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Kanon

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Messages posté(e)s par Kanon

  1. Yep,

     

    perso j'aime assez les changements de "vue", désolé pour le vocabulaire suis pas expert. Par exemple commencer en vue subjective pour l'immersion et sortie de cette vue par la vision dans un miroir. J'aime aussi les plongés : zoom par exemple sur le personnage de face pour arriver sur l'œil et ensuite sauter la frontière de l'iris pour une plongée dans les pensées du personnage : vive l'onirique, là c'est le contexte idéal pour tout oser dans la créativité. Faut dire que le graphisme typé "Okami' se prête particulièrement bien à la chose. Tu as arrêté ton choix sur le style graphique ?

     

    Le fait de voir une scène sous différents angles apporte toujours quelque chose je trouve dans la mise en scène, surtout quand l'action est faible et l'implicite important, ça peut donner un caractère tragique ou humoristique.

     

    Pour finir je suis un amoureux de l'univers Shintoïste que l'on peux retrouver par exemple dans "Natsume Yuujinchu". Quand il y a des esprits, du surnaturel j'accroche, pas suffisant mais ça m'attire.

     

     

     

  2. Bonjour Kael, la forme ?

     

    pour ta recherche de forums au pluriel je vais avoir du mal à dresser un mapping exhaustif de l'existant, je connais que celui sur lequel nous échangeons actuellement, J'y ai déballé mon baluchon, à froid dans la plus pure tradition. Il y a sur ce forum des personnes ayant une connaissance certaine du Japon et de sites web japonais dédiés à tes centres d'intérêt. A mon avis en étoffant ta présentation tu auras plus de chances d'établir un contact avec eux, histoire que ta passion puisse trouver un écho avec la leur.

     

    Tu peux trouver ici nombre de passionnés ayant une approche pro de la création graphique, assez "skillés", pour le partage technique et artistique. Libre à toi de visiter les topiques dédiés, "vos créations", "commandes graphiques", "concours" et un onglet dédié au dessin se situant dans la barre d'outils supérieure de la page, entre "site" & "discussions".

     

    Des correspondants japonais, oui, à mon avis tu obtiendras de meilleurs résultats en sollicitant des associations dédiées aux rapprochements culturels franco/japonais ou en cherchant des programmes d'état, ce n'est que mon avis si tu cherches seulement des infos. Les experts pourraient éventuellement t'en dire plus mais comme je te l'ai dis, sur ce forum la bonne volonté et la liberté des uns et des autres ne se commandent pas, le mieux est de faire connaissance.

     

    Quels sont les mangas qui t'ont le plus passionné ? Quels sont les thèmes que tu préfères traiter dans tes créations ? Tu admires ou respectes un mangaka en particulier ?

     

    A+

     

     

     

     

     

  3. Red bull V.S. Saint Seiya = Athéna donne des ailes.

     

    Hôtel V.S. O.A. = On y rêve, on y pense.

     

    Fournitures de bureau V.S. Death note = il donne du style à vos meurtres.

     

    Bricolage V.S. Hokuto no ken = Kaioh donne envie de percer.

     

    Santé V.S. Ghost in the shell = Otakus adoptez le bon traitement.

     

    Automobile V.S. Arakawa Under the bridge = Arakawa le moteur de la vie à deux.

     

    Bâtiment V.S. Akira = la déconstruction un domaine que Akira connaît bien.

     

    Sport V.S. O.A. = pas besoin de défier la concurrence.

     

    Transport V.S. Dragon Ball Z = téléportation, la clef d'un déplacement assuré.

     

    Amour V.S. Boku wa Tomodachi ga Sukunai = gagnez en authenticité, gagnez du temps.

     

    Bâtiment V.S. Bleach = votre Bankai on le voit comme vous.

     

    Bijoux V.S. Bleach = rentrez à la Soul Society et sortez joyeux de la joaillerie.

     

    Bijoux V.S. Chaos;Head = un bijou, Sakihata Rimi, une envie d'être à deux.

     

    Bâtiment V.S. Akira = souriez, Tetsuo construit.

     

    Immobilier V.S. Date a live = toujours Date avant l'habitation.

     

    Amour V.S. Chaos;Head = une activité se cache derrière votre Nishijô Takumi.

     

    Commerce V.S. Bleach = la Soul Society vous ouvre son cœur.

     

    Santé V.S. Akira = retrouvez Akira, un jeu d'enfant.

     

    Otakus V.S. Date a live = Yatogami Tôka le meilleur accompagnement pour gagner du temps.

     

    Commerce V.S. Dragon ball Z = Broly, à part la concurrence qui va s'en mordre les doigts ?

     

    Confiserie V.S. Akira = quand Tetsuo se couche, certaines bouches se lèvent.

     

    Parfum V.S. Hataraku Maou-sama! = croquer Maô Sadoao, croquer le bien.

     

    (Désolé, pas pu résister) Kermir V.S. médias = car de tout cœur Kermir souhaite vous informer sur la réalité du Japon.

     

    Commerce V.S. Kaichou wa Maid-Sama! = Vous achetez ou quoi ? Au Maid Latte pas de forcing.

     

    Enseignement V.S. G.T.O. = pas de Uchiyamada Hiroshi dans mon aire de repos.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  4. Tableau au dessus de ma tête quand je dors & quelques photos pouvant donner un aperçu de la qualité graphique de cette œuvre en 13 volumes (le 14 est un art Works) d'environ 160 pages chacun. Pour le contenu je me range derrière Blackspoon.

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  5. nan, j'ai pas fait de fixette sur les nouilles instantanées, moi c'était les marques de semoule du supermarché à côté de la Cité U.

     

    Vous avez déjà fait une partie contre un vrai champion des jeux de baston ?

     

     

     

  6. Écailles du clan

     

     

    Uniquement présente au lent mouvement des carpes,

     

    Drapée dans un silence aussi sombre qu'intense,

     

    L'étreinte de la douleur pour seule écharpe

     

    Tient son cœur en faveur de toutes transes.

     

     

    La voie suivie par le clan Orochi vous noie,

     

    Le ressasse des sentiments vous érodant lentement.

     

    Le dénuement en vigueur posera la peur en proie,

     

    Car vous êtes votre seul ressource dans le tourment.

     

     

    La contemplation nourrit sa confiance dans la création,

     

    La poussant à garder les yeux et le cœur ouvert,

     

    Et quand finalement une lumière crépusculaire

     

    filtre entre les feuilles écarlates d'un érable du Japon

     

    Pour faire scintiller les écailles à chaque mouvement,

     

    Elle se laisse gagner par la beauté, lentement.

     

     

    Les vagues de douleurs ont beau redoubler,

     

    Dans l'instant elle touche du doigt l'unité

     

    Où la grâce du ballet des éléments souffle la peur,

     

    Les blessures n'étant plus alors qu'une chaleur

     

    Irradiant tout aussi bien son âme que son cœur.

     

     

    Serpent naît de son flanc,

     

    Remontant le long de son dos,

     

    Ralliant chaque point de chaleur

     

    Jusqu'au paroxysme de sa fureur,

     

    Les yeux sensibles aux scintillements des eaux

     

    Disposeront des pouvoirs du clan.

     

     

    Se relevant tout en observant ces carpes lumineuses,

     

    Le souvenir des aînés tombés

     

    fini de sceller ces dents sur son poignet,

     

    Le serpent guidera sa lame

     

    Pour que cessent les larmes,

    Bretteuse aussi aimante que rageuse.

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  7. Re Yukio-Nagami,

     

    soit la bienvenue, accueil plus formel que celui de ce matin sur la SB et plus correct, :sarcasme:

     

    Que la culture japonaise illumine tes jours et tes nuits, à l'occasion nous pourrons partager les fruits récoltés.

     

    A+

     

     

     

  8. Perso non, c'est une question de point de vu : dépasser ses limites et aller au delà de la norme de nos pensées habituelles c'est potentiellement violent, mais dans ce contexte la souffrance est alors un détail si on active le mode Berserk.

     

    Avez-vous déjà flashé sur quelqu'un en vous disant que ça ne mènerai à rien de solide et finalement le/la regardée passer ?

     

     

     

  9. Vi, d'ailleurs c'est pour ça qu'il y a autant de monde en psycho lors des trois premières années, c'est le passe choisi par certains avant de s'orienter vers le cursus instituteur(trice). Tu vises quelle tranche d'âge dans l'enseignement, je ne sais pas vraiment comment cela se passe. Peut-on choisir de travailler exclusivement avec les plus âgés, les plus jeunes ?

  10. Hytsuka,

     

    comme tu le dis si bien, le problème avec les jeux de combat c'est la manette : gros d'apprentissage, frustration continuelle, vexation face à l'échec répété, persévérance acharnée, garder son calme, gagner en précision dans les mouvements au pad, la conserver, comprendre les timings d'impact et de réalisation des coups spéciaux, combos & furies, lire les mouvements de l'adversaire, sa stratégie... Non mais sérieusement c'est une école des nerfs le jeux de combat :happywalk:.

     

    D'ailleurs tu t'en fiches sûrement mais je viens de voir la disponibilité de Ultra Street Fighter IV sur le PSN... Lovely.

     

    Pour Karaté kid là tu viens taquiner mes aprioris, toujours perçu cette trilogie comme dispensable, genre dans le titre il y a "Kid" donc c'est réservé aux moins de 20 ans. Je sais pas, si l'occasion se présente pourquoi pas. Il y a une base sérieuse sur le rapport à l'art martial, la vision de l'apprentissage est suffisamment étoffé sur le versant psychologique & physique ?

     

    Pour le Shotokan ta description me fait penser au personnage de Makoto dans Street Fighter, la seule combattante avec laquelle j'ai plaisir à jouer (pour son style et parce que j'arrive à faire deux trois trucs sans prétention).

     

    Sinon tu as pensé à quelle spécialisation en psychologie, normalement si les choses n'ont pas trop évolué tu devras choisir une spécialisation pour le M1, une préférence ?

     

    Bye

     

     

     

     

     

  11. Bienvenue Hytsuka,

     

    heureux d'accueillir une demoiselle versée dans le karaté. Je n'ai jamais pratiqué cet art, plutôt judo à la base, mais si je devais m'y mettre, je me tournerai vers le Kyokushin, par admiration pour son fondateur : Choi Yeoung-eui, dont la vie est au passage racontée ( et romancée ) dans le film "Fighter in the Wind". C'est un peu l'école qui inspira la création des karatekas dans les jeux de baston capcom & SNK :sosweet:.

     

    Si tu as l'occasion regardes le, c'est un beau témoignage sur les difficultés historiques entre coréens et japonais. Sympa de voir émergé un étranger dans l'univers archaïque et rétrograde des arts martiaux japonais. Le gars il déchire tout, c'est juste jubilatoire et la romance m'a touché, le charme de l'actrice, faut avouer, mais pas seulement.

     

    En gros le patron donnant naissance ensuite au fameux Ryu de Capcom et Ryo de SNK. Troublant la similitude non ?

     

    C'est cool que tu puisses entretenir une vitalité sans faille à travers la pratique d'un art martial, si tu vas au bout de ton cursus ( et même sans ça) elle pourrait devenir le socle de ta pratique, la roche sur laquelle s'appuyer. :__yes__:

     

    A bientôt

     

     

     

  12.  

    - " Quand je repense à mon parcours scolaire et aux difficultés rencontrées par les professeurs avec certains de ma classe, j'en arrive à la conclusion que l'attitude, le contenu émotionnel qui émanait de l'enseignant faisait toute la différence. Que nous soyons intelligents, versés dans la rhétorique ou connaisseurs des us et coutumes de nos élèves, le sentiment et la vigueur avec laquelle il s'exprime restent à mon avis le meilleur vecteur de communication, de la transmission des connaissances formelles et d'une vision. "

     

    En entendant cela Akira eut une réaction vive. Fixant Syllia avec une intensité certaine, son regard prit des reflets verts et sa dureté semblait soutenue par un halo gris métallique cerclant l'iris :

     

    - " Chaque élève est en quelques sortes l'otage de son professeur et de ce qu'il représente pour lui, irradié bon gré mal gré par ses frustrations, ses besoins de dominance, de vengeance, trouvant dans son statut et la jeunesse de son public le terreau idéal pour que son vice, pour que son mal s'extériorise. Une communication émotionnelle tu dis, c'est justement sur ce versant que la plupart chutent. Un bon cœur couplé à une expression hésitante qui face à l'adversité finie par être dominée par la nécessité de se protéger, des agressions répétés qui jettent l'enseignant face à la tentation d'une expression plus violente qu'autoritaire, tout les travers trouvent leurs racines dans cette terre. Le moyen le plus simple de formaliser une méthode garantissant l'intégrité psychique de l'enseignant et la salubrité de sa communication, de son enseignement, reste son professionnalisme et la teneur de sa discipline, de sa philosophie personnelle, peut-être moins palpable et accessible qu'une bonté puisant sa source dans un lien touchant au maternalisme ou au paternalisme, mais même si l'on a pas accès à cette philosophie, tout à chacun peut en apprécier la manifestation. Pour moi un enseignant a plus à voir avec un maître qu'avec un père ou une mère. La qualité de la transmission étant alors dépendante du degré d'appropriation, d'incarnation de sa philosophie, de sa vision. C'est bien pour cela que certains élèves testent instinctivement l'enseignant, traquant un éventuel écart entre ce qui est annoncé et ce qui est. "

     

    Cela jeta un froid, la gravité venait de frapper et que ce soit Syllia, François ou Hakim, chacun venait d'être projeter dans une dimension bien moins anodine dans la façon d'appréhender l'enseignement. Cela aiguisa la curiosité de Syllia, François semblait parfaitement absorbé par le tableau dressé, considérant chaque détail avec précision pour finalement prendre assez de recul pour observer la toile dans sa totalité et en saisir l'esprit. Quant à Hakim, son regard était rivé à celui d'Akira. Ce dernier le remarqua et comprit qu'il essayait d'apprécier ce qui dans son vécu pouvait amener ce jeune homme à entretenir une vision aussi aiguisée sur le sujet. Naturellement Akira se détourna, lui faisant comprendre au moment où le contact visuel direct se rompait qu'il n'avait pas intérêt à venir le chercher sur ce terrain, ne lui laissant pour seul éclat que celui de l'acier qui cernait son regard, pour finalement le faire disparaître sous ses paupières. En réaction Hakim retrouva le maintien de son dossier. Se callant au fond de son fauteuil, il considéra l'attitude de Syllia et François. Ce dernier n'avait pas décollé le dos du dossier, la tête posée sur l'appui tête, le regard tourné vers ses pensées, affichant une expression teintée d'une légère aigreur, celle-là même qui lui donnait un accès privilégié à la réalité évoquée par Akira. Syllia qui avait capté la teneur de l'échange visuel entre Hakim et Akira fût assez gênée quand il se détourna et qu'il rouvrit les yeux car à présent il lui faisait face avec la certitude qu'elle était assez intelligente et observatrice pour apprécier la réalité évoquée ainsi que sa réponse à l'attitude d'Hakim. A présent dépourvu de tout éclat métallique, paupières mi-closes, son regard ne la mettait pas pour autant à l'aise. Akira le comprit et entreprit de la questionner sur son parcours scolaire.

     

    - " À t'entendre on comprend que certains de tes camarades devaient êtres assez joueurs avec vos professeurs, c'était quoi leur jeu préféré ? "

     

    Cela réassura Syllia qui lui offrit un large sourire puis un léger rire en pensant aux frasques de ses camarades.

     

    - " un mélange de jeux de mots, d'esprit de contradiction et une propension à se faire plus bête qu'ils ne l'étaient en réalité pour replacer le professeur en position de confort dans son autorité habituelle face aux mauvais élèves, pour ne pas l'humilier et ainsi reprendre le jeu une fois à distance de la ligne rouge. "

     

    Cela amusa beaucoup Akira :

     

    - " J'avais également des potes qui entretenaient ce genre de jeu, par contre ils n'avaient pas toujours l'intelligence de ménager le professeur et pour leur malheur ne se souciaient pas toujours de la position de la ligne, mais cela faisait notre bonheur : toujours drôle de voir un professeur en mode fureur. Ils jouaient les héros face à l'autorité et nombres d'entre nous y assouvissaient une certaine vengeance collective car nous venions de la même école primaire, où nous nous étions coltinés les mêmes connards et les mêmes mégères. "

  13. C'est possible, me souviens pas de tout les détails de mon enfance, ça date.

     

    Avez-vous déjà assisté à une scène choquante où vous n'avez rien dit en vous disant que cela serai déplacé de souligner la faute d'un tel ?

     

     

     

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