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duet

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Messages posté(e)s par duet

  1. Comment tu trouve leurs noms? :) tu y réfléchi avant de dessiner (ou après) ou ils te viennent d'instinct quand tu dessine?

    héhé, je ferai une petite explication des noms d'ici une ou deux publications^^ mais pour le timing, c'est variable, les noms d'Éopède, Nigamme, Never Ever et Ptero me sont venus après les avoir dessinées, alors que Tempala Rossa était déjà nommée avant de voir le jour (c'est aussi le cas pour les prochains arrivants)

     

     

     

  2. J'ai bien conscience que tu as déjà ton projet en tête, on va dire que je fais ma lettre au père noël alors^^

     

    >scenario : J'aimerais beaucoup un scénario ultra-simple, et pas du tout concret. En fait, jaime quand on ne comprend quasi-rien, mais qu'on comprend juste la charge émotionnelle d'un moment. Je n'ai pas du tout de problème avec le fait de me triturer les méninges après avoir visionné une oeuvre. D'ailleurs s'il y a peu voire pas de dialogue, ça ne me gêne pas du tout, au contraire. Ce qui m'importe c'est d'avoir eu la sensation de partager l'émotion de personnages pendant un instant, sans pour autant qu'on me raconte leur vie ou qu'on m'explique tout le pourquoi du comment. Comme si le spectateur n'était plus dans un point de vue externe à l'histoire et omniscient, mais bien à l'intérieur du propos, sans information extérieure à l'instant précis.

     

    >paysage : J'adore les grands horizons. Pas forcément les "grands espaces" ou les paysages naturels, mais les points de vue d'où l'on peut voir la ligne d'horizon (points en hauteurs, toits, espaces dégagés). J'aime beaucoup cette ligne horizontale sur laquelle se découpe le/les personage(s), il y a un effet théâtral je trouve.

     

    >personnage : Je n'ai pas d'attente particulière en matière de personnage. Je trouverais plaisant qu'il(s) ai(en)t des attitudes vraiment marquées (et différenciées s'ils sont plusieurs), genre un tic, une démarche, une manière de se tenir. Bref, le genre de truc non-physique qu'on remarque rapidement chez une personne.

     

    >profondeur de l'histoire : Il y a un truc que j'aime bien ressentir chez un personnage, c'est la fatigue. Je ne sais pas pourquoi, je trouve qu'il y a quelque chose de dramatique là-dedans, peut-être parce que le sommeil nous renvoie à la mort.

     

    >idee graphique : Je suis très attentive au choix des couleurs dans toutes les oeuvres graphiques. Le noir et blanc, c'est sympa parce que ça sera toujours beau, mais je trouve que la couleur est un challenge en plus. Je ne dis pas qu'il faut que ça soit la fête des yeux avec du flashy tous azimuts, mais une ou deux teintes très "puissantes" avec ensuite toute une gamme de tons neutres mais qui s'en déclinent pour accompagner ça serait le top^^

     

    >detail : C'est assez lié au point précédent, il s'agit de la lumière. J'aime quand il y a un réel parti pris au niveau du choix du type de lumière (couleur/emplacement/contraste etc.) et pas juste "éclairage jour" point barre. La lumière a une réelle charge narrative je trouve. Par exemple celle d'un coucher de soleil va avoir une certaine lassitude, parce que c'est la fin de la journée ; celle juste avant le crépuscule va avoir un effet un peu mystique, parce que certains endroits sont encore éclairés alors que le soleil n'est plus visible et le ciel est sombre ; celle d'un néon va être écrasante et oppressante (surtout si il y a le petit couinement glauque qui va avec) ; celle d'un réverbère fatigué peut être mélancolique, etc. bref la liste est sans fin^^

  3. Bah, l'amour pour moi c'est plus de la chimie qu'autre chose. Après, pour ma part, je ne pensais pas avoir de critère physique, mais après coup je me rends compte que j'ai toujours été attirée par des types avec un peu le même genre de visage, va savoir pourquoi. Je n'ai pas plus d'idée précise sur ce que j'aime, mais après on sait toujours ce qu'on n'aime pas, alors pour ma part j'aime pas les "bellâtres" (hum, oui pas très précis comme terme). Je dirais ceux qui sont de l'ordre des mannequins vulgaires pour prêt-à-porter bon marché. J'ai la mauvaise habitude de tout de suite les trouver cons, alors que je ne devrais pas juger sur l'apparence (c'est vrai, je connais pas leur vie non plus).

     

    Si au final je devais avoir un critère, ça serait celui-là : il doit être drôle, on doit pouvoir déconner ensemble, sinon c'est juste MORT-MORT-MORT! (bon c'est pas un critère que amoureux, j'accroche jamais avec les gens qui se prennent trop au sérieux en général). Si en plus il peut être ouvert d'esprit et aimer les chats, alors c'est la fête^^

     

     

  4. Je m'excuse à l'avance, je n'ai pas de photo explicative, alors je vais essayer d'être le plus précise possible, gomen.

     

    L'année dernière je m'étais fait un cosplay d'Erza Knightwalker, et s'il y en a qui sont intéressés pour se faire un cosplay avec des morceaux d'armures dedans, voilà comment j'ai procédé! J'ai réalisé des manches d'armure, des jambières, et des genres d'ailettes arrières. (Je dis bien des morceaux d'armures, parce que pour des pièces plus grandes (torse/plastron) je n'ai pas essayé, je ne pense pas que ça tienne). Donc, à moins d'avoir une boutique médiévale à côté de chez soi et plein de sous à dépenser, on peut s'en tirer assez joliment en bricolant un peu : l'idée est de décomposer l'armure en plusieurs morceaux que vous allez ensuite fixer sur un vêtement existant ou que vous fabriquerez : manche/chaussette/short etc. (ça induit d'adapter un peu le modèle de cosplay que vous suivez, parce que souvent le modèle est juste irréalisable, ou ne permet pas de bouger/s'asseoir une fois dedans).

     

    0/ YOU'LL NEED : Première chose, une machine à coudre, sinon ça risque d'être vraaaaiment long à faire. Il vous faudra du papier fort (genre 300g, ne pas hésiter à doubler les feuilles). Du skai (simili cuir pas cher —pour les parisiens, j'avais acheté le mien chez Stop Tissu à 1€ le mètre) genre noir/kaki/gris. Bien sûr, du fil de la couleur de votre skai. Éventuellement un tissu sombre pour doubler les parties dont l'envers est visible mais que vous ne voudriez pas faire en skai (et un fil assorti). Pour les "rivets", je recommande d'utiliser des attaches parisiennes, mais après faut voir en fonction du modèle que vous suivez. Éventuellement des baleines en plastique (à coudre) ou métal.

     

    1/ LE PATRON : La première chose à faire c'est de vous munir de papier, crayon et mètre-ruban pour décomposer les différents morceaux de votre modèle et voir comment ils peuvent se fixer les uns par rapport aux autres, et ensuite de vous mesurer sous toutes les coutures pour adapter les dimensions. Ne lésinez pas sur cette étape, le patron est très important et ne doit pas être bancale. Ensuite je vous conseille de réaliser un premier essai en papier que vous allez directement vous épingler dessus (sur vos vetement hé!) pour vérifier les dimensions, toussa toussa, éventuellement modifier deux-trois trucs. Si vous comptez utiliser des baleines en plastique, prévoir où les coudre, et pour les baleines en métal, prévoir où les glisser.

     

    2/DÉCOUPE : En suivant le patron, découpez vos différents morceaux dans le papier, à bord vif (càd : en respectant exactement les dimensions, sans laisser de marge autour) éventuellement en plusieurs exemplaires à superposer en fonction de la rigidité voulue. Ensuite découpez à nouveau ces mêmes morceaux (sans vous tromper dans le sens) dans le skai, en laissant 2cm de marge tout autour, éventuellement en deux exemplaires si vous comptez recouvrir les deux côtés de la pièce. Si vous voulez couvrir un côté par un tissu de doublure, coupez ce morceaux dans le tissu voulu avec 2cm de marge. Pour certains morceaux destinés à se retrouver juxtaposés, vous pourriez avoir intérêt à découper deux morceaux de papier, et un seul grand morceau de skai qui les maintiendra alors ensemble et articulés (l'articulation : la jonction entre les deux morceaux, la pliure donc, est un parfait endroit pour placer une baleine qui le maintiendra bien droit et solide)

     

    3/ COUTURE : L'idée est de recouvrir chaque morceaux de papier avec le skai. Faites bien revenir la marge de skai sur l'envers du papier pour qu'il n'apparaisse pas. Si vous couvrez aussi l'envers (avec du skai ou une doublure), rabattez la marge de tissu vers l'intérieur. Il est assez chiant de piquer des épingles dans du skai, donc je vous conseille de tout simplement utiliser du scotch pour le maintenir avant de coudre (passez le scotch une ou deux fois sur votre jean pour ne pas qu'il colle trop). Il est maintenant temps de coudre tout ceci, un point droit tout simple à 1cm du bord fait parfaitement l'affaire (oui, la couture sera visible, mais je trouve que ça passe perso…). Vous pouvez ajoutez quelques coutures droites ou courbes si vous vous sentez de faire des motifs sur les morceaux^^ Je vous conseille de laisser le scotch pendant que vous cousez, puis de l'enlever après (il se séparera en deux selon les pointillés que l'aiguille aura laissés). Si vous avez à coudre sur beaucoup d'épaisseurs à la fois, n'hésitez pas à passer un morceau de savon sur l'aiguille de la machine à coudre, elle piquera plus facilement. Rajouter les éventuelles baleines.

     

    4/FIXATION : Tous vos morceaus sont finis, il faut maintenant les assembler sur votre vêtement-base. Je vous recommandes les attaches parisiennes, ça marche bien, ça permet aux pièces de pivoter sur elles-même. Il vous suffit de préalablement scotcher les morceaux aux différents endroits sur votre vêtement, puis de marquer au feutres les points où vont se trouver les fixations à la fois sur les morceaux de skai et sur le vêtement-base, puis de faire une petite entaille (au cutter bien aiguisé) dans les morceaux ainsi que dans le tissu de base. Ensuite, glissez l'attache parisienne la tête à l'extérieur au travers des vos morceaux et du tissu, ouvrez les languettes à l'intérieur, et pour ne pas qu'elles vous gênent je vous conseille de les replier en deux sur elles-même avec une petite pince plate. Voilà, vos morceaux sont fixés! Pour des éléments comme des genouillères ou des jambières, vous pouvez mettre des attaches parisiennes sur chaque côté sans les fixer aux chausettes (par exemple), et enroulez ensuite un fin lacet autour des languettes repliée pour venir l'attacher à l'arrière de votre jambe, par-dessus la chaussette. Avec cette solution, ça sera moins bien fixé mais mieux ajusté, donc à vous de voir… N'hésitez pas à recycler des ceintures/sangles/bretelles etc. sur lesquels viendront se fixer/suspendre les pièces assemblées.

     

    ASTUCE BRICO DU JOUR : si vous avez à recouper des baleines métalliques qui seraient trop longues, utilisez une grosse pince coupante (haha, sans blague!) et pour éviter de vous blesser ou d'abimer votre oeuvre sur le bout coupé recouvrez-le de plusieurs épaissuers de sparadrap.

     

    ASTUCE BIGOUDI DU JOUR : pour les filles, si vous comptez mettre des chaussettes qui montent sur les cuisses, mais que merde c'est relou ça redescend toujours pendant qu'on marche ces trucs! on peut certes trouver de la colle à chaussette japonaise sur ebay, mais sinon je vous conseille de mettre une bonne dose de crème hydratante sur les jambes avant d'enfiler les chaussettes, ça les fera tenir (si vous avez un échantillon qui traine prenez-le avec vous pour éventuellement en remettre juste sur les cuisses durant la journée)

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