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duet

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Messages posté(e)s par duet

  1. Okay, alors voilà un très beau post qui s'avère fort riche et intéressant! Je ne te fais pas une vraie réponse, juste des remarques qui me viennent en te lisant (excuse-moi, je vais faire ça sans plan ni articulation précise, juste en suivant l'ordre de ton texte).

     

     

     

     

    Je suis tout-à-fait d'accord avec toi quand tu dis que la gestion de la colère dépend de la familiarité qu'on entretient avec ce sentiment. Le fait est que parfois l'habitude tout simplement peut se révéler un allié efficace pour gérer la charge émotionnelle, mais comme toute habitude, cela peut avoir ses effets pervers. Quelque part, en se postant dans une attitude de "gérer" cette colère, on en vient à la regarder droit dans les yeux, à la reconnaître comme sienne (arrête-moi si je me trompe, mais je ne pense pas qu'on puisse parler de "gérer" ses sentiments s'il s'agit juste de les renier ou de fermer les yeux dessus). Le fait est que, c'est lors de cette reconnaissance, que le fameux effet pervers peut voir le jour. À force de se confronter à son propre sentiment négatif, sans même qu'on s'en rende compte, il est devenu au fil du temps l'unique chose qui nous définit en tant qu'être humain. Là où, bizarrement, reconnaître la peur en l'assumant pleinement peut la faire s'évanouir comme neige au soleil, la reconnaissance de la colère peut au contraire provoquer l'effet inverse (heureusement ça n'est pas le cas à chaque fois). À force de regarder la colère à chaque fois qu'elle survient, elle devient l'objet de la reflexion qu'on peut avoir sur soi-même, pour finalement en obtenir le monopole. Qui es-tu? Ma colère. Mais sinon? Aucune idée. La familiarité du contact qu'on entretient avec elle l'a tout simplement propulsé comme sujet de notre existence.

     

     

     

     

    Alors, lorsqu'il s'agit de voir la beauté, ça pose problème, parce la colère se trouve devant mais aussi derrière nos yeux : aux premières loges de notre subjectivité. Fermer les yeux pour voir la beauté? Peut-être, je parlerai plutôt de réussir à se tromper soi-même, tromper notre esprit et notre corps (même si ça n'est pas aisé). Parce que, quand on ferme les yeux, on peut faire abstraction de l'extérieur, mais pas de notre propre personne.

     

     

     

     

    La colère a en effet ce pouvoir de nous précipiter vers le pire dans certains cas. J'ai d'ailleurs lu récemment que, lorsqu'au cours d'un échange, l'agressivité monte, la zone du cerveau qui nous permet de juger rationnellement et de raisonner devient moins sollicitée, tandis qu'on se met progressivement dans un état de "confrontation combative" : réactions plus instinctives, réflexes aiguisés, vigilence accrue etc. (bon, ça vaut ce que ça vaut, c'est une étude parmi d'autres). Bref, on perd notre jugement. Et c'est bien sûr là qu'intervient le fameux "courage". Je ne veux en aucun cas dénigrer les actes des uns et des autres dans des situations extrêmes, mais il me semble que le fameux "feu de l'action" a son mot à dire. À mon sens, beaucoup sont motivés par une réaction directe à une agression/stimulation, et on peut parler de colère. Le courage, celui de faire un choix la tête totalement froide, en en ayant bien examiné toutes les conséquences, n'a lui rien à voir. Il n'est pas dans la réaction, ni sous l'influence de l'adrénaline.

     

     

     

     

    "Pour ceraitnes traditions où la colère n'est pas perçue comme l'expression de frustration d'un enfant capricieux" Je te trouve presque trop gentil là dessus, je pense qu'on est nous-même encore bien ancrés dans cette tradition-là. Celle qui fait que les enfants se rêvent des grands guerriers, et pas des grands pacifistes. Celle qui nous fait souvent faire l'amalgame entre liberté, colère et révolte. Certes, on ne fait pas des concours de rugissement pour affirmer notre puissance, mais je pense qu'on aime la colère en elle-même, elle a queqlue chose de bizarrement séduisant. On croise souvent des "feux qui animent" les grands colériques, et on les aime encore plus, et on rêverait d'avoir la même rage, la même gniaque. Étrangement le conflit (sans parler de son pouvoir fédérateur) nous attire, sans qu'on se pose la question de trouver d'autres moyens de s'affirmer.

     

     

     

     

    À défaut de les trouver, autant s'intéresser aux sujets de la colère, comme tu le fais. Je suis assez d'accord avec la définition que tu fais de la première voie, et encore plus de ce que tu dis à propos de la seconde. Une colère altruiste, on pourrait dire, envers ce qui va à l'encontre de ce que l'on aime, pas en tant qu'entité, qu'être ou personne, mais j'ai presque envie de dire en tant que "genre". Je prends ce terme car l'objet de l'amour est là bien supérieur à notre propre personne, voire transcende notre échelle, notre réalité concrète. Il s'agit de la définition d'un principe, ou d'un idéal qui doit être à tout prix préservé, et envers lequel on finit par développer un instinct de protection. Je ne sais pas si ça va dans le sens de ce que tu avais à l'esprit, mais lorsque par exemple, je lis ou j'entends une sombre histoire de violence faite aux femmes, même si j en'ai jamais rien connu de tel moi-même ni dans mon entourage qui justifierait une réaction passionnée, je sens déjà la colère monter en moi, et j'ai envie d'étrangler le premier idiot qui me tombe sous la main (enfin presque). Cette colère ne me concerne pas directement, mais elle est pourtant là.

     

     

     

     

    Tu parles d'éducation du coeur, afin de ne pas craindre pour sa propre vie. J'atourerais qu'en "combattant" ses instincts primaires, il faut oeuvrer à en développer/débloquer de nouveaux. L'idée n'est pas de dénoncer la colère ou d'en faire un symptôme nuisible, mais de la dissocier de la peur (oui, c'est facile à dire comme ça) et qui sait, tenter de nouvelles combinaisons.

     

     

     

     

    "Dans une perspective développementale où la finalité est plus portée sur la vérité de l'esprit que sur le bonheur il devient absurde de développer, à prime abord, une méthode destinée au plus grand nombre. Dans notre cheminement se pose rapidement la question de la visibilité sur l'objectif." je n'ai pas compris ce passage =_=

     

     

     

     

    "Les ambitieux et les colériques qui gardent les yeux ouverts, imbibés des souffrances de l'enfer que peut-être cette réalité, finirons par se détourner de tout bonheur impliquant pour le garder d'embrasser l'oubli et l'ignorance." Merde, j'ai l'impression de me retrouver dans cette phrase… Ai-je bien compris? Faut-il alors accepter l'oubli et l'ignorance pour accéder au bonheur? Pour moi, ça sonne comme tout simplement renoncer à soi-même.

     

     

     

     

    Quand tu parles de déceler les artifices dans la motivation de la colère chez autrui, ça m'a fait penser à un truc que j'ai récemment vu à la télé. Laurent Ruquier recevait Felix Marquardt, auteur de l'essai "Barrez-vous" (incitant les jeunes à aller à l'étranger pour prendre du recul sur la sclérose du système et s'envoler loin des affres de la france malade de son absence d'emplois ou de perspectives d'avenir etc.). Bref, le bonhomme se pointe avec une dégaine tellement parfaite pour le rôle, et à une des questions, il s'énerve. Il fronce les sourcils, il se pince le haut du nez, il transpire, fait des grands gestes. Et là, je me dis "Nan arrête, on n'y croit plus là…" Ça m'a fait réfléchir à notre bien-aimée télévision, au fait qu'on aime beaucoup trop les démonstrations excessives, que tout ça en devient ridicule, et que, quitte à tout calculer, on ferait bien de réajuster les baromètres. On est, je trouve, de plus en plus confronté à de l'effet, des formules toutes faites, des gueulantes, parce que la manisfestation de la colère fait du buzz, c'est du spectacle, qu'on en oublie le sujet de cette colère. Ces démonstrations ne font pas appel à notre sens critique, ni à notre jugement, mais à notre besoin de nous divertir, ça me semble assez malsain lorsque les médias produisent matière à ce cirque.

     

     

     

     

    Tu parles de discipliner nos sentiments, d'accord, mais est-ce qu'on ne finit pas alors par avoir notre conscience comme seule interlocutrice toute notre vie? En fait, est-ce que discipliner notre sentiment induit de l'analyser? Parce qu'au final, un sentiment ne sera jamais une pensée. Tu parlais de la colère comme d'une couleur : on peut se décrire cette couleur pendant des heures, la qualifier et la requalifier, mesurer sa longueur d'onde, le Schmilblick n'aura toujours pas avancé tant qu'on n'aura pas regardé, éprouvé cette couleur. Est-ce qu'elle aura changé après avoir été débattue?

  2. Avec tout ce bordel, notre cher ami va, j'en suis sûre bientôt devenir insensible à toute moquerie. Il va devenir un vrai dur, que dis-je, un warrior qu'on pourra croiser à l'occasion ici 218346mekallofduty.png, ou là 308926mekalofhonor.png.

     

    D'ailleurs, si on fait pas gaffe, nos attaques sournoises risquent bientôt de créer l'inverse de l'effet escompté, et de le transformer en martyr, que dis-je en symbole d'une génération à la dérive. De l'opprimé, il passera dès lors à la figure de proue de la lutte contre notre bêtise, tel un 845205mekaptaincanada.png.

     

    Ce qui me fait penser que, si vous le croisez dans ce genre de tenue en lycra, pensez à prendre votre mekaméra, ou faites une 127605mekapturedecran.png.

     

    Après, ptet que je me fais des films, et que pour éviter nos sournoiseries il va tout simplement adopter une stratégie de repli basé sur la dissimulation dans le décor, tel un 699671mekameleon.png.

     

     

     

     

    (et vive les ptits bouts de papier ouais)

  3. J'y ai pas mal réfléchi et au début, je suis parti du principe qu'un miroir, ça réfléchit la lumière. Lumière qui n'est point une couleur ! Donc, je supposais qu'il deviendrait invisible.

    WHAAAAAAAAAAAAAAAAAT??????????? dans quel univers la lumière n'est pas une couleur? puisque toutes les couleurs sont des lumières avec des longueurs d'onde.... (non ok, je m'arrête :P )

    *repasse en mode normal* BIENVENUE À TOI =D

  4. En allant faire un tour sur la ShoutBox, vous avez peut-être été témoin - voire avez participé - ou pire, avez initié - une vague de jeux de mots forts bien choisis sur le patronyme de notre très cher et bien-aimé Meka. Je suis dorénavant fière de vous annoncer une page* entièrement dédiée à ce petit plaisir hautement intellectuel et stimulant neurologiquement (sisi, les américains ont d'ailleurs fait une étude récemment, qui démontre qu'en passant en moyenne soixante-douze minutes par jour à effectuer du Meka-bashing** en consommant un mélange de lipides et de protéines d'avoine, votre cerveau produit en moyenne cinq fois plus d'enzymes métacarpiennes, vous permettant de doubler vos xp à chaque tour).

     

    Et comme c'est toujours plus drôle en image, voilà une petite mise en bouche de mon cru :

    896874photo.jpg

     

     

    À vous de suivre!***

     

     

    * aucun Meka n'a été brutalisé dans la création de ce topic

    ** courtesy of Meka, all rights reserved

    *** pensez à l'environnement : un Meka en bonne santé, c'est une garantie d'apprendre le Javascript (ou pas)

  5. .Bienvenue à toi!

    Grands dieux..... j'ai une tétra-chiée de jeux de mots débiles sur ton nom qui fleurissent à l'instant dans mon esprit..... Mais je pense que je vais m'abstenir, cadeau de bienvenue on va dire :d

  6. Eh béééh, ça c'est gentil! La question étant, sur six mois, donc six tirages, est-ce que ta moyenne va être au-dessus/en dessous de 22,5€? Je pense que l'intérêt du jeu est d'être fait sur un nombre restreint de tirage, sinon on finit forcément par rejoindre la moyenne du max/min sur le long terme (comment ça la banque gagne toujours?). En tout cas c'est sympa comme initiative!

    PS : et donc ce site "génère" des randoms en mesurant le bruit atmosphérique? techniquement.... ça reste du random ça? (ouais je chipote...)

  7. Etudiante en droit, on ne peut pas dire que je sois beaucoup entourée de geeks ou d'otakus et ça me peine de ne pas pouvoir discuter passionnément des derniers animés sortis ! :( Et pour être franche, cela ne va pas s'améliorer puisque que je cherche un stage de notaire-stagiaire dans une étude : autant dire que ça va pas causer de japanim' !

    Moi jdis, en terrain non-acclimaté, il faut pas hésiter à convertir : et hop, t'emmènes un peu de matière pour la pause déjeuner, pouf pouf "oh, tiens tu lis quoi? nan vas-y, jte le prête! T'as qu'à lire un peu juste pour voir..."

  8. Bienvenue à toi! Quelque part en moi se cache un quart de racine bretonne, alors on va dire que toi et moi, on est un peu comme Maru et Charr (jte laisse choisir qui est qui) =D enfin bref, j'espère que tu vas te plaire ici (ça a l'air bien parti). Au plaisir de se croiser un de ces 4!

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