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duet

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  1. Utile
    duet a reçu une réaction de blackspoon dans Vous et la mort   
    Je ne pense pas avoir été beaucoup confrontée à la mort dans ma vie, mais à chaque fois ce fut assez étrange.
     
     
     
     
    La première fois que quelqu'un est mort dans mon entourage, j'avais environ 8 ans, c'était le mari de ma grand-mère maternelle. Je ne l'avais que rarement vu, et je n'en garde pas des souvenirs très clairs, mais il semblait gentil, pas vraiment malade mais quand même fatigué par l'âge. J'étais avec un de mes frères quand ma mère a reçu un coup de téléphone lui annonçant la nouvelle. Elle a pris un ton très sérieux pour nous dire qu'il était mort, et mon frère s'est mis à pleurer. Elle l'a pris dans ses bras, mon père avait l'air triste lui-aussi. Ma mère m'a demandé "Tu veux pleurer?", j'ai répondu "D'accord", et suis allée dans ses bras. J'ai pleuré un moment, je ne savais pas trop pourquoi, mais tout le monde faisait pareil alors ça me semblait la chose à faire. Je ne me souviens pas avoir été vraiment triste, juste pleine de lassitude. Mais je sais que au final je n'ai pas vraiment aimé être avec ma famille à ce moment là, je réagissais un petit peu en suivant le mouvement général, et je n'avais qu'une envie, c'était qu'on retourne à nos activités et comportements habituels.
     
     
     
     
    La deuxième mort que j'ai connue fut celle d'un camarade de lycée, dont je n'était pas particulièrement proche, mais avec qui je m'entendais bien. Il s'est suicidé alors qu'on était en classe de première. Tout le monde a été très choqué, personne n'a compris. Je ne l'avais jamais vu faire autre chose que sourire, et il était génial avec tout le monde à ma connaissance. Les réactions des gens ont bien sûr été "on n'a jamais su", "il n'a montré aucun signe". Mais rapidement, je n'ai plus été dans l'incompréhension, même si c'était vraiment choquant, parce que je sais que ça peut être extrêmement difficile de montrer une souffrance. Je suis quelqu'un qui ne montre jamais mes faiblesses, et les souffrances que je gère au quotidien, je suis tout simplement incapable d'en parler aux autres. À cette époque, des amis m'ont dit "il cachait sa souffrance", mais je ne pense pas que ça ait été le cas. Il est parfois tellement dur, quasi surhumain de faire part de sa douleur aux autres, qu'ils peuvent penser qu'on la dissimule, alors que bien au contraire, appeler à l'aide est la chose qu'on désire le plus. Allez savoir pourquoi, certains, dont moi, en sommes totalement incapables, et il me semble que c'était le cas de ce camarade qui au final n'a rien pu faire d'autre que se tuer. On entend souvent que le suicide est un appel au secours, ça ne doit pas être totalement faux, mais c'est aussi une façon tristement efficace de stopper un mal-être qu'on n'arrive pas à partager, parce qu'on n'en a tout simplement pas la force. (je m'éloigne du sujet là)
     
    Au lycée, on a appris sa mort quelques jours après, et plusieurs ont décidé de se rendre à l'église d'à côté, où un service avait lieu pour l'occasion. J'ai décidé d'y aller, je ne sais pas trop pourquoi, je ne mets jamais les pieds dans une église, j'ai un petit peu suivi le groupe je dois dire. Le délégué de classe a pris la parole, il lisait un texte auquel chacun avait contribué. Au départ, il parlait avec assurance (c'est un type qui dégageait de la prestance, et qui avait la classe pour parler en public), mais au bout d'un moment, ("Je me souviens de deux yeux qui pétillaient, de deux petites billes noires") sa voix a chuté et il a fondu en larmes. Il s'est plus ou moins battu pour arriver à la fin du texte. Le souvenir avait dû le gifler d'un seul coup. À partir de ce moment, j'ai commencé à ressentir de la peine, et j'ai beaucoup pleuré aussi. Après cette intervention, le prêtre s'est engouffré dans un long monologue sur les jeunes qui méprisaient la vie et se croyaient dans un jeu vidéo. Ça m'a semblé un peu hors de propos, même si je ne connaissais pas grand'chose des circonstances de son suicide. Mais j'imagine qu'il avait peut-être enterré plusieurs jeunes ces derniers temps, et que ça lui avait pesé...
     
    Quelques jours après l'enterrement, j'ai appris que la veille de son suicide, il avait eu une discussion avec le délégué de classe, un ami plutôt proche. Une discussion un peu glauque, mais que, au final, on a tous eu au moins une fois avec des potes sans être sérieux : si tu devais te tuer, tu le ferais comment? Le lendemain, il se pendait dans sa chambre, tout comme il l'avait "annoncé" la veille. Je n'ai jamais pu imaginer ce que son ami a pu ressentir en l'apprenant.
     
     
     
     
    La troisième personne dont j'ai vécu la mort dans mon entourage proche, a été ma grand-mère maternelle. Elle est morte alors qu'elle était en vacance avec une amie à l'étranger. La période qui a suivi a été très étrange, notamment par le fait que six mois se sont écoulés entre la mort et l'enterrement de ma grand-mère. La cause de ce délais étant un casse-tête administratif : ma grand-mère était de nationalité norvégienne, mais résidant en France, et ayant voulu être incinérée puis enterrée en France, mais décédée sur le sol norvégien..... Longue période donc, pendant laquelle on m'a mise au courant pour la première fois des différents conflits dans la famille de ma mère. Au fil des discussions, j'avais l'impression qu'on me présentait une personne totalement différente de celle que j'avais connue. Lorsque l'enterrement a finalement eu lieu, et que je découvrais par la même occasion toute une portion de ma famille dont je n'avais jamais soupçonné l'existence, j'en suis venue à me demander si c'était bien la même personne qui était morte ce jour-là, lorsque je l'avais appris, et celle qui était dans l'urne à ce moment, entourée d'étrangers, alors des ouvriers ouvraient le caveau familial. J'ai alors eu le sentiment que, ma grand-mère était morte six mois plus tôt, que c'était triste, mais que je n'avais rien à faire là six mois plus tard avec des inconnus, c'était comme être à l'enterrement de quelqu'un d'autre. Finalement, ça m'a plus énervée qu'autre chose, je me souviens de ma cousine en larme, qui me tend un mouchoir en esquissant un sourire, alors que les enceintes de la sono crachouillaient un air classique que ma grand-mère aimait beaucoup paraît-il. Tout cela m'a laissé un profond sentiment d'absurdité.
     
     
     
     
    Le dernier décès qui m'a le plus marquée fut celui de mon autre grand-mère, du côté de mon père. Enfant, j'étais assez proche d'elle, on allait manger chez elle avec mon frère le mercredi après-midi. Puis en grandissant on s'est éloignés. Elle a déménagé pour aller habiter dans une maison de retraite dans la même ville que ma tante, et je ne l'ai plus vue que rarement. Elle a commencé à avoir des problèmes de santé, puis a fait une rupture d'anévrisme. Elle a été internée dans un hôpital pas loin, pendant un mois environ. Mon père nous a emmenés la voir un jour, et il était plus qu'évident qu'il s'agissait là de la dernière visite avant la fin. Elle ne pouvait plus bouger, ni parler, et était juste allongée sur le lit avec un tuyau dans la bouche pour ne pas qu'elle s'étouffe. Seulement ses yeux bougeaient très lentement. Pour être honnête, j'ai eu le sentiment qu'elle était finie, déjà morte. Mes parents lui ont raconté leur journée, le trajet etc., et je me demandais à quoi tout ça servait. En ressortant, je savais qu'elle était morte. Quelques jours après, j'ai reçu un appel qui m'annonçait sa mort. Cette nouvelle a semblé n'être qu'un "rappel" à mes yeux. Une cérémonie a eu lieu sur place, où elle a été incinérée. J'ai très mal vécu ce moment. Je ne savais pas ce que je faisais là, je ne ressentais pas grand'chose, et j'avais l'impression que toute ma famille me fusillait du regard pour mon impassibilité. De nombreux détails m'ont fait me sentir pas à ma place à ce moment là. J'ai ressenti un décalage entre mon attitude et celle de mon frère, beaucoup plus attristé que moi. Vers la fin de la cérémonie, mes deux autres frères m'ont lancé un regard où j'ai cru lire qu'ils comprenaient mon embarras. Je pense que ça m'a empêchée de m'enfuir pour échapper au regard des autres.
     
     
     
     
    En y repensant, j'ai sûrement été assez insensible voire cruelle dans ces moments. Je pense que ces morts ne m'ont pas tant fait souffrir que la confrontation avec les autres lors de ces situations. On appréhende la perte de l'autre de manière très personnelle, et différente, et se retrouver à des funérailles organisées, face à plein d'autres gens qui, visiblement n'ont pas la même réaction que soi, peut s'avérer très perturbant. Les morts autour de moi ne m'ont pas causé énormément de douleur, mais m'ont plus inspiré une espèce de lassitude triste. À chaque fois j'ai eu cette même réflexion "c'est là fin d'une époque", comme si à chacun de nos proche correspondait une période définie, et la mort marquait le passage d'une ère à une autre
     
     
     
     
    Pour ce qui est de ma vision de la mort, mes convictions, je suis une athée convaincue et je ne pense pas qu'il y ait quoi que ce soit après. Et d'ailleurs je ne le souhaite pas. Je dois dire que si j'ai une seule peur, c'est bien celle-ci : qu'après ma mort il y ait une suite pour moi. Je redoute d'être coincée quelque part pour l'éternité. Le principe de la réincarnation ne me parle pas particulièrement, et quitte à choisir je préfèrerais que la mort soit belle et bien finale.
     
    La mort m'intrigue et me fascine énormément, et pour être sincère, j'attends avec beaucoup de curiosité mon heure. Je n'ai absolument pas l'intention de mettre fin à mes jours, je suis juste curieuse. Et d'ailleurs ça tombe bien, parce que je suis sûre de mourir! (mon humour est bizarre oui….) J'ai encore beaucoup de chose à faire avant de mourir, des projets que je voudrais mener à bien, mais surtout j'ai quelqu'un que je ne peux laisser. Et c'est là que ma curiosité s'arrête. Il n'y a que les vivants qui souffrent. La mort leur fait plus de mal à eux, au fond. Mourir, c'est faire du mal à ceux qu'on aime. c'est pour ça que, si possible, j'aimerais que ma curiosité soit satisfaite la dernière. Et plutôt lentement, tant qu'à faire, pour pouvoir dire au revoir, et pour apprécier pleinement l'expérience. (oui, je suis bizarre, c'est officiel)
     
     
     
     
     
     
     
    (désolée, j'ai un peu fait dans le roman fleuve là....)
     
     
  2. Utile
    duet a réagi à Meka dans [Concours][terminé] Zelda a link Between Worlds   
    Ayant finalement délivré les sept sages, je m'apprête à affronter Ganon, le causeur de tous nos maux. Après un combat acharné avec ce seigneur du mal, je remporte la victoire et accède à la pièce où repose la Triforce. Je fais alors le voeu de rendre la vie aux victimes de cette guerre entre le Bien et le Mal, et c'est ainsi que le royaume d'Hyrule retrouve son souverain. La paix étant revenue, je décide de retourner planter Excalibur, l'épée de légende en son socle et c'est ainsi que s'achève mon histoire.
     

    Jusqu'au prochain problème en fait ...
     
     
     
    On applaudit bien fort Link, qui après plus de vingt-cinq ans de bons et loyaux services s'est enfin décidé à parler ! ( Bon on a pas dit que c'était un grand compteur non plus… )
     
    Nous voici donc plus de vingt ans après la sortie de A Link To The Past sur Super Nintendo, et l'éditeur s'est enfin décidé à nous sortir une suite à ce chef-d'oeuvre ! Va-t-elle réussir à convaincre les nouveaux venus comme les fans chevronnés ? Nous allons tout de suite le découvrir !
     
    Nintendo a pris des risques sur ce Zelda et n'a pas hésité à bouleverser des principes fondamentaux de la série. Ce jeu va-t-il donc rester à proprement parler un Zelda ? Bien que certains mécanismes aient changé, comme la récupération des objets et leur gestions, ou la linéarité de l'ordre des donjons établi depuis Wind Waker, il ne faut pas oublier que le jeu reprend l'histoire depuis A Link to the Past. En effet, certains objets classiques comme la Bourse à rubis, n'ont pas leur place dans ici jeu puisqu'ils n'existaient pas encore sur cet opus-là.
     
    Oui, je vois déjà venir les joueurs disant que le jeu était déjà linéaire avant, mais malheureusement c'est faux. Dans A link to the Past, les donjons 2/3/4/5 de la deuxième partie du jeu peuvent être faits dans n'importe quel ordre. Quant à Ocarina of Time, il est possible de faire certains donjons sans avoir fini les précédents (même si parfois l'objet est capital pour continuer), l'histoire n'est pas "bloquée" tant qu'un donjon n'a pas été achevé (hormis le cas du donjon de l'eau). La non linéarité n'est donc pas une nouveauté dans un Zelda, mais il est vrai que les derniers opus ont bel et bien été très linéaires.
     
    Est-ce que ce Zelda va tenir ses promesses, et ramener la grandeur de la série qui en a fait ce qu'elle est aujourd'hui ? Nous allons le découvrir.
     
    On branche la cartouche, on allume la 3Ds, et nous voilà lancés ! La musique démarre, la triforce apparaît… L'introduction nous rappelle fortement le précédent titre, alors qu'on est tout de suite lancé dans ce style épique qui a fait l'un des fondements musicaux de la Saga.
     



    L'histoire de The Legend of Zelda : A link Between Worlds.
     
    L'histoire commence par le réveil de Link, contraint à quitter son lit par l'un de ses amis lui disant de se bouger un peu les fesses parce qu'il doit aller bosser. Introduction classique dans un Zelda, puisqu'il en était déjà ainsi dans A Link To The Past, et dans sa suite légitime Ocarina Of Time, où le Héros était tiré de son profond sommeil, pour ne plus jamais pouvoir dormir avant d'avoir mené à bien sa quête.
     
    On se rend donc bien compte d'emblée, que le jeu va être très inspiré par ces deux opus, et surtout de A Link to the Past.
     
    Link doit retrouver un forgeron qui lui dit de rapporter son épée au capitaine de la garde qui est assez bon pour être capitaine, mais assez étourdi pour oublier son épée. Après un petit détour par le château, on se retrouve donc au sanctuaire, où l'histoire commence. Alors qu'un terrible événement survient, on emprunte l'entrée secrète pour accéder au sanctuaire, ce qui n'est pas sans nous rappeler le sous-sol du château d'hyrule, dans The Legend of Zelda : A Link to The Past. On rencontre alors le méchant de l'histoire, Yuga, qui est apparemment décidé à transformer en tableaux les sept descendants des Sages, dans le but de faire revivre le seigneur Ganon.
     
    Le jeu est alors construit sur la même logique que la majeure partie des Zelda depuis maintenant plusieurs années : une première partie permettant de récupérer l'épée de légende, Excalibur, et une seconde partie permettant de récupérer assez de pouvoir pour terrasser le Mal.
     
    Nous allons donc devoir collecter des médaillons permettant de récupérer Excalibur. Poursuivant Yuga après l'affrontement, nous nous retrouvons alors dans le royaume de Lorule, monde parallèle au royame d'Hyrule, où sont "emprisonnés" les sept sages. Il faudra parcourir les sept donjons et ainsi délivrer le monde du Mal et sauver la princesse Zelda.
     
    Des graphismes rendus par une 3D de toute beauté !
     
    Il faut rendre à César ce qui appartient à César, The Legend of Zelda : A link Between Worlds jouit d'une utilisation de la 3D exemplaire. Non seulement la 3D est jolie, mais elle est superbement travaillée (et ne fait pas mal aux yeux). Bref, le jeu est sublime. Une fois habitué, il est d'ailleurs difficile de s'en passer, d'autant qu'elle apporte un réel plus au niveau du gameplay, puisque ce Zelda se joue énormément avec les profondeurs et hauteurs des éléments. On voit bien que Nintendo sait tirer profit de son hardware, et arrive bien à nous prouver qu'il n'est pas caduque, mais qu'il apporte au contraire un réel intérêt à la console.
    Les graphismes sont vraiment jolis tout en restant dans le style de A link to The Past, une fois encore Nintendo montre sa capacité à se démarquer graphiquement, et franchement des fois ça fait pas de mal !
     

    On a plaisir à revisiter la carte du monde de Zelda III - A link to the Past
    Une bande son… presque exemplaire !
     
    Dès le démarrage du jeu, on sent que les musiques sont formidablement travaillées et surtout retravaillées, puisque fortement inspirées de A Link to the Past (fibre nostalgique oblige). On profite d'une belle pluralité de titres, ce qui manquait réellement aux derniers opus, dont les musiques étaient certes soignées mais trop peu nombreuses. Les thèmes principaux qu'on découvre tout au long de l'aventure provoquent une réelle sensation d'immersion dans l'univers épique du jeu, et ce d'autant plus lors des transitions d'un monde à l'autre, où l'on prend plaisir à entendre la musique passer elle aussi d'un univers à l'autre.
     
    On regrettera peut-être que la ré-orchestration des musiques des donjons les ait rendues trop calmes, enlevant ce coté angoissant et aggressif qu'on leur connaissait dans A Link to The Past.
     
     
    Thème principal une fois l'épée de légende obtenue :
     
     
     
    Le château d'Hyrule :
     
     
    Le monde de Lorule, version acoustique à entendre dans le bar :
     
     
     
     
    Un gameplay et un level design travaillés.
     
    Nous allons maintenant nous attarder sur ce qui a fait réellement parler de ce jeu, à savoir les changements majeurs du gameplay. Ce Zelda amène une nouveauté par rapport à ses prédécesseurs, la majorité des objets étant louables à un personnage du nom de Lavio, qui prendra refuge dans votre maison. Ils sont également achetables pour une certaine somme pouvant grimper jusqu'à 1200 rubis (à partir d'un certain moment de l'histoire). L'utilisation des objets elle, a été revisitée : il vous faudra désormais pomper dans votre jauge d'endurance pour tirer une flèche ou poser une bombe, endurance qui se remplit toute seule au fil du temps.
     
    Ceci est une réelle nouveauté pour Zelda, fini le stock d'objets, plus besoin de ramasser des flèches ou des bombes, il suffit que la jauge d'endurance soit pleine ! Au final, la nouveauté paie et le pari est bien réussi, simplement parce que la structure (le fonctionnement?) des Zelda le permet. En effet, même si avant il fallait gérer un stock d'objets, lorsqu'on était à court d'un item en particulier, il suffisait en général de casser un vase ou de l'herbe dans la même salle pour pouvoir se le procurer et avancer. En cela on peut trouver ce nouveau titre "facile", mais au fond, était-ce réellement dur de casser un vase auparavant ? (je dirais même que ça simplifiait les énigmes, puisqu'en cassant ces dits-vases, on avait un indice sur quel objet utiliser pour avancer) On zappe ici cette étape-récolte, et au final, c'est presque pas plus mal.
    La gestion de l'inventaire sur l'écran tactile du bas est réellement pratique et simple, notamment l'option qui permet de switcher très facilement d'équipement en sélectionnant des "items favoris", (option qui s'obtient vers le milieu du jeu).
     
    On a le droit comme dans tout Zelda qui se respecte à une capacité de déplacement rapide, qui nous est offerte cette fois par la petite-fille de la sorcière Aëline, très tôt dans le jeu. Peut-être un peu trop tôt d'ailleurs, encore une fois cela montre la tendance de Nintendo à rendre le jeu plus accessible, et fait grincer des dents à certains fans de longue date.
     
    Le level design, qui reprend fidèlement la carte de A link to the Past, avec cependant les quelques variations induites par les vingt années écoulées entre les deux titres, est quant à lui réellement réussi. Autant sur la plaine, avec les passages Lorule/Hyrule permettant de découvrir des endroits normalement inaccessibles en restant dans un seul monde, que dans les donjons, où la notion de profondeur est beaucoup utilisée (ce qui est encore une fois une nouveauté dans un Zelda en vue "de dessus").
    La possibilité d'envoyer une bombe à un "étage supérieur" en est la preuve, c'est quelque chose d'évident dans un jeu en "3D" comme Ocarina Of Time, mais qui est beaucoup moins naturel dans un jeu de style vue "de dessus" (dans A Link to the Past, on pouvait avant envoyer une bombe d'un étage supérieur vers un étage inférieur uniquement).
    La notion de profondeur, on l'a vue, est beaucoup exploitée, et permet de créer de nouveaux mécanismes jamais utilisés dans les Zelda en vue "de dessus".
     

    Voici un passage où la 3D se retrouve forte utile !
    La logique des donjons a également été revue, la carte est désormais disponible directement, ce qui est un peu dommage puisque encore une fois ça enlève de la difficulté au jeu.
    Puisque les objets sont maintenant louables près de Lavio, les donjons n'ont plus la construction suivante :
     

    Chercher la clé Chercher l'objet Tuer le boss avec l'objet
     
    Cependant, des objets annexes non indispensables, mais intéressants tout de même, peuvent être retrouvés dans certains donjons, il est donc conseillé de les parcourir entièrement.
     
     
    Le "pouvoir" de Link, dans cet opus
     
    Dans chaque zelda, Link a une particularité qui lui est propre : pour Twilight Princess c'était la transformation en loup, pour Ocarina of Time, l'ocarina, pour the Wind Waker la baguette du vent.
     
    Dans ce Zelda, Nintendo a opté pour la transformation en peinture murale, ce qui ajoute un élément de gameplay important au jeu. En effet on peut se changer en peinture murale sur quasiment la totalité des murs du jeu ! Il nous vient assez vite la manie de vérifier s'il n'y a pas un passage secret à chaque endroit, et la capacité est très utile lors des donjons, pour passer des précipices, ou encore se retrouver en dehors de la pièce, et faire le tour du donjon par dehors !
     
    C'est également ce pouvoir offert par notre ami Lavio, qui va vous permettre de passer d'un monde à l'autre et qui vous permettra de résister aux sorts maléfiques du sorcier Yuga.
     

    Le passage entre les deux mondes, est assez... spécial.
    Les quêtes annexes
     
    Ce Zelda contient une bonne quinzaine de quêtes annexes, même si encore une fois elles sont assez faciles, et ne vous feront pas passer beaucoup de temps dessus. Les récompenses quant à elles sont variées, allant du classique rubis, au quart de coeur, ou encore à un objet d'équipement.
     
    Le jeu contient également une quête annexe principale, dans la même veine que les Skultulas de Ocarina of Time, ou les Figurines de The Wind Waker. Vous devrez en effet retrouver une bonne centaines de petits animaux dissimulés sur les plaines des deux royaumes.
     
    On retrouve également une version améliorée pour presque chaque objet de l'équipement, ce qui n'est pas sans rappeler la version upgradée du bouclier, du boomerang et de l'arc qu'on pouvait avoir dans The Legend of Zelda : A Link to The Past.
     
    Le mode difficile
     
    Une fois le jeu terminé, on débloque alors la possibilité de pouvoir démarrer les parties en mode Difficile. Si beaucoup de joueurs affirment qu'il aurait été mieux d'avoir le mode difficile directement disponible dés le départ, tant il ajoute une réelle difficulté au jeu, je suis plutôt de l'avis inverse.
    De par sa nature "open world", je pense qu'il est préférable de découvrir le jeu une première fois, et d'apprécier pleinement l'histoire et le contenu qu'il a à offrir, pour par la suite de le refaire une seconde fois. L'intérêt est alors de chercher le meilleur ordre d'opération, celui offrant la possibilité d'avoir les objets importants le plus tôt possible, ou encore de faire les donjons les plus difficiles en premier. Et là, le challenge est à la hauteur des espérances. Pour l'avoir essayé, je peux vous confirmer que lorsqu'on doit faire un donjon sans se faire toucher une seule fois par l'ennemi, car il vous enlève huit coeurs d'un coup quand vous n'en avez que sept, le jeu devient effectivement intéressant au point de vue difficulté ! On en vient même à se poser la question de sortir d'un donjon pour sauvegarder son avancement !
    Si le jeu avait été ainsi dés le départ, il aurait probablement rebuté beaucoup de joueurs, et donc aurait certainement été jugé beaucoup trop dur. Je trouve donc qu'il est mieux de ne pas avoir laissé l'accès au mode difficile d'entrée de jeu.
     
     

    C'est moi où... on veut m'attaquer !
    Conclusion
     
    Ce Zelda est à mes yeux LE Zelda que j'attendais depuis The Wind Waker, reprenant les bases qui ont fait le succès réel de la série. Avec néanmoins quelques prises de risques, il se démarque tout de même de A Link to the Past et devrait réussir à sortir de l'ombre de ce dernier sans problème !
    Bon nombre de fans aguerris de la série sentiront vibrer leur corde nostalgique grâce aux divers éléments rappelant les précédents titres. Par ailleurs, le jeu demeure un vrai diamant brut pour les joueurs néophytes qui voudraient commencer la série mais n'ont pas encore succombé au charme Zelda ces dernières années.
     
    En définitive, j'ai réellement aimé les points suivants :
     

    La carte de Zelda A Link to The Past très fidèlement reproduite Des musiques formidablement ré-orchestrées tout le long du jeu La capacité de Link à se transformer en peinture La liberté qu'on n'avait plus retrouvée depuis Zelda A Link to The Past Des graphismes vraiment sublimes avec la 3D - Une 3D Utile ! Du challenge, même si rapide à finir Des clins d'oeil à la Saga entière tout le temps ! Des donjons magnifiques avec un level design presque parfait Un vrai mode difficile, qui donne enfin un challenge réel dans un Zelda Une fin vraiment superbe, à pleurer
     
    Si je devais vraiment lui donner des points négatifs, je dirais :
     

    Une musique de donjon pas assez diversifiée, peu angoissante ni agressive L'aide utilisateur un peu trop présente tout le long du jeu La possibilité de se déplacer rapidement accordée beaucoup trop tôt
    Voilà, j'espère vous avoir donné envie d'acheter ce chef-d'oeuvre, qui est vraiment le bijou de Nintendo ces dix dernières années pour moi! Comme quoi, faire du neuf avec de l'ancien est peut-être un peu "facile", mais quand c'est fait aussi brillamment, il n'y a vraiment rien à redire. Pour un jeu acheté à 33€ (en pré-commande avec coffret collector, aujourd'hui on le trouve à 45€), j'ai envie de dire qu'il serait temps que les autres éditeurs en prennent un peu de la graine !
     

    Je veux... cette épée, TOUT DE SUITE !
  3. Utile
    duet a réagi à Noodle dans [concours][terminé] Borderlands 2   
    -Titre Original : Borderlands 2
     
    -Support : Xbox360, PS3, PC et prochainement sur PS vita
     
    -Date de sortie : 21 septembre 2012
     
    -Genres : hack'nslash, FPS
     
    -Développeur : Gearbox Software
     
    -Multi-joueurs : 2 en écran scindé, jusqu'à 4 en ligne
     
    -Limite d'âge : 18 ans
     
    -Site officiel : http://www.borderlands2.com/fr/ , http://www.gearboxsoftware.com/
     
     
    Pandore, ses plaines verdoyantes, ses montagnes enneigées, sa faune dangereuse et ses habitants complètement tarés…. Et puis il y a l'Arche, une ruine extraterrestre censée renfermer un magnifique trésor. Il y a cinq ans de cela, quatre chasseurs de l'Arche en découvrirent une, mais n'y trouvèrent à l'intérieur aucun trésor, aucune arme, juste une terrible créature qu'ils terrassèrent.
     
    Mais un simple employé de la société d'armement Hypérion y trouva autre chose : l'éridium, un mystérieux minerai extraterrestre d'une valeur inestimable. Il l'utilisa pour prendre le contrôle d'Hypérion et du reste de la planète. Il se fit appeler le Beau Jack et règne maintenant en maître sur Pandore comme un véritable despote.
     
    Aujourd'hui une rumeur court qu'une nouvelle arche encore plus grande a été découverte, ce qui intéresse de nouveaux chasseurs, mais aussi le Beau Jack qui n'hésitera pas à vous tendre un piège et faire exploser le train dans lequel se trouvent vous et vos compagnons. Vous vous réveillez alors un peu plus tard dans la neige sur le point d'être enterré par Claptrap, un petit robot qui décide de faire de vous son sbire. Votre mission : rejoindre la résistance à Sanctuary, trouver l'arche et surtout tuer le Beau Jack ! …
     
    Bienvenue sur Pandore !
    PERSONNAGES
    Principaux : ce sont les personnages qui vous seront proposés de jouer. Ils se trouvent tous les quatre dans le train que le Beau Jack fait exploser au début du jeu.
    Axton : originaire de la planète Heyronimus Axton est un ancien militaire. Accordant énormément d'importance à sa gloire personnelle plutôt qu'à ses missions, nombreuses d'entre elles furent compromises. Cela conduisit à son divorce et surtout à sa condamnation à mort.Ecoutant les suggestions de son ex-femme qui est aussi son officier, il fuit sa planète d'origine et offre maintenant ses services en tant que mercenaire sur Pandore.
    Maya : orpheline, elle fut élevée par un ordre religieux sur la planète Athenas. Elle développa très tôt ses pouvoirs de sirène, ce qui conduisit l'ordre à la présenter comme une déesse auprès des habitants. Le frère Sophis l'utilisait pour effrayer la population et leur soutirer de l'argent .Adulte, elle s'aperçut de ce stratagème et assassina le moine qui la manipulait, avant de partir pour Pandore, dans l'espoir d'en apprendre plus sur ses origines de sirène.
    Salvador : le seul des quatre chasseurs à être originaire de Pandore. Il a 36 ans et est particulièrement petit à cause des nombreux stéroïdes qu'il prend depuis sa plus tendre enfance.Il fut condamné dans son village natal Ovejas pour les nombreux crimes qu'il a commis (homicide, vol, cannibalisme, indécence publique …) et était sur le point de se faire pendre lorsque Hypérion fit une descente et y massacra tout le monde. Il se joignit alors à nos héros pour venger son village.
    Zéro : on ne sait que très peu de choses à son sujet, on ignore même s'il est humain. On sait seulement qu'il est un assassin et qu'il est recherché pour crime politique. Il rejoint les autres chasseurs dans l'espoir de trouver un défi à sa hauteur. Zéro a la particularité de s'exprimer en haïku.
    Anciens chasseurs de l'arche : les quatre chasseurs du premier Borderlands sont de retour dans celui-ci et ont tous un rôle important à jouer.

    Roland : ancien soldat de la Lance Écarlate (l'armée privée de la société Atlas), il détruisit celle-ci par la suite. En effet son principal gérant, le General Knoxx l'utilisait pour assouvir sa soif de pouvoir. Il trouva aussi avec ses compagnons la première arche et tua la créature qui s'y trouvait à l'intérieur. Suite à la prise de pouvoir du Beau Jack, il décida alors d'organiser la résistance qu'il installa à Sanctuary, en recrutant notamment d'anciens soldats de la Lance.
     

    Lilith : compagne de Roland, elle a pour mission de surveiller les mouvements des bandits. Etant une sirène, elle détient de puissants pouvoirs qu'elle peut amplifier grâce à l 'éridium. Elle se fait passer pour morte, le Beau Jack la recherchant pour d'obscures raisons.
     

    Mordecaï : un ivrogne qui a pour meilleur ami Sanguine, son oiseau. Il fut, suite à sa victoire à l'Underdomme de Moxxi, marié à celle-ci, qui était l'une des récompenses de l'arène. Il est le sniper du groupe et sert maintenant d'espion pour le compte de la résistance.
     

    Brick : il est le dernier membre du groupe. Extrêmement violent, il fut chassé par Roland de Sanctuary après qu'il a torturé un soldat d'Hypérion devant sa propre famille. Il est maintenant le chef des Mastocs, un groupe de bandits retranchés dans Thousand Cuts.
    Autres personnages : Borderlands 2 regorge de personnages loufoques, fous et immoraux.
    Claptrap : ce petit robot insupportable est le premier personnage que vous rencontrerez. Le Beau Jack détruisit sa ligne de production CL4P-TP dont Claptrap est le dernier survivant. C'est pour cela que le robot veut la destruction d'Hypérion et vous enrôlera donc comme sbire après avoir trouvé votre corps enfoui dans la neige. Ainsi il vous guidera jusqu'à Sanctuary, la dernière ville libre de Pandore.
    L'ange : on ne sait que peut de choses à son sujet. Elle se dit être une intelligence artificielle et vous guidera tout au long du jeu.
    Sir Hammerlock : gentleman, érudit, il est aussi un très grand connaisseur de la faune sauvage. Il est sur Pandore pour étudier les différentes créatures peuplant la planète, ce qui n'est pas forcement du goût des animaux sauvages. En effet ses nombreuses recherches lui ont coûté différents membres de son corps maintenant remplacés par des prothèses en métal. Mais cela ne freine pas sa soif de savoir et il n'hésitera pas à vous embaucher pour l'aider à étendre ses connaissances.
    Mad Moxxi : mère de Scooter et Ellie, Moxxi est une véritable nymphomane, ayant couché avec la plupart des personnages du jeu. Elle fut plusieurs fois mariée notamment à Marcus et au Beau Jack. Elle tient le bar de Sanctuary ainsi que différentes arènes de combat illégales.
    Scooter : il est l'un des enfants de Mad Moxxi. Extrêmement vulgaire, il se comporte comme un véritable pervers essayant de coucher avec tout ce qui bouge, même sa sœur, bien que jusqu'à maintenant il n'ait connu que des échecs. Sa seule qualité est d'être le meilleur mécano de Pandore.
    Ellie : suite à un désaccord avec Moxxi qui l'harcelait pour qu'elle prenne soin de son corps(et aussi pour fuir les avances de son frère) elle quitta la ville et s'installa dans The Dust pour provoquer sa mère. En effet cette région héberge deux clans ennemis, dont l'un d'eux était l'ancien foyer de la famille Moxxi. Elle s'occupe maintenant en torturant les bandits qui croisent son chemin.
    Marcus : le plus grand trafiquant d'arme de Pandore. Il est extrêmement avare et n'a donc d'yeux que pour le profit. S'il y a besoin d'arme à feu, c'est chez lui qu'il faudra aller en acheter, mais il n'hésitera pas à armer les autres bandits tant qu'il peut en tirer de l'oseille.

    Dr Zed : ancien habitant de Fyrestone, il fut chassé par l'armée d'Hypérion. Ancien ami de Roland, celui-ci l'invita alors à rejoindre Sanctuary, où il exerce le métier de médecin, bien qu'il ne possède aucun diplôme.
    Patricia Tannis : Patricia est une ancienne scientifique et archéologue de la société Dhal. Elle fut sauvée des soldats d'Hypérion qui la torturaient par Roland qui l'invita par la suite à le rejoindre. Bien que folle et insociable,ses connaissances au sujet de l'arche et de l'éridium seront précieuses.
    Tiny Tina : elle est une amie de longue date de Roland. Ses parents furent vendus par des bandits comme cobayes à Hyperion qui les tuèrent par la suite. Du haut de ses 13 ans,bien que gardant plus ou moins une âme d'enfant, elle est aussi experte en explosif et est sûrement l'une des personnes les plus dangereuses de la planète.
    Le Beau Jack : ancien employé d'Hyperion, il dirige maintenant la société après avoir découvert l'éridium dans l'arche que les anciens chasseurs ont ouverte. Il utilise maintenant l'incroyable puissance militaire de la société pour asservir Pandore, détruisant tout sur son passage. Il dit vouloir instaurer un havre de paix considérant tous les habitants de Pandore comme des bandits. Mais il reste néanmoins un mégalomane cruel et sadique ayant une infinie soif de pouvoir.

    UN GAMEPLAY RICHE…
    Borderlands 2 est sous ses airs de FPS, un véritable hack'slash. Ce mélange étonnant, donne un gameplay extrêmement varié et ce, dès le premier choix qui vous est imposé : la classe que vous souhaitez jouer.
    Les classes : vous avez le choix entre quatre classes différentes. Chacune d'entre elle a sa compétence et ses propres arbres d'évolution complètement différents.
    Axton, le commando : le commando, a la particularité de pouvoir poser une « tourelle sabre » destructrice sur laquelle s'épauler lors des affrontements, les arbres de compétences sont donc essentiellement basés sur la montée en puissance de celle-ci.
    Le premier arbre, nommé Guérilla est basé sur la puissance de feu de la tourelle : vous pourrez par exemple augmenter sa précision, le nombre de munitions qu'elle tire à la fois, rajouter la possibilité que la tourelle tire des missiles …etc. La compétence finale de cet arbre permet de tirer des balles slagaires (un élément qui permet d'affaiblir la défense ennemie) avec sa tourelle.
    Puissance de feu,le second arbre est l'arbre le moins dépendant de la tourelle. Il augmente la puissance de feu du commando (notamment avec le fusil d'assaut et les armes non élémentaires). La dernière technique que l'on peut obtenir sur cet arbre permet de créer une explosion nucléaire lorsque l'on pose la tourelle, ce qui peut faire des ravages.
    Le tout dernier, l'arbre Survie, comme son nom l'indique est basé sur la survie, il booste donc votre vitalité et votre bouclier notamment, et rajoute les possibilités de créer un bouclier qui protège des balles avec la tourelle. On a même la possibilité de poser deux tourelles si l'on prend la dernière compétence.
    La tourelle vous aidera à faire le ménage.
    Maya, la sirène : elle peut enfermer un ennemi dans une bulle, appelée « verrouillage de phase » pour quelques secondes et ainsi écarter un ennemi du combat ou alors au contraire l'isoler pour mieux le tuer.Le premier arbre, Déplacement, vous permet par exemple, grâce à un ennemi que vous aurez au préalablement phasé, d'aspirer les autres ennemis alentours vers celui-ci. Avec la dernière compétence elle pourra rendre fou les ennemis affectés par le verrouillage de phase.Le deuxième, Harmonie, est essentiellement basé sur le soin et le soutien de vos coéquipiers et vous permettra de ressusciter un allié à distance et de le soigner. Un arbre de choix donc si vous jouez en multi, même s'il est tout à fait viable pour le solo notamment grâce à la compétence finale qui permet de slag des ennemis à distance.Cataclysme quant à lui vous permettra d'affecter plus facilement des effets élémentaires, et avec sa compétence finale, d'appliquer tous les effets à l'ennemi phasé.
    La capacité de Maya à isoler des ennemis fait d'elle une alliée de choix pour le multi.
    Salvador, le défourailleur : il est sûrement le personnage le plus bourrin des quatre. Son principal atout est de pouvoir tenir en même temps une arme dans chaque main, en partant du simple pistolet au terrible lance roquette, il n'a aucune limite.Pour commencer, l'arbre Surarmé, est celui qui permet de faire les plus gros dégâts. Il y a divers bonus, notamment pour les pistolets ou en cas de deux types d'armes identiques (deux fusils à pompe par exemple). La dernière compétence permet d'utiliser les dégâts superflus en les ajoutant aux prochains dégâts infligés.Viens ensuite l'arbre Carnage qui est essentiellement basé sur l'économie et le regain de munitions, il vous donnera notamment la capacité d'ignorer le coût de certaines munitions tirées ou bien de lancer deux grenades à la fois pour le prix d'une.Pour finir, Force de la nature vous dotera de puissantes résistances dans tous les éléments, d'un meilleur bouclier ainsi que d'un regain de vitalité lors du défouirallage en insultant les ennemis.
     
    Deux armes à la fois pour plus de dégâts !
    Zéro, l'assassin : le plus fragile de tous, mais aussi celui qui a le plus gros potentiel de dégâts bruts. Sa technique lui permet de se rendre invisible, de créer un clone à sa place pour quelques secondes et de bénéficier d'un bonus important de dégâts pendant ce laps de temps. Mais attention, l'invisibilité disparaît dès que vous attaquez, il est donc préférable de ne pas rater son coup.
    Le premier arbre, Tir de précision, est principalement prévu pour le sniper. Quasiment toutes les compétences sont donc prévues pour augmenter la puissance avec ce type de fusil bien que rien n'empêche de jouer avec une autre arme.
    L'arbre Ruse, quant à lui, repose sur la fourberie du personnage : attaque à revers, clone explosif, marque qui octroie un bonus de dégâts… etc. Sans compter sur sa compétence finale qui permet, lorsque invisible, de lancer des kunais de divers éléments sur l'ennemi sans perdre l'invisibilité.Bain de Sang, le troisième arbre, fera de lui un monstre au corps à corps. La dernière compétence de celui-ci lui permet d'enchaîner les ennemis à la suite et de recharger directement l'invisibilité si l'ennemi est tué sur le coup. Ainsi Zéro peut bénéficier beaucoup plus longtemps des bonus de dégâts.
    Invisible et le clone en place, Zéro peut prendre l'ennemi par surprise.
    Système d'évolution : avant de commencer il est important de connaître le système d'évolution du personnage. On peut gagner de l'expérience de différentes manières : tuer des ennemis, réussir des quêtes et découvrir de nouveaux lieux. L'expérience est matérialisée par une barre au milieu de l'écran qui une fois pleine vous fait prendre un niveau et ce, jusqu'au niveau 50. A partir du cinquième niveau, vous gagnez un point par niveau que vous placerez dans l'une des compétences que vous souhaitez. Au début seule la première ligne de chaque arbre de talent est disponible, il est nécessaire de mettre cinq points minimum (répartis dans plusieurs compétences déjà débloquées ou concentrés dans une seule, à vous de choisir) à l'intérieur du même arbre pour débloquer la ligne suivante de celui-ci et ainsi de suite. Certaines compétences ont seulement besoin d'un seul point, d'autres s'activent dès le premier point, mais en ont besoin de cinq pour êtres optimales. Bien sûr rien ne vous empêche de mélanger plusieurs arbres de talent, le jeu offre énormément de possibilités, notamment grâce aux « mods de classe » un équipement qui ajoute des points dans certaines compétences. Vous pouvez réinitialiser vos point à tout moment grâce à des stations prévu à cet effet pour les redistribuer comme bon vous semble.
    Le jeu offre énormément de possibilités pour monter son personnage.
    Combat : votre classe choisie, vous serez vite confronté à vos premiers ennemis. Le jeu se joue à première vue comme un FPS : un bouton pour viser, un autre pour tirer. Vous pouvez aussi frapper au corps à corps, lancer des grenades, utiliser des barils explosifs, sauter, vous accroupir et utiliser votre compétence spéciale (à partir du niveau 5) lorsque l'icône prévue à cet effet est pleine. Vous disposez de plusieurs jauges :
    - La rouge représente la vie du personnage, si elle descend à zéro vous mourrez. Vous pouvez vous soigner avec des seringues que les ennemis laissent tomber ou alors trouvables dans des coffres ou distributeurs. La seringue est utilisée immédiatement, pas question d'en stocker en réserve.- La jauge bleue représente le bouclier (d'apparence différente selon le type). Le bouclier sert bien sûr à encaisser les dégâts, il se recharge avec le temps.- L'icône au-dessus des deux jauges est celle de la compétence spéciale, elle aussi se recharge toute seule après utilisation.- Les deux autres jauges à droite représentent respectivement les munitions et les grenades. Vos ennemis disposent aussi d'une jauge de vie (jaune pour les ennemis à armure, comme les robots par exemple) et de bouclier. Ilsdisposent également de zones critiques qui permettent, si touchées de faire beaucoup plus de dégâts. Ces zones varient selon l'ennemi que vous affronterez, de la simple tête pour les humains à l'articulation entre le bras et le corps pour les robots, il faut donc bien connaître vos ennemis pour être le plus efficace possible. Le type d'arme et son élément peuvent être décisifs selon les différents affrontements auxquels vous serez confrontés.En cas de mort vous disposez d'une deuxième chance appelée « second souffle » qui vous permettra pendant quelques secondes de continuer à tirer. Si vous réussissez à tuer quelqu'un pendant ce laps de temps vous ressuscitez et pouvez continuer à combattre, dans le cas contraire vous réapparaissez à la station new U (checkpoint) la plus proche (contre une partie de votre argent), les ennemis non vaincus reprendront alors la totalité de leur vie.
    Vous avez quelque secondes pour tuer un ennemi en second souffle pour pouvoir ressusciter.
    Mission : le moyen le plus rapide de s'équiper, de gagner de l'argent et de l'expérience est sûrement de remplir les missions. On en distingue deux sortes : les principales qui vous feront avancer dans l'histoire et les secondaires qui ne sont pas obligatoires. Chaque mission est récupérable auprès des différents personnages du jeu, de nouvelles quêtes secondaires seront disponibles au fur et à mesure de votre progression dans l'histoire. On peut prendre plusieurs quêtes en même temps, mais une seule à la fois (que vous activerez dans votre menu de quête) peut être affichée sur le radar. A la fin de chacune des missions est affichées la récompense ainsi que le niveau de celle-ci. La première fois que vous ferez le jeu les quêtes iront jusqu'au niveau 30 environs. Il est important de savoir que les missions ont un niveau prédéfinis, elles ne s'adaptent pas au votre. Une fois la quête principale finie vous aurez la possibilité de continuer les secondaires que vous n'avez pas encore faites. Vous aurez aussi accès à des boss dits invincibles, ceux-ci sont très puissants et prévus pour le multijoueur, mais il est tout à fait possible de les tenter seul.Vous débloquez aussi le mode chasseur ultime: celui-ci vous permet de recommencer le jeu avec votre héros haut niveau. Les ennemis seront beaucoup plus puissants et les missions iront jusqu'au niveau 50. Une fois que vous aurez atteint ce niveau, tous les ennemis ainsi que les missions secondaires que vous n'aurez pas encore pris passeront automatiquement au niveau 50 eux aussi. Vous avez possibilité à tout moment de retourner dans le mode normal.
     

    Le menu de quêtes vous permettra de voir d''un coup d'œil les récompenses que l'on peut obtenir.
    Equipement : pour partir au combat il est important de bien s'équiper. Chaque objet que vous récupérez (dans descoffres ou sur des ennemis) ou achèterez sont générés aléatoirement, ce quidonne énormément de possibilités. Un système de couleur indique la rareté de l'objet, cela va du blanc pour les moins rares jusqu'aux dorés pour les légendaires. Les équipements dits uniques (qui ne sont pas forcement de raretés légendaires) ont une phrase rouge dans leur description qui indique leur effet « caché ». Les objets légendaires et les uniques, même si plus rares que les autres existent tout de même dans différentes versions. Pour avoir les meilleurs objets possibles il faudra donc avoir beaucoup de chance ou alors de combattre un ennemi qui laisse tomber un objet que vous désirez en boucle. En effet les équipements les plus rares sont obtenables que sur certains ennemis précis, généralement les boss. Autre point important, les objets possèdent un niveau (qui dépend de la quête, la zone où il est récupéré ou de l'ennemi), vous ne pourrez l'équiper que si votre niveau est supérieur ou égal à celui-ci. Les armes, boucliers et grenades peuvent parfois posséder un élément parmi ceux-ci :
    - Le feu qui sera très efficace contre les ennemis ne possédant ni bouclier, ni armure. S'ils prennent feu, cela leur fera perdre de la vie sur la durée.- L'électricité permettra de se débarrasser rapidement du bouclier de vos adversaires et fera des dégâts électriques sur la durée lui aussi.- Le corrosif, quasiment le seul élément efficace contre les armures, ce sera donc celui que l'on choisira par défaut pour les robots généralement.- L'explosif, qui en plus de faire de gros dégâts, les faits en zones.- Le slag,quand il est appliqué à l'ennemi vous permettra de faire beaucoup plus de dégâts avec une arme ou grenade non slagaire.
    Vous pourrez tout au long de l'aventure récupérer différent types d'objets :- Les armes : vous ne pourrez en porter que quatre maximum en jeu sur vous, mais beaucoup plus dans le sac à dos (qui ne contient pas énormément de places à la base), vous pouvez changer d'arme à tout moment. Il existe plusieurs sortes d'armes, du pistolet au lance roquette, chacune d'entre elles sont coupées en sept parties (crosse, viseur, canon…etc) qui sont générées aléatoirement par le jeu lorsque vous les trouvez. Chacune ont différentes statistiques que vous pourrez comparer entre elles : en plus de l'élément, on peut voir sur la fiche de l'arme sa rareté, dégâts, précision, cadence de tir…. En plus de tout cela il existe différentes marques :

    - Torgue qui est spécialisé dans les armes explosives. - Tédiore qui vous permettra de recharger en lançant votre arme comme une grenade pour ensuite réapparaître dans votre main.- Les armes Vladof qui ont la plus grosse cadence de tir.- les Bandit quant à elles qui ont les plus gros chargeurs.- Les armes Maliwan qui sont spécialisées dans les dégâts élémentaires.- Les Jakobs qui sont généralement neutres, mais qui ont la capacité de tirer à la vitesse à laquelle vous appuyez sur la gâchette.- Et pour finir les Dhal qui tirent par rafale de trois lorsque vous visez. Les armes peuvent posséder différents effets (bonus de précision ou de dégâts au corps à corps par exemple) en plus des effets uniques pour certaines. Les possibilités sont quasiment infinies, vous n'aurez donc jamais deux armes parfaitement identiques.
    Les armes ont toutes des statistiques qui leurs sont propres- Les Boucliers : vous ne pouvez en équiper qu'un à la fois, leur rôle est de vous protéger des tirs ennemis, bien qu'ils ont parfois des effets offensifs. Ils possèdent aussi comme pour les armes leurs propres statistiques comme la cadence de rechargement ou la valeur de protection par exemple. Différentes marques sont disponibles :

    - Les boucliers Anshin, en plus d'augmenter votre vitalité vous dotera de résistances élémentaires.- Les Bandit quant à eux vous donnent un bonus de dégâts au corps à corps lorsque ceux-ci sont vides.- Les Dhal laisseront tomber des petits boucliers lorsque l'on vous tire dessus, qui rechargeront votre propre bouclier lorsque ramassés.- Les Hypérion, lorsqu'ils sont pleins, drainent un peu du bouclier pour bénéficier d'un gros bonus de dégâts lors de votre prochain tir.- Il existe deux sortes de boucliers Maliwan : les premiers infligent des dégâts élémentaires lorsque l'on vous frappe au corps à corps, alors que les autres créés une nova élémentaire lorsqu'ils sont vides.- Pangolin est la marque qui possède la meilleure valeur de bouclier, mais inflige en contre partie un malus de vitalité.- Les boucliers Torgue ont le même effet que les Maliwan, mais avec des dégâts explosifs.- Les Vladof permettent d'absorber un certain pourcentage de munitions ennemies.- Pour finir les Tédiore ont la capacité de se recharger plus rapidement que les autres.
    - Les mods de grenades : tout comme les armes et les boucliers, les mods de grenades ont leurs propres statistiques et leurs propres effets : - Les grenades standard sont de la marque Tédiore.- Celles à zone d'effet, sont de marque Vladof. Elles permettent lorsqu'elles explosent de créer une zone pendant quelques secondes qui fait des dégâts élémentaires aux ennemis se trouvant à l'intérieur.- Les grenades de la marque Dhal et parfois Bandit, sont appelées Bouncing Bettie, elles ont pour effet de tirer des balles en rebondissant.- Les MIRV, peuvent être de la marque Torgue et Bandit. Lorsqu'elles explosent, elles libèrent d'autres petites grenades.- Hypérion fait des grenades Singularity : avant d'exploser elles attirent les ennemis alentour vers elles.- Les dernières, de la marque Maliwan, sont dites à Transfusion. Lorsqu'elles explosent elles libèrent des petites grenades qui traquent l'ennemi et lui draine sa santé. -Les mods de classes : ce sont des objets qui sont destinés à une classe précise, vous ne pourrez pas équiper un mod de classe destinée à un autre personnage que le vôtre. Ils augmentent vos compétences, et donnent des effets comme un bonus de dégât par exemple. 

    -Les reliques : ce sont des pierres qui vous donneront divers bonus, on ne peut en équiper qu'une à la fois.
    Un sac à dos bien vide ! Exploration : vous voilà fin prêt pour explorer Pandore. La carte du jeu est très vaste, elle est découpée en plusieurs zones (que vous pouvez à tout moment consulter leur carte dans votre menu), qui se débloqueront au fur et à mesure de votre avancé dans l'histoire. Vous pourrez vous téléporter vers chacune d'elle grâce à une borne de voyage éclair prévu pour cet effet, il suffit juste de les découvrir. Chaque lieu possèdent ses propres ennemis, leurs niveaux dépendent de la zone et non pas du vôtre. Vous avez possibilité d'interagir avec de nombreux éléments comme les caisses ou les casiers, chacun renfermant de l'argent, des munitions, des armes ou bien de l'éridium. Un coffre d'or, contenant des armes de rareté violette, est aussi disponible à Sanctuary et n'est ouvrable qu'avec des clés spéciales obtenables grâce à des codes communiqués sur le tweeter des développeurs. Vous devrez normalement n'avoir jamais assez de places pour tout prendre tellement le nombre d'objets trouvables est important, sans compter ce que laissent vos ennemis. Vous pourrez néanmoins augmenter la taille de votre sac à dos et le nombre de munitions récupérables auprès de Earl un vendeur de Sanctuary, qui cédera ces améliorations seulement contre de l'éridium. Vous avez néanmoins un coffre à disposition pour stocker vos butins ainsi qu'un petit casier qui vous permet de faire passer les objets souhaités entre vos différents personnages. Vous aurez aussi possibilité de vendre vos objets ou d'en acheter auprès de Marcus ou Zed, ainsi que dans les différents distributeurs éparpillés un peu partout dans le jeu. Vous avez aussi à votre disposition deux véhicules armés pour voyager plus rapidement que vous pourrez faire apparaître aux stations de Scooter. Mais le mieux reste d'explorer à pied, de nombreuses zones étant cachées et qui vous font rapporter fréquemment des défis. En effet le jeu intègre un système qui consiste à remplir différents défis, de zones ou bien liés à votre personnage (par exemple tuer un certain nombre d'ennemis avec tel arme). Chaque défi remporté vous rapportera de l'expérienceq ui remplira une jauge qui une fois pleine vous fait gagner un niveau de brutasse. Chaque niveau gagné vous rapporte un jeton qui vous permettra d'augmenter légèrement l'une de vos statistiques (cadence de tir, précision…etc) parmi cinq choisies aléatoirement. Les défis permettent parfois aussi de gagner des apparences, voir des tètes. Une fois que 85 % des défis liés à votre perso sont remplis vous avez possibilités de remettre ses défis à zéro pour les recommencer avec les mêmes personnages.
    Chaque défi remporté vous fera gagner des jetons qui vous permettront d'augmenter vos stats. Personnalisation : comme dit plus haut, vous avez possibilités de gagner via les défis, des têtes et des apparences pour vos personnages. Il est également possible d'en avoir lors de quêtes, sur des ennemis ou bien dans des coffres. Ces objets une fois utilisés vous permettront de changer l'apparence et le visage de vos personnages à volonté grâce aux stations modif éclair (les mêmes qui vous permettent de réinitialiser vos compétences). Des têtes et apparences uniques sont disponibles si vous possédez une sauvegarde du premier Borderlands.
    Ces stations vous permettront de changer de tête en un clin d'œil.Multi-joueurs : en plus d'être un excellent jeu solo, il est possible de faire le jeu entièrement en multi-joueurs, à deux en écran splitté ou bien jusqu'à quatre en ligne via le matchmaking. Le niveau des ennemis, leurs nombres ainsi que le nombre d'objets trouvables augmentent selon le nombre de joueurs. En écran splitté la navigation dans le menu est moins ergonomique, même si on s'y habitue vite. En multi vous avez la possibilité de relever un allié à terre pendant son second souffle, de vous défier, ou bien d'échanger des objets ou de l'argent entre vous. Les véhicules ont aussi plusieurs places pour vous déplacer ensemble, même si chacun peut en prendre un pour lui si il le souhaite. Attention, le niveau des ennemis ainsi que l'avancé des quêtes sont ceux de l'hôte de la partie. De plus les quêtes effectuées en multi-joueurs ne sont pas prises en compte pour votre partie solo si vousn'avez pas été l'hôte, mais vous gardez tout de même les récompenses.
    Le jeu est encore plus fun en multi-joueurs.

    …ET UNE AMBIANCE GRAPHIQUE ET SONORE DE QUALITÉ.
    Graphisme : le jeu entièrement en cel shading, arbore un style proche des comics et est de très bonne facture. Les environnements et personnages sont le fruit d'un mélange entre le western et un monde beaucoup plus futuriste ce qui rend l'univers du jeu plutôt original. Le tout étant très varié que ce soit au niveau des décors et des ennemis, le plaisir de la découverte est omniprésent. Les animations par contre sont un peu moins bonnes, elles auraient gagné à être plus fluides. Des textures qui mettent parfois un certain temps à charger ainsi que divers bug de collision ternissent un peu le tableau, mais les graphismes restent en général de qualités.Bande son : la musique d'intro, Short Change Hero du groupe The Heavy annonce la couleur, la bande son est très bonne. Les différents morceaux lors de votre exploration sont plutôt calmes et conviennent aux différents environnements du jeu pour devenir beaucoup plus agressifs,électroniques, parfois proche du dubstep lors des combats. Le doublage français lui aussi est de très bonne facture.
    Les graphismes sont fins et détaillés.

    UN HUMOUR OMNIPRÉSENT...
    Le scénario du jeu est plutôt basique même s'il possède quelques rares rebondissements. Heureusement l'humour noir, bête et méchant, constamment présent dans le jeu sauve le tout. Dans Borderlands 2 tout prête à rire, les personnages sont tous déjantés, que ce soit ennemi ou alliés. Les différents protagonistes vous parleront fréquemment lors des différentes quêtes par le biais des messageries écho, notamment pour se moquer ou faire avancer l'intrigue. Vos ennemis lors des combats possèdent eux aussi des répliques souvent drôles voir complètement crétines. De même pour votre personnage qui parle fréquemment lors des combats, mais pas forcément intelligemment.Certaines répliques pourraient même être considérées comme culte : - « J'avais presque fini de payer la maison… » Dit un ennemi en mourant sur un ton de regret.- « Nous vous recommandons de vous venger du responsable de votre mort, sauf s'il s'agit d'un objet inanimé, comme une falaise. » Lors d'une de vos réapparitions à une station New U. Ce ne sont que des exemples parmi d'autres, mais vous l'aurez compris l'humour dans le jeu est omniprésent.
    Claptrap le petit robot détestable est sûrement l'un des protagonistes les plus drôles du jeu.

    …ET UNE MULTITUDE DE REFERENCES.
    L'un des autres gros points forts du jeu est sûrement ses références. Les développeurs aiment la culture geek et ça se voit. Que ce soit dans les graphismes, dans les défis, apparences, quêtes ou bien répliques, le jeu en contient de tout genre. On peut trouver par exemple une zone secrète Minecraft, faite de cubes et habitée par des Creepers qui vous laisseront si vous avez de la chance une apparence et tête inspirées de ce jeu. Un autre secret bien connu est sûrement celui du Seigneur des anneaux, qui consistera à emmener un anneau jusqu'à un volcan où l'on trouvera un bandit ressemblant à Gollum qui vous frappera avant de se jeter dans la lave. Ce ne sont que des exemples parmi d'autres, il en existe bien d'autres.
    La zone Minecraft ravira les fans dujeu !

    UNE DURÉE DE VIE CONSÉQUENTE… 
    Les zones du jeu sont vastes, les quêtes nombreuses et quatre personnages bien différents sont jouables. Après une première partie en mode normal le mode chasseur ultime se débloque avec des ennemis plus puissants et de nouvelles armes, sans oublier les défis et les nombreuses apparences et des têtes à débloquer. Des dizaines voir des centaines d'heures de jeu en solo et en multi sont donc à prévoir pour peu que l'on accroche au principe du jeu.
     
    … ET DU CONTENU TÉLÉCHARGEABLE DE QUALITÉ.
     
    S'il y a bien une chose que l'on critique dans le jeu vidéo aujourd'hui c'est la pratique du DLC (contenu téléchargeable), souvent cher et de qualité discutable, voir médiocre. Mais il y a de ces jeux qui proposent du vrai contenu, même si parfois certain choix sont discutables.
    Le jeu possède un season pass. L'abonnement saisonnier permet d'acheter plusieurs DLC d'un coup, mais pour moins cher. Il sort normalement avant les contenus concernés et sert donc de « contrat de confiance » pour le joueur. Celui de Borderlands 2 contient les quatre campagnes additionnelles plus la première hausse de niveau le tout pour un peu moins de 30 euros, soit environs 15 euros d'économie.A noter aussi qu'une version GOTY du jeu est sortie,comprenant le jeu de base, tout le contenu dispo en season pass, les deux personnages supplémentaires, ainsi que l'arène « Creature Slaughter Dome » et le contenu numérique de l'édition collector.
    Les nouveaux personnages jouables : deux nouveaux personnages sont disponibles pour environs 10 euros, tous deux très différents et plutôt originaux.Gaige, la mécromancienne : Gaige est une lycéenne originaire de la planète Eden-5. Elle conçut Piègemort son robot pour un concours de science. Mais Marcie sa rivale lui vola les plans et conçut un robot défectueux en se servant de ceux-ci. Elle gagna tout de même le concours grâce à son père qui paya les juges, Gaige se retrouva alors à la troisième places. Marcie poussa alors la mécromancienne pour l'humilier, Piegemort la considéra alors comme hostile et la tua. Gaige fut contrainte à fuir sur Pandore et prit le même train que les autres chasseurs de l'Arche. 
    Classe : Gaige a la possibilité d'invoquer Piègemort un robot pour l'assister lors des combats.
    L'arbre de talent Amie pour la vie lui permet de résister plus longtemps en combat grâce aux divers bonus de vitalité et bouclier. Cet arbre permet aussi d'avoir un Piègemort plus résistant et qui reste en combat plus longtemps, sans oublier votre toute première compétence qui vous permet d'avoir un certain pourcentage de chance que vos balles perdues ricochent sur l'ennemi.
    L'arbre Petit gros ennuis quant à lui vous permet d'avoir de gros bonus en dégât élémentaire, surtout l'électricité.
    Le dernier, Chaos organisé repose sur le principe de cumuls d'Anarchie. A chaque ennemi tué vous gagnez un cumul, cela vous fait gagner énormément en puissance, mais en contre partie vous fait perdre de la précision.
    Ce personnage plutôt sympa à jouer, peut être donc un très bon choix pour les joueurs débutants, notamment grâce à sa compétence qui fait ricocher les balles. Un bon moyen donc pour jouer avec un ami qui ne connaît pas du tout le jeu.

    Krieg, le sadique : ancien cobaye d'Hypérion il réussit à s'enfuir, mais non sans séquelles. Krieg est un mutant fou, schizophrène et légèrement violent bien que des restes de son ancienne personnalité essaient parfois de le raisonner. Il croisa la route des autres chasseurs lors d'une attaque par des rats, des hommes ayant muté à cause de l'éridium et tomba éperdument amoureux de Maya bien qu'il ne réussira sûrement jamais à le lui dire. Il la suit alors partout pour la protéger.Classe : Krieg est le personnage spécialisé pour le corps à corps, sa compétence spéciale consistant à se servir de sa « buzz axe » une sorte de hache pour achever vos ennemis. Vous aurez alors la possibilité de la leur lancer dessus ou bien de courir vers eux et leur mettre un gros coup.Le premier arbre Soif de sang, possède un système de cumul qui vous renforcera au fur et à mesure que vous tirez ou frappez un ennemi. Sa dernière compétence plutôt dévastatrice fera exploser les ennemis que vous tuez.Le deuxieme, Folie, est celui qui est le plus orienté pour le corps à corps, vous donnant la possibilité de recharger votre compétence spéciale plus rapidement en prenant des coups, alliés ou ennemis. Vous pourrez aussi vous transformer en sadique brutal et ainsi devenir incroyablement puissant en activant votre compétence lorsque vous êtes proche de la mort.Infernal, le troisième arbre de talent vous permettra quant à lui de vous immoler en brûlant vos ennemis et ainsi de bénéficier de divers avantages lorsque vous brûlez. Il est sûrement le personnage le plus jouissif du jeu, bien qu'il faille avouer qu'il est particulièrement faible à bas niveau ainsi que pour les divers boss ultimes en général.Les deux personnages téléchargeables possèdent un design soignés.
    Les nouvelles campagnes : quatre nouvelles campagnes sont disponibles pour 10 euros chacune, rajoutant de longues heures à un jeu déjà bien long, de quoi faire durer le plaisir. Il est conseillé de les faire après la campagne principale même si on peut les faire à tout moment, ceux si se plaçant chronologiquement âpres la fin du jeu. Ces DLC intègrent aussi une nouvelle monnaie, les cristaux séraphin, obtenables seulement sur les boss ultimes que propose chaque extension après avoir bouclé leurs quêtes principales. Ces cristaux serviront alors à acheter de puissantes armes auprès d'un marchand exclusif à ce contenu.
    Le capitaine Scarlett et son butin de pirate : vous devrez, dans cette extension partir à la recherche d'un fabuleux trésor. Pour cela vous serez aidé par Shade un jeune homme fou seul survivant de la ville d'Oasis et de la mystérieuse capitaine Scarlett. Cette campagne intègre de nouveaux environnements variés et très beaux, ainsi que des ennemis habillés en pirate pour l'occasion et quelques nouveaux ennemis, sans compter les nombreuses références, notamment à Bioshock. Un nouveau véhicule, ressemblant à un bateau est aussi disponible mais n'est utilisable que dans cette aventure.
    Cette première campagne est donc très bonne même si la fin est plutôt décevante.
    Le carnage sanglant de M. Torgue : une nouvelle Arche a été découverte. Pour l'occasion M. Torgue, le président de la société Torgue organise un tournoi, avec l'Arche pour récompense. Il vous faudra trouver un sponsor et un entraîneur pour ensuite vaincre les différents champions.Ce contenu est sûrement le plus drôle des quatre notamment grâce à M. Torgue, un gros tas de muscles stupide. Le DLC intègre un nouveau distributeur qui permet d'acheter de l'équipement Torgue contre des jetons que l'on gagne lors des quêtes ou sur des ennemis. Les environnements et les ennemis sont beaucoup plus communs au jeu de base que celui des pirates, mais la campagne reste tout de même appréciable.
    La chasse au gros gibier de Sir Hammerlock : vous êtes invité sur le continent d'Aergus pour chasser diverses créatures auprès de notre scientifique. Mais c'était sans compter sur l'intervention d'un savant fou, fan du Beau Jack qui fera tout pour devenir votre ennemi numéro un. La campagne la moins longue. Les décors sont composés principalement de marécages et de grottes, habités par de nouvelles créatures et par des indigènes particulièrement agressifs. Un nouveau véhicule, l'aéroglisseur est aussi disponible. Bien que plaisante, cette aventure est la plus dispensable des autres téléchargeables.
     
    Tiny Tina's assault on dragon keep : le jeu se déroule en pleine partie de Donjon and Brutasse (parodie de Donjon et Dragon) un jeu de rôle papier dont Tiny Tina est le maître du jeu. Vous êtes l'un des pions et l'aventure vous sera narrée au fur et à mesure de votre avancé par la petite fille. Vous devrez sauver la reine des griffes du Beau Sorcier et ainsi rétablir l'harmonie dans le royaume.
    Si vous ne deviez posséder qu'une seule campagne, ce serait celle-ci. Les environnements sont variés et magnifiques, les ennemis tous tirés de l'univers fantasy et la narration originale. Les quêtes sont nombreuses, prenantes et drôles et de nouvelles idées y sont intégrées : on peut par exemple activer différentes pierres ou attraper des fées qui vous donneront des bonus et trouver de nombreux coffres nécessitant un lancé de dés qui se trouvent sur ceux-ci pour augmenter les chances d'avoir de l'équipement de qualité.
     

    Quatre campagnes de très bonnes factures.
    Pack améliorations chasseur ultime : ce sont les packs qui permettent d'augmenter le niveau maximum, il en existe deux, vous pouvez les combiner pour atteindre le niveau 72 :
    - Le premier, coûte 5 euros environs et vous donne 11 niveaux supplémentaires en plus de la possibilité de débloquer le mode chasseurs ultimes 2. La difficulté y est encore plus élevée les ennemis régénérant constamment leur vitalité et s'adaptant à votre niveau, de même pour les quêtes.- Le second coûte un peu moins cher (2,50€) et donne lui aussi 11 niveaux de plus. Mais contrairement au premier, il introduit aussi une nouvelle zone ainsi qu'une nouvelle couleur de rareté. Cette zone lorsque réussie au niveau 72 vous donne « un niveau d'op »activable et désactivable à volonté ce qui vous permet d'affronter des ennemis encore plus puissants et de ramasser des armes plus puissantes elles aussi. A chaque « niveau d'op » les ennemis présents dans cette zone change ainsi que le boss et vous permet de rajouter jusqu'à huit « niveaux d'op » maximum si vous réussissez. Vous affronterez alors des ennemis niveaux 80 minimum avec votre personnage qui lui restera 72, mais pourra équiper des armes op huit. The Raid ofdigistruct Peak, la nouvelle zone qui vous permettra de prendre vos« niveaux d'op ».
    D'autres petits DLC de moindres importances sont aussi disponibles :

    - Les chasseurs de têtes : ce sont de petites quêtes qui vous mèneront obligatoirement à un affrontement contre un boss qui si vaincu vous feront gagner sa tête. Trois sont déjà sorties, chacun coûte 3 euros.- Le contenu numérique disponible dans la version collector du jeu est aussi disponible ainsi qu'une petite arène supplémentaire,chacun à 5 euros.- Une trentaine de packs de tête/apparence sont téléchargeables pour 1 euro l'unité.

    CONCLUSION
    Borderlands 2 est un excellent jeu. Drôle, beau, prenant et fun que ce soit en solo ou en multi il est sûrement l'un des meilleurs jeux de cette génération. Je ne compte plus les centaines d'heures passées dessus, je ne m'en lasse pas. Deplus il est l'un des rares jeux à proposer du contenu supplémentaire de qualité, ce qui ne peut être qu'encouragé. Les quelques bugs graphiques ainsi qu'une IA parfois perfectible ternissent un peu le tableau ce qui est regrettable. Le jeu possède tout de même de nombreuses qualités qui rattrapent largement ces quelques défauts.
     





  4. Utile
    duet a reçu une réaction de Un Rieur dans Je jeu du VDD   
    Je ban Somker car, à nouveau, il est en travers de ma route vers la gloire, et franchement, même si la répétition, en soi, peut être à sa manière une certaine image de la séduction par l'habitude, elle n'en demeure pas moins une forme de sevrage dans son état le plus primaire, et ce malgré toute considération sur les prétendus bienfaits d'un mode d'appréhension de l'environnement basé exclusivement sur toutes les manifestations chroniques de ce qu'on pourrait globalement regrouper sous l'étiquette d'échange social.
    Au final, tout ceci est bien symptomatique du contexte qui a, en amont, conditionné notre rapport à la société, et a marqué de ses indélébiles stigmates la crise des institutions sociales et étatiques, laissant la france dans l'état où elle se trouve aujourd'hui.
  5. Utile
    duet a reçu une réaction de Shisaï dans Je jeu du VDD   
    Je ban Somker car, à nouveau, il est en travers de ma route vers la gloire, et franchement, même si la répétition, en soi, peut être à sa manière une certaine image de la séduction par l'habitude, elle n'en demeure pas moins une forme de sevrage dans son état le plus primaire, et ce malgré toute considération sur les prétendus bienfaits d'un mode d'appréhension de l'environnement basé exclusivement sur toutes les manifestations chroniques de ce qu'on pourrait globalement regrouper sous l'étiquette d'échange social.
    Au final, tout ceci est bien symptomatique du contexte qui a, en amont, conditionné notre rapport à la société, et a marqué de ses indélébiles stigmates la crise des institutions sociales et étatiques, laissant la france dans l'état où elle se trouve aujourd'hui.
  6. Utile
    duet a reçu une réaction de MilkyLove dans Stéphanof : Sa vie, ses mémoires, son sandwich non terminé sur le bord de l'autoroute A64   
    Holà, mon brave, bienvenue à toi dans ces contrées fort hospitalières. Reçois donc la sainte bénédiction du roulé aux amandes et jambon de pays.
  7. Utile
    duet a reçu une réaction de S@dMad dans The End - Vocaloid Opera   
    Je vais vous parler (longuement) ici de mon coup de coeur de cette fin d'année : The End, Vocaloid Opera, qui s'est produit au Théâtre du Châtelet en ce mois de novembre. Ça va être un peu hors-format, parce que j'aimerais vous faire part de mes impressions autant sur la musique que sur le show en lui-même.
     
    l'opéra :

    titre original: The End, Vocaloid Opera
     
    musique, conception, claviers : Keiichiro Shibuya
     
    musique : Hatsune Miku
     
    livret : Toshiki Okada
     
    scénographie : Shohei Shigematsu
     
    Costumes : Louis Vitton
     
    Video : YXBX
     
     
     
    site officiel : http://theend-official.com/?l=en
     
    site du Théâtre du Châtelet : http://chatelet-thea...2014/the-end-fr
     
     
     
    le disque :
     

     
    titre original : ATAK 020 The End
     
    artiste : Keiichiro Shibuya + Hatsune Miku
     
    production et composition : Keiichiro Shibuya
     
    12 pistes, environ 76 min
     
     
     
    L'intitulé Vocaloid Opera pourrait sembler ronflant à première vue, un Opéra, avec du Vocaloid? Gné?
     
    Et bien NON, ça n'est pas là de la publicité mensongère, ni un genre d'autoproclamation alambiquée, il s'agit bien là d'un o-pé-ra. Voilà donc comment ça c'est passé… Pleine de curiosité, je gagne ma place, dans la belle salle du théâtre du Châtelet, jauge d'un coup d'oeil la foule autour de moi. Pas mal de Nippons, pas mal de Frenchies, pas mal de quincagénaires (eh oui), et, sans surprise, pas mal de jeunes. Au bout de quelques longues minutes, les lumières tombent enfin, le show commence.
     
     
     
    Parlons musique pour le moment :
     
    L'ouverture. Magistrale.
     
    C'est plongé dans le noir qu'on est cueilli par la magnifique Overture, longue mélopée dynamique de cordes et synthés. Le coeur qui bat la chamade, les poils hérissés par la calme ligne de basse, enfin émerge la voix de Miku sur une vocalise, puis s'entame la chanson. À base de boucles répétées, superposées, reliées ensemble par les cordes en arrière-plan.
     
    La musique est clairement electro expérimentale (sincèrement, soit on aime soit on n'aime pas, moi c'est ma came alors ce fut un régal). Shibuya n'a pas peur de tailler dans le son, mais il lui laisse aussi la lenteur pour apprécier chaque note, et les silences pour faire s'épanouir chaque effet. L'auditoire se laisse "teaser" par les fragments de mélodies entrecoupées de lumières. Les parties dialogues sont vraiment expérimentales sur le plan musical, mais finalement très proches de ce qu'on peut trouver dans des opéras "classiques", au niveau du rythme des paroles, des variations de phrasé, et des répétitions de répliques. Dans les nombreux arias, au contraire, on retrouve de belles mélodies entraînantes comme seuls les japonais savent les faire. Bref, tout y est pour être qualifié de légitime Opéra : chaque bribe de dialogue est chantée, chaque minute est une mise scène, chaque mise en scène répond au chant.
     
    Beaucoup des phrases des dialogues sont à la fois chantées en japonais par les personnages (Miku, son compagnon, l'invité mystère) et répétées en anglais par une synthèse vocale anonyme. Cela accentue la notion de dédoublement présente dans l'histoire, mais nous rappelle aussi la "condition" de Hatsune Miku : c'est une voix virtuelle, que l'on peut faire chanter en japonais, anglais, araméen, ou javanais monosyllabique si ça nous botte. Elle n'a pas de langue propre, ni de nationalité, a-t-elle au final la moindre identité?
     
    Pour être sincère, l'écoute seule du disque sans avoir vu le show ne doit pas rendre pareil. Le travail qui a été fait sur l'image et la mise en scène est pour moi indissociable du son (sans parler de la traduction des paroles haha). Alors que j'écoute et ré-écoute la musique, je vois ces grands pans de lumière bleue qui claquent sur la tronche, et j'essaie de retrouver la sensation des basses qui vibrent dans tout le corps. Au passage, le son était bon, mais je me demande encore pourquoi le théâtre du Châtelet? Si le show s'était produit à l'Opéra Bastille, dont le son est excellent, on aurait eu droit à une tuerie intersidérale.
     
     
     
     
     
    Parlons ensuite histoire (eh oui) :
     
     
     
    La construction du récit reprend clairement les codes de l'opéra. Le sujet principal, archi-classique en opéra, à savoir la Mort avec un grand M, est traité comme une réflexion passant du réel concret à un univers intérieur, où la protagoniste dialogue avec un double d'elle-même, pour finir sur un achèvement personnel tragique (je vous laisse deviner quoi).
     
    L'élément déclencheur de l'histoire est l'arrivée d'une étrange inconnue : elle ressemble à Miku, mais sans lui ressembler. Elle la connaît, mais n'a pas de nom. Elle est un double, comme un reflet inversé de Miku, et va enclencher tout un questionnement sur (roulement de tambour) la Mort. On peut voir cette irruption comme l'arrivée de la mort-l'ankou-la faucheuse-un shinigami-whatever qui vient frapper à la porte (littéralement, elle sonne à sa porte en lui demandant de la laisser entrer). Quoi de plus classique comme ressort narratif, mais quoi de plus délicieux. Ce personnage déguisé à son image va d'abord lui "ouvrir les yeux" : Miku prend conscience de sa propre finitude, de sa condition de mortelle quoi. On a alors droit au magique Aria for death. Miku chante : la mort existait pour les autres, je n'arrivais pas à comprendre pourquoi elle les dérangeait autant, mais maintenant je le sais, je vais mourir effectivement. Cette réfexion la fait sombrer (littéralement) dans un univers intérieur, où plus aucune évidence ne tient.
     
    Est-on là dans une métaphore de la mort? Mystère, à vous de voir, en tout cas l'irréel échange est ponctué d'éléments bien concrets comme des coups de téléphones entre Miku et son double, avec d'étrange dialogues de sourds qui nous emmènent quelque part entre Samuel Beckett et Bakemonogatari.
     
     
     
    Alors que l'héroïne prend conscience de sa condition de mortelle, son compagnon-peluche lui assène un sacré coup dans le ventre : Tu ne peux pas mourir, puisque tu n'es pas humaine. Bah oui. Et de l'achever Tu es imparfaite (sympa son pote). Suit le merveilleux Because I Am Imperfect Arioso, où Miku devient un monstre, une chimère dragon-humaine, où se mêlent des morceaux de son double, comme si sa non-humanité la rendait définitivement monstrueuse. Elle chante : je suis imparfaite, le seul moyen pour moi d'être humaine (mortelle donc) est alors de mourir. Elle s'élance dans une course folle vers ce qui semble être la perfection : la mort. Arrive le très épique Theme Of Superanimal Recitative, qui, s'il ne vous dresse pas jusqu'aux plus petits poils de la nuque, vous classera définitvement dans la catégorique des insensibles notoires.
     
     
     
    Mais quel est le sens d'atteindre une perfection aussi radicale? Parce que mourir, finalement ça peut poser pas mal de problèmes techniques, notamment ne plus pouvoir parler, pointe fort justement notre héroïne dans Aria for Voice and Words. Parce que Miku, à part de jolis cheveux, des outfits Louis Vuitton, une frimousse, c'est aussi une voix. Pas une vraie, OK, mais quand même une voix. C'est un peu son boulot à la base. Vient aussi la question de la mémoire.
     
    Dans ce même aria, elle explique : quand je vais quelque part de nouveau, je me demande toujours : est-ce vraiment la première fois? partour où j'irai dans le futur, je me poserai la même question ; mais pas cette fois, mon corps va commencer à fondre, la seule chose que je peux faire est chanter, mais bientôt plus, la fin approche, je vais bientôt disparaître.
     
     
     
    Parlons enfin du show, à quoi ça ressemble tout ça?
     

     
     
     
    Lever de rideau, on découvre la scène, bleue fluorescente, cloisonnée entre quatre écrans de toile translucide, supports de projection. L'installation donne aux lumières projetées une illusion de profondeur. Le décor est symboliquement planté (en lumière) : un intérieur d'appartement et enfin, Miku! Le premier récital commence, dialogue entre elle et son compagnon animal-peluche?-truc rond.
     
    Sur scène également une étrange boîte : c'est l'antre du maître Keiichiro Shibuya. Cloîtré dans son machin, il orchestre (enfin on suppose, on ne voit pas ce qu'il fabrique) le show. La boîte n'est jamais dissimulée, elle barre certaines projections, a ses propres illuminations aussi. Mais à quoi elle sert au juste? Shibuya ne pouvait-il pas faire ses "machins" depuis les coulisses? Sûrement oui. On peut alors se dire que l'idée est de montrer qu'il y a bien un truc concret, avec une vraie personne et des vrais bidules (synthé? ordi?) sur scène, au moment même où on apprécie tout un show virtuel. Là où on aurait pu être pris totalement "dans l'illusion" du spectacle, cet étrange boîte bien concrète, ce morceau de coulisse sur scène nous rappelle finalement que tout ceci n'est qu'une construction virtuelle. Quand on voit Miku chanter, on a toujours dans le champ de vision le repère de Shibuya qui nous dit "eh nan, elle existe pas Miku, c'est moi fait tout ici", et c'est finalement le principe de Vocaloid, des chanteurs qui n'existent pas. Dans le final Aria for the end, Miku chantera : La lumière offre la forme, en regardant cette lumière j'existe.
     
     
     
    La perspective que nous offre la superposition des projection sur les quatre érans crée une profondeur, donc une certaine 3D, mais est bien loin de nous "faire de la 3D" comme quand on chausse ces inconfortables lunettes au ciné avec un scandaleux suppément tarifaire (je m'éloigne). Mais au final, quel serait le sens de "faire de la 3D" dans cet opéra? Le principe de Vocaloid, il me semble, est bien de synthétiser des voix pour les faire chanter, mais on ne tend jamais vraiment vers l'imitation fidèle d'une voix humaine. Notre charmante Miku n'a rien de naturelle, et c'est bien la dernière chose qu'on attend d'elle, d'imiter la nature. Le graphisme des animations, parlons-en, pourrait être qualifié de "sacrément crade" (dixit la spectatrice derrière moi, apparemment elle n'a pas autant surkiffé que moi) et les expressions du visage de Miku sont à vrai dire radicalement minimales. Tout ça pour dire… quoi? Quand on met bout à bout tous ces éléments, on comprend qu'on n'a pas affaire ici à une incompétence à imiter le réel, mais plutôt à un choix délibéré de ne plus l'imiter (ça vous paraît chelou? dans l'histoire de l'art occidental on a appelé ça la Modernité, rien que ça). On nous offre là un spectacle qui raconte la vie sans l'imiter, ça tombe bien : les acteurs n'existent pas vraiment, ça tombe bien : les intruments non plus, la musique étant fabriquée virtuellement sur ordinateur, et puis ça tombe encore mieux d'ailleurs, parce qu'on ne nous raconte pas la vie, mais la mort. Faire de l'Opéra, sans les éléments qui le composent. C'est super, pour ma part je suis plus que satisfaite, c'est ce pour quoi j'ai payé, et j'ai kiffé.
     
    Revenons deux minutes à nos quatres écrans tendus, on a compris qu'ils créaient de la profondeur sans créer de perspective. Bon, bah ça fait quoi du coup? De la mise en abîme mon ami, de la mise en abîme. Miku est confrontée à un double d'elle-même, mais est-ce son reflet ou bien une autre personne? Les personnages sont d'ailleurs souvent projetés en double sur les écrans, mais selon différents angles de vue et à différente vitesse, similaires mais différents. Si on a choisi d'interpréter son double comme la mort, on peut alors se demander si la mort n'est qu'un reflet de soi? (méditons là-dessus un instant…) Thème ultra riche-ultra classique : le moi, de second moi, l'autre moi. Durant l'Aria for Time and Space, au cours d'une longue coloscopie -si si!- on descend la gorge de Miku et finit par atteindre so coeur : une nouvelle Miku à l'intérieur de la première, einième mise en abîme…
     
     
     
    Bref, pourquoi c'était un surkiff total :
     
    En étant confrontée à son alter ego, Miku se remet en question elle-même. Tout l'opéra raconte cette confrontation et cette remise en question, et ce processus va la faire sombrer dans un état second, dans un monde étrange. Aujourd'hui, on pourrait platement qualifier ceci de dépression, je préfère référer à Narcisse qui se perd dans son propre reflet (il n'est pas que in love with himself, il se laisse aussi complètement sombrer dans son image refletée). Là où cet opéra est fort, c'est que dès le tout début, la représentation, la mise en scène, les paroles ne nous donnent pas assez de clefs pour appréhender distinctement l'histoire. Bref, on ne nous dit pas tout, et on nous le dit à demi-mot. De fait, le spectateur-auditeur est obligé dès lors de faire un choix : selon quelle ligne va-til interpréter cette étrange histoire?
     
    À la toute fin, dans Aria for the end : Ai-je l'air morte? ou juste endormie? c'est à toi de décider. Le parti- pris ici par la représentation en général est finalement, en restant obscur, de nous forcer à prendre une direction pour comprendre tout ça. Et ça J'AIME, quand certains pourraient dire : c'est chiant ça fait trop réfléchir, moi je dis : ça IMPLIQUE, eh ouais.
     
    Certains auront peut-être trouvé que ça manquait d'action, c'est vrai qu'il se passe globalement moins de chose que dans Les Noces de Figaro (mais qu'est-ce que je me suis emmerdée devant cet opéra-ci... mais pourquoi il chante en mesurant son lit? mais qu'est-ce qu'on s'en fout bordel?!). À mon sens, c'est ce qui donne à The End toute sa force, c'est de rester fidèle à la simplicité du thème annoncé, tout en mettant en lumière (c'est le mot haha) tous les thèmes de réflexion qui en découlent. Au final, je pense que le sujet était trop riche en soi pour se perdre en rajoutant des rebondissements à rallonge, et ça tombe bien parce que ça ne fut pas le cas.
     
     
     
     
     
     
     
    Fin du show. Quel étrange plaisir de voir timidement débarquer sur le devant de la scène l'unique musicien qui vient récolter les applaudissements, rapidement rejoint par le vidéaste et le librettiste (il me semble), trois types pour un tel machin, et un machin très réussi.
     
     
     
    bande-annonce :
     

     
     
     
    montez le son, les enfants, voilà un extrait de Aria for Death :
     

  8. Utile
    duet a reçu une réaction de Turga dans Jotei   
    Personnellement, ce drama m'a surtout plu par son histoire. L'intrigue n'a pas l'air de voler haut comme ça, mais aborde en réalité des thématiques assez crues, comme le fait de coucher pour réussir ou le désir de vengeance dans sa propre famille.
     
     
  9. Utile
    duet a reçu une réaction de Drei-M dans Cour de Japonais gratuit   
    konnbawa!!
     
    Je suis newbie sur O-A, je je parcourais un peu tous les topics, quand j'ai celui-là, je me suis dit que ça intéresserait peut-être qulelqu'un ce recap de vocabulaire japonais niveau débutant (que je tiens de mon prof de fac, dont sérieux et pas d'erreurs dedans ^^). Les mots japonais sont en hiraganas d'une part, et en kanas/kanji d'autre part (du coup c'est pour ceux qui savent déjà un peu lire, sans forcément connaître tous les kanjis). C'est du .doc, vous pouvez l'utiliser en japonais-français ou français-japonais avec l'option recherche de word/open office etc.
    J'espère que ça sera utile à quelques uns!!
    1e semestre vocabulaire essentiel.doc
  10. Utile
    duet a reçu une réaction de Drei-M dans konnbawa   
    Bonsoiiiiiiiiir!!!
     
     
     
     
    Il parait que c'est mieux apprécié de ne pas se présenter comme sur le modèle, j'ai donc décidé de me présenter comme sur le modèle, mais à l'envers. (rho mais qu'est-ce que c'est original dis donc!)
     
     
     
     
    Des suggestions à faire concernant le site?
     
     
     
     
    Je dois dire que OA a vraiment une belle gueule (eh ouais), parmi les différents sites de manga que j'ai pu parcourir, je trouve qu'il fonctionne vraiment bien visuellement et au niveau de la navigation aussi, on n'est pas étouffé sous des milliards d'images, de gif, de bannières etc. mais ça reste dynamique, les effets sont dosés et choisis, vraiment j'approuve (non je ne fais pas du lèche-arrière-train, je suis sincère! si!!) Bref mon conseil : prêtez votre webdesigner aux autres de temps en temps, c'est pas bien de ne pas partager.
     
     
     
     
    Ma planque à contenu sensible?
     
     
     
     
    Mmmhhhmm, petit curieux, va! Pour ce qui est des animés sulfureux, ils sont sagement rangés dans mon disque dur parmi mes autres séries, dans des dossiers hentai/yaoi etc., pour la simple raison que je suis bien l'unique personne sous ce toit à connaître la signification de ces termes, et que personne ici n'a l'idée, ni l'envie de venir fouiner dans ma collection d'animés. Pour les versions papiers, je n'ai jamais pris le temps d'y réfléchir, pour le moment ils sont toujours sur leurs étagères avec les contenus plus orthodoxes, mais maintenant que j'y pense il faudrait peut-être y remédier…
     
     
     
     
    Dans une librairie, face à un novice?
     
    C'est très bête, mais je lui dirais juste : prends celui avec la couverture qui te plaît le plus. Finalement, j'ouvre un livre ou un BD pour cette raison. Si la couverture te plaît, lis les premières pages, et puis si ça a l'air bien, en voiture simone!
     
     
     
     
    Quel genre de musique?
     
    Un peu de tout et de n'importe quoi. En tout cas j'adore écouter des OST d'animés quand je travaille (énorme coup de coeur pour celle de Blassreiter, Bakumatsu kikansestu…etc. a une très bonne OST aussi, Ergo Proxy, celles par Joe Hisaishi évidemment aussi…. la liste est longue)
     
     
     
     
    Déjà mis les pieds dans une convention manga?
     
    À vrai dire, jamais en temps que visiteur, mais j'y ai travaillé dans un stand de vente de vêtements.
     
     
     
     
    Mon idéal masculin/féminin?
     
    Masculin : rrhhhhaaa, difficile à dire. Vous voyez Tokyo Dogs? Et ben si on pouvait faire fusionner Kudo et Takakura, ça serait ça! (je sais bien que c'est impossibleeeeeeeuh……..)
     
    Féminin : c'est vrai que les tsundere en général sont chouettes, mais je vais plutôt dire Dunan de Appleseed -la version papier- (je sais, je suis old school), parce qu'elle est cool, forte, drôle, jolie, et elle a un boyfriend cyborg qu'on arrive même à trouver sexy. Cette femme est tout simplement un modèle de réussite sociale.
     
     
     
     
    À quel perso je m'identifie?
     
    Très dur, ça…. Au pif, je dirais Alice dans Black Rose Alice de Setona Mizushiro. Parce qu'elle est capable de faire abstraction totale de son passé pour se tourner vers la nouvelle personne qu'elle est devenue depuis qu'elle est morte, malgré la perte de son amoureux (oui, nan mais je me dis que, expliqué comme ça, on n'y pige rien, en fait elle conclut un marché pour sauver son homme, et du coup elle doit donner son âme pour habiter un corps mort depuis deux siècles, qui ressuscite donc dans le but de s'accoupler avec celui qui l'a tuée….. -ça y est, je vous ai perdus là-….. )
     
     
     
     
    Titres préférés?
     
    Mangas : xxxHolic bien sûr, quoique je commence à trouver qu'on se perd un peu dans Tsubasa, pour ceux qui lisent en parallèles les deux. J'avoue que je n'y pige plus grand chose entre les voeux de tous, ceux qui changent le passé, et puis sont deux en même temps etc. Il faudrait que je relise tout bien en prenant des notes. J'ai beaucoup aimé les Basilisk, c'est à la fois très actuel et classique dans l'histoire comme dans les dessins. Les Model étaient très inspirants, dans le genrerelations compliquées entre les gens. Pour l'humour, et aussi pour le beau, Ludwig révolution. Pour le poignant, Life. Pour l'histoire et la sensibilité de l'auteur, D.Gray-Man. Pour le fou rire, Switch Girl. Pour la réflexion, Détenu 042. (bon, je vais m'arrêter là quand même… )
     
    Animés : Samurai Champloo, pour la production totalement décalée, l'OST géniale, les persos. Katanagatari pour le design. Kara no kyoukai, pour la magnifique production, autant en design qu'en sons, décors, musiques (la narration est un peu ardue, mais on pardonne…). Arakawa under the bridge, pour l'humour, l'improbable, le design soigné. Lucky Star, parce que pas besoin de sauver le monde pour captiver. Natsume Yuujinchou, toutes les saisons, parce que Nyanko-sensei. Tiger & Bunny, parce que Kotetsu est cool.
     
    Jeux : au pif, FF12, j'ai l'espoir d'obtenir un jour tous les éons même si je ne m'en sers jamais, allez savoir pourquoi….. ils ont juste l'air tellement chouettes sur les fiches de présentation!!
     
     
     
     
    Mes addictions actuelles?
     
    En manga, Big Bang Venus! Cul cul à souhait, mais ça marche bien, l'héroïne est attachante, et ça fait du bien après Death Note.
     
    En animés, rien pour le moment, je commence plus ou moins NHK Ni Youkoso, je ne sais pas encore ce que j'en pense.
     
    En drama, je suis devant Stand Up, qui est une vraie bonne surprise, très marrant, sans la sauce guimauve habituelle (qui n'était pas si déplaisante soit dit en passant).
     
     
     
     
    Mon premier contact avec la Japanimation?
     
    Je ne sais plus trop…. J'ai un souvenir de la première fois où je suis tombée sur Cowboy Bebop sur canal, ça m'a captivée.
     
     
     
     
    Mon avatar?
     
    Tiré de Orion (encore old school, je sais…)
     
     
     
     
    Mon pseudo?
     
    Sais pas, c'est simple et ça réfère à 2.
     
     
     
     
    Pourquoi OA, où et quand?
     
    En faisant une recherche de ddl. Parce que vous êtes cool. Parce que vous êtes cool.
     
     
     
     
    Un défaut?
     
    Fais la gueule quand marche dans la rue.
     
     
     
     
    Un trait de caractère?
     
    A horreur de se lever le matin.
     
     
     
     
    Occupation?
     
    Études de design.
     
     
     
     
    Âge?
     
    22ans
     
     
     
     
    Nom?
     
    Tu ne sauras pas, mouahahaha…..
     
     
     
     
    Sur, ce les amis, je m'en vais ouatcher des séries en mangeant des chips, parce que j'ai pas envie de travailler (c'est MAL)
     
     
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