MilkyLove

[Lieu : Ryoku, Auberge "Au Dragon Cuit" / Temps : dégagé / Nuit]
Personnages évoqués :




 
 
La jeune elfe tend l’oreille. Ils sont deux. Bizarre. Et ils se dirigent bien vers sa chambre. Bizarre bizarre.
 
Trois coups léger sont frappés à la porte, juste assez fort pour qu’une oreille humaine les entende. Surement que ses visiteurs ne veulent pas la réveiller. Peine perdue. Elle lève les yeux au ciel.
 
« Entrez, c’est ouvert. »
 
Tout en parlant, elle se redresse et s’assoit dans son lit, les yeux rivés vers la porte.
 
Saluky a toujours eut ses petites manies de princesse : elle aime prendre un bain tous les jours, préfère monter à cheval que marcher à pied et ne rate jamais un de ses repas, surtout s’il y a des gâteaux au miel en dessert. Ce n’est pas une personne courageuse, ni une très bonne aventurière : elle a horreur de se salir et a très peu d’endurance. En réalité, elle se promène plus qu’elle n’explore et seule sa grande curiosité la motive à bouger ses petites fesses. De plus, elle n’a pas encore atteint l’âge où le temps ne la marquera plus, elle a donc besoin de dormir contrairement aux adultes de sa race qui ne font que « méditer » la plupart du temps.
 
Mais sa nuit de sommeil est plus que compromise.
 
Elle va finir par être de mauvaise humeur.
 
On ouvre la porte de manière hésitante, et elle aperçoit Tyrael suivit d’un autre homme.
 
Abruti d’humains.
 
Abruti de guerriers.
 
Abru…Iris ?
 
Saluky cligne des yeux, oubliant d’écouter ce que lui dit Tyrael. Progressivement, un immense sourire se dessine sur son visage. D’un bond, elle se retrouve sur ses pieds et se jette au cou de l’homme, se moquant que sa chemise de laine ne la couvre qu’à moitié. Elle ferme les yeux et appuis son front contre l’épaule d’Iris qui s’est légèrement crispé.
 
« Tu m’as manqué mellon en amin* !» murmure-t-elle.
 
Il ne lui rend pas son étreinte. Tyrael s’est tut et observe la scène sans comprendre.
 
Cela fait presque trois ans qu’elle ne l’avait plus vu. L’homme qui lui a donné des ailes. Elle se sépare de lui sans pour autant le lâcher, et détaille son visage surpris. Son sourire fane pour devenir un rictus peiné. Elle est heureuse de le voir mais elle sait…
 
« Tu ne te souviens pas de moi, pas vrai ? »
 
*Mon ami, en quenya (J.R.R. Tolkien) mais c’est à vérifier.

[Lieu : Ryoku, Auberge "Au Dragon Cuit" / Temps : dégagé / Nuit]
Personnages évoqués :




 
 
La jeune elfe tend l’oreille. Ils sont deux. Bizarre. Et ils se dirigent bien vers sa chambre. Bizarre bizarre.
 
Trois coups léger sont frappés à la porte, juste assez fort pour qu’une oreille humaine les entende. Surement que ses visiteurs ne veulent pas la réveiller. Peine perdue. Elle lève les yeux au ciel.
 
« Entrez, c’est ouvert. »
 
Tout en parlant, elle se redresse et s’assoit dans son lit, les yeux rivés vers la porte.
 
Saluky a toujours eut ses petites manies de princesse : elle aime prendre un bain tous les jours, préfère monter à cheval que marcher à pied et ne rate jamais un de ses repas, surtout s’il y a des gâteaux au miel en dessert. Ce n’est pas une personne courageuse, ni une très bonne aventurière : elle a horreur de se salir et a très peu d’endurance. En réalité, elle se promène plus qu’elle n’explore et seule sa grande curiosité la motive à bouger ses petites fesses. De plus, elle n’a pas encore atteint l’âge où le temps ne la marquera plus, elle a donc besoin de dormir contrairement aux adultes de sa race qui ne font que « méditer » la plupart du temps.
 
Mais sa nuit de sommeil est plus que compromise.
 
Elle va finir par être de mauvaise humeur.
 
On ouvre la porte de manière hésitante, et elle aperçoit Tyrael suivit d’un autre homme.
 
Abruti d’humains.
 
Abruti de guerriers.
 
Abru…Iris ?
 
Saluky cligne des yeux, oubliant d’écouter ce que lui dit Tyrael. Progressivement, un immense sourire se dessine sur son visage. D’un bond, elle se retrouve sur ses pieds et se jette au cou de l’homme, se moquant que sa chemise de laine ne la couvre qu’à moitié. Elle ferme les yeux et appuis son front contre l’épaule d’Iris qui s’est légèrement crispé.
 
« Tu m’as manqué mellon en amin* !» murmure-t-elle.
 
Il ne lui rend pas son étreinte. Tyrael s’est tut et observe la scène sans comprendre.
 
Cela fait presque trois ans qu’elle ne l’avait plus vu. L’homme qui lui a donné des ailes. Elle se sépare de lui sans pour autant le lâcher, et détaille son visage surpris. Son sourire fane pour devenir un rictus peiné. Elle est heureuse de le voir mais elle sait…
 
« Tu ne te souviens pas de moi, pas vrai ? »
 
*Mon ami, en quenya (J.R.R. Tolkien) mais c’est à vérifier.

[Lieu: Néant]
[Personnage: Ryô]

 
- Montre moi donc ce qui reste de la race humaine, que je sache un peu à quoi va ressembler mon futur royaume
 
Ryô s'exécuta et transmit tout ce qu'il avait ressenti à l'archange déchu, après quoi il lui fit un court résumé de la situation sur le terre des humains.
 
- La terre des Hommes n'a pas survécu entière au cataclysme de l'ancien âge. A présent que les humains maîtrisent la magie, ils se sentent en mesure de se défendre. Pourtant des forces obscures commencent à se rassembler dans ce monde, quelque chose est entré dans la spirale du temps et des spectres, sont apparus. J'ai malheureusement dû revenir le plus vite possible auprès de vous car ma condition physique ne me permettait pas de rester là-bas.
 
- Dois-je en conclure que tu n'a pas trouvé ce que je t'ai demandé ?, dit l'ancien archange d'un ton qui laissait entendre son agacement, tu sais pourtant que je n'aime pas être déçu.
 
Ryô déglutit péniblement. Malgré son calme apparent, il se doutait bien que l'archange déchu était en colère contre lui. Ses ailes furent parcourues d'un frémissement qui ne devait rien à ces récentes blessures, mais bien au sentiment que seul les Dieux Noirs étaient capable de lui inspirer: la peur.
 
- Monseigneur, avec votre permission je repartirais dès que j'aurais assez d'énergie pour pouvoir éviter le genre de désagréments qui ont écourtés mon voyage. Soyez certain que je ne vous décevrait plus.
 
- Je l'espère pour toi, sinon je ne donne pas cher de ta peau. le menaça Gabriel en le renvoyant d'un geste de la main.
 
De retour dans ses appartements, Ryô se prépara à endurer les souffrances qu'implique la matérialisation du corps de l'Ether au monde des humains. Afin de préparer le retour des Dieux Noirs chez les humains, Ryô s'est vu confier la tâche de rapporter dans le Néant plusieurs reliques appartenant autrefois aux 3 Dieux déchus, même si la grande majorité à été détruite durant le grand cataclysme, et qu'une autre part importante de ces objets est détenue par les Dieux Blancs qui règnent sur les cultes des humains, il reste une dizaine de reliques, cachées ou déjà découvertes par des humains, pilleurs de tombes et de temples ou archéologues.
Ayant déjà ramené 3 des 12 reliques, Ryô ne comprend pas l'agacement de Gabriel, alors qu'il trouve et ramène plus de reliques que le chef des Dieux renégats ne le pensait.
Malgré tout, Ryô utilise la trace énergétique de ses maîtres pour trouver sur la Terre l'emplacement d'une quatrième relique. La trace le conduit alors dans une ville enneigée, sous une maison habitée par un grand nombre de ces créatures. Il reconnait alors la trace énergétique singulière d'une elfe, et de Târâ, une des Déesses responsable de l'exil des Dieux Noirs.
 
-Je vais donc faire d'une pierre, trois coups, dit-il avec un sourire sadique, éliminer une elfe, récupérer la relique et découvrir la cachette terrestre de la déesse blanche.
 
Ryô mémorisa l'emplacement de la relique, et, prononçant la formule, se dématérialisa, quittant l'Ether pour le monde des humains.

Révélations
 
"Le plus grand ennemi de Frozia n'était autre que la Guilde, groupe indépendant bien plus sournois que les deux autres grand Royaumes."
 
Archives de Frozia
 
 
 
 
-Mais vous allez m'expliquer ce qui se passe ici à la fin !!
 
Depuis tout le temps qu'elle avait passé à Frozia, c'était certainement la première fois que Rhéa semblait aussi énervée. Il fallait aussi dire qu'une femme venait d'essayer de l'enlever, et qu'un homme semblait connaître ses parents dont elle avait été séparée à la naissance...
Elle se trouvait actuellement dans le bureau de Judicael, ou ce qu'il en restait plutôt... Il y avait des traces d'arme blanche sur tout les murs, et plus aucun toit pour le couvrir d'une éventuelle pluie, ce dernier était partit lors de l'explosion récente dans le combat contre Icare.
 
-Ecoute moi Rhéa, il y à des choses que nous ne sommes pas encore autorisés à te dévoiler.
-Mais je n'en ait rien à cirer ! Donc dites moi tout ce que vous savez sur moi et sur mes parents !
-Fait attention au ton que tu emploi avec moi ! Ou j...
 
Judicael se tu subitement, le jeune homme de tout à l'heure venait de ré-apparaître et semblait observer la scène avec un léger sourire. L'instructeur sortit ses armes, mais ces dernières se changèrent alors aussitôt en eau à peine l'inconnu claqua t-il des doigts avec amusement.
 
-Voyons Maître San Zarao, vous ne pensiez tout de même pas pouvoir battre un Gardien ? Alors laissez moi donc parler à cette demoiselle de ce qu'elle est en droit de savoir...
 
Judicael fut une nouvelle fois réduit au silence, se sentant honteux au fond de lui même de ne pouvoir rien faire... Tout d'abord, il avait du affronter une membre de la Guilde qui semblait avoir d'autres capacités que celles fournies par l'organisation en temps habituel. Et voila qu'un Gardien faisait alors son apparition, ces êtres que l'on disait parmis les plus puissant du globe. Judicael se disait qu'il y avait tout de même des choses à mettre au point à ce sujet, les Gardiens étaient sensés être tous dotés, sans exception, d'une chaîne d'or autour du cou, et celui là n'en avait pas...
Pendant ce temps, Rhéa qui avait été de nouveau surprise par la nouvelle apparition de l'homme, s'était retournée en direction de la voix.
 
-Mais qui êtes vous donc ?
-Moi ? Disons que l'on pourrait dire que je fais partie de ta famille...
-Que...
-Laisse moi te raconter ton passé avant cela...
Tu ne le sais peut être pas, mais tu n'est nullement née à Frozia, pas plus qu'à Aurore ou Kania. Tu fait partie des rares personnes nées sous le signe que l'on appelle du Fragment, ce qui signifie donc que tu est l'une des clés capable de détruire le monde ; je laisserais Maître San Zarao t'en dire plus à ce sujet.
En ce qui concerne tes parents, ils ont eu la malchance de naître sous un tout autre signe dont je ne puis te donner le nom. La seule chose que je peut te dire, c'est que vos étoiles sont de totales opposées et que vous laisser trop proches risque de réveiller ton sang de Fragment, et de déclencher des cataclysmes... Raison pour laquelle tes parents de laissèrent dans cette Académie.
 
L'homme s’arrêta un moment, tandis que Rhéa faisait un bilan de ce qu'elle venait d'entendre... Cet homme serait de sa famille ? Cela était tout bonnement impossible, à moins qu'il ne le lui avait pas tout expliquer...
Mais l'histoire sur ces parents et elle même était bien plus frappante, c'était quoi ces histoires de Fragment ? C'était à cause de ca qu'elle ne pouvait pas voir ses parents ! Des foutaises !!
Judicael parvint à reprendre la parole :
 
-Et qu'en est-il d'Icare ? Les membres de la Guilde ne sont pas sensé être aussi puissants, pas quelqu'un de son rang en tout cas... Je suis certain que quelque chose se trame...
-Effectivement. Pour quelqu'un de votre envergure, qui êtes au même niveau que les Assassins, Icare n'aurait pas du vous opposer tant de résistance. Mais cette dame n'est plus une simple membre de la Guilde, elle souhaite obtenir ses ailes maintenant...
-Quoi !? Vous voulez dire q'elle...?
-Et oui, mais je pense qu'il vas vous falloir garder cela pour vous. Je m'en voudrais de voir ce secret divulgué...
Sur ce, je m'en vais... Je t'attendrais là où se croisent les étoiles Rhéa. En attendant, écoute ton coeur...
 
Et il disparut à nouveau, laissant seuls l'instructeur et l'élève... Les deux choqués par ce qu'ils venaient d'apprendre... Rhéa se tourna vers Judicael, ces révélations lui envahissant l'esprit.
 
-Je...
-Hum ?
-Je... Je souhaite quitter Frozia...

Icare échoue
 
"Nous n'avons jamais su d'où était venu cet homme, ni qui il était... Rares sont pourtant les personne pouvant tenir tête à la Guilde."
 
Maître Judicael
 
 
 
Rhéa était toujours perdue dans ses rèves où elle s'imaginait être devenue uneValkyrie, lorsqu'une explosion bruyante se fit entendre dans la moitié de l'Académie; tirant la jeune demoiselle de sa torpeur. Cette dernière se releva aussitôt, et sentant la présence d'une personne s'approchant, l'attrapa pour lui demander ce qui se passait.
 
-Qu'est-ce qui se passe ?!
-Une des tour vient d’exploser, on dirait qu'il s'agit de la chambre de maître Jud...
 
L'étudiant pu à peine finir sa phrase, s'effondrant dans les bras de Rhéa, aprés avoir perdu conscience apparemment. Des bruits d'impacts de lames s'entrechoquant parvint à ses oreilles, et elle sentit alors une grande aura s'approcher, qu'elle reconnue comme étant celle de maître Judicael et qui venait vers elle avec puissance. Ce ne fut qu'une fois le bruit des lames se stoppant et qu'il se mit à parler qu'elle comprit qu'il n'était pas seul...
 
-Je te l'ai dit Icare, Frozia n'acceptera pas toute les requètes de la Guilde...
-Plutôt que de discuter, pourquoi ne pas demander son avis à l'interessée...?
-Laisse la en dehors de cela, elle n'a rien à voir dans cette histoire !
 
Rhéa ne comprennait pas tout, elle ne sentait aucune autre forme de vie que celle de son enseignant en ce moment, pourtant deux voix s'élevait bel et bien dans l'air, dont une de femme... Et puisque ces deux là était juste là à quelques pas, elle en déduisit que l'interessée en question devait être elle, mais ne savait absolument pas en quoi elle était importante... Elle entrouvit les lèvres pour prendre la parole, mais un froid glacial envahissa alors sa gorge ainsi que l'air ambiant... Puis une autre voix s'éleva alors, celle d'un homme, jeune apparement à en juger par son timbre, mais surtout vide de sentiments...
 
-Je m'excuse d'avance aspirante, mais je me voit dans l'obligation d'intervenir...
 
Même pour un maître comme Judicael, l'action sembla s'effectuer en accéléré. Le jeune homme s'était élancé sur Icare, et cette dernière n'avait pas hésité un instant à se détourner de l'instructeur pour riposter. La bataille lui semblait flou, mais fut très brève; et Icare tomba évanouie sur l'épaule du jeune homme. Ce dernier s'adressa alors à l'instructeur :
 
-La fille est sensée être et demeurer sous votre protection, ne m'obligez pas à intervenir la prochaine fois...
-Que... Mais qui est-tu ?
-Moi ? Juste celui qui vient de vous sauver la vie... Cette aspirante n'aurait pas hésiter à vous tuer pour effectuer sa mission...
 
L'homme se dirigea alors vers Rhéa, cette dernière ne pouvant le sentir, elle ne savait pas qu'il était là jusqu'à l'instant où il posa sa main sur sa tête. Elle ne parvenait plus à bouger, pas plus que Judicael.
 
-Tes parents sont fiers de toi, soient sur qu'ils ne t'ont jamais oublier et qu'ils t'aiment toujours...
 
Le contact fut court, la phrase brève... Puis il partit alors soudainement en partant à une vitesse incroyable...

Une ombre s'invite
 
"Habituellement, les apprentits de la Guilde doivent être capable de passer une année complète sans utiliser la vue. Rhéa, elle, le faisait depuis sa naissance..."
 
Icare, Aspirante-Valkyrie
 
 
 
L'entraînement des disciples de Frozia avait finit depuis plusieurs heures maintenant, et maître Judicael s'en était donc allé dans son bureau afin de noter les progrès effectués depuis la dernière fois. Bien qu'il la connaissait depuis plusieurs années, la jeune Rhéa ne cessait de l'impressionner : plutôt que de lui être une faiblesse, le fait d'être aveugle semblait au contraire la rendre supérieure à ses camarades. Elle n'avait pas besoin de voir son adversaire pour le combattre, elle savait parfaitement utiliser ses autres sens et semblait déjà s'éveiller à ce qu'on appelait l'Eveil, que l'on abordait habituellement durant le sixième cycle d'études...
Tout bonnement incroyable comme il venait de l'écrire dans son journal...
 
-C'est bien pour cette raison que la Guilde souhaite mettre la main sur cette jeune demoiselle...
 
Maître Judicael sentit son coeur s’arrêter de battre un court instant avant de réagir. Deux dagues apparurent dans ses mains tandis qu'il se relevait en vitesse tout en se retournant, ses armes se pointèrent alors sur une silhouette qui elle même menaçait l'homme avec une épée longue.
 
-A ce que je voit, tu n’émet toujours pas d'aura... Icare.
-Et je suis étonnée que tu n'ait pas vérifier ton bureau comme tu le fait habituellement...
 
Une silhouette encapuchonnée dans un long manteau sombre faisait face au Maître, assise sur une malle. Sa voix cristalline ainsi que ses longues jambes croisées laissaient percevoir qu'il s'agissait d'une femme sans aucun doutes possibles, et pas des plus banales pour être parvenue à surprendre Judicael.
 
-J'ai recu un ordre direct, et je suis venue l'accomplir
-Nous ne pouvons vous laisser la fille, pas tout de suite...
-Navré mon viel ami, mais les ordres sont les ordres. Et je n'ai aucune possibilité de m'opposer à celui ci... Le temps est venu pour un nouveau combat...
-Je ne me retiendrais pas cette fois ci, tu dois le savoir...
-Mais moi non plus... moi non plus...
 
Il y eu un temps de silence, puis un oiseau se fit entendre à la fenêtre, comme donnant le signal. Les deux silhouettes se jetèrent l'une sur l'autre...
 
* * * * *
 
-Dis Rhéa, tu compte faire quoi cet après-midi ?
-Je ne sais pas, peut être faire un tour du coté du lac, tu veux venir ?
-Non merci, je vais faire les boutiques avec Lucy.
 
Les deux amies se séparèrent quelques temps après que Maître Judicael leur ait laisser l’après-midi de libre. Se fiant à ses sens et à ses souvenirs gravés en elle, Rhéa prit la direction du lac tout en utilisant ses sens afin de ne pas percuter d'autres élèves. L'Académie s'étendait sur quelques kilomètres à elle seule, et la jeune apprentie avait mit un long moment pour se mettre tout les lieux en tête. Si elle ne croisait personne, elle était capable de parcourir tout les couloirs sans jamais se cogner désormais... Elle arriva finalement aux abord du petit lac de l'Académie, et s'allongea dans l'herbe et se laissa emporter par ses rêves de gloire future qu'elle voudrait tant voir devenir réalité...
 
Non loin d'elle, un jeune homme qu'elle ne percevait pas l'observait, un jeune homme qui n'était pas de Frozia... Un jeune homme qui était le seul à percevoir le combat qui se déroulait dans l'une des hautes tours réservées aux Maîtres instructeurs...

La guerrière aveugle: Rhéa
 
 
"Hormis son esprit rêveur et sa cécité de naissance; l'élève Rhéa Flawn à tout pour devenir une guerrière d'élite de notre Royaume."
 
Judicael San Zarao, Maître instructeur de Frozia
 
 
 
Rhéa avait toujours étée une guerrière hors-pair. Depuis sa sortie de l'Académie de Frozia, elle avait parcourue le globe de long en large afin de faire reconnaître sa valeur ainsi que celle de son Royaume. Guerrière de formation, elle avait développer ses dons jusqu'à devenir ce que l'on nommait une Valkyrie : une guerrière sans rivaux capable de tout ce que l'imagination pouvait créer, telle une déesse sans limites... Une nouvelle guerre semblait d'ailleurs l’appeler au loin, elle enfourcha donc le dragon argenté qui lui servait de monture et partit vers le champ de bataille...
Quand une grande lumière explosa soudainement devant elle, suivit d'une vague géante glacée...
 
 
* * * * *
 
-Voila comment on réveille les fainéante dans mon école, avec un grand sceau d'eau froide.
 
Rhéa était désormais trempée dans son lit, sa nuisette de nuit laissant paraître ses légères formes naissantes de femme. L'apprentie guerrière leva les yeux pour tomber sur le Maître Judicael, son instructeur à l'Académie. Bel homme qui cachait son âge derrière un physique ravageur, l'instructeur pouvait se révéler dangereux envers les retardataires à son cours ainsi qu'envers ceux qui les séchaient; Rhéa n'échappa à cette règle et son réveil cassé ne lui servirait pas comme excuse face à un tel homme... Ce dernier regarda d'ailleurs cette dernière d'un oeil sévère, bien qu'elle ne pouvait pas le voir elle même.
 
-Dans la cour numéro sept, dans dix minutes et sans rechigner !
 
L'instructeur partit alors en rechignant contre les fainéant, puis sortit finalement de la chambre où Rhéa se retrouva seule au final avant qu'une de ses camarade de chambre rentre après s'être assurer que l'instructeur étaitbel et bien partit...
 
-Je t'avais pourtant dit que ça finirait par te jouer un aussi mauvais tour... Tu aurait du m'écouter lorsque je t'avait dit de ne pas rentrer aussi tard...
-Je sais, je sais... mais Shin organisait des combats nocturnes avec argent à la clé hier soir; je n'ait pas pu résister à cet appel...
-Quoi qu'il en soit, tu devrait te dépêcher, le Maître n'a jamais aimer les retards...
-Je le sais aussi, sort moi ma tenue s'il te plait, le temps que je me sèche...
 
La jeune femme alla s'enfermer dans la salle de bain, ses mains glissant sur les murs jusqu'à ce qu'elle trouve les serviettes. Levant ses habits trempées, elle s'essuya en vitesse avant de sortir pour récupérer et enfiler sa tenue d'apprentie guerrière. Une fois prête, elle sortit en vitesse suivie par Tirana afin de se rendre au cours de l'instructeur pour y arriver quelques secondes avant le fin du délai impartit. Les autres étudiants étaient déjà arrivés, certainement par peur de la colère de Judicael, peur qui était tout à fait compréhensible vu les talents de ce dernier. Il n'était d'ailleurs pas devenu l'un des guerriers d'élite de Frozia pour rien... Mais le moment n'était plus à l'admiration, mais au cours du Maître Instructeur.
 
-Rhéa Flawn ?
-Présente !
-Sort tes armes et rejoint moi au centre de la salle

"L'Histoire de l'Humanité à commencée dans le sang, et c'est dans le sang qu'elle se terminera.
Telle est la loi universelle qui régit notre monde"
 
S.T Himmel
 
 
 
La plaine était calme, aussi calme que le vent qui souffle tendrement avant la tempête du siècle ; l'herbe flottait au gré de la nature, nul ne pouvant lui dicter sa conduite. Une herbe libre de ses actes, aussi vivante que les corps qui ne tarderaient pas à la tacher de leur sang contaminé.
Nous sommes le quinzième jour du cycle des Anges, et ce jour marque la fin de la trêve entre trois Royaumes : Aurore, Frozia et Kania. Autrefois liés par leurs trois souverains, ils étaient désormais tous sous l'emprise de la colère, de la haine et de la soif de pouvoir par dessus tout. Telle à toujours été la nature humaine depuis sa création il y à des milliards d'années, et jamais elle ne changera si personne ne fait rien contre cela...
La Plaine de la Paix comme on l'appelait encore, portera bientôt le nom de fin du Monde suite aux guerres qu'elle supportera dans les années à venir...
 
-Maître, pouvez vous me rappeler pourquoi nous sommes là ?
-Nous sommes là pour écrire l'Histoire dont les générations futures devront se souvenir.
-Mais ne pouvons nous donc pas intervenir pour éviter cette Guerre.
-Malheureusement non. Notre Ordre détient le pouvoir de prescience, m ais ne nous ne sommes pas autorisés à nous en servir ; pas plus que nos autres dons.
-Nous ne pouvons donc qu'observer...?
-Telle est notre mission. Ecrire l'Histoire après chaque guerre...
 
Deux silhouettes volant dans les airs, invisibles à tout regard humain, ni vivantes ni mortes. Deux êtres que certains considèrent comme des dieux, mais qui n'en sont que les messagers. Deux êtres neutres qui se contentent d'observer, tandis que les trompettes de guerre commencent à retentir au sol...

MINCE j'avais pas vu ca!
Je rejoins le club des "Tcheu t'as l'air jeune! Tu fais pas du tout ton âge"
 
*va se pendre*
 
*revient pour rajouter que.. Calvin et Hobbes, ce sont les meilleurs*
 
*jalouse de Calvin*
 
*retourne se pendre*

[Lieu : Ryoku, Auberge "Au dragon cuit" / Temps : dégagé]
Personnages évoqués :


 
Eva rigole, intérieurement bien sûr. Elle n'en peut plus. Si elle s'écoutait, elle se roulerait par terre comme une gamine en se tenant les côtes. Mais, bon, il faut qu'elle se calme. Bien sûr qu'elle est embarrassée, mais ce pauvre Iris l'est au moins 100 fois plus. Son côté taquin reprend le dessus et l'envie de rigoler un coup après le stress de la soirée a un attrait monstrueux. Du coup, elle force un peu les choses. Elle lâche le jeune homme qui s'affale de soulagement puis se penche vers lui, laissant entrevoir son joli décolleté.
 
- M-Ma-Madame, l-la p-pro-prioritaire ?!
- Oui, mon petit Iris ?!
- V-Vous, ê-êtes t-trop p-près.
- Ah !
 
Eva n'en peut plus. Elle tourne le dos à son jeune client et enfile un peignoir de belle soie chinoise. Elle réprime son rire en se retournant vers Iris.
 
- Bon, j'imagine que c'est Anaïs qui vous a attribué la chambre ?
- Anaïs, déglutit le jeune en perdant son teint cramoisi. C'est qui ?!
 
Non, mais il a un problème ce jeune homme ! Pense Eva. Elle scrute la tenue du jeune, trop ample, trop étrange. Il cache quelque chose. Mais bon, au pire, je peux le maîtriser sans soucis.
- Ne vous inquiétez pas, monsieur, dit Eva en appuyant d'un air entendu sur le mot monsieur, nous allons voir mon assistante et elle nous répondra concernant votre chambre.
- Oui, je vous suis, Madame.
 
Eva se dirige avec Iris vers l'aile réservée aux employés à l'étage inférieur. En passant devant la chambre de kazugaya, elle est surprise de voir la porte entrouverte et la chambre vide. Hum, le jeune garçon n'a pas perdu de temps, il a dû aller voir cette elfe à propos de cette tablette, pense-t-elle. Je saurais après de quoi il s'agit, tout finit pas arriver à mes oreilles.

Je ne dirais pas vraiment que c'est un critère d'écriture... mais plutôt que ces quelques lignes sont ce que je trouve qui correspond le plus à l'image en question (lorsque je tombe dessus)
Et j'en ait bien écrit des plus longs, des beaucoup plus longs même (des déclarations d'amours RP même ^^ )
Quand à les voir... Peut être un de ces jours~

Mince! J'aurais pas dû lire ca maintenant.. Ca me rend toute mélancolique :pourquoi:
 
Jvais y penser toute la journée je le sennnnns!
 
Ps; *avide de nouveaux poemes*
C'est toujours sympathique cela dit, les poemes de quelques lignes entrecoupés d'une image!
Est ce un critère d'écriture? En as tu déjà écrit des plus longs?
Puis je les voir?
 
:nyaa:

Merci bien, mais normalement il n'y a pas de raison que je ne m'y plaise pas ^^

Je suis content si jamais mes écrits vous plaisent.
Mais j'exige de quoi vivre "tranquillement" si on vient à m'enfermer dans une cave >.>
 

 
Un hymne en cette soirée dédiée à la folie
Qui emplie parfois certaines de nos vies
Un chant dédié à cet étranges sentiment
Emplissant nos corps ainsi que notre sang
 
 

 
Sur les ailes blanches de la liberté
Et aussi loin qu'elle me le permet
Cela à travers les flammes et le ciel
Pour enfin trouver la paix éternelle
 
 

 
Et alors que vient enfin le moment de se reposer
Au beau milieu d'un champ baigné par l'oscurité
Comme une rose perdant ses pétales à force de fâner
La vie qui était la sienne commence alors à la quitter

C'est un glyphe ! Le nom est masculin !

[Lieu : Ryoku, Auberge "Au Dragon Cuit" / Temps :Chute de neige / Nuit]
Personnages évoqués :


 
Elle aurait voulu parler à Eva, discuter de son pouvoir de lumière, en connaitre un peu plus sur elle mais…elle n’avait pas osé. Saluky soupira en posant arc et flèche contre le mur. L’inconnu s’était réveillé peu après Eva et elles avaient juste eut le temps d’échanger un regard fatiguée, puis Tyrael était devenu le centre de l’attention avant que tous, harassés et les traits tirés s’accordent sur le fait qu’il ferait bon d’aller se coucher.
 
La jeune elfe regarde son poignet, le serpent n’y est plus. Elle suppose qu’il doit être retourné se lover dans le bas de dos. Tant mieux. Elle le préfère endormi. Tant que les yeux reptiliens sont fermés, elle n’a pas à craindre un quelconque danger. Cette pensée l’amène à réfléchir aux évènements précédents. Tant de monstre, elle pose la tablette sur la table de chevet, tant de spectre en pleine ville, concentré vers un seul bâtiment. Pourquoi ?
 
Saluky s’étire langoureusement. Elle n’a pas envie d’y réfléchir maintenant ainsi, seulement de se laisser tomber sur le lit et de roupiller jusqu’au matin. Envisager ce petit plaisir simple l’a fait sourire légèrement. Dos à la porte, à deux pas de l’objet de ses convoitises, elle se déshabille. Elle lance négligemment ses vêtements sur la chaise et s’apprête à retirer son soutien-gorge quand le bruit de la porte la fait se figer. Tout ce passe très vite et à peine à-t-elle le temps de tourner la tête, de laisser échapper un petit cri de surprise que la porte se referme et, qu’à travers l’épaisseur du bois, une voix déconfite se fait entendre.
 
« D-d-d-désolé !!! »
 
Saluky resta un moment interdite, alors que quelques rougeurs venaient agrémenter ses pommettes. Il lui semble bien avoir reconnu Kazugaya.
 
« Frapper n’est pas une option, humain ! » gémit-elle plus pour la forme que par réelle dépit. Là encore, elle ne sait pas quelle attitude adopter. Elle est gênée certes, mais c’était un accident, non ?
 
Elle détache l’attache dans son dos, les bretelles glissent le long de ses bras et le bout de tissu rejoint le reste de ses vêtements. Elle enfile à nouveau la chemise de laine qui la couvre jusqu’au dessus des genoux. Elle se dépêche ensuite d’aller ouvrir la porte. Ses joues sont encore toutes chaudes quand elle passe la tête par l’entrebâillement.
 
« Euh … que me vaut cette visite nocturne ? » dit-elle, avec plus de méfiance qu’elle ne l’aurait voulu. Après tout, ça ne serrait pas le premier guerrier aux idées déplacées qu'elle rencontrait.

[Lieu : Ryoku, Auberge "Au Dragon Cuit" / Temps :Chute de neige / Nuit]
Personnages évoqués :


 
Elle aurait voulu parler à Eva, discuter de son pouvoir de lumière, en connaitre un peu plus sur elle mais…elle n’avait pas osé. Saluky soupira en posant arc et flèche contre le mur. L’inconnu s’était réveillé peu après Eva et elles avaient juste eut le temps d’échanger un regard fatiguée, puis Tyrael était devenu le centre de l’attention avant que tous, harassés et les traits tirés s’accordent sur le fait qu’il ferait bon d’aller se coucher.
 
La jeune elfe regarde son poignet, le serpent n’y est plus. Elle suppose qu’il doit être retourné se lover dans le bas de dos. Tant mieux. Elle le préfère endormi. Tant que les yeux reptiliens sont fermés, elle n’a pas à craindre un quelconque danger. Cette pensée l’amène à réfléchir aux évènements précédents. Tant de monstre, elle pose la tablette sur la table de chevet, tant de spectre en pleine ville, concentré vers un seul bâtiment. Pourquoi ?
 
Saluky s’étire langoureusement. Elle n’a pas envie d’y réfléchir maintenant ainsi, seulement de se laisser tomber sur le lit et de roupiller jusqu’au matin. Envisager ce petit plaisir simple l’a fait sourire légèrement. Dos à la porte, à deux pas de l’objet de ses convoitises, elle se déshabille. Elle lance négligemment ses vêtements sur la chaise et s’apprête à retirer son soutien-gorge quand le bruit de la porte la fait se figer. Tout ce passe très vite et à peine à-t-elle le temps de tourner la tête, de laisser échapper un petit cri de surprise que la porte se referme et, qu’à travers l’épaisseur du bois, une voix déconfite se fait entendre.
 
« D-d-d-désolé !!! »
 
Saluky resta un moment interdite, alors que quelques rougeurs venaient agrémenter ses pommettes. Il lui semble bien avoir reconnu Kazugaya.
 
« Frapper n’est pas une option, humain ! » gémit-elle plus pour la forme que par réelle dépit. Là encore, elle ne sait pas quelle attitude adopter. Elle est gênée certes, mais c’était un accident, non ?
 
Elle détache l’attache dans son dos, les bretelles glissent le long de ses bras et le bout de tissu rejoint le reste de ses vêtements. Elle enfile à nouveau la chemise de laine qui la couvre jusqu’au dessus des genoux. Elle se dépêche ensuite d’aller ouvrir la porte. Ses joues sont encore toutes chaudes quand elle passe la tête par l’entrebâillement.
 
« Euh … que me vaut cette visite nocturne ? » dit-elle, avec plus de méfiance qu’elle ne l’aurait voulu. Après tout, ça ne serrait pas le premier guerrier aux idées déplacées qu'elle rencontrait.

[Lieu : Ryoku, Auberge "Au Dragon Cuit" / Temps :Chute de neige / Nuit]
Personnages évoqués :


 
Elle aurait voulu parler à Eva, discuter de son pouvoir de lumière, en connaitre un peu plus sur elle mais…elle n’avait pas osé. Saluky soupira en posant arc et flèche contre le mur. L’inconnu s’était réveillé peu après Eva et elles avaient juste eut le temps d’échanger un regard fatiguée, puis Tyrael était devenu le centre de l’attention avant que tous, harassés et les traits tirés s’accordent sur le fait qu’il ferait bon d’aller se coucher.
 
La jeune elfe regarde son poignet, le serpent n’y est plus. Elle suppose qu’il doit être retourné se lover dans le bas de dos. Tant mieux. Elle le préfère endormi. Tant que les yeux reptiliens sont fermés, elle n’a pas à craindre un quelconque danger. Cette pensée l’amène à réfléchir aux évènements précédents. Tant de monstre, elle pose la tablette sur la table de chevet, tant de spectre en pleine ville, concentré vers un seul bâtiment. Pourquoi ?
 
Saluky s’étire langoureusement. Elle n’a pas envie d’y réfléchir maintenant ainsi, seulement de se laisser tomber sur le lit et de roupiller jusqu’au matin. Envisager ce petit plaisir simple l’a fait sourire légèrement. Dos à la porte, à deux pas de l’objet de ses convoitises, elle se déshabille. Elle lance négligemment ses vêtements sur la chaise et s’apprête à retirer son soutien-gorge quand le bruit de la porte la fait se figer. Tout ce passe très vite et à peine à-t-elle le temps de tourner la tête, de laisser échapper un petit cri de surprise que la porte se referme et, qu’à travers l’épaisseur du bois, une voix déconfite se fait entendre.
 
« D-d-d-désolé !!! »
 
Saluky resta un moment interdite, alors que quelques rougeurs venaient agrémenter ses pommettes. Il lui semble bien avoir reconnu Kazugaya.
 
« Frapper n’est pas une option, humain ! » gémit-elle plus pour la forme que par réelle dépit. Là encore, elle ne sait pas quelle attitude adopter. Elle est gênée certes, mais c’était un accident, non ?
 
Elle détache l’attache dans son dos, les bretelles glissent le long de ses bras et le bout de tissu rejoint le reste de ses vêtements. Elle enfile à nouveau la chemise de laine qui la couvre jusqu’au dessus des genoux. Elle se dépêche ensuite d’aller ouvrir la porte. Ses joues sont encore toutes chaudes quand elle passe la tête par l’entrebâillement.
 
« Euh … que me vaut cette visite nocturne ? » dit-elle, avec plus de méfiance qu’elle ne l’aurait voulu. Après tout, ça ne serrait pas le premier guerrier aux idées déplacées qu'elle rencontrait.

[Lieu : Ryoku, Auberge "Au Dragon Cuit" / Temps :Chute de neige / Nuit]
Personnages évoqués :


 
Elle aurait voulu parler à Eva, discuter de son pouvoir de lumière, en connaitre un peu plus sur elle mais…elle n’avait pas osé. Saluky soupira en posant arc et flèche contre le mur. L’inconnu s’était réveillé peu après Eva et elles avaient juste eut le temps d’échanger un regard fatiguée, puis Tyrael était devenu le centre de l’attention avant que tous, harassés et les traits tirés s’accordent sur le fait qu’il ferait bon d’aller se coucher.
 
La jeune elfe regarde son poignet, le serpent n’y est plus. Elle suppose qu’il doit être retourné se lover dans le bas de dos. Tant mieux. Elle le préfère endormi. Tant que les yeux reptiliens sont fermés, elle n’a pas à craindre un quelconque danger. Cette pensée l’amène à réfléchir aux évènements précédents. Tant de monstre, elle pose la tablette sur la table de chevet, tant de spectre en pleine ville, concentré vers un seul bâtiment. Pourquoi ?
 
Saluky s’étire langoureusement. Elle n’a pas envie d’y réfléchir maintenant ainsi, seulement de se laisser tomber sur le lit et de roupiller jusqu’au matin. Envisager ce petit plaisir simple l’a fait sourire légèrement. Dos à la porte, à deux pas de l’objet de ses convoitises, elle se déshabille. Elle lance négligemment ses vêtements sur la chaise et s’apprête à retirer son soutien-gorge quand le bruit de la porte la fait se figer. Tout ce passe très vite et à peine à-t-elle le temps de tourner la tête, de laisser échapper un petit cri de surprise que la porte se referme et, qu’à travers l’épaisseur du bois, une voix déconfite se fait entendre.
 
« D-d-d-désolé !!! »
 
Saluky resta un moment interdite, alors que quelques rougeurs venaient agrémenter ses pommettes. Il lui semble bien avoir reconnu Kazugaya.
 
« Frapper n’est pas une option, humain ! » gémit-elle plus pour la forme que par réelle dépit. Là encore, elle ne sait pas quelle attitude adopter. Elle est gênée certes, mais c’était un accident, non ?
 
Elle détache l’attache dans son dos, les bretelles glissent le long de ses bras et le bout de tissu rejoint le reste de ses vêtements. Elle enfile à nouveau la chemise de laine qui la couvre jusqu’au dessus des genoux. Elle se dépêche ensuite d’aller ouvrir la porte. Ses joues sont encore toutes chaudes quand elle passe la tête par l’entrebâillement.
 
« Euh … que me vaut cette visite nocturne ? » dit-elle, avec plus de méfiance qu’elle ne l’aurait voulu. Après tout, ça ne serrait pas le premier guerrier aux idées déplacées qu'elle rencontrait.

[Lieu : Ryoku, les rues de la ville / Temps :Chute de neige]
Personnages évoqués :


 
Maintenant, ils savent qu’elle est là. Elle,une autre âme qu’ils peuvent voler.
 
Une deuxième flèche fend la nuit pour dissiper la brume compacte qui forme le spectre. L’homme à qui elle vient de, si ce n’est sauver la vie, grandement contribué à la survie la fixe sans comprendre. « Fait attention, nigot ! » s’exclame-t-elle. Enfin, l’homme réagit. Il se retourne et dans le mouvement, tranche deux spectres. « Merci ! » Saluky rougit, et détourne les yeux. Ne me remercie pas, je ne vais pas t’aider longtemps.
 
Apparemment, ils sont venus à bout de la première vague d’ennemi. Apparemment. Le serpent siffle toujours dans sa tête. De plus en plus fort. Elle entend à peine ce que lui hurle l’homme en bas. Du coin de l’œil, elle aperçoit un éclat d’argent. Un sabre. Le sifflement s’arrête soudainement et l’air dans la chambre se purifie.
 
« Referme cette fenêtre ! Tu les laisses entrer ! » Hurle l’inconnu d’un ton ne laissant place à aucune protestation. Saluky obéit machinalement avec des gestes maladroits en reprenant peu à peu ses esprits. Ce maudit serpent va finir par la tuer. Elle respire un grand coup. C’est si calme à l’intérieur, presque paisible. Elle voit le lit, tout douillet, et a la soudaine envie de si coucher. Elle rit d’elle-même en s’habillant rapidement et en rassemblant ses quelques affaires. Il est temps d’y aller, c’est devenu dangereux ici. Elle jette un coup d’œil à la tablette, hésite, puis finalement se décide à laisser l'objet ici. Il allait l'embarasser. Elle sort ensuite de la chambre, sans un bruit. Arrivée au niveau des escaliers, elle manque la première marche et se rattrape de justesse à la rampe, se cognant de se fait contre le mur. Elle sert les dents et commence la descente. Elle arrive dans la salle principale. Vide et noir, elle a un air effrayant. Elle ne s’y attarde donc pas et se dirige vers la porte. Elle tire dessus de toutes ses forces pour réussir à l’ouvrir mais Kazugaya le fait à sa place. Il entre brusquement en portant l’inconnu de tout à l’heure avec l’aide de sa patronne. Mince ! J’ai laissé le sabre dans la chambre ! Je suis trop bête ! Rah, quelle idée de lancer des armes à tout va aussi!
 
Saluky ne s’attarde pas plus longtemps et sort. A nouveau, le froid vient caresser la moindre parcelle de son corps. Mais le spectacle qui s’offre à elle lui glace le sang. Encore des spectres ! Pourquoi y en a-t-il autant ? En pleine ville de surcroît ! Elle s’éloigne un peu en courant, attrape une flèche, pivote sur elle-même sans pour autant arrêter d’avancer et tire. Tendre la corde. Viser. Lâcher. Sans qu’elle ne face réellement attention, le serpent bleu est venue s’enrouler autour de son poignet. Tendre la corde. Viser. Lâcher. En même temps, Saluky chuchote ses instructions au vent et aucune de ses flèches ne ratent sa cible.
 
« Jeune elfe, je te confie ma vie. Couvre-moi ! »
 
Saluky suspend ses gestes un instant, juste le temps de jeter un coup d’œil effaré à la femme qui vient de parler. Elle croise son regard, si sérieux, plein de courage mais ombragé par un sentiment qu’elle ne parvient pas à déchiffrer. Tendre la corde. Viser. Lâcher. Elle reprend son rythme effréné Comment ça, « elle lui confier sa vie » ? A-t-elle une tête à sauver la vie de tout le monde ? Dire qu’elle a déjà du mal à garder la sienne. La couvrir. La couvrir. Elle est marrante, mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Elle sent une présence derrière-elle, et se décale juste au bon moment pour éviter la poigne fantasmagorique. Elle enfonce la flèche qu’elle avait en main dans la parodie de gorge de son ennemi et en tire une autre vers l’aubergiste. Ses tirs restent précis, mais ses doigts tremblent. Sournoisement, la peur lui ronge peu à peu son esprit.

[Lieu : Ryoku (situé sur un carrefour assez important), Au Dragon cuit / Personnages évoqués Kazugaya, Eva, Hanae / Temps : Tempête de neige]
NB: Je me suis un peu laissée aller avec les explications qu'à demi-utiles donc j'ai mis ce qui n'était pas primordiale pour la compréhension des évènements entre spoiler pour essayer de dimunuer le pavet et faire gagner du temps à ce qui n'en ont pas! Bonne lecture!
 
Finalement, Saluky est retournée s’assoir, maintenant qu’elle possède la tablette, plus rien ne l’empêche de prendre un peu de repos. Le fond de soupe qui lui reste est maintenant froid, mais elle ne le remarque pas, trop obnubilée par l’écriture si familière gravée sur la pierre. Inconsciemment, ses doigts suivent le tracé du texte alors qu’elle lit à voix basse sa langue natale. C’est de l’ancien haut elfique, ce qui rend sa lecture plus difficile. Ajouter à ça que le temps a abimé les gravures, et certains mots sont à peine déchiffrables. Saluky fronce les sourcils et se mordille la lèvre inférieur : quelque chose cloche. Le temps n’affecte pas les elfes de l’ile des Quatre Saison, et il devrait en être de même pour les runes. Et le texte n’est pas clair ! Elle soupire en posant la tablette à ses côtés.
 
 
Il fait trop mauvais pour partir à l’assaut de la librairie de la ville et puis Saluky n’est à la base pas ici pour assister à des combats de ruse avec de gros méchants ou pour récupérer des artefacts d’une valeur inestimable à ses yeux sur un rustre qui ne devait même pas savoir lire la langue commune. Ce qu’elle veut, c’est un bain ! Elle cherche donc des yeux la petite serveuse rousse, beaucoup moins intimidante que sa patronne. Elle n’ose pas appeler Kazaguya. Sa gentillesse la met mal-à-l’aise. Elle ne sait pas quoi lui répondre, ni comment réagir. Tout à l’heure, le serveur a été obligé de la laisser suite à un ordre de sa patronne, ce qui a plutôt bien arrangé l’elfe que le grand sourire auquel elle a eut droit, a un peu désarçonné.
 
D’un autre côté, elle éprouve de la méfiance envers le jeune homme. Il n’est pas ce qu’il prétend être. Saluky le sent. Et ses expériences passées lui ont appris que les gestes de bonté sont choses rares sur ce continent, surtout d’homme à elfe. Les elfes d’Arcanum. Une poigne dure serre le cœur de Saluky à cette pensée.
 
 
Saluky secoue la tête comme si elle voulait en chasser les idées noires, ce n’est ni le lieu, ni le moment pour se prendre le chou avec ça. La petite servante rousse se dirige justement vers sa table pour la débarrasser, elle va donc lui demander une chambre pour deux nuit et s’il y a possibilité de se laver. Ensuite, elle se renseignera sur une certaine Hanae dont les cartes réputées lui seraient fort utiles et partira à la recherche d’un apothicaire pour avoir des détails sur le dosage de la digitale : elle veut un remède pour le cœur, pas du poison.

[Lieu : Ryoku, les rues de la ville / Temps :Chute de neige]
Personnages évoqués :


 
Maintenant, ils savent qu’elle est là. Elle,une autre âme qu’ils peuvent voler.
 
Une deuxième flèche fend la nuit pour dissiper la brume compacte qui forme le spectre. L’homme à qui elle vient de, si ce n’est sauver la vie, grandement contribué à la survie la fixe sans comprendre. « Fait attention, nigot ! » s’exclame-t-elle. Enfin, l’homme réagit. Il se retourne et dans le mouvement, tranche deux spectres. « Merci ! » Saluky rougit, et détourne les yeux. Ne me remercie pas, je ne vais pas t’aider longtemps.
 
Apparemment, ils sont venus à bout de la première vague d’ennemi. Apparemment. Le serpent siffle toujours dans sa tête. De plus en plus fort. Elle entend à peine ce que lui hurle l’homme en bas. Du coin de l’œil, elle aperçoit un éclat d’argent. Un sabre. Le sifflement s’arrête soudainement et l’air dans la chambre se purifie.
 
« Referme cette fenêtre ! Tu les laisses entrer ! » Hurle l’inconnu d’un ton ne laissant place à aucune protestation. Saluky obéit machinalement avec des gestes maladroits en reprenant peu à peu ses esprits. Ce maudit serpent va finir par la tuer. Elle respire un grand coup. C’est si calme à l’intérieur, presque paisible. Elle voit le lit, tout douillet, et a la soudaine envie de si coucher. Elle rit d’elle-même en s’habillant rapidement et en rassemblant ses quelques affaires. Il est temps d’y aller, c’est devenu dangereux ici. Elle jette un coup d’œil à la tablette, hésite, puis finalement se décide à laisser l'objet ici. Il allait l'embarasser. Elle sort ensuite de la chambre, sans un bruit. Arrivée au niveau des escaliers, elle manque la première marche et se rattrape de justesse à la rampe, se cognant de se fait contre le mur. Elle sert les dents et commence la descente. Elle arrive dans la salle principale. Vide et noir, elle a un air effrayant. Elle ne s’y attarde donc pas et se dirige vers la porte. Elle tire dessus de toutes ses forces pour réussir à l’ouvrir mais Kazugaya le fait à sa place. Il entre brusquement en portant l’inconnu de tout à l’heure avec l’aide de sa patronne. Mince ! J’ai laissé le sabre dans la chambre ! Je suis trop bête ! Rah, quelle idée de lancer des armes à tout va aussi!
 
Saluky ne s’attarde pas plus longtemps et sort. A nouveau, le froid vient caresser la moindre parcelle de son corps. Mais le spectacle qui s’offre à elle lui glace le sang. Encore des spectres ! Pourquoi y en a-t-il autant ? En pleine ville de surcroît ! Elle s’éloigne un peu en courant, attrape une flèche, pivote sur elle-même sans pour autant arrêter d’avancer et tire. Tendre la corde. Viser. Lâcher. Sans qu’elle ne face réellement attention, le serpent bleu est venue s’enrouler autour de son poignet. Tendre la corde. Viser. Lâcher. En même temps, Saluky chuchote ses instructions au vent et aucune de ses flèches ne ratent sa cible.
 
« Jeune elfe, je te confie ma vie. Couvre-moi ! »
 
Saluky suspend ses gestes un instant, juste le temps de jeter un coup d’œil effaré à la femme qui vient de parler. Elle croise son regard, si sérieux, plein de courage mais ombragé par un sentiment qu’elle ne parvient pas à déchiffrer. Tendre la corde. Viser. Lâcher. Elle reprend son rythme effréné Comment ça, « elle lui confier sa vie » ? A-t-elle une tête à sauver la vie de tout le monde ? Dire qu’elle a déjà du mal à garder la sienne. La couvrir. La couvrir. Elle est marrante, mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Elle sent une présence derrière-elle, et se décale juste au bon moment pour éviter la poigne fantasmagorique. Elle enfonce la flèche qu’elle avait en main dans la parodie de gorge de son ennemi et en tire une autre vers l’aubergiste. Ses tirs restent précis, mais ses doigts tremblent. Sournoisement, la peur lui ronge peu à peu son esprit.

[Lieu : Ryoku, les rues de la ville / Temps :Chute de neige]
Personnages évoqués :


 
Maintenant, ils savent qu’elle est là. Elle,une autre âme qu’ils peuvent voler.
 
Une deuxième flèche fend la nuit pour dissiper la brume compacte qui forme le spectre. L’homme à qui elle vient de, si ce n’est sauver la vie, grandement contribué à la survie la fixe sans comprendre. « Fait attention, nigot ! » s’exclame-t-elle. Enfin, l’homme réagit. Il se retourne et dans le mouvement, tranche deux spectres. « Merci ! » Saluky rougit, et détourne les yeux. Ne me remercie pas, je ne vais pas t’aider longtemps.
 
Apparemment, ils sont venus à bout de la première vague d’ennemi. Apparemment. Le serpent siffle toujours dans sa tête. De plus en plus fort. Elle entend à peine ce que lui hurle l’homme en bas. Du coin de l’œil, elle aperçoit un éclat d’argent. Un sabre. Le sifflement s’arrête soudainement et l’air dans la chambre se purifie.
 
« Referme cette fenêtre ! Tu les laisses entrer ! » Hurle l’inconnu d’un ton ne laissant place à aucune protestation. Saluky obéit machinalement avec des gestes maladroits en reprenant peu à peu ses esprits. Ce maudit serpent va finir par la tuer. Elle respire un grand coup. C’est si calme à l’intérieur, presque paisible. Elle voit le lit, tout douillet, et a la soudaine envie de si coucher. Elle rit d’elle-même en s’habillant rapidement et en rassemblant ses quelques affaires. Il est temps d’y aller, c’est devenu dangereux ici. Elle jette un coup d’œil à la tablette, hésite, puis finalement se décide à laisser l'objet ici. Il allait l'embarasser. Elle sort ensuite de la chambre, sans un bruit. Arrivée au niveau des escaliers, elle manque la première marche et se rattrape de justesse à la rampe, se cognant de se fait contre le mur. Elle sert les dents et commence la descente. Elle arrive dans la salle principale. Vide et noir, elle a un air effrayant. Elle ne s’y attarde donc pas et se dirige vers la porte. Elle tire dessus de toutes ses forces pour réussir à l’ouvrir mais Kazugaya le fait à sa place. Il entre brusquement en portant l’inconnu de tout à l’heure avec l’aide de sa patronne. Mince ! J’ai laissé le sabre dans la chambre ! Je suis trop bête ! Rah, quelle idée de lancer des armes à tout va aussi!
 
Saluky ne s’attarde pas plus longtemps et sort. A nouveau, le froid vient caresser la moindre parcelle de son corps. Mais le spectacle qui s’offre à elle lui glace le sang. Encore des spectres ! Pourquoi y en a-t-il autant ? En pleine ville de surcroît ! Elle s’éloigne un peu en courant, attrape une flèche, pivote sur elle-même sans pour autant arrêter d’avancer et tire. Tendre la corde. Viser. Lâcher. Sans qu’elle ne face réellement attention, le serpent bleu est venue s’enrouler autour de son poignet. Tendre la corde. Viser. Lâcher. En même temps, Saluky chuchote ses instructions au vent et aucune de ses flèches ne ratent sa cible.
 
« Jeune elfe, je te confie ma vie. Couvre-moi ! »
 
Saluky suspend ses gestes un instant, juste le temps de jeter un coup d’œil effaré à la femme qui vient de parler. Elle croise son regard, si sérieux, plein de courage mais ombragé par un sentiment qu’elle ne parvient pas à déchiffrer. Tendre la corde. Viser. Lâcher. Elle reprend son rythme effréné Comment ça, « elle lui confier sa vie » ? A-t-elle une tête à sauver la vie de tout le monde ? Dire qu’elle a déjà du mal à garder la sienne. La couvrir. La couvrir. Elle est marrante, mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Elle sent une présence derrière-elle, et se décale juste au bon moment pour éviter la poigne fantasmagorique. Elle enfonce la flèche qu’elle avait en main dans la parodie de gorge de son ennemi et en tire une autre vers l’aubergiste. Ses tirs restent précis, mais ses doigts tremblent. Sournoisement, la peur lui ronge peu à peu son esprit.

[Lieu : Ryoku, les rues de la ville / Temps :Chute de neige]
Personnages évoqués :


 
Maintenant, ils savent qu’elle est là. Elle,une autre âme qu’ils peuvent voler.
 
Une deuxième flèche fend la nuit pour dissiper la brume compacte qui forme le spectre. L’homme à qui elle vient de, si ce n’est sauver la vie, grandement contribué à la survie la fixe sans comprendre. « Fait attention, nigot ! » s’exclame-t-elle. Enfin, l’homme réagit. Il se retourne et dans le mouvement, tranche deux spectres. « Merci ! » Saluky rougit, et détourne les yeux. Ne me remercie pas, je ne vais pas t’aider longtemps.
 
Apparemment, ils sont venus à bout de la première vague d’ennemi. Apparemment. Le serpent siffle toujours dans sa tête. De plus en plus fort. Elle entend à peine ce que lui hurle l’homme en bas. Du coin de l’œil, elle aperçoit un éclat d’argent. Un sabre. Le sifflement s’arrête soudainement et l’air dans la chambre se purifie.
 
« Referme cette fenêtre ! Tu les laisses entrer ! » Hurle l’inconnu d’un ton ne laissant place à aucune protestation. Saluky obéit machinalement avec des gestes maladroits en reprenant peu à peu ses esprits. Ce maudit serpent va finir par la tuer. Elle respire un grand coup. C’est si calme à l’intérieur, presque paisible. Elle voit le lit, tout douillet, et a la soudaine envie de si coucher. Elle rit d’elle-même en s’habillant rapidement et en rassemblant ses quelques affaires. Il est temps d’y aller, c’est devenu dangereux ici. Elle jette un coup d’œil à la tablette, hésite, puis finalement se décide à laisser l'objet ici. Il allait l'embarasser. Elle sort ensuite de la chambre, sans un bruit. Arrivée au niveau des escaliers, elle manque la première marche et se rattrape de justesse à la rampe, se cognant de se fait contre le mur. Elle sert les dents et commence la descente. Elle arrive dans la salle principale. Vide et noir, elle a un air effrayant. Elle ne s’y attarde donc pas et se dirige vers la porte. Elle tire dessus de toutes ses forces pour réussir à l’ouvrir mais Kazugaya le fait à sa place. Il entre brusquement en portant l’inconnu de tout à l’heure avec l’aide de sa patronne. Mince ! J’ai laissé le sabre dans la chambre ! Je suis trop bête ! Rah, quelle idée de lancer des armes à tout va aussi!
 
Saluky ne s’attarde pas plus longtemps et sort. A nouveau, le froid vient caresser la moindre parcelle de son corps. Mais le spectacle qui s’offre à elle lui glace le sang. Encore des spectres ! Pourquoi y en a-t-il autant ? En pleine ville de surcroît ! Elle s’éloigne un peu en courant, attrape une flèche, pivote sur elle-même sans pour autant arrêter d’avancer et tire. Tendre la corde. Viser. Lâcher. Sans qu’elle ne face réellement attention, le serpent bleu est venue s’enrouler autour de son poignet. Tendre la corde. Viser. Lâcher. En même temps, Saluky chuchote ses instructions au vent et aucune de ses flèches ne ratent sa cible.
 
« Jeune elfe, je te confie ma vie. Couvre-moi ! »
 
Saluky suspend ses gestes un instant, juste le temps de jeter un coup d’œil effaré à la femme qui vient de parler. Elle croise son regard, si sérieux, plein de courage mais ombragé par un sentiment qu’elle ne parvient pas à déchiffrer. Tendre la corde. Viser. Lâcher. Elle reprend son rythme effréné Comment ça, « elle lui confier sa vie » ? A-t-elle une tête à sauver la vie de tout le monde ? Dire qu’elle a déjà du mal à garder la sienne. La couvrir. La couvrir. Elle est marrante, mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Elle sent une présence derrière-elle, et se décale juste au bon moment pour éviter la poigne fantasmagorique. Elle enfonce la flèche qu’elle avait en main dans la parodie de gorge de son ennemi et en tire une autre vers l’aubergiste. Ses tirs restent précis, mais ses doigts tremblent. Sournoisement, la peur lui ronge peu à peu son esprit.

"bonjour je m'appelle sadmaaad"
 
"bienvenue sadmaaad, au club des otaku anonymes..."
 
Tu n'y échappera pas! Puisque l'occasion se présente il faut que je sache!
... Tu cuisine? qu'est ce que tu aimes par dessus tout manger? est ce que tu te sentirait prêt à aller participer au développement de ce malheureux topic cuisine à l'abandon dans l'espace détente?