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KeKeR

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Messages posté(e)s par KeKeR

  1. 528602cadreKocoRosie2.png ~ 491480cadreNazariy2.png ~ 549241cadreKeith.png

     

     

    Keith regarda la jeune femme se métamorphoser. Ah, c'était donc le morpheur... Keith saisissait mieux à qui il parlait à présent. Quand il entendit la proposition de celui-ci, il réfléchit aux pierres qu'il avait. Malheureusement, aucune n'était bien utile dans ce genre de situation.

     

    — Désolé, je crains que mon pouvoir ne vous aidera pas ici, sauf si vous me laissez le temps de préparer un petit quelque chose. Mais nous n'avons pas ce temps, pas vrai ? Finissons-en au plus vite avec cette quête.

     

    Keith commençait à s'impatienter. Cette quête durait bien de trop longtemps, et le temps perdu, c'était des recherches en moins.

     

    — Par contre, s'adressa-t-il au morpheur, n'est-ce pas dangereux pour toi de prendre une forme animale ? Si quelqu'un essaie de te traquer, que feras-tu ? Devons-nous t'aider, ou cela sera-t-il sans conséquence ?

     

    Keith appréciait l'idée de faire un peu de bazar, mais pas si cela avait des risques. Et très honnêtement, se faire blesser en pleine ville lors de sa première quête, c'était un peu lamentable. Néanmoins, il se sentait un peu minable d'arriver comme ça, de proposer de se mettre en groupe pour au final ne pas les aider. Soudain, il lança :

     

    — J'ai peut-être quelque chose qui pourrait aider en fait. L'une de mes pierres contient de la vapeur d'eau fortement condensée. Si je la lance pour créer un épais brouillard, cela retiendra l'attention des gens, n'est-ce pas ? Et un tel phénomène devrait attirer les membres de la guilde... Qu'est-ce que vous en pensez ? Il ne restera plus qu'au morpheur de faire son entrée, et la petite de faire... Euh... Ce qu'elle a à faire.

     

    Il regarda le morpheur puis se rendit compte de comment il venait de les nommer.

     

    — Ah, je m'appelle Keith au fait. Enchanté. Est-ce qu'on commence à faire du tapage, ou devrions-nous attendre encore quelques minutes ?

     

     

    Shisai, je te laisse utiliser mon perso à ta guise pour le remue-ménage à provoquer. N'utilise que la pierre alchimique de vapeur en revanche~ Sauf si tu veux que je commence le tout, bien évidemment :o
  2. Je trouve perso que le présent ne convient pas trop au récit, même pour des évènements qui se passent "en temps réel" comme ici. Je pense que je vais m'orienter vers le passé, peu importe si le narrateur est en train de raconter.

  3. Pour l'incohérence... Wi, bon, j'raconte pas tout ce que je vends :3 Nan mais waip x3 C'pas très logique. Je ferais attention la prochaine fois, même si ça ne posera sûrement plus de problèmes.

     

    Quant aux temps, autant j'm'en sors quand j'écris à la troisième personne, autant dès que je passe à la première, tout fout le camp. J'ai du mal à me décider pour le moment, mais ça viendra au fur et à mesure je pense. Que me conseillerais-tu, toi ?

  4. Bonjour à tous :o Voilà, j'ai eu un nouveau pc depuis peu, et j'ai décidé de reprendre Skyrim en le moddant un peu plus qu'avant (gameplay-ement parlant). Aussi, il m'est venu l'idée de raconter mes aventures sous forme de récit, qui continuerait en même temps que je continue le jeu. Je ne ferais pas la quête principale, bien entendu, et j'ai commencé différemment que le jeu original. J'espère que ça vous plaira !

     

     

    Je reprends conscience, petit à petit. La matière sur laquelle je dors n'est vraiment pas agréable. Je me relève doucement et essaie de comprendre où je suis. Une sorte de marai. Le sol est spongieux et humide. La brume s'élève doucement autour de moi. Je fais un pas. Une horrible sensation se fait sentir entre mes jambes. Oui, je me souviens à présent... De certaines choses. Tout tourne autour de moi. Je fais quelques pas et je décide de m'asseoir un peu plus loin, en sortant du marai.

     

    Je m'appelle Layah Senjo, et je suis... Je ne suis plus rien. Victime des horreurs de la guerre, je me souviens juste avoir été enlevée par des soldats et violée à plusieurs reprises. Rien qu'en y repensant, mes jambes sont faibles et les larmes coulent d'elles-mêmes. Je regarde mon propre corps et constate l'ampleur des dégâts. Des meurtrissures sur les bras, des bleus sur le torse et des rougeurs un peu partout. Quelques blessures aux zones intimes. Les nuits furent longues ces derniers temps... J'attache mes cheveux et remarque d'ailleurs que les soldats ont eu la "gentillesse" de m'abandonner habillée. Avec des habits sales et puants, certes, mais habillée. Je me lève très lentement, sentant la migraine et les vertiges arriver. En fouillant ma modeste tenue, je découvre 9 orins et une pomme, que je dévore sur le champ. J'ai si faim... Je parcours un bout de chemin sans savoir où je vais, jusqu'à ce que j'aperçoive un grand rempart de pierre. Vendeaume. Une grande ville fortifiée, entourée par la neige. Moi qui pensais que ce n'était qu'une impression, je suis donc bel et bien frigorifiée. Je me précipite autant que je peux afin de trouver refuge aux écuries. Une femme me regarde entrer, surprise. Gênée par mon impolitesse, je bégaie :

     

    — S-Sauriez-vous où... Où je pourrais trouver des informations... S-Sur une quelconque guerre qui se passait à...

     

    Je m'arrête un instant. Où, exactement ? Je réfléchis un moment puis retrouve le nom de la ville où j'étais.

     

    — À Helgen.

     

    La gentille femme des écuries m'indique l'auberge de Vendeaume, le Candelâtre. J'y rentre et pose la même question à l'aubergiste.

     

    — Hm, j'sais pas trop à vrai dire. Mais j'connais quelqu'un qui pourra p'tet vous renseigner. Un certain Sam, à l'auberge située au Bosquet de Kyne.

     

    Pieds nus et sans même avoir pu me réchauffer, je me dirige vers la dite auberge. J'y arrive gelée jusqu'aux os, les pieds rouges, tremblotant. Personne ne s'est inquiété de mon état. Un Orc s'est juste levé pour me tendre un papier, puis est retourné s'asseoir. Mais j'ai d'autres préoccupations. Je me dirige vers l'aubergiste.

     

    — B-Bonsoir, bégaie-je, s-sauriez-vous où... Où je pourrais t-trouver Sam ?

     

    Le froid m'empêche de parler correctement.

     

    — Sam ? Z'en avez pas assez de lui ? Il vient ici tout les Sundas et Lundas. Là, il doit sûrement rentrer au pont du dragon. Vous voudriez sûrement pas l'attendre alors...

     

    — S-Si ! la coupais-je. J-Je prendrais b-b-bien une chambre, s-si elles ne sont pas... Pas trop chères...

     

    — 10 orins.

     

    Je prends. L'aubergiste me montra ma chambre. Même pas une porte pour se protéger d'éventuels voleurs. Mais il y a de la nourriture gratuite, que je dévore en un instant. Repue, je prends enfin mon premier moment de repos. Je préfère ne pas trop ressasser les derniers évènements. En regardant mon bassin, ma poitrine se serre et j'ai à nouveau envie de pleurer. Je ne me souviens pas exactement des détails... Seulement que c'était horrible. En parcourant la salle des yeux, j'aperçois un petit miroir et décide de le prendre. Ma mémoire est vraiment défaillante, et je ne me souviens même pas à quoi je ressemble exactement... Je me regarde dans le miroir. Je suis plutôt fine, des cheveux châtains, très longs. Là, ils sont attachés en une queue-de-cheval. Sur ma joue, un tatouage peint en noir descend jusque sur mon cou. Je ne vois pas très bien ce qu'il représente, et ne le trouve pas particulièrement beau. Je regarde mon corps. J'ai l'air assez maigre, mais cela est sûrement dû au traitement que j'ai subi... J'ai une poitrine plutôt intéressante, et des jambes assez grandes. Je dois être plutôt bonne pour la course. Mais assez de m'observer. La fatigue me prend, et je m'allonge dans mon lit où je m'endors rapidement.

     

    Le lendemain matin, je demande à l'aubergiste ma route, qui me renseigne très précisément sur l'endroit où se trouve Sam. Même si je suis réticente à l'idée de sortir dehors par ce froid, je prends mon courage à deux mains et m'y risque.

     

    Pendant un jour entier, j'ai lutté contre le froid. Pourchassée par les loups, j'ai du pousser mon corps à ses limites. Alors que je venais à peine de récupérer, me voilà à nouveau exténuée et affamée... Le froid me ronge, me blesse. De petites plaies commencent à apparaitre sur tout mon corps, et je me sens lourde... Ce ne fut qu'à la fin du premier jour que la neige commença à laisser petit à petit la place à la terre. Que l'air me parut plus doux. Cela me redonna espoir et courage, et au petit matin, je fus devant le pont du dragon. Là, un homme encapuchonné s'approcha de moi.

     

    — J'ai entendu dire que vous me cherchiez. Pour des... Informations.

     

    — V-Vous êtes Sam ? Comment m'avez-vous reconnue ?

     

    Il me dévisagea de la tête aux pieds. Je n'étais pas tellement différente d'une pauvresse. Non, à vrai dire, j'en étais une...

     

    — Néanmoins, reprit Sam, les informations coûtent cher. Cela fera 1000 orins.

     

    Tout espoir m'abandonna. Je pensais suivre cette piste pour retrouver mon passé, reprendre à partir de quelque chose, et voilà que tout s'écroulait, et moi avec. Je tombais au sol, mes jambes ne me tenant plus.

     

    — M... Mille orins ? Je n'ai pas une telle somme...

     

    — Alors revenez me voir quand vous l'aurez.

     

    Ce fut les derniers mots de l'homme. Il se retourna et partit. J'étais anéantie. Où allais-je trouver une telle somme ? Je marchais jusqu'à l'auberge. Là, je demandais à l'aubergiste si l'on avait un quelconque travail.

     

    — 'Savez-vous battre ? 'Parait que y'a des bandits dans une grotte du coin. Les soldats vous fileront un bon prix.

     

    On me tendit une affiche avec la tête du chef de la bande. Même si je ne savais pas me battre... C'était mon seul travail. J'allais devoir y aller...

     

    Je me dirigeais jusqu'à la grotte. Une fois arrivée, je me cachais dans un buisson. J'étais venue uniquement pour l'or, mais maintenant que j'étais devant les faits... Je me sentais bien moins à l'aise... Avais-je déjà tué quelqu'un ? Savais-je me battre ? De toute manière, je n'étais pas armée, alors tout cela était inutile... Alors que je me levais, une main se posa sur mon épaule.

     

    — Alors, mam'zelle, qu'est-ce qu'on fait dans le coin ?

     

    Je me retournais vivement. Deux hommes se tenaient derrière moi, et vu leur apparence, c'étaient vraisemblablement des bandits. Ils souriaient, montrant leurs dents pourries. L'un d'eux sauta sur moi pour me maitriser et me plaqua au sol.

     

    — Mais c'est que t'es plutôt mignonne, dis-moi ! Viens, on va l'amener au chef, voir si on peut obtenir kekchoz' d'elle.

     

    L'autre acquiesça en ricanant. La peur me rongea les entrailles. Faire quelque chose de moi ? Tout cela ressemblait trop à une scène que j'avais déjà vécue... Et que je redoutais. Les deux hommes me maltraitèrent durant le court trajet jusqu'au repaire de leur chef. Me pelotant, me léchant les joues, tentant de m'embrasser ou de mettre leurs mains dans mes vêtements. J'étais terrifiée, et commençais déjà à pleurer. J'arrivais à peine à avancer, mon corps ne me répondait plus. Au fond de moi, une voix me disait d'abandonner, de laisser faire et de mourir ici. Quand ils arrivèrent devant leur chef, les deux hommes appelèrent leurs camarades, et toute la bande fut bientôt regroupée autour de moi.

     

    — Et bien, et bien. Qu'avons-nous là ? fit le chef des bandits. Une jolie petite donzelle qui vient jusqu'à notre grotte ! Même pas besoin de l'enlever !

     

    Il me dévisagea du regard un moment, puis ordonna à l'un de ses sous-fifres de me fouiller. Le salopard en profita un maximum, fouillant mes poches en tripotant mes cuisses, caressant mes bras et me soufflant dans l'oreille. Cet homme ne m'inspirait que du dégoût, et pourtant... Je n'arrivais pas à faire un seul geste. La peur me pétrifiait. Le bandit sortit la prime que l'aubergiste m'avait donné et la tendit à son chef.

     

    — Ma foi, cela m'a tout l'air d'être une attaque. Tu voulais nous tuer pour toucher la récompense ?

     

    Je ne réussis pas à répondre. Le chef des bandits eut un sourire inquiétant.

     

    — Bien. Tu as visiblement échoué. Et nous t'avons capturée. Maintenant, les choses suivent leur cours logique...

     

    Les bandits hurlèrent de joie et commencèrent à me toucher avec leurs mains répugnantes. Ils tentèrent d'arracher mes habits tandis que je me débattais, que je hurlais et que je pleurais. Alors que l'un d'eux frôla une zone sensible de mon corps d'un peu trop près, je sentis une vive brûlure sur ma joue, et il y eut une explosion. Les bandits volèrent. Carbonisés. Je restais au milieu, assise sur le sol, ma joue brûlante et mes poings... En feu. J'étais encore plus surprise que le chef qui me regardait pourtant avec des yeux ronds. Je maitrisais la magie. J'étais une mage ! La brûlure sur ma joue provenait de mon tatouage. Je me relevais doucement, tandis que le chef des bandits sortait son immense claymore.

     

    — Ne pense pas que tu sois la première mage à qui j'ai affaire, gamine.

     

    Il hurla et se précipita sur moi. Je réussis à esquiver maladroitement et retente un sort de flammes. Le chef esquive à son tour. Je me cache alors derrière une colonne de pierre et prépare mon prochain sort, le même, le seul que je connaisse. Mon coeur bat follement dans ma poitrine. Mes pensées sont toutes embrouillées et j'ai peur. Incroyablement peur. Mais mon corps agit de lui-même, l'adrénaline me pousse à combattre. Je ressors de derrière la pierre alors que le chef exécute une attaque horizontale avec sa claymore. Dirigée vers mon cou. Je me penche, ou plutôt je tombe, pour esquiver et l'énorme lame se plante dans la pierre. Ma chance. Je me rue sur le chef, mes mains enflammées, et le touche au torse, sur son armure. Et je lance mon sort. Petit à petit, alors que le chef des bandits se débat, le métal fond, lui brûlant la poitrine. Je me retire vivement pour reprendre ma respiration, coupée je ne sais quand, et regarde ce que j'ai fait. Le chef des bandits se tord dans tous les sens puis finit par mourir brûlé à la poitrine. Tout autour de moi, des corps gisent, inertes. Et je suis au milieu d'eux. Joyeuse. Car c'était réellement ce que tout cela m'inspirait. De la joie. Ces hommes horribles, qui avait tenté de me violer, étaient morts. Et j'allais recevoir ma première paye. J'étais une mage. Et puissante, en plus de cela. Je m'asseyais sur le sol pour me détendre. Ces mille orins ne seraient peut-être pas difficile à rassembler...

     

     

  5. J'ai mis autre aussi. Dans l'absolu, j'aimerais être programmeur. Et afin de me défouler au maximum, ce serait dans les jeux-vidéos. Comme Byakko, savoir que des gens joueront dans un univers créé en partie par moi-même... Ce serait cool. Ca, c'est le côté "artistique" qui parle. Mais aussi, et peut-être même surtout, programmer est une passion chez moi. Les jeux-vidéos ne serait qu'un avantage ludique. Rien de plus.

  6. 528602cadreKocoRosie2.png ~ 491480cadreNazariy2.png ~ Keith

     

     

     

    Cela faisait déjà un moment que Keith parcourait les égoûts. Il commençait même à repasser par les mêmes endroits. Il décida de remonter dans la rue, abandonnant l'idée que la loutre soit dans les égoûts. Ceci dit, il était logique qu'un tel animal ne traine pas dans des endroits si dégoûtants. Keith grimpa à la première échelle qu'il trouva et poussa la lourde plaque en fer qui bouchait la sortie. Il inspira profondément dès qu'il vit la lumière du soleil. Enfin de l'air pur. Il reboucha l'entrée des égoûts, s'étira, se secoua pour enlever l'odeur qui s'inscrustait dans ses vêtements et continua de prendre de grandes bouchées d'air frais. Il regarda autour de lui. Visiblement, il était sur le port, pas loin du côté où les bâteaux déchargeaient des fournitures, stockées dans de grandes caisses en bois. L'endroit était d'ailleurs plutôt agité, malgré qu'il soit moins rempli que la place du marché.

     

    En regardant aux alentours, Keith repéra un tas de caisses. Même s'il ne fit pas réellement attention au premier regard, il regarda à nouveau ce tas et faillit crier de surprise. Sur les caisses était positionnée la loutre blanche, regardant vers lui, attendant visiblement que quelque chose se passe. Keith fit un lent mouvement pour prendre son reste de pierres alchimiques. La loutre ne bougea pas. Du coin de l'oeil, il re-vérifia ce qui lui restait. Seule celle remplie de l'élément de la pierre pourrait peut-être lui servir... Mais cela détruirait la rue, et il n'avait pas vraiment envie de se faire remarquer plus qu'il ne l'avait déjà été. Il rangea doucement ses pierres. Puis, tout aussi doucement, il fit un pas vers la loutre. À peine eut-il posé le pied sur le sol que la loutre détala à toute allure.

     

    — Hé ! Attends ! cria Keith qui se mit à la poursuivre.

     

    Il courut derrière elle, zigzagant entre les passants, les obstacles, les caisses et les cordes. Si la loutre sautait aisément par-dessus, ou passait agilement entre ou sous eux, Keith avait beaucoup plus de mal à tenir le rythme. Visiblement beaucoup moins rapide (et peut-être aussi beaucoup moins malin), Keith s'arrêta pour reprendre son souffle. Plus loin, la loutre s'était arrêtée et le regardait.

     

    — T'as gagné. J'abandonne. Quelqu'un d'autre t'attrapera. J'ai pas les éléments qu'il faut... Il va falloir que j'aille synthétiser d'autres pierres...

     

    Keith fit demi-tour. Il fit trois pas et... Se sentit suivi. Il se retourna, et découvrit que la loutre le suivait, toujours à bonne distance.

     

    — C'est bon, fit Keith, je t'ai dit que j'abandonnais, arrête ça.

     

    Il fit un pas vers elle. La loutre s'enfuit sur quelques mètres et s'arrêta à nouveau. Elle regarda Keith, restant sur sa position. Le jeune homme leva un sourcil. Il fit un nouveau pas vers elle. Encore une fois, la loutre s'enfuit pour faire 2-3 mètres et s'arrêta de nouveau. Keith se mit à rire doucement.

     

    — Je vois. Tu ne veux pas me mener en bateau, tu veux que je te suive, c'est ça ?

     

    La loutre ne bougea pas.

     

    — Très bien, amène-moi là où tu veux. Mais moins vite, s'il te plait.

     

    Keith commença à se mettre en route. La loutre, prenant compte de ce que Keith lui avait demandé, ne courait plus mais trottinait, sautant toujours par-dessus de petits obstacles. Après une demie-dizaine de minutes à marcher, la loutre se remit à courir vers deux personnes que Keith ne reconnut pas tout de suite. En s'approchant, il vit la loutre tourner autour des personnes puis monter sur de nouvelles caisses avant de disparaitre derrière elle. Keith la regarda juste s'enfuir. Il savait bien qu'il ne pourrait pas l'attraper ainsi. Il se tourna vers les deux personnes qu'il commença à reconnaitre.

     

    — Oh. Vous êtes des nouveaux de la guilde vous aussi, non ? Je reconnais la plus petite, mais...

     

    Il se tourna vers la seconde personne et l'examina un moment.

     

    — Non, désolé, je ne vois absolument pas qui vous êtes. Vous étiez réellement à la Loutre Blanche ?

     

    Sans même attendre une réponse, il regarda à nouveau le tas de caisses derrière lequel la loutre avait disparu.

     

    — En tout cas, c'est tout sauf une coincidence. La loutre m'a amené ici. Et elle est pas idiote, ça non. Drôlement futée même. À première vue, je dirais... Qu'elle m'a amené vers vous pour coopérer. Enfin, c'est ce qui semblerait le plus logique...

     

    Il remarqua que la plus petite avait les yeux qui brillaient et commençait à sourire.

     

    — Qu'est-ce qu'il y a ? J'ai dit quelque chose de drôle ?

  7. 528602cadreKocoRosie2.png ~ 491480cadreNazariy2.png ~ Keith ~ Urlum

     

    À peine fut-il sorti que Keith fut doublé par une fille qui courait comme une fusée, et une autre personne qu’il n’avait pas reconnu, la suivant moins vite mais à une allure tout de même soutenue. Keith réajusta son bandana et prit une autre direction que la leur. Il se dirigea vers le commerce du tatoueur. Quand il arriva en centre-ville, la place était bondée. Les gens se bousculaient, parlaient, criaient, se chamaillaient, les enfants couraient, hurlaient, riaient… Keith avait l’habitude de ces endroits, les arpentant régulièrement pour trouver un ingrédient spécifique. En effet, tout autour de la place et aussi au milieu, formant un chemin de délicieuses odeurs et créant un spectacle formidable pour les yeux, les marchands s’étaient installés et vendaient leurs produits, tous les vantant d’une façon différente. Néanmoins, si les marchands prenaient une grande partie de la place, Keith aperçut les « vrais » commerces, ceux qui étaient là constamment car placé dans des bâtiments en pierre, en bois, solides, construits par des artisans, et non pas des stands placés le matin pour le marché du jour ou de la semaine. Keith se dirigea vers ceux-ci et fit le tour jusqu’à trouver le fameux commerce d’Urlum. Il entra doucement, comme s’il entrait dans une église.

     

    À l’intérieur, quelques personnes étaient déjà là, se faisant tatouer ou attendant de l’être. Visiblement, Urlum n’était pas le seul à tatouer les gens. Il avait visiblement engagé des associés ou des apprentis, qui travaillaient sous son œil attentif. En entrant, Urlum s’était tourné vers lui. Là, Keith sursauta presque. L’idée qu’il soit tatoueur était presque saugrenue. On aurait plus dit un… Un forgeron. Baraqué, des bras immenses, une imposante carrure, bref, un corps taillé pour tout sauf le tatouage. Il s’avança vers lui et fit :

     

    — Salut. Je peux t’aider ?

     

    Keith leva la tête pour le regarder dans les yeux et fit d’une petite voix :

     

    — Oui ? Non… Si, un peu. Je viens d’être accepté à la Loutre Blanche. Je viens pour le tatouage.

     

    Urlum sourit, tira un siège qu’il présenta à Keith, disparut dans l’arrière-boutique et revint quelques minutes plus tard. Durant ce court laps de temps, Keith observa la salle. Les murs étaient à peine visibles, couvertes par des étagères elles-mêmes remplies de dizaines de petits pots d’encres de différentes couleurs. Par soucis de place ou de stock, un gros catalogue référençant les couleurs absentes était posé sur un comptoir à côté de l’entrée. Keith tourna la tête vers Urlum quand il revint avec des équipements pour le tatouage. Il poussa Keith et sa chaise jusqu’à une table, prit une chaise pour lui et s’assit près de Keith. Il déposa l’équipement sur la table et prit une sorte d’insigne en fer. L’insigne représentait une loutre dans un cercle.

     

    — On va d’abord faire marquer ta peau. Ca ira plus vite. J’utilise ça, j’appuie assez fort pour que ça marque le temps du tatouage. J’fais ça que pour la Loutre Blanche. Vu que c’est un tatouage obligatoire et que tout le monde a le même.

     

    Keith acquiesça d’un bref signe de tête, pâle comme un linge. Urlum lui demanda où il voulait son tatouage, et Keith lui montra le devant de son épaule, au niveau de la clavicule. Urlum posa l’insigne dessus et, au moment d’appuyer, le métal (qui n’était visiblement pas du fer en fin de compte) plia et épousa la forme du corps de Keith à cet endroit. Urlum s’arrêta un moment, puis appuya d’un seul coup. Keith lâcha un petit cri de douleur alors que le tatoueur-forgeron enlevait l’insigne. Il prit une sorte de stylo avec une partie en bois et une autre en fer. L’extrémité était assez épaisse et semblait elle aussi très flexible.

     

    — C’est un pinceau ? demanda Keith.

     

    — Haha, ouais, un pinceau… ricana Urlum.

     

    Il trempa le « pinceau » dans de l’encre noir et commença. À peine toucha-t-il Keith que celui-ci agrippa fortement la chaise. Ce n’était pas un pinceau. C’était une aiguille géante qui lui transperçait la chair pour en faire une loutre. Keith n’avait jamais autant maudit les loutres de sa vie. La torture dura quinze bonnes minutes. Le tatouage n’était pas très grand, Keith se retenait d’hurler et Urlum était talentueux. Quand il eut fini, Keith se remit à respirer. Le tatoueur demanda :

     

    — Tu le veux en quelle couleur ?

     

    Keith le regarda, haletant, puis prit l’une de ses pierres rouges. Un rouge assez sombre, presque marron, rappelant la couleur du sang tout en ne rappelant pas ses connotations déprimantes. Non, c’était un rouge joyeux malgré sa teinte sombre. Urlum posa la main sur la clavicule de Keith et quand il l’enleva, le tatouage était de la même couleur que la pierre du jeune homme.

     

    — Et voilà gamin. Bienvenue dans la guilde.

     

    Keith se leva, bougea un peu le bras en espérant faire partir la douleur, puis remit son sac sur son dos. Il sourit à Urlum.

     

    — Merci. Sur ce, j’ai une loutre à chasser.

     

    L’homme lui fit un petit signe de main tandis que Keith sortait du magasin. Il arpenta les rues bondées de la ville avant de trouver une bouche d’égout. Il l’enleva et entra doucement.

     

    À l’intérieur, l’odeur était immonde. Keith baissa son bandana devant sa bouche. Les égouts étaient assez… Normaux. Le bord était aménagé de façon à ce que deux personnes puissent y marcher, et les eaux usées circulaient librement juste à côté. Il suffisait de suivre le chemin. Keith ne commença pas sa recherche de la loutre en premier. Au lieu de ça, il posa son sac sur le sol et en sortit une petite boite en bois sombre. Il sortit aussi une pince en fer, puis ouvrit la boite. Celle-ci était séparée en deux dizaines de petits compartiments, tous fermés par un second couvercle propre à chaque compartiment. Il en ouvrit un, vide, puis prit sa pince et examina les murs des égouts. Il récolta des composants un peu partout et remplit certains des compartiments avec. Parfois, il scrutait les alentours pour voir où il était et s’il ne voyait pas la loutre. Quand il eut fini de récolter ce dont il avait besoin, ou juste ce qu’il voulait, il rangea sa boite (tout de même encombrante) et remit son bandana sur son front, habitué à l’odeur pestilentielle.

     

    — Bon. Cette loutre maintenant.

     

    Well, j'ai décrit comme j'ai pu le tatoueur... Si quelqu'un avait une idée originale ou importante pour son bout de récit en rapport avec le tatouage, je change illico presto :o Faites-le-moi savoir !
  8. ~ Tous les personnages présents dans la Guilde ~

     

     

    Keith écouta les réponses de Marty attentivement. Elles lui plaisaient. C’était ce qu’il lui fallait. L’histoire des 10% lui passait au-dessus de la tête, c’était très peu si on prenait en compte le fait qu’il n’avait ni loyer ni nourriture à payer. Quant aux missions, il avait déjà compris le concept avant, mais il voyait déjà plus ce que cela représentait pour un membre de la guilde.

     

    Keith trembla un peu quand Marty devint sérieux à propos de ses recherches. L’homme faisait d’un seul coup drôlement peur. Et Keith fut presque ébranlé dans son choix de carrière. Il avait toujours pratiqué ses recherches dans son coin, et n’avait donc jamais eu de soucis. Il n’avait jamais compris qu’il y avait un risque, hormis le fait qu’on puisse mourir si l’on ratait complètement, de A à Z, une expérience… Non, il ne se doutait vraiment pas que le Consortium puisse faire quelque chose comme ça. Il avait toujours estimé être libre de faire ses recherches. Désormais, il devrait être prudent… Ou arrêter complètement.

     

    Il écouta tristement les précisions sur la loutre à attraper. Il se doutait déjà qu’il ne pourrait faire que suivre la loutre ou la détecter, il avait même sa petite idée de la technique qu’il allait utiliser. Néanmoins, une fois que ses questions furent finies, il sentit quelque chose dans l’une des poches de son pantalon. Il mit la main dedans et en sortit un petit papier. Conscient que cela était forcément un message, ou bien une blague stupide, il commença à se diriger vers le fond de la pièce pour se faire oublier. Au même moment, tous les regards se dirigèrent vers la porte d’entrée, où l’on pouvait apercevoir plus loin trois personnes interpellées par les gardes de la cité.

     

    Keith sourit et ouvrit le message rapidement. Il le lut très vite, prit même la peine de le relire pour être bien sûr d’avoir compris, et son sourire s’élargit. Sacré bonhomme qui les avait accueilli. Keith retira ses lunettes, les mis dans son sac et en sortit un petit bout de tissu qu’il attacha autour de sa tête, au niveau de son front. Il dégagea ses cheveux, les faisant passer devant le tissu qu’on ne pouvait désormais voir que sur son front, comme s’il disparaissait dans la chevelure du jeune garçon. Il prit une petite pierre rouge qu’il écrasa dans la main qui tenait le message de Marty. Une petite flamme rouge vint consumer rapidement le papier, qui tomba en cendres.

     

    Alors que Marty ramenait les trois perturbateurs dans la salle, même s’il n’était pas très bien placé pour les juger ainsi, Keith mordit un petit bout de chair de son pouce afin de faire couler le sang. Il signa rapidement le papier et le laissa sur la table. Il lécha la plaie, ajusta son bandana, et se dirigea vers la porte. Conscient que ce serait peut-être un peu malpoli de ne pas attendre que les autres aient posé leurs questions alors qu’il venait de bombarder Marty des siennes, il s’arrêta net dans l’encadrement de la porte et s’appuya contre le mur pour réfléchir à ce qu’il allait faire.

     

    Dans un premier temps, il passerait certainement chez le tatoueur. Son tatouage conclurait définitivement ce contrat, et il pourrait fièrement l’arborer afin de montrer à tous de quelle guilde il faisait partie. Même s’il perdait du temps face aux autres pour chasser la loutre, son admission au sein de la guilde était plus importante pour lui. D’ailleurs, il trouvait ridicule l’idée de commencer une mission sans être complètement un membre de la guilde. Néanmoins, il se doutait que certains, prit par le feu de l’action, irait courir après la loutre une fois ce contrat signé.

     

    Restait à savoir comment est-ce qu’il allait chasser la loutre. Il prit le reste de ses pierres alchimiques dans ses mains et les fit tourner une à une. Il lui en restait cinq. Toutes composées d’un élément différent. L’air, la pierre, l’acide, la vapeur et une dernière qu’il gardait en réserve depuis des années. Il prit cette dernière entre ses doigts et sourit. Sa plus belle création. Il ne l’utiliserait sans doute jamais, mais elle lui avait beaucoup appris sur son pouvoir. C’était une griffe de monstre. Il l’avait juste ramassée par terre, puis réduite en poudre. Il n’était alors qu’un enfant, et si les autres faisaient des bouillies immondes en mélangeant tout ce qu’ils trouvaient dans leur jardin, Keith avait essayé de mêler le liquide de son pouvoir à cette poudre de griffe. Le résultat fut complètement hors de ses espérances. Ce fut à ce moment que Keith comprit son pouvoir et qu’il dédia sa vie à la recherche. À peine le liquide qui apparaissait au bout de ses mains avait-il touché la poudre que l’ensemble commença à vibrer, à se mélanger tout seul et finalement, forma une petite pierre alchimique. Bien sûr, cette pierre était imparfaite au plus haut point. À présent, Keith réalisait ses expériences dans des cercles alchimiques, avec des outils de mesures, etc… Mais toujours est-il qu’il avait créé cette pierre, et qu’elle avait donc un effet. Lequel, en revanche… Il n’en savait rien.

     

    Il releva la tête, sortant des abysses de ses pensées, et constata que tout le monde semblait plus ou moins avoir fini ce qu’il avait à faire dans la guilde, hormis les trois fauteurs de troubles. Il décida donc de partir de son côté pour chasser la loutre. Mais avant, son tatouage.

     

    Avec tout cela en tête, Keith se dirigea donc vers le commerce d’Urlum, réfléchissant à où et de quelle couleur serait son tatouage.

     

     

    En écrivant, j'ai aussi remarqué le post de Spiro dans l'autre topic de la Loutre Blanche. S'il y a un quelconque problème avec mon pouvoir, faites-le-moi savoir :o J'ai beaucoup d'idées, mais la plupart d'entre elles peuvent sûrement paraitre cheatées à souhait, ou en désaccord avec le monde dans lequel nous évoluons.

     

    Autrement, j'ai juste mis "Tout le monde" en haut. Je ne sais pas trop si ça gêne ou non, que quelqu'un me mp pour corriger si ça dérange ^^"

  9. Ah, parce que le monde se déroule en Italie ? Meeeerde, va falloir que je m'entraine à écrire avec l'accent.

     

    xD Plus sérieusement, le début, un peu :| Mais y'a personne pour le moment. Ca fait très glauque, silencieux, calme, sombre, toossa... Mais quand y'aura tous les membres, et c'est ce que tu dis avec Marty, l'ambiance changera très certainement. Même nos persos commenceront à s'y habituer, à connaitre les lieux, toossa, donc ça devrait aller.

     

    Sinon, et j'étais venu demander ça à la base, est-ce que tu nous imposes... Comment dire... Un "schéma" particulier pour présenter les nouveautés ? Je dis ça comme ça, mais peut-être que ça aiderait à "compléter" nos idées, ou même à nous pousser à réfléchir plus que ce à quoi on a pensé. (... Aurais-je du proposer ça en privé ? >.< J'm'y perds.)

  10. Personnages présents :

     

    811723cadreNana.png880023cadreMae2.png939677cadreDrei2.png435887cadreSkas.png528602cadreKocoRosie2.png500851cadreTsuyoshi2.png491480cadreNazariy2.png ~ Arwen ~ Keith ~ Marty

     

     

     

     

    Keith suivit Marty et les autres dans la salle. Quand il aperçut le panneau des missions, il y jeta un rapide coup d’œil. Voilà qui faisait prendre conscience de la réalité des choses. Toutes ces missions, accrochées là, que vous pouviez prendre, accepter et participer… Les récompenses affichées… Keith sourit légèrement. Enfin. Les choses se concrétisaient. Maintenant, il pouvait voir comment était la vie des adultes, à fortiori celle des mages. Il écouta attentivement Marty décrire les papiers des missions, même s’il regardait celles-ci plutôt que son interlocuteur. Il essayait de repérer un papier montrant chaque exemple que présentait Marty. Ainsi, il pouvait mieux saisir ce que voulait dire l’homme, et cela lui permettait de voir à peu près ce que l’on demandait à une guilde de ce genre.

     

     

    Quand Marty annonça qu’ils n’avaient pas été choisis par hasard, il détourna vivement son regard du tableau en haussant les sourcils. Être manipulé était une des choses qu’il n’appréciait pas vraiment, mais il avait hâte de savoir ce qu’entendait le mage par là. Il croisa les bras. Il fut néanmoins surpris par ce que la Loutre Blanche avait fait pour les recruter. Bien que très simple, le stratagème fut pourtant, visiblement, efficace. Keith se demanda tout de même ce qui était advenu des personnes qui purent lire le message, mais n’être tout simplement pas intéressées… Il conclut cette courte réflexion sur le fait qu’elles manquaient tout simplement quelque chose.

     

     

    Ils retournèrent par la suite dans la grande salle et il s’assit à une table tandis qu’on lui tendait un papier. Keith fronça les sourcils quand il sut que les plus hauts gradés les connaissaient sûrement déjà. Qu’est-ce que cela voulait dire ? Y’avait-il eu un recensement ? Des espions ? Des informateurs ? Non pas que cela ne lui disait rien d’être déjà connu par les plus éminents de la guilde, mais que cela se fasse sans qu’il ait besoin de rien faire lui laissait un goût amer dans le bouche. Il aurait préféré que ce soit ses exploits qui suscitent l’intérêt des grands mages. Néanmoins, c’était chose faite, et il ne pouvait y remédier. Il lut en diagonale le papier que Marty leur avait donné, mais se ravisa bien vite quand il aperçut le mot « mort ». Il reprit depuis le début.

     

    Le papier stipulait que la guilde ne pouvait être poursuivie ou blâmée pour la mort de l’un de ses membres. Autrement dit, si l’on mourrait… On mourrait. Point. La guilde ne bougerait pas le petit doigt pour ça. Comme si c’était… Normal. Normal de mourir pour la guilde. Keith n’était pas encore familier avec ce genre d’idéaux. S’il devait mourir, il le ferait pour la recherche. Pas pour la guilde. Ou alors pour les recherches de la guilde, à la limite.

     

    Il parcourut bien vite des tas de paragraphes qui lui disaient qu’il ne serait pas payé mais qu’il serait logé et nourri. Ce qui était déjà bien. Keith avait néanmoins déjà quelques questions qui lui trottaient en tête… Il les garda pour plus tard, espérant trouver une réponse avant de finir le papier, lui évitant de se faire remarquer plus qu’il ne l’avait déjà été. Un dernier paragraphe mentionnait que la guilde prenait un pourcentage sur les récompenses de quêtes ou les rentrées d’argent d’un membre… Ce qui attisa la curiosité de Keith.

     

     

    Il attendit néanmoins que Marty finisse son éloge de la guilde, leur explique certaines choses, comme l’absence de membres. Keith fit une légère moue surprise quand il entendit parler de bordel. Non pas qu’il n’aimait pas les fêtes, non, mais malgré que le papier mentionne l’alcool, etc… Il fut surpris que l’un des membres les plus importants en parle, et de cette façon. Il ne préféra pas s’imaginer le carnage et contint sa curiosité pour plus tard.

     

     

    Puis vint la question de l’armurerie. Là, Keith fit une mine renfrognée. Il aimait bien se battre, mais avec sa magie. Il ne savait se servir d’aucune arme, contrairement à l’étrange fille aux bananes et sa gigantesque… Banane… Epée… Truc… Dans tous les cas, en matière de combat armé, Keith était le plus débutant des débutants. Il aurait sûrement beaucoup à apprendre, et ne savait même pas dans quel domaine il voulait se perfectionner. L’escrime ? Le tir ? Les armes d’hast ? Il soupira, fatigué à l’avance. Puis, Marty précisa que ces combats pouvaient aussi se faire à mains nues. Là, Keith décida que s’il ne trouvait aucune arme approprié à son style, ou que s’il ne s’habituait à aucune arme, il s’entrainerait aux combats à mains nues. D’une voix plus sombre, il annonça aussi qu’un mage qui ne savait pas se battre sans sa magie n’était ni plus ni moins qu’un mage mort. Le cœur de Keith s’emballa aussitôt. Le sujet de la mort était visiblement très présent. Et très banalisé. Cela lui faisait un peu peur, mais il ne se découragea pas. Non, plutôt, il ne voulut pas fuir en hurlant devant tout le monde. Ca devait être ça qu’on appelait l’effet de groupe.

     

     

    Il baissa les yeux vers sa feuille et relut le contrat une nouvelle fois. La case du bas était à qui l’on voulait léguer ses biens. Il réfléchit un moment. Il y avait bien… « Elle ». Cette jeune fille resplendissante, pleine d’humour et… Il secoua la tête. Vraiment, il ne savait plus faire la différence entre ses rêves et la réalité. « Elle » n’était qu’un fruit de son imagination, qu’il n’avait d’ailleurs même pas eu la décence de nommer. Il eut un petit rire gêné, comme honteux de sa propre bêtise, puis laissa la case blanche comme elle était. Autant que ses biens soient profitables à des gens qui sauraient s’en servir. Néanmoins, après une courte réflexion, il écrivit : « Je veux que mes recherches soient données à quelqu’un de compétent. Le reste appartiendra à la guilde ». Voilà qui était mieux. Ainsi, il serait sûr que ses recherches ne seraient pas bêtement gaspillées.

     

     

    Keith n’écouta que d’une oreille l’histoire du tatouage, plongé dans ses pensées et ses questions qui tournaient dans sa tête. Enfin, Marty termina sa longue présentation par une première quête : retrouver la mascotte de la guilde. Voyant qu’il avait terminé, il leva la main et prit la parole.

     

     

    — Excusez-moi. Avant de commencer, j’aurais quelques questions. Dans un premier temps… Vous dites dans ce contrat que nous ne sommes pas rémunérés. Les récompenses de quêtes ne comptent donc pas comme un revenu ? Ne sont-elles donc pas choisies par la guilde, ou bien juste considérées comme un travail ?

     

    » Ensuite, j’aimerais vous poser une question plus personnelle. Je fais des recherches continues afin de comprendre ce monde, ainsi que mon pouvoir. Et il s’avère que j’ai parfois besoin de moyens importants. Jusque là, je me débrouillais en rassemblant des cagnottes en empruntant de l’argent par-ci par-là, à de la famille, des amis, etc, que je remboursais par la suite. La guilde… Saurait-elle me faire des prêts pour quelques-unes de mes recherches, si celles-ci s’annoncent fructueuses ou même simplement intéressantes ?

     

    » Vous dites aussi que vous prenez un pourcentage sur les rentrées d’argent d’un membre, autre que les quêtes. Avons-nous vraiment le temps d’avoir un job en plus ?

     

    » Enfin, et cette fois-ci, cela concerne notre mission… Cette loutre… Est immunisée à la magie donc. Quel genre d’immunisation est-ce ? Est-ce que la magie disparait à son contact, ou est-ce une zone anti-magie qui s’étire autour d’elle ?

     

     

    Avec ça, Keith avait vidé son sac de questions. Il fixa Marty d’un air sérieux. Ces questions étaient décisives. Il déciderait réellement s’il rejoindrait la guilde si ses réponses étaient satisfaisantes.

     

     

    J'espère que ça passera cette fois. J'admets avoir pas mal ragé quand j'ai vu mon post être delete, surtout que c'té dans la continuité de celui d'Artyk... Mais fait c'est fait, voilà. J'espère que celui-ci plaira.
  11. Le jeune homme parcourait la ville depuis déjà un bon moment. Bombant le torse, se pavanant comme un paon, il lisait encore et encore l’affiche qu’il avait arrachée d’un mur. Il avait à présent 16 ans, et il devait obligatoirement rejoindre une guilde. Mais pour un homme comme lui, pas n’importe quelle guilde. Une guilde puissante était de mise. Même si le papier faisait référence à un évènement obscur à propos d’alcool et de dragon, ce qui avait surtout retenu l’attention de Keith furent les premières phrases, où l’on y décrivait les exploits passés de la guilde Loutre Blanche. Trop têtu pour demander son chemin, Keith s’était perdu une bonne dizaine de fois dans la ville, papillonnant par-ci par-là à la recherche d’un quelconque objet rare ou tout du moins utile pour lui. Il avait donc passé un temps fou dans le marché, à se battre oralement avec des marchands qui n’étaient pour lui que des « foutus incapables sans la moindre notion de la valeur d’un objet », comme il avait su le dire si éloquemment à un peut-être honnête marchand. Toujours est-il que quand Keith arriva, le ciel commençait déjà à se teinter d’une jolie lueur orangée comme on aime si bien décrire durant de longues pages ennuyantes dans des romans parfois tout aussi ennuyants. Sans même faire attention à la femme qui était entourée d'animaux divers, il se dirigea vers le "QG" de la guilde. Le bâtiment était un simple mélange de pierre et de bois, mais pourtant assez joli en soi. Keith ricana doucement. Il posa son sac sur le sol et en sortit une petite pierre rouge.

     

    — Autant faire une entrée fracassante. D’abord, le brouillard !

     

    Il jeta la pierre sur la grande porte en bois de la guilde, et un immense nuage de fumée s’échappa de la pierre. Alors qu’on ne voyait pas plus loin que le bout de son nez, Keith s’élança droit sur la porte.

     

    — Et ensuite, l’arrivée du héros !

     

    Il frappa la porte d’un grand coup de pied… Pile à l’endroit où une planche commençait à faiblir, ce qui n’eut pour seul effet que de coincer le pied de Keith entre deux planches et les deux bouts de celle qu’il venait de casser, créant une petite ouverture dans le bois. Un homme vint ouvrir celle-ci, forçant Keith à sautiller pour suivre le mouvement. Alors que le brouillard se dissipait, Keith regarda son interlocuteur, et annonça d’une voix de castrat :

     

    — Bonjour. Je viens pour l’annonce. Je vous dois combien ?

     

    Dans la salle, il aperçut trois autres personnes, tandis que celle qui lui avait ouvert la porte disparaissait dans la pénombre de la pièce. Il tira fortement sur son pied, n'arriva pas à l'enlever, et abandonna donc. Il fixa les trois autres personnes visibles par la lumière qui s'engouffrait par l'ouverture de la porte, et fit :

     

    — Les recruteurs sont méchants de nos jours. Faut faire bonne impression.

  12. (J'espère que j'peux encore participer...)

     

    4jy.png

     

    Nom : Keith

    Âge : 16 ans

    Pouvoir : Une forme d'alchimie. Son pouvoir consiste à créer un liquide qui sert de base alchimique pour qu'il puisse créer potions, bombes légères, enduis, etc...

    Description : Si son pouvoir se limite à ne créer qu'un liquide à première vue inutile, sa force vient principalement de sa capacité à utiliser des composants et le monde qui l'entoure. Il n'est pas particulièrement attaché à ce monde, mais il sait très bien l'utiliser. Il a une certaine tendance narcissique, à vouloir faire le beau, mais n'a pas réellement le charisme pour que cela soit bien perçu. C'est néanmoins quelqu'un d'agréable sur qui l'on peut compter, a fortiori si on y met le prix. Physiquement, c'est un garçon plutôt banal, les cheveux très longs, une petite barbichette et selon son humeur, un accessoire différent : lunettes, collier, mitaines...

     

    (Voilà voilà, encore une fois, j'espère que ça n'est pas trop tard... Sinon tanpi.)

  13. Personellement, je sens la série prise de tête arriver gros comme une maison. Les VDM, c'est quand même vachement mieux quand on les lit. Soit ils en mettent plusieurs par sketch, ce qui n'est pas débile en soi mais qui risque de ruiner un peu l'humour, soit ils font des blagues de 3s, ce qui a autant d'effet qu'une blague Carambar dans un concert de Métal. Ca fait pas rire du tout voire ça énerve un peu. Je jetterais un coup d'oeil, mais je n'attends rien de bien glorieux de la part de celle-ci.

  14. Wow, j'ai pas du tout trouvé moi ! Katniss sait faire preuve de pas mal de réflexion durant les Hunger Games. Well, ce qui m'a attiré en plus du background, c'était les aventures amoureuses de l'héroïne :3 J'admets. Après, j'ai beaucoup aimé l'évolution du personnage, j'veux dire... C'était ce qui me semblait le plus judicieux vu ce qu'elle traverse :o Bref, j'ai adoré ces trois bouquins que j'ai dévoré comme y'a pas. Et faudra que j'lise Battle Royale qui a quasi le même scénario, sauf que c'est jap, et si c'est jap, c'est jap. Euuuh, c'est mieux.

     

    Quant au film, j'attends avec impatience la suite pour continuer de détruire ma gorge à force de crier au viol =) (C'était ironique. J'ai détesté le film. Je déteste les créateurs de ce film et l'actrice choisie n'a aucun charme. Et Peeta a une tête à claques. En revanche, Haymitch est énorme xD)

  15. Le portage, c'est le fait d'adapter un jeu console sur pc (et inversement ?). FPS, ce sont les imagges par seconde, c'est ce qui détermine si l'image est fluide ou non. FPS = Frame Per Second.

     

    Sinon, pour Dark Souls, dommage que l'on puisse pas jouer à la souris :d Ca a été complètement pété de ce côté-là, donc j'ai vite fait abandonné~ Quand je suis sur pc, je joue à la SOURIS. Sinon, ça sert à rien de faire un jeu pc.

  16. Il est de suite mit dans ma liste~ Et je ne vois pas en quoi les graphismes t'ont rebuté. Juste en voyant les premières images du trailer, j'ai eu envie de voir le résultat pendant 1h30. Quant à l'histoire, je sens que ça va me plaire. Mais que je vais en ressortir tremblant :|

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