées tout le long du jeu La capacité de Link à se transformer en peinture La liberté qu'on n'avait plus retrouvée depuis Zelda A Link to The Past Des graphismes vraiment sublimes avec la 3D - Une 3D Utile ! Du challenge, même si rapide à finir Des clins d'oeil à la Saga entière tout le temps ! Des donjons magnifiques avec un level design presque parfait Un vrai mode difficile, qui donne enfin un challenge réel dans un Zelda Une fin vraiment superbe, à pleurer
     
    Si je devais vraiment lui donner des points négatifs, je dirais :
     

    Une musique de donjon pas assez diversifiée, peu angoissante ni agressive L'aide utilisateur un peu trop présente tout le long du jeu La possibilité de se déplacer rapidement accordée beaucoup trop tôt
    Voilà, j'espère vous avoir donné envie d'acheter ce chef-d'oeuvre, qui est vraiment le bijou de Nintendo ces dix dernières années pour moi! Comme quoi, faire du neuf avec de l'ancien est peut-être un peu "facile", mais quand c'est fait aussi brillamment, il n'y a vraiment rien à redire. Pour un jeu acheté à 33€ (en pré-commande avec coffret collector, aujourd'hui on le trouve à 45€), j'ai envie de dire qu'il serait temps que les autres éditeurs en prennent un peu de la graine !
     

    Je veux... cette épée, TOUT DE SUITE !
  11. Utile
    Drei-M a réagi à Shisaï dans Je jeu du VDD   
    Je ban Drei parce qu'elle a bien travaillé sur les articles et mérite une pause
  12. Utile
    Drei-M a reçu une réaction de Un Rieur dans [terminé] Working!!   
    Check fait
  13. Utile
    Drei-M a réagi à Raiton dans [Graphisme] Artlook de chez raton   
    Oki pour DeviantArt !
    Ben je crois que j'ai plus de difficultés en manga parce que je me suis d'abord impliqué dans le dessin réaliste, la reproduction d'objets en tout genres, ce n'est que vers mes 13ans que j'ai commencé à dessiner quelque personnage de DBZ et ce sans regarder, donc pas type top. J'ai certe continuer à dessiner des têtes dans le style manga mais probablement pas suffisamment.
    J'essaie d'ailleurs de me rattraper dernièrement et je suis assez content du résultat, faudrait que je le poste la prochaine fois !
     
    En tout cas un grand merci pour ton intérêt! :3
     
    Tu as du bol toi :P , le dessin qui suit est justement un zanimaux normal XD
     
    Comme d'habitude Cephi, merci pour tes commentaires réguliers et ton intérêt! ^^
     
    Ca fait plaisir d'avoir des avis, surtout que c'est positif XD
     
    --------------------------------------------------------------------------------
     
    Dessin réalisé pour le cours de layout.
    Ca ne change pas des masses niveaux outils utilisés pour ce cours, on reste avec des marqueurs "Promarker" de la gamme des niveaux de gris.
     
    Je suis particulièrement content du résultat obtenu pour ce dernier ! J'y comptabilise bien une journée entière de travail dessus mais je m'y suis bien éclaté et c'est ce qui compte :3
     

     
     
    Merci d'avoir pris quelques secondes de votre vie pour ceci o/
     
    PS : c'est du pain dans son bec XD
    Raiton.
  14. Utile
    Drei-M a reçu une réaction de Un Rieur dans [concours][terminé] Debout l'humanité!   
    Debout l’humanité !
     

     
     
    Titre original : Ningen domo atsumare !
    Paru du 25 janvier 1967 au 24 juillet 1968 en prépublication dans le magazine Manga Sunday
    Edition française : Flblb
    Format :u n volume de 428 pages
     
     
     
    Histoire :
     
    Déserteur japonais pendant la guerre au Paipania, Tenka Taihei est fait prisonnier dans le sinistre laboratoire médical de l’armée japonaise. Là, au cours des expériences qui sont menées sur lui, on découvre qu’il est possesseur de spermatozoïdes uniques au monde. Forcé de signé un contrat qui restera valable même après la guerre, Tenka Taihei se prête malgré lui à la création d’un genre nouveau d’humains dont il est l’unique géniteur. Le statut de ces nouveaux êtres n’étant pas clairement défini, libre cours est laissé aux plus grandes dérives et jeux de pouvoirs à leur encontre. Des jeux qui pourraient bien conduire l’humanité à sa perte.
     
     
     
    Personnages :
     

    Tenka Taihei : personnage principal, « bonne pâte mais manipulable » selon le résumé de l’édition française, ces qualificatifs le décrivent parfaitement. Militaire de carrière, il n’a tout de même pas apprécié de se faire enrôler de force comme volontaire pour la guerre au Paipania et a déserté.
     
     
     
    Lila : Une des deux principales femmes de l’histoire, Tenka Taihei l’a rencontrée au paipania quand elle a tenté de placer une bombe sur lui pour faire sauter le laboratoire avec. Guerillera qui a perdu toute sa famille dans la guerre, elle épouse finalement Tenka et consent à l’accompagner au Japon. Elle reste une épine dans le pied des puissances qui cherchent à manipuler Tenka Taihei.
     
     
     

    Le capitaine Reach : rencontrée au laboratoire médical de l’armée, Tenka Taihai a une faiblesse pour le capitaine Reach. Celle-ci étant dévouée corps et âme à l’armée et à son devoir, elle usera de cette faiblesse sans scrupule pour pousser Taihei à l’obéissance.
     
     
     
    http://img11.hostingpics.net/pics/152620otmo.png
    Professeur otômo : Au départ fait prisonnier avec Tenka Taihei, il se débrouille rapidement pour prendre un ascendant sur lui et récupérer le contrat qui lie Taihei, à son bénéfice. Ses motifs semblent se partager entre l’approfondissement des connaissances scientifiques, sa propre cupidité, et une idéologie eugéniste.
     
     
     
    Akira Kizagami : journaliste à la solde de l’industrie des média et du plus offrant, akira kizagami est celui qui apporte de nouvelles (et incroyables) dimensions à l’exploitation du nouveau genre humain dont Tenka Taihei est la source.
     
     
     
    Miki : Miki est le premier enfant de Tenka Taihei, le premier de son genre. Loyal entièrement à son père et à ses pairs, Miki est l’un des principaux fauteurs de troubles parmi les nouveaux humains, appelant à la rébellion pour faire cesser la tyrannie à leur encontre.
     
    Critique :
     
    Ayant entendu pas mal parler d’Osamu Tezuka , j’ai saisi l’occasion de tester moi-même ses manga en passant dans une librairie. J’ai arrêté mon premier choix sur Debout L’humanité ! et on ne peut pas dire que j’ai été déçue. Mais procédons par ordre :
     
     
     
    Le dessin :
    On ne peut pas dire que le dessin soit le point fort de l’histoire. Ici, peu de trame, de détails, des personnages peu travaillés, avec un léger côté cartoon. Pour autant ce n’est pas vraiment un désavantage non plus, car le dynamisme est donné à l’histoire est d’autant plus fort grâce à ce dessin qui se centre sur l’essentiel. Je vois cela davantage comme un parti pris de l’auteur qu’une négligence ou un défaut. Le fait que les autres œuvres d’Osamu Tezuka soient faites d’un dessin plus soigné, bien que parfois plus anciennes, conforte cette théorie. Cela dit, si vous voulez quelque chose de beau, qui vous en mettes plein la vue, allez plutôt lire Bride Stories
     
     
    Le scénario :
    Ce manga a été publié pendant la guerre du Vietnam, quelques années après la seconde guerre mondiale et les expérience médicales des armées sur les hommes, et ça se sent. La situation initiale se situe dans un environnement (le Paipania) dans lequel on reconnaît sans peine l’analogie à la guerre du Vietnam et la critique acide des atrocités banales perpétrées. Debout l’humanité s’inscrit donc par là comme une critique très contemporaine, et pourtant, il soulève des questions intemporelles, bien que le XXe siècle les aient (re)mises.
     
    L’humanité et l’inhumanité des hommes, leurs idéaux et leur cupidité sont au centre de cette œuvre.
     
    La question de la valeur d’une vie humaine est vue et revue sous plusieurs aspects. Dans quelle mesure peut on utiliser – rentabiliser un être humain ? L’esclavage serait-il, finalement, humain plutôt qu’inhumain ? Un humain doit il correspondre à un idéal ? (« pas de pitié pour les éléments ratés. » professeur Otômo).
     
    La fabrication industrielle d’humains dans un but d’utilisation spécifique dès la naissance (ou la mise en tubes à essais) rappelle le monde futuriste de Brave new world d’Aldous Huxley, quand des idéaux et la science se croisent, et remet en péril les repères de l’identité. Car après tout, qu’est ce qui nous rend humain ? La valeur de notre vie (comme évoqué plus haut) ? Ou bien peut être notre travail et notre utilité. Mais si c’était… notre genre ? Sommes nous hommes et femmes avant d’être humains ? Et dans ce cas, que sommes nous si ces frontières déjà floues entre homme et femme se brouillent encore plus, tellement qu’elles disparaissent ?
     
     
    L’industrie des médias et le pouvoir de l’argent sont également évoqués de manière très liée. L’argent qui ferait faire n’importe quoi à tant de monde. Et qui transforme les médias, outil au but d’information et de communication le plus objectif possible, en une retransmission du morbide et sordide qui joue des fascinations malsaines pour faire monter l’audimat. On retrouve là, dans une mesure bien plus forte, le truc de ventes principales de bien des magazines de faits divers dont la recette magique consiste à fasciner le plus morbidement et sordidement possible les lecteurs, tout en jouant sur leurs fantasmes les plus communs. La critique de Tezuka sur ce point est particulièrement violente.
     
    De toutes ces remises en causes découle logiquement celle de la morale. A quoi s’applique la morale ? La morale peut elle justifier la vengeance ? Est-ce qu’il y a, en fait, réellement une morale ou celle-ci a-t-elle été supprimé avec l’argent ?
     
     
    A toutes ces questions, Tezuka ne propose pas de réponses tranchée. Je ne conseillerais Probablement pas ce manga s’il le faisait. En revanche, il expérimente –étudie– au sein de son œuvre des personnages mis en face de ces questions, leurs convictions et leur comportement avec une précision chirurgicale.
     
    Je met ici la critique de l’édition française qui résume plutôt bien l’ensemble :
    « Dans un style dynamique, proche du dessin de presse, cette œuvre antimilitariste aborde avec acuité les questions de sexe, de genre, de racisme, sans oublier de taper allègrement sur les médias et les industries culturelles. »
     
     
     
    Pour toutes ces raisons, mais pas seulement celles là, Debout l’humanité est un manga que je recommande.
     
    Car enfin, avant d’être une œuvre qui fait réfléchir, Debout l’humanité est une manga qui répond au critère de base : sa lecture est agréable. D’une manière générale, cette expérience et très bien menée, les personnage comme le scénario cohérent, et pourtant parfois incompréhensibles de tout autre qu’eux-mêmes. C’est une histoire qu’on peut lire avec plaisir et détente tout comme avec beaucoup de sérieux, et dans tous les cas, Tezuka vous emporte avec dynamisme dans une aventure avec de multiples rebondissements, jusqu’à ce que vous soyez vous même au Paipania.
     
    Bilan :
    La lecture agréable et dynamique de cette œuvre plairont, de même que la façon presque naïve d’aborder certains sujet de la sexualité. Pour autant, la reconsidération de ce qu’est un être humain risque fort de venir se poser après la lecture. D’un manière générale, je conseille ce manga à tous ceux que les thèmes évoqués plus haut intéressent, ceux qui aiment bien réfléchir, et encore à ceux qui ont envie de lire un manga curieux, voir carrément étrange.
     
     

     
    voilà, c'était mon premier article, aussi n'hésitez pas à apporter des critques sîouplaît
    oh, et désolée pour le peu d'image et la qualité de celles ci, mais c'était vraiment hardcore d'en trouver. du coup tout les personnages en ont pas une -_-'
  15. Utile
    Drei-M a reçu une réaction de KeKeR dans [concours][terminé] Debout l'humanité!   
    Debout l’humanité !
     

     
     
    Titre original : Ningen domo atsumare !
    Paru du 25 janvier 1967 au 24 juillet 1968 en prépublication dans le magazine Manga Sunday
    Edition française : Flblb
    Format :u n volume de 428 pages
     
     
     
    Histoire :
     
    Déserteur japonais pendant la guerre au Paipania, Tenka Taihei est fait prisonnier dans le sinistre laboratoire médical de l’armée japonaise. Là, au cours des expériences qui sont menées sur lui, on découvre qu’il est possesseur de spermatozoïdes uniques au monde. Forcé de signé un contrat qui restera valable même après la guerre, Tenka Taihei se prête malgré lui à la création d’un genre nouveau d’humains dont il est l’unique géniteur. Le statut de ces nouveaux êtres n’étant pas clairement défini, libre cours est laissé aux plus grandes dérives et jeux de pouvoirs à leur encontre. Des jeux qui pourraient bien conduire l’humanité à sa perte.
     
     
     
    Personnages :
     

    Tenka Taihei : personnage principal, « bonne pâte mais manipulable » selon le résumé de l’édition française, ces qualificatifs le décrivent parfaitement. Militaire de carrière, il n’a tout de même pas apprécié de se faire enrôler de force comme volontaire pour la guerre au Paipania et a déserté.
     
     
     
    Lila : Une des deux principales femmes de l’histoire, Tenka Taihei l’a rencontrée au paipania quand elle a tenté de placer une bombe sur lui pour faire sauter le laboratoire avec. Guerillera qui a perdu toute sa famille dans la guerre, elle épouse finalement Tenka et consent à l’accompagner au Japon. Elle reste une épine dans le pied des puissances qui cherchent à manipuler Tenka Taihei.
     
     
     

    Le capitaine Reach : rencontrée au laboratoire médical de l’armée, Tenka Taihai a une faiblesse pour le capitaine Reach. Celle-ci étant dévouée corps et âme à l’armée et à son devoir, elle usera de cette faiblesse sans scrupule pour pousser Taihei à l’obéissance.
     
     
     
    http://img11.hostingpics.net/pics/152620otmo.png
    Professeur otômo : Au départ fait prisonnier avec Tenka Taihei, il se débrouille rapidement pour prendre un ascendant sur lui et récupérer le contrat qui lie Taihei, à son bénéfice. Ses motifs semblent se partager entre l’approfondissement des connaissances scientifiques, sa propre cupidité, et une idéologie eugéniste.
     
     
     
    Akira Kizagami : journaliste à la solde de l’industrie des média et du plus offrant, akira kizagami est celui qui apporte de nouvelles (et incroyables) dimensions à l’exploitation du nouveau genre humain dont Tenka Taihei est la source.
     
     
     
    Miki : Miki est le premier enfant de Tenka Taihei, le premier de son genre. Loyal entièrement à son père et à ses pairs, Miki est l’un des principaux fauteurs de troubles parmi les nouveaux humains, appelant à la rébellion pour faire cesser la tyrannie à leur encontre.
     
    Critique :
     
    Ayant entendu pas mal parler d’Osamu Tezuka , j’ai saisi l’occasion de tester moi-même ses manga en passant dans une librairie. J’ai arrêté mon premier choix sur Debout L’humanité ! et on ne peut pas dire que j’ai été déçue. Mais procédons par ordre :
     
     
     
    Le dessin :
    On ne peut pas dire que le dessin soit le point fort de l’histoire. Ici, peu de trame, de détails, des personnages peu travaillés, avec un léger côté cartoon. Pour autant ce n’est pas vraiment un désavantage non plus, car le dynamisme est donné à l’histoire est d’autant plus fort grâce à ce dessin qui se centre sur l’essentiel. Je vois cela davantage comme un parti pris de l’auteur qu’une négligence ou un défaut. Le fait que les autres œuvres d’Osamu Tezuka soient faites d’un dessin plus soigné, bien que parfois plus anciennes, conforte cette théorie. Cela dit, si vous voulez quelque chose de beau, qui vous en mettes plein la vue, allez plutôt lire Bride Stories
     
     
    Le scénario :
    Ce manga a été publié pendant la guerre du Vietnam, quelques années après la seconde guerre mondiale et les expérience médicales des armées sur les hommes, et ça se sent. La situation initiale se situe dans un environnement (le Paipania) dans lequel on reconnaît sans peine l’analogie à la guerre du Vietnam et la critique acide des atrocités banales perpétrées. Debout l’humanité s’inscrit donc par là comme une critique très contemporaine, et pourtant, il soulève des questions intemporelles, bien que le XXe siècle les aient (re)mises.
     
    L’humanité et l’inhumanité des hommes, leurs idéaux et leur cupidité sont au centre de cette œuvre.
     
    La question de la valeur d’une vie humaine est vue et revue sous plusieurs aspects. Dans quelle mesure peut on utiliser – rentabiliser un être humain ? L’esclavage serait-il, finalement, humain plutôt qu’inhumain ? Un humain doit il correspondre à un idéal ? (« pas de pitié pour les éléments ratés. » professeur Otômo).
     
    La fabrication industrielle d’humains dans un but d’utilisation spécifique dès la naissance (ou la mise en tubes à essais) rappelle le monde futuriste de Brave new world d’Aldous Huxley, quand des idéaux et la science se croisent, et remet en péril les repères de l’identité. Car après tout, qu’est ce qui nous rend humain ? La valeur de notre vie (comme évoqué plus haut) ? Ou bien peut être notre travail et notre utilité. Mais si c’était… notre genre ? Sommes nous hommes et femmes avant d’être humains ? Et dans ce cas, que sommes nous si ces frontières déjà floues entre homme et femme se brouillent encore plus, tellement qu’elles disparaissent ?
     
     
    L’industrie des médias et le pouvoir de l’argent sont également évoqués de manière très liée. L’argent qui ferait faire n’importe quoi à tant de monde. Et qui transforme les médias, outil au but d’information et de communication le plus objectif possible, en une retransmission du morbide et sordide qui joue des fascinations malsaines pour faire monter l’audimat. On retrouve là, dans une mesure bien plus forte, le truc de ventes principales de bien des magazines de faits divers dont la recette magique consiste à fasciner le plus morbidement et sordidement possible les lecteurs, tout en jouant sur leurs fantasmes les plus communs. La critique de Tezuka sur ce point est particulièrement violente.
     
    De toutes ces remises en causes découle logiquement celle de la morale. A quoi s’applique la morale ? La morale peut elle justifier la vengeance ? Est-ce qu’il y a, en fait, réellement une morale ou celle-ci a-t-elle été supprimé avec l’argent ?
     
     
    A toutes ces questions, Tezuka ne propose pas de réponses tranchée. Je ne conseillerais Probablement pas ce manga s’il le faisait. En revanche, il expérimente –étudie– au sein de son œuvre des personnages mis en face de ces questions, leurs convictions et leur comportement avec une précision chirurgicale.
     
    Je met ici la critique de l’édition française qui résume plutôt bien l’ensemble :
    « Dans un style dynamique, proche du dessin de presse, cette œuvre antimilitariste aborde avec acuité les questions de sexe, de genre, de racisme, sans oublier de taper allègrement sur les médias et les industries culturelles. »
     
     
     
    Pour toutes ces raisons, mais pas seulement celles là, Debout l’humanité est un manga que je recommande.
     
    Car enfin, avant d’être une œuvre qui fait réfléchir, Debout l’humanité est une manga qui répond au critère de base : sa lecture est agréable. D’une manière générale, cette expérience et très bien menée, les personnage comme le scénario cohérent, et pourtant parfois incompréhensibles de tout autre qu’eux-mêmes. C’est une histoire qu’on peut lire avec plaisir et détente tout comme avec beaucoup de sérieux, et dans tous les cas, Tezuka vous emporte avec dynamisme dans une aventure avec de multiples rebondissements, jusqu’à ce que vous soyez vous même au Paipania.
     
    Bilan :
    La lecture agréable et dynamique de cette œuvre plairont, de même que la façon presque naïve d’aborder certains sujet de la sexualité. Pour autant, la reconsidération de ce qu’est un être humain risque fort de venir se poser après la lecture. D’un manière générale, je conseille ce manga à tous ceux que les thèmes évoqués plus haut intéressent, ceux qui aiment bien réfléchir, et encore à ceux qui ont envie de lire un manga curieux, voir carrément étrange.
     
     

     
    voilà, c'était mon premier article, aussi n'hésitez pas à apporter des critques sîouplaît
    oh, et désolée pour le peu d'image et la qualité de celles ci, mais c'était vraiment hardcore d'en trouver. du coup tout les personnages en ont pas une -_-'
  16. Utile
    Drei-M a réagi à KeKeR dans [Concours][terminé] Blade Symphony   
    Blade Symphony
     

     
    Présentation :
    L'art du combat à l'épée
     
    "Forget button mashing". Telle est la première phrase que nous voyons apparaitre en première en arrivant sur le site du jeu Blade Symphony. En français, cela donne "Oubliez le bourrinage de touches", familièrement. C'est un jeu qui se veut donc stratégique, et où le calme et la patience sont de mise.
     
    Blade Symphony est un jeu d'action à la troisième personne, où le but n'est ni plus ni moins que d'affronter des adversaires réels lors d'un duel à l'épée. Le contexte est à peine développé, sachez juste que tous les joueurs incarnent un personnage censé être aveugle et ne se reposant que sur le reste de ses sens pour combattre à l'épée. Les duels se font en trois manches, et pour gagner, il faut bien évidemment mettre les points de vie de votre adversaire à zéro. Le principe est simple, mais efficace. Pas besoin de passer des heures dessus afin d'en comprendre toutes les subtilités, mais il demandera tout de même que vous lui accordiez un peu de temps afin de bien vous habituer à son gameplay. Sachez tout de même que Blade Symphony est un jeu en développement et qu'il s'améliore de jour en jour en prenant bien soin d'écouter ce que les joueurs ont à dire. C'est un jeu développé et édité par Puny Human Games, et qui vaut 13,99€ sur Steam.
     
     
    L'atmosphère du jeu :
    Se mettre en condition avant la bataille
     
    Blade Symphony se vend lui-même comme un jeu stratégique. Aussi faut-il que ses joueurs ne s'énervent pas et soient sans arrêt calmes et disciplinés pour bien profiter du jeu. Le nom nous indique déjà la couleur. Blade Symphony, la Symphonie des Epées. Un nom bien poétique que voilà, et tous les menus nous rappellent cela. Déjà, la musique de menu est très épurée, belle et reposante. Elle n'est pas vite oppressante ni même prise de tête, elle est un joli fond sonore qui nous donne l'impression d'être au calme.
     

     
    De plus, les images qui défilent sur le menu principal sont elles aussi très inspirées. On peut y voir les épées disponibles passer, ou bien les personnages jouables, mais surtout des statues représentants des personnes qui sont calmes, posées, même si certaines d'entre elles sont pourtant des combattants.
     

     
    Blade Symphony a aussi une monnaie, que l'on gagne en faisant des combats. Celle-ci est appelée "Notes". Elle fait référence aux notes de musique, d'où la symphonie. En poussant un peu loin, ou peut-être pas, on pourrait croire que le jeu essaye de nous faire comprendre qu'un combat n'est qu'une musique créée par l'entrechoquement des lames...
     

     
    Cette monnaie nous sert surtout à acheter différentes épées plus jolies que celles de base. Mais attention ! Blade Symphony n'offre aucun avantage ! Tout ce qui est achetable est purement cosmétique, que ce soit les épées ou le skin de votre personnage. Seule votre expérience du combat vous sauvera la peau ! Ceci participe aussi activement à l'ambiance du jeu. Plus besoin d'hurler à l'injustice parce que votre adversaire est trop bien "stuffé". Si vous perdez dans Blade Symphony, c'est que soit votre adversaire était trop fort pour vous, soit vous avez mal joué.
     
    Tout ceci forme une atmosphère reposante. Nous n'avons pas dans l'optique de tuer des gens, mais bien de profiter d'un jeu qui nous permet d'affronter des personnes bien réelles et d'apprécier un affrontement entre deux inconnus civilisés. Juste par son menu sobre, Blade Symphony sait mettre ses joueurs en condition pour que les parties se passent du mieux possible.
     
     
    Le Gameplay :
    Chaque coup est vital, qu'il soit donné ou reçu
     
    Dans Blade Symphony, vous incarnez un personnage de votre choix qui a son propre style de combat (nous en reparlerons plus tard). Que ce soit des attaques rapides mais faibles, ou des attaques lentes mais surpuissante, chacun des quatre personnages disponibles a ses points faibles et ses qualités, mais chacun est très bien équilibré afin que le joueur puisse choisir un personnage avec qui il se sentira le mieux.
     
    En plus de cela, quatre styles de combat sont disponibles par personnage : Fast (rapide), Balanced (équilibré), Heavy (lourd, ou lent) et Air. En Fast, quatre combos d'attaque sont possibles, seulement deux en Balanced et un seul en Heavy. Cela veut dire que vos mouvements seront différents 4 fois en Fast, deux fois en Balanced, etc... Ainsi, si vous avez pris un personnage qui est rapide, son style Fast sera extrêmement rapide, mais pas très puissant, tandis que son style Heavy sera peut-être une attaque de vitesse normale qui tapera normalement. Il vous faut trouver quel personnage vous convient et quel style de combat utiliser en fonction de la situation.
     

     
    Bien évidemment, une garde est disponible ainsi qu'une prise pour maintenir l'adversaire près de soi. Les développeurs ont aussi pensé à pouvoir envoyer de petits projectiles, des sortes de couteaux, très longs à envoyer mais qui peuvent parfois retourner la situation. Enfin, une roulade est aussi exécutable pour se sortir d'une mauvaise passe, et cette même roulade se transformera en esquive à l'aide d'un mur si vous vous trouvez assez proche de l'un d'eux. Mais ça n'est pas tout !
     
    Blade Symphony porterait bien mal son nom si les épées n'étaient pas le point principal du jeu. En effet, plusieurs types d'épées sont disponibles. Le Katana, que je n'ai plus besoin de présenter. Le Foil, qui est un fleuret. Le Jian, qui est une épée chinoise médiévale. Le Scimitar, ou cimeterre, qui est une épée à lame recourbée. Et enfin, la Long Sword, qui est une épée lourde comme des chevaliers pourraient en avoir. Chacune de ces armes a des mouvements et des caractéristiques qui lui sont propres. Ainsi, en combinant votre personnage, votre style de combat et votre épée, vous pouvez créer un style de jeu tout à fait original et vous adapter à n'importe quelle situation possible et imaginable dans les limites du jeu. Il faut juste que vous vous entrainiez, comme un vrai combattant !
     
     
    Les Personnages :
    Ne vous servez pas de vos yeux, seuls vos autres sens vous montrent la vérité
     
    Comme dit plus haut, Blade Symphony a, pour le moment, quatre personnages différents, que nous allons voir ensemble avec un peu plus de précision.
     

    Tout d'abord, il y a Judgement. C'est un guerrier en armure lourde qui est très lent, mais qui inflige des dégâts considérables si l'on arrive à placer son attaque. Tous ses mouvements sont d'une lenteur presque frustrante, ce qui force le joueur à être patient, rusé et surtout précis. Si vous ratez une seule attaque avec Judgement, préparez-vous à ce que la contre-attaque de votre adversaire soit rude ! Néanmoins, si vous arrivez à frapper votre ennemi, soyez certain que vous serez récompensé. Il n'est pas rare de voir Judgement enlever la moitié de votre barre de vie en un coup !
     

    Le second personnage s'appelle Phalanx. Il est une sorte de gentleman à l'épée. Si la Long Sword conviendrait le mieux à Judgement, alors Phalanx irait de pair avec un Foil. Tous ses mouvements ressemblent beaucoup à des coups que l'on pourrait voir à l'escrime. La particularité de ce personnage est qu'il a des mouvements extrêmement larges et longs. Si vous préférez vous tenir à distance de votre adversaire, alors choisissez Phalanx. C'est un personnage équilibré mais qui n'est peut-être pas en harmonie avec toutes les épées. À vous de voir ce que vous utiliserez avec lui !
     

    Ensuite vient Ryoku. C'est le personnage le plus rapide du jeu pour le moment. Arriverez-vous à le suivre ? C'est un combattant dont les coups se basent sur des mouvements de capoeira, ainsi que de breakdance. Certains de ceux-ci sont des coups avec les jambes, montrant bien que ce combattant utilise majoritairement des arts martiaux provenant de la rue. C'est un adversaire coriace dont il faut tout le temps surveiller et se méfier, car une seule erreur et vous prendrez un combo d'une rapidité exceptionnelle sans même comprendre ce qu'il vous arrive.
     

    Enfin, le dernier personnage implémenté dans le jeu est Pure. C'est une femme qui utilise le style de combat Wushu, le terme désignant les arts martiaux chinois. Elle est acrobatique et légère dans ses mouvements. Tout ce qu'elle exécute n'est que grâce et pureté, d'où son nom. Mais ne vous laissez pas berner par ces atouts. Elle inflige beaucoup de dégâts dès qu'elle frappe, et elle peut rapidement s'éloigner de son adversaire pour se remettre à distance et l'évaluer.
     
     
    Les styles de jeu et les arènes :
    Le combat honorable ou le règlement de compte ?
     
    Blade Symphony propose deux modes de jeux à ses joueurs : le Duel et le FFA, le "Free For All".
     
    Le premier mode de jeu est un combat simple. Rappelant un peu ce qu'on pourrait voir dans un Soul Calibur ou tout autre jeu de combat, deux adversaires s'affrontent et leurs barres de vie sont affichées en haut de l'écran. Néanmoins, dans Blade Symphony, vous incarnez votre personnage à la troisième personne et vous vous battez contre un seul adversaire dans une petite arène. Par petite, entendez que ça n'est souvent qu'un cercle, un carré ou un rectangle bien délimité. Ainsi, vous pouvez vous battre convenablement contre votre adversaire sans que personne n'ose vous déranger. Le combat se déroule en trois manches. Si l'un des deux combattants en gagne deux d'affilée, le combat s'arrête automatiquement. Vous pouvez vous mettre dans une file d'attente pendant que vous regardez un combat. Ainsi, vous affronterez la personne qui a gagné le match juste avant que vous ne participiez. Autrement dit, tant que vous gagnez, vous combattez !
     

     
    Le mode FFA est un peu plus brouillon mais tout aussi intéressant. Vous êtes lâchés dans un des terrains du jeu, et vous devez survivre ! Il n'y a pas de fin, de but ni rien d'autre du genre. C'est juste une grosse arène où vous combattez des joueurs complètement aléatoirement. Néanmoins, ce mode offre plus de possibilités que le mode Duel. En effet, rien ne vous empêche d'attaquer à deux un adversaire, de fuir, ou encore d'achever des joueurs lorsqu'ils ne leur restent que quelques points de vie. Néanmoins, certaines arènes FFA disposent d'un moyen de demande de duel. Cela signifie que vous pourrez combattre n'importe où dans l'arène si vous défiez quelqu'un, et que personne ne pourra intervenir dans votre match. Vous ne pouvez pas non plus attaquer les joueurs sans les défier. C'est une sorte de fusion entre le mode Duel et le mode FFA.
     

     
    Parlons à présent des arènes. Pour le mode Duel, quatre terrains sont disponibles, chacun ayant trois arènes. Pour le mode FFA, trois terrains sont disponibles, mais un seul est véritablement unique au mode FFA (les deux autres sont des terrains déjà jouables en mode Duel). Cela fait donc cinq terrains différents, et douze arènes potentielles, et ce nombre augmentera peut-être au fil des mises à jour. De plus, chaque terrain a son thème précis : le Japon antique, les rues de Tokyo, les temples dans la jungle... On peut voir que chaque arène est lié à un style, une épée ou un personnage. Blade Symphony sait ne pas s'écarter de son thème tout en installant une atmosphère de respect mutuel et d'envie de combattre honorablement.
     

     
     
    Les avantages Steam :
     
    Oui, Blade Symphony requiert Steam à tout prix pour y jouer ! Mais cela veut aussi dire que le jeu a d'ores et déjà des serveurs opérationnels et que vous pouvez créer le votre librement ! Ainsi, vous ne serez pas obligés de supporter des joueurs qui ne vous plaisent pas ou de devoir attendre des heures à ce qu'un participant vous rejoigne dans le seul serveur avec le mode qui vous plait.
     
    De plus, le jeu a aussi un Steam Workshop qui est déjà en pleine expansion. Ainsi, vous pourrez télécharger des épées créées par la communauté directement en jeu, sans que le gameplay en soit affecté. Je vous rappelle que tout ce qui est achetable/déblocable dans Blade Symphony est purement cosmétique ! Et si vous vous sentez l'âme d'un artiste 3D, créez-vous votre propre épée !
     
     
    Conclusion :
    La fin du combat approche...
     
    Pour conclure, Blade Symphony est un jeu qui se veut purement stratégique et où la difficulté se trouve dans le fait de devoir s'approprier le jeu, de réussir à le dompter. En effet, pas de packs de boost de caractéristiques, pas d'argent virtuel que l'on peut acheter avec de la vraie monnaie, pas d'épée surpuissante... Seul votre "skill" déterminera si vous êtes un bon joueur ou non.
     
    Dans ces temps où les joueurs râlent que la difficulté est bien trop faible et que les éditeurs les prennent pour de simples acheteurs sans chercher à leur plaire, Blade Symphony est comme une grande claque de fraîcheur où l'on peut enfin apprécier un jeu sans que notre expérience soit malmenée par des pubs d'items à moitié prix ou des joueurs surpuissants car ils ont dépensé de l'argent dans le jeu.
     
    Néanmoins, gardez à l'esprit que Blade Symphony est un jeu en développement et que certaines choses peuvent changer, que ce soit en bien ou en mal.
  17. Utile
    Drei-M a réagi à loutte dans Ronde de noël 2013   
    J'ai posté le mien hier
    J'espère que ça va plaire :tim
  18. Utile
    Drei-M a réagi à Niya dans Floodirium II   
    Ses statistiques m'énervent....=_= et les bourges qui en consomment beaucoup, voir même peut être plus (ça coûte cher), on en parle pas bizarrement dans les médias ? Nan, c'est plus intéressant de cibler que les cités et les quartiers difficiles.
    De toute façon la finalité est la même, c'est de la merde ya pas à dire, mais quand on veut éliminer la mauvaise herbe, mieux vaut l'arracher à la racine, sinon elle repousse encore et encore.
  19. Utile
    Drei-M a réagi à Artyk dans Ronde de noël 2013   
    Pour prévenir mon rondé, A partir du 20/21 décembre (date pas encore tout à fait fixée) je ne serais plus chez moi ! Du moins je serais chez mes parents pour les vacs quoi. Avec cette chère Drei. Avec qui je refuse de ne pas dormir pour l'occasion, tu me manque trop chérie.
    Donc si le paquet pouvait arriver avant... :P *pas du tout chiante* Sinon pas grave, je me rongerais les ongles et le verrais... deux semaines plus tard... ;w;
  20. Utile
    Drei-M a réagi à Shisaï dans [RP] Loutre Blanche : Personnages et commentaires   
    Je pense que je vais éditer mon post pour que Nazariy choisisse la chasse, ça sera plus simple et ça collera avec le message de Roudoudou.
    Sinon tarask, il y aurait moyen que tu mettes le PSD des avatars sur le topic, histoire qu'on puisse en faire des nouveaux plus facilement ? :3
     
    EDIT 09/12 : J'ai mis en marron la partie modifié de mon message o/
  21. Utile
    Drei-M a réagi à Shisaï dans Je jeu du VDD   
    Je ban le rieur parce qu'on touche pas aux turquoises non mais oh.
  22. Utile
    Drei-M a réagi à Roudoudou01 dans [RP] Loutre Blanche   
    (Artsuoh Taraz)
     
     
    En chemin pour la guilde de la loutre blanche, à l’approche de Castelys, Artsuoh songeais aux Raisons qui l’avaient poussé à intégrer la guilde : espionner les mages, pour étudier le comportement des meneurs mages qui étaient apparemment les maîtres dans ce monde. Donc l’espoir de se rapprocher du consortium. Il savait qu’il serait probablement en retard par rapport aux autres mages recrutés, il avait manqué la date, mais sa traque précédente ne souffrait pas d’être repoussée après tout ces efforts, fusse par son intégration dans la guilde des mages.
     
    Quant à la raison de son non-respect de la loi des seize ans (loi bien étrange dont il avait appris l’existence avec le prospectus de la guilde) , il lui semblait évident que son appartenance à une tribu nomade récemment exterminée était motif suffisant.
     
    A son arrivée au portes de la ville il trouva un félin qui se dorait au pieds de la muraille de la ville. Il passa des heures à flatter l’animal fort heureusement peu enclin à s’en aller tout en cherchant les mots appropriés à ses desseins. Finalement, faute d’une meilleure rime, il adressa au chat tigré :
    « oh félin, roi méconnu dans cette cité ;
    N’est-il pas alléchant d’aller au lutrinae ? »
    Sur ces mots le chat se mit en route et le conduisit de part quelques quartiers avant de repartir près de sa muraille. Il n’eu qu’à demander son chemin à un jeune garçon qui n’avait apparemment pas connaissance du Dieu Caïman vu son air terrifié, une fois délaissé par son guide félin dont la possession n’avait été que mitigée (la faute à ses rimes mal maîtrisées).
     
     
    Il entra dans la guilde où un dénommé Marty le prit en charge avant de signer un contrat. De cette rencontre il ne retint que deux choses. Le devoir de se faire tatouer et celui de faire des quêtes pour monter de niveau. Et ainsi se rapprocher peu à peu du consortium et des gens de pouvoir en général.
    C’est ainsi qu’il se dirigea out naturellement vers le tableau de quêtes. La chasse semblait correspondre le mieux à ses capacités, il signa donc pour cette quête juste après un étrange jeune homme (mais était ce vraiment un jeune homme ?) dont l’apparence semblait ne cesser d’évoluer.
     
    Puis il remarqua une jeune brunette avec une aura impressionnante qui semblait examiner avec intérêt cette affiche. « Un chouette sacrifice potentiel au Dieu Caïman » pensa-t-il. Il faudrait toutefois qu’il se rapproche de cette fille et s’en faire une amie auparavant. Il s’avança vers elle pour la convier à la chasse.
  23. Utile
    Drei-M a réagi à lineae dans [RP] Loutre Blanche   
    (Artsuoh Taraz)
     
    De cette première journée au sein de la Loutre Blanche, Jay ne retint que peu de choses mais essentielles.
    Elle avait coursé un foutu animal magique pendant la moitié de la journée, avait fini trempée avec des poils plein la bouche et pour finir, s'était prise une des cuites les plus mémorables de sa petite vie.
    La brune s'était d'ailleurs juré de trouver un moyen de se venger de cette loutre trop malicieuse à son goût, si elle en avait l'occasion...
    Mis à part ça, les gens étaient plutôt sympa, et l'ambiance de la soirée lui avait rendu le sourire. Le reste restait flou... Un peu trop fière, la jeune fille se souvenait avoir entamé un concours de boisson avec quelques membres de la guilde. Pari lamentablement perdu au bout de la cinquième, ou sixième chope , avant de s'écrouler comme une masse sur un banc et roupiller tout son soûl, un sourire idiot et la bave au coin des lèvres en prime.
     
    La tête dans le coton et les yeux vitreux, Jayden n'avait fait du tatouage qu'une formalité, jetant un regard froid quand Urlum avait passé ses doigts sur l'ancienne marque de guilde dont les traces étaient encore visibles sur le bas de son dos. Chacun son passé et ses problèmes, et comme il n'avait pas insisté, elle n'avait rien ajouté.
    A présent, la jeune fille affichait les couleurs de la Loutre blanche sur sa hanche.
     
     
    De retour à la guilde, Jay' s'approcha de l'attroupement de mouches que ses nouveaux compagnons formaient devant le tableau des missions, captant un morceau de conversation.
    Dubitative, elle regardait l'elfe qui ne semblait absolument pas convaincue de sa réponse, mais après tout hein...
    Après un rapide coup d'œil aux propositions, Jay' avait déjà fait son choix. Les mioches, très peu pour elle, surtout si c'étaient des aristo'... Et à choisir entre les deux missions restantes, le danger presque suicidaire de la chasse la titillait un peu plus. Le fait de ne pas savoir sur quoi ils allaient tomber ne l'effrayait pas le moins du monde.
    Se prendre la tronche avec un marchand avare, ça l'ennuyait d'avance, et elle pensait aussi aux feux d'artifices qui étaient pour bientôt.
    La pensée que le niveau de la chasse impliquait un plus que possible "non-retour" ne l'effleura pas une seconde...
    A cet instant, un drôle d'énergumène avec une coiffe de ... sorcière hippie sortie de son bois l'interpella à propos de la chasse.
     
    "- J'suis partante oui, mais t'es qui toi ? T'es arrivé ce matin non ou... ?"
     
    Jayden le fixait, essayant de voir ses yeux sous les plumes et les os de crocodile, tentant de se faire une idée du personnage, archaïque, mais pas trop méchant à première vue.
     
    "- Oui, j'ai intégré la guilde ce matin. Mon nom est Artsuoh Taraz. "
     
    Au nom, la jeune fille haussa un sourcil. Bonjour la prononciation...
     
    "- Ok, ça roule, j'espère que t'as pas peur de taper fort ! ça te va si je t'appelle Artsu' ? c'est plus simple, moi c'est Jay. '"
    De toute façon, toute protestation était bien inutile avec elle.
    Elle lui sourit, une tape sur l'épaule en guide se salut et se retourna vers le reste de la salle, le groupe encore là y compris, confiante et enthousiaste. Un peu trop surement.
    "- Des autres courageux partants pour couper la tête de la bestiole ? ... Rendez-vous dans une heure pour ceux qui ça intéresse ! "
    Initiative maligne pour se préparer, histoire de ne pas finir en brochette tout de suite.
  24. Utile
    Drei-M a reçu une réaction de Shisaï dans Jeu de l'alphabet des personnages   
    Un homme/une femme de petite taille:
     
    Czeslaw Meyer de Baccano!
     
     
  25. Utile
    Drei-M a réagi à ayork dans Ronde de noël 2013   
    Avis aux participants, j'ai posté une photo et un petit mot explicatif... Bon courage pour trouver les gros lots ! :XD: :sarcasme:
     
    http://forum.otaku-attitude.net/topic/10911-non-actif-choix-de-votre-lot/page__view__getlastpost (forum caché)
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