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blackspoon

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  1. blackspoon

    Vous et la mort

    Moi et la mort ou moi et ma maîtresse, celle qui m'a enseigné nombre de vérités, souvent par le simple contraste de sa présence, soulignant ce qui chez moi n'est pas en accord avec sa réalité, sa profondeur, son silence. D'un grand secours lorsque l'on s'égard en considérations existentielles, replaçant le curseur sur la pensée & l'émotion, sur l'esprit, sur la vie : la peur n'est pas la mort, l'angoisse n'est pas la mort. Elle peut avoir un effet apaisant pour certains tournant sur des représentations erronées ou incomplètes. Elle permet également de faire la lumière sur nos macérations égocentriques quand il s'agit d'un proche et que cela nous ramène à la notre. Dans une certaine culture (désolé je ne me souviens plus de celle dont il s'agît...) on la représente par une ombre au dessus de l'épaule gauche, tout le dilemme étant alors de savoir si on va l'apprivoisée ou l'ignorée et s'en méfier. Mieux vaut l'apprivoisée car elle sera toujours là et si on l'ignore par choix ou dépit le jour où elle s'imposera à nous, nous pourrions nous trouver bien démunis. Comme si la vie qui méconnaît la mort se transformait en angoisse, en peur.
  2. >1. Quelle heure est-il ? : 20h00 2. Prénoms : David 3. Date de naissance : 10 05 81 4. Signe zodiacal : Taureau (ascendant scorpion) 5. Percing : jamais 6. Tatouages : si je deviens Yakuza 7. As-tu déja été amoureux ? : Non 8. As-tu déja aimé jusqu'au point de pleurer ? : oui 9. As-tu déja eu un accident de voiture ? : plusieurs 10. As-tu déja eu une fracture ? : pareil 11. Pepsi ou coca cola ? : cola 12. Bières ? : avant oui, maintenant pas plus que ça 13. Le verre est à motié plein ou à moitié vide ? : vide 14. Couleur de sous-vêtements préférés ? : blanc 15. Pointure ? : 44 16. Numéro préféré ? : 5 17. Type de musique préféré ? : pas un qui se démarque sur la longueur 18. Fleurs : lilas 19. Sujet de conversation détesté ? : politique 20. Disney ou Warner ? : warner 21. Des remords ? : autant que de lacunes ayant un impact sur ma vie ou sur les autres 22. Un problème ? : non, plusieurs 23. Couleur préférée ? : bleu 24. Comment te vois-tu dans le futur ? : Comme maintenant mais en moins con, j'espère. 25. En ce moment, tu écoutes ? : mix Adèle vs Skrillex dans un AMV 26. Lequel de tes amis vit le plus loin ? : mon ami spirituel 27. Qui sera le plus rapide à répondre à ton avis ? : le premier 28. Ami(s) spéciaux : mes amis imaginaires (pas sérieusement, relation à l'imaginaire) 29. Que changerais-tu à ta vie ? : ma façon de voir par moment 30. Tu as un ordinateur à la maison ? : plein 31. CD favori ? : Mellon Collie and the Infinite Sadness (Smashing Pumpkins) 32. La première chose à laquelle tu penses quand tu te réveilles ? : Est-ce que je vais arrivé à rester debout assez longtemps pour faire ce que j'ai à faire 33. Si tu pouvais être quelqu'un d'autre qui serais tu ? : Un moine dans un temple au Bhoutan 34. Quelque chose que tu as tjs avec toi et que tu n'as jamais montré : Toutes mes facettes 35. Qu'y a t'il sur ton mur ? : un tableau de Shima Tetsuo fait que pour moi. 36. Qu' y a t'il sous ton lit ? : mon passé 37 question disparue> 38. Sport favori ? : Natation 39. Timide ou extraverti ? : Timide 40. Ton surnom : Dada 41. Langues parlé ? : français, un peu anglais, un peu allemand 42. Une expression que tu aimes dire ? : seulement à mon frère : "ton arrogance n'a d'égale que ta propension à proférer des inepties" 43. Et la quelle heure il est ? : 20H10
  3. Arrrrf, je fais avec ce que j'ai, à partir de deux decks à thème du commerce... J'ai déjà joué une fois face à "vert/noir" avec un joueur très investi, c'était le carnage avec des combos de la violence de celui que tu évoques. S'il n'y a pas un Azorius (mon frère) dans la partie pour faire l'empêcheur de piétiner en paix c'est perdu d'avance. Associations d'âmes et des boost de créa. les amenant à des 16/18 et autres réjouissances : lien de vie, contact mortel, piétinement. En gros après la première partie on se dit qu'il faut tout faire pour empêcher le montage l'amenant à ce résultat. Mon frère y est arrivé à plusieurs reprises avec des exils et autres contres : "renvoyez toutes les créatures dans la main de l'adversaire", son pêché mignon. Le pote "vert/noir" arrêtait pas de crier au scandale, à l'anti-jeu, etc... Faut dire que quand ça sort bien il est odieux en Azorius le frangin, peut pas s'empêcher de narguer et de jubiler à chaque grosse machine de guerre envoyée paître. La sobriété il connaît pas et l'autre il supporte pas. Ils se sont bien trouvés en somme.
  4. J'adore la double initiative, j'en mets partout, deck Boros.
  5. blackspoon

    Test de débilité xD

    Là je vais continuer à fouiller dans le grenier de l'espace détente.
  6. blackspoon

    Dark Souls

    Le principal intérêt de la version PC réside dans les mods permettant de percer le plafond des FPS (reste dépendant des capacités de votre matériel), d'ajouter ou non des textures de meilleur qualité, de moduler certains éléments de gameplay, etc... Au final on peu obtenir une version en tout points supérieure à celles consoles car sur mesures. Après il faut être un minimum familier des manipulations inhérentes à la mise en place de mods, mais vous pouvez trouver nombre de didacticiels. Avec des sauvegardes fichiers pertinentes on prend alors peu de risques.
  7. blackspoon

    Test de débilité xD

    A une époque je prenais la F1 au sérieux donc ce truc m'a fait sourire, la débilité est bien en moi..
  8. blackspoon

    Livres cultes?

    Un auteur m'a énormément marqué : Hermann Hesse. D'ailleurs on doit être un petit nombre car des hommes et des femmes lui on attribué le prix Nobel de littérature. Je crois à-peu-près les avoir tous lu, mais si je devais citer trois livres qui pour moi se sont démarqués, je dirais par ordre d'importance : - Le jeu des perles de verre, le chef d'oeuvre de sa vie et je crois la raison du Nobel. Oeuvre philosophique et initiatique où l'auteur tente une synthèse de son ressenti face à une vie dévouée à la connaissance humaine et spirituelle, à travers le parcours d'un personnage qui s’attelle à la maîtrise des sciences et disciplines majeures. - Siddhartha, correspond à une histoire romanesque originale inspirée par la vie du bouddha Shakyamuni ( le bouddha historique à l'origine du bouddhisme ), de son prénom Siddhartha. - Le loup des steppes, récit romanesque traitant de la solitude, de l'ascèse et de leurs aléas. J'ai lu ces livres et les autres il y approximativement 15 ans. Je ne peux pas être réellement précis dans ma présentation, je peux seulement dire que cet auteur est celui qui m'a le plus largement et profondément stimulé. Fils de pasteur, Hermann Hesse ne s'est pas cantonné à sa culture d'origine, passant un certain temps à étudier les philosophies et religions orientales.
  9. blackspoon

    Natsume Yuujinchou

    Et bien voilà, c'est chose faite, Hyouka a trouvé à qui parler au sommet des productions que j'affectionne, sorte de nectar de la culture shintoïste qui comme le voyage de Chihiro plonge ses racines dans la même terre. J'aime le lien établit entre solitude et esprit, soulignant assez justement la nécessité chez certaines personnes d'investir le premier élément pour révéler et déployer les parties les plus fragiles et subtiles du second. Bien sûr ceci a aussi pour fonction d'éviter certains désagréments sociaux dans un premier temps, mais le nombre de saisons, vos commentaires et la volonté pédagogique que je devine chez l'auteur me disent que cette partie ne restera pas en l'état ; plus une nécessité temporaire, de par la jeunesse du personnage qui doit choisir où investir ses ressources en fonction des priorités, qu'une volonté intrinsèque. En somme une oeuvre pour laquelle j'ai un respect certain et une attirance sans réserve. Un grand MERCI pour cette découverte.
  10. Navré, ne connaissant pas suffisamment les uns et les autres il m'est difficile de déceler quelque chose comme l'ironie, j'ai soigneusement évité d'écrire en réponse à ton intervention ne pouvant prévoir la tournure que prendrait l'échange. Manifestement en te connaissant il aurait été plus facile de déceler cela, donc le problème venait de ma jeunesse sur ce forum.
  11. blackspoon

    Okaerinasai !

    Combawa, pour moi en tout cas tu n'as aucunement besoin de t'excuser pour un trait qui représente une qualité à mes yeux, comprendre et réfléchir par soi-même. Je suis également nouveau en ces lieux, j'en découvre encore les différentes pièces. Une bien belle bâtisse. A+
  12. J'aime énormément celui-ci, travail colossal et beaucoup de bons moments à le voir, le revoir, etc...
  13. Cette invitation à s'exprimer sur cette vidéo ressemble étrangement à une carotte pour moi... Enfin bon.Ils se sont fait plaisir avec cette vidéo. Maquillage entre le joker & un groupe de deathmetal, argumentaire scientifique avec relents d'accents allemands pour souligner grossièrement le contexte idéologique incriminé de la loi du plus fort qui extermine en masse, rendant la chose encore plus malsaine, domination et jugement de la catégorie de personne qu'ils estiment à l'opposé de leur pensée. Mot d'ordre : colère et vengeance. D'ailleurs c'est flagrant que cela fait un tout pour eux, vomissant dans le même mouvement des individus pour qui le plaisir et leur bien être est l'alpha & l'oméga, aucunement concernés par les conséquences. C'est toujours difficile de parler de conséquences à nos actes avec une personne qui tente juste de rester à-peu-près heureuse. J'ai lu le débat tenu sur le sexisme dans les pages du forum, je vais donc essayer d'exposer mon avis sur les propos de la vidéo et elle seule. La dernière chose que je souhaite, étant donné le sujet et l'importance qu'il à mes yeux, c'est que la moindre notion d'amour propre puisse venir interférer. On ne se connait pas mais soyez sûr d'une chose : en vrai (comme à distance probablement pour certains) je suis pathétique, ridicule et ce que certains appellent un "semi-légume". Pour un tel la considération de certaines réalités induit un écœurement donnant naissance à de la colère, pour un autre une toute autre réaction. S'il est une chose que j'exècre c'est la logique de groupe, de masse et tout ce qui s'en rapproche, notamment celui ou celle qui n'arrive pas à gérer ou à canaliser son ressenti et se met donc en recherche d'un groupe pour pouvoir donner sa réponse archaïque d'agression en faisant supporter la honte associée à ce type de réponse au groupe, ou qui demande à quelqu'un d'autre de tuer car il/elle veut manger cet être, sauf que c'est salissant et qu'il/qu'elle ne veut pas voir les conséquences réelles à la satisfaction de son désir. Au moins là dessus les animaux sont plus matures face à cette réalité. Si une chose ne me choc pas je vois pas pourquoi je bougerai d'un pouce et le faire parce que le voisin est outré et me demande de changer, disons que soit j'ai de l'affection pour cette personne et je vais faire en sorte de bouger pour diminuer sa souffrance, soit je suis sensible aux valeurs qui la font réagir de la sorte et je bouge sans me soucier des pertes et efforts qu'implique le changement, soit j'estime que le coût à payer pour être en accord avec ces valeurs est trop élevé. Encore et toujours la question du prosélytisme, l'homme moderne est tellement assiégé de demandes et de plaidoyers pour tel produit ou telle cause, qu'il fini par développer une sorte de casque à la Magnéto, le rendant insensible aux manipulations mentales dés qu'il perçoit dans un discours la volonté d'influer sur sa pensée, normal. Toute la problématique tourne autour des motivations. Si une personne me dit : " moi, tuer pour manger ça ne me gêne pas et ne représente rien", il faudrait être idiot pour s'engouffrer dans une discussion basée sur la perception de choses que manifestement vous êtes le seul à percevoir. Par contre si une personne me dit : " j'adore la viande et le poisson mais sérieusement je ne les tuerait pas moi même", là, perso, je trouverai assez moyen de faire pencher la balance vers mon plaisir au regard de ce qu'il y a dans l'autre plateau de la balance, mais on commence alors à pénétrer dans une sorte de moralisation qui peut être très mal perçue. On peut aussi très bien consommer de la viande et du poisson avec respect et gratitude. Pour moi idéalement soit on tue avec l'idée que l'on ne méprise pas pour autant les animaux, soit on fait ce qu'il faut pour être en accord avec la conscience que l'on a de la souffrance des êtres. C'est très intéressant lorsque nous mettons en lumière la question de l'expression de la souffrance pour évaluer sa présence. Il y a ce que l'on perçoit, là pas d'ambiguïté possible le cochon hurle comme c'est pas permit, et ce que l'on ne perçoit pas sans que cela nous renseigne sur l'existence ou non d'une chose. Vaste sujet. Au pire si je suis sûr qu'il y a souffrance même sans pouvoir l'observer ( par exemple présence ou non de terminaisons nerveuses ), je ne peux alors raisonnablement l'ignorer. Pour ce qui est des méthodes industrielles, du traitement des animaux & d'une mort sans souffrance, comme je n'ai pas les moyens de changer ça et que je n'est pas d'énergie à mettre là dedans, cela fût le dernier point qui fini de me convaincre qu'en ce qui me concerne la viande et le poisson, c'est fini. Comme ça j'ai pas à me prendre la tête avec le reste du monde pour des perceptions qui me sont propres. La responsabilité de l'humanité est une chose, moi ce qui m'intéresse c'est au moins de pouvoir assurer la mienne, et c'est pas simple.
  14. Merci pour cette découverte, ce manga semble réunir une somme considérable de qualité et je ne manquerai pas de m'y plonger une fois le trip nostalgique AKIRA épuisé.
  15. blackspoon

    Sun Ken Rock

    Yo, j'avoue avoir lâché ce manga prometteur lorsque Ken commence à évoluer dans le milieu du show business. Peut-être une erreur de ma part mais ça ne m'intéressait plus. Cette période dure longtemps ?
  16. blackspoon

    Films asiatiques

    Yo, je crois que c'est Dodes'ka-Den.
  17. blackspoon

    Hokuto no Ken

    "salutation" Merci beaucoup pour la précision, je n'ai pas oser demander...
  18. blackspoon

    Akira

    "prosternation", "prosternation", "prosternation", "s'assoit". L'auteur a réussi à composer une véritable symphonie à l'ambition titanesque, je vais essayer de ne pas trop m'appesantir sur les superlatifs. Son regard sur le modernisme et sa difficile conjugaison avec la spiritualité (bouddhisme) est totalement dominé par l'inquiétude, une angoisse paternaliste pour la jeunesse qui grandie à cette époque. Des jeunes livrés à eux même dans une jungle où la culture est absente et l'esprit relégué au statut d'objet d'étude pour militaires en quête de suprématie martiale, pour évincer du pouvoir des responsables jugés ignorants et irresponsables, d'auto-préservation face à la terrifiante puissance de l'esprit étant arrivé à l'apogée de son développement. Investissant et exploitant cette même jeunesse en espérant y trouver la clef du pouvoir permettant de remettre l'évolution de l'humanité en mouvement. Archétype du militaire face aux questions existentielles et aux mécaniques célestes se trouvant alors aussi habile qu'une poule avec un couteau, suppléé par des scientifiques à la curiosité et à la maturité spirituelle enfantine. Dans ce contexte nous suivons alors le parcours du combattant, le calvaire de Tetsuo dont les souffrances sont proportionnelles à sa combativité, donnant naissance à une volonté de puissance assez vigoureuse. C'est simple, il est totalement aveuglé et rendu sourd par un cataclysme intérieur le destinant à expérimenter les affres associés à l'enfer de la jalousie, de l'orgueil, du désir, de la dépendance, de l'ignorance. Faisant toutes les erreurs, n'ayant bénéficié d'aucune instruction ou soutien avec une puissance grandissant de manière exponentielle, sans un maître à sa mesure pour le guider il se prédestine au chaos, à l'horreur. Difficultés également expliquées par l'emploi de la science pour accélérer le développement de l'esprit au mépris de toutes considérations d'harmonie, des lois et de l'inertie du psychisme humain. La dimension spirituelle de cette oeuvre est fondamentale pour moi et le parcours initiatique de Tetsuo a largement inspiré et soutenu mes propres pérégrinations à l'adolescence. Je crois que je n'arriverai jamais à exprimer convenablement la profondeur et la qualité de l'emprunte de cette oeuvre, m'éveillant (dans une certaine mesure...) à nombre de réalités de mon psychisme avec l'effet comparable à celui d'un tremplin. Je vous raconte pas l'émotion que ce sera lorsque je recevrai les tomes couleur d'ici la fin du mois... Domo arigato gozaimasu Otomo-sama, "salutation".
  19. Voilà quelque chose que je lirai bien.
  20. Impressionnant lorsque l'on imagine l'investissement que cet article représente. Si je passe le pas sur ce jeu ce sera grâce à toi, ta passion est assez communicative.
  21. blackspoon

    Les 7 Samouraï

    adhésion sans limite, je sais pas combien de fois je l'ai regardé. Toshiro Mifune est magistral, comme souvent avec Kurosawa.
  22. blackspoon

    Hyouka

    Mon anime du moment pour la psychologie des personnages, très travaillée, avec un réalisme qui, de mon côté, fait mouche. Des interactions et des liens tout en retenu, l'opposition des caractères des deux personnages principaux fonctionne à merveille pour moi, ce fût un petit enchantement. Ce n'est pas parfait bien sûr mais le choix de ne pas creuser outre mesure la partie sentimentale laisse ainsi une certaine ouverture et une hauteur que j'ai trouvé très agréable. Et bien d'accord Chitanda est assez irrésistible. Autant de sincérité, de spontanéité et de bonne motivation, on ne peut pas lutter.
  23. blackspoon

    Hokuto no Ken

    Hokuto no ken & sa suite (hokuto no ken 2) ont pour moi une place de choix dans mon esprit pour plusieurs raisons. Au départ comme beaucoup c'est l'anime en vf qui me mit le pied à l'étrier, me laissant une impression forte pour la violence et de gâchis immonde en raison du doublage. VOSTFR indispensable, à moins de ne pas prendre au sérieux cette création et son background somme toute assez mince si l'on occulte la deuxième partie, Hokuto no ken 2. Car s'il est une chose qui m'intéressait et qui occupe une place importante dans cette oeuvre, c'est bien l'histoire des différentes écoles et principalement le vécu des disciples appartenant à l'école principale : hokuto shinken. Hokuto no ken premier du nom s'arrête justement sur la découverte d'un protagoniste essentiel régnant sur l'école du nanto, présenté comme l'homme à abattre pour ses velléités conquérantes et une justification de la violence par la bêtise de la faune locale. Se pose alors la question de l'origine de l'indifférence pour le sort des autres, contrairement à Kenshiro qui protège la veuve et l'orphelin, avec l'intuition que cet état de fait n'est pas dût au simple statut de héro de Kenshiro car son alter ego du moment présente bien en surface et dans les actes des facettes qui viennent contraster avec l'éducation et l'altruisme de Kenshiro & Toki mais en profondeur, plus aucun manichéisme n'a droit de cité : il y a bien une racine vénéneuse qui a abîmé son cœur, des événements inconnus ayant transformé une force de la nature au bon fond en un esprit torturé. Question qui me travailla immédiatement : quelle force démoniaque a pût vaincre un cœur aussi fort et un guerrier tel que lui ? Les deux raisons principales de mon adhésion inconditionnelle à Hokuto no ken résident dans Hokuto no ken 2 avec en premier mon intérêt pour les récits peignant les plus horribles fleurs du mal dans l'optique de mettre en abîme la question de leurs racines dans le psychisme humain et la place des expériences constituant le terreau à leur épanouissement. Je vois Hokuto no ken 2 comme un récit sur l'origine du mal, là où le 1 s'attache à montrer la laideur des enfants du démon, pour qui cela est naturel et ne souffre donc aucun questionnement sur le pourquoi du comment (avec des exceptions bien sûr pour certains personnages plus travaillés). Dans cette exercice pour moi cette oeuvre est capital car question haine, violence & spiritualité pervertie, j'en connais peu lui arrivant au menton (très développé par ailleurs) . La deuxième raison de mon adhésion se situe dans le message et la vision que j'ai supposé de l'auteur sur son pays et sur les conséquences des dérives religieuses. Je ne crois pas prendre de risque en soulignant les ressemblances entre l'histoire du Japon et celle de lîle de Shura, ainsi que celle des différentes écoles du Hokuto avec certains aspects de l'histoire des écoles bouddhistes tibétaines. Il serait facile de qualifier la période Sengoku comme l'ère des démons, où la violence était omniprésente, la guerre le centre d'intérêt principale de tout les clans avec la domination des voisins comme obsession. Kenshiro est natif de cette île mais grandit principalement sur le continent, le préservant ainsi des démons dans son développement et retourne ensuite à la source pour la soigner quand il apprend ce qu'elle est devenue. On pourrait supposé que l'auteur aurait dans l'idée que l'ouverture du Japon au reste du monde est une bonne chose, trop conscient des travers de son peuple. Reste le gros morceau, peut-être le moins accessible au premier abord, la question des différentes écoles, leurs conflits et l'analogie que j'y vois avec l'histoire de certaines dérives des écoles bouddhistes tibétaines. Je ne vais pas vous assommer avec les détails des différentes écoles du Hokuto, l'essentiel étant qu'il y a UN héritier de la branche originelle, la plus puissante, dont l'hégémonie est indiscutable, assurant ainsi une paix relative par une domination reconnue par tous. Les hommes sont ce qu'ils sont et même au sein des monastères ( voir surtout au sein des monastères quand il est de bon ton d'avoir au minimum un enfant moine par famille sans aucune considération de compatibilité de l'intéressé avec ce qu'implique la vie de moine) les considérations triviales de pouvoir, de désir, de jalousie et d'ignorance déterminent la trajectoire des uns et des autres. La chose se corse quand les personnes influentes, déterminant le sort de milliers voir de millions de personnes, inconscientes des répercussions de leurs lacunes, peuvent en une erreur livrer toute une communauté en pâture aux instincts mal dégrossis de personnes frustrées. Histoire banale de la faune entourant classiquement le pouvoir, royaume des Azuras, des aspirants convoitant le pouvoir des dieux. En essayant d'être le plus général possible pour préserver l'intrigue, la gestion de la transmission de l'autorité spirituelle et l'erreur peinte dans Hokuto no ken est troublante de similitudes avec certains épisodes sombres de l'histoire des écoles bouddhistes Tibétaines. Je suppose sans prendre trop de risques que nombre d'écoles ont connu ce genre de drame par le passé ( essentiellement autour de la reconnaissance des tulkous : un maître avant sa mort laisse une lettre décrivant l'endroit où il se réincarnera, le tulkou étant le titre désignant cet enfant, moment qui cristallise toutes les ambitions et la problématique de la succession parfois de plusieurs dizaines de monastères), mettant en question la légitimité d'hommes au poste d'intendants du divin dont les mécaniques célestes leur échappent, ce qui implique des erreurs dont la lourdeur peut impacter tout un pays. Après que ces analogies soient ou non voulues par l'auteur ne change pas grand chose, ce sont les raisons pour lesquelles Hokuto no ken est et restera pour moi une oeuvre majeure, toujours en vostfr... Ha oui une dernière chose assez typique, c'est l'expression de la compassion : viscérale et largement connectée à la colère, un peut comme les divinités courroucées de la compassion dans le bouddhisme.
  24. blackspoon

    Citation du jour

    Quand le cynisme et la médiocrité auront eut raison de la bonne volonté, nous saurons que les esprits de qualités ont abdiqué. Anonyme
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