Alephnor

O sOle miO !

Tu sais, je nourrissais de grands espoirs à ton sujet. Tu semblais être quelqu'un d'intéressant, de passionné, avec une bonne culture et des goûts de qualité. Sans compter que tu faisais partie de ceux qui regardent Railgun. En général, c'est un motif suffisant pour être béatifié, en ce qui me concerne. Sans compter la présentation originale, avec des pointes d'humour et de subtilité. Non, tu avais vraiment tout pour me plaire, mais il a fallu que tu fasses une erreur. Une seule et unique erreur ! Mais tu as de la chance, elle se corrige rapidement. [trollmode=on] Tu vas répéter après moi : Shingetsutan Tsukihime n'existe pas. Il n'y a jamais eut d'adaptation animée de Tsukihime. Il n'existe que le Visual Novel et quelques adaptations en manga. Le seul Visual Novel adapté par JC Staff est Little Busters. On recommence... [trollmode=off] Bon, sans rire, tant qu'on parle de Visual Novel : tu as déjà touché à ce genre de jeu ou pas ? Parce que si tu as aimé le scénario de "l'anime qui n'existe pas", je suis au regret de t'annoncer que tu as à peine effleuré la pointe de l'iceberg. Et que dans ce cas, tout espoir n'est peut-être pas perdu. Oh, et bienvenu parmi nous !

Houlà... Si tu trouves le tome 3 un peu trop sanguinolent, je ne sais pas comment tu vas réagir en lisant le tome 13.

Petite précision, quand même. Pour la team bossant sur Railgun et pour le spin off d'Accelerator, on parle bien de manga. A noter qu'il y a cependant des volume du Light Novel spécifique à Railgun. Je pense que c'est de ces derniers dont il était question.

Je connaissais le trio étude/sommeil/vie social. Si on admet qu'on sacrifie la vie sociale pour les animes, alors je vais conseille d'appliquer la bonne vieilles équations des études. Trois propositions : - De la réussite dans les études - Des heures de sommeil suffisantes - A jour dans ses animes Vous n'avez le droit de ne prendre que deux de ces choix. Bon, blague mise à part, à moins d'en être rendu à plus de 7 épisodes par semaine, je pense qu'avec un minimum d'organisation, on peut se faire un épisode par soir sans trop de difficultés pour maintenir le rythme scolaire.

Aaaah... Un individu curieux. Voilà qui fait plaisir à voir ! Alors, le Light Novel, c'est tout simplement le format original d'un bon nombre d'anime. Donc, c'est du roman tout ce qu'il y a de plus simple. A ceci prêt qu'ils sont en général plus détaillé, plus complets et beaucoup plus en avance dans l'histoire que les animes correspondant. Un peu le même principe que les manga adaptés en anime. Allez, prenons un exemple récent. Je ne sais pas si tu as regardé Sword Art Online (très bon anime, soit dit en passant) : l'anime couvre les deux premiers volumes du Light Novel. Sur un total de 13. Alors je ne vais pas te mentir, la plupart des Light Novel que tu trouveras seront en anglais. Mais il se trouve qu'un certain membre du forum (ce bien cher Ness) a prit le pari fou de traduire en français la série des To Aru Majutsu no Index (plus d'une trentaine de volume, les 13 premiers adaptés en anime) N'hésite pas à te promener sur le forum, on a des sujets qui en causent et où tu pourras trouver les recommandations des membres.

Donc, on aura Little Busters Refrain et Little Busters Ecstasy. Et bien c'est une très bonne nouvelle. On pourra profiter de l'adaptation de Refrain sans avoir à craindre les spoilers pour ceux qui attendent la sortie du patch de la version EX. Moi, en tout cas, je dis bravo. Et je suis quand même surpris par le succès que cette série a (3 saisons en peu de temps, mine de rien), malgré le constat mitigé de la première saison. Agréablement surpris !

Désolé... J'oublie toujours qu'aux USA, les parutions se font un peu plus tôt qu'en France... Que veux-tu ? Je préfères la VOSTA.

Et voilà, l'épisode 23 vient d'arriver. Et c'est dans cet épisode que toute la perversité de cette série va enfin être révélée au grand jour. Les épisodes précédents étaient sympathiques, mais ça restait de l'humain contre du Titan. Bien classe et bien épique, mais tout de même avec des adversaires clairs et désignés (même si à mon sens, le rythme qui a été donné à la dernière poignée d'épisode était admirablement bien géré) Sauf qu'à présent, vous pouvez oubliez les combats entre les gentils humains et les méchants Titans. On passe à la partie beaucoup plus sournoise du scénario ! En clair, les choses vont devenir encore meilleures que ce qu'elles étaient jusqu'à présent. Et souvenez-vous... Aucun personnage n'est à l'abri. Je dis bien aucun ! Spoiler pour l'épisode 23 :

Non, pas R;N Mais tu aurais put le deviner, puisqu'en général je ne regarde jamais un anime issu d'un VN avant d'avoir fait ce dernier.

Puisque Kazu' ne veux pas faire d'efforts (le vilain) et que les autres membres manquent cruellement de motivation, je relance le jeu avec un nouvel extrait : https://docs.google.com/file/d/0B0308zrHIZGlQ1p2V0hfQ0NrWjA/edit?usp=sharing Ça fait un bout de temps que je n'ai pas vu l'anime, donc je ne souviens plus si le rire du personnage est si caractéristique que ça. A vous de me le dire.

Oh, une nouvelle recrue ? Soit le bienvenue au sein de notre petite communauté ! Je suis sidéré. On est sur un forum d'Otaku, tu demandes des conseils en musique et personne ne te cite la référence ? Je m'en vais de ce pas corriger ça : si tu veux de la musique, tu écoutes Hatsune Miku ! Tu veux nous faire croire que tu préfères les Tsundere alors que tu as adoré Mirai Nikki ? Je suis au regret de te dire que tu n'es pas crédible. Pas grave, on t'aime quand même ! A propos de Tsundere, est-tu familier avec certaines des plus illustres représentantes de cette catégorie ? Je pense notamment à Taiga (de Toradora), Louise (de Zero no Tsukaima) ou Mikoto (de To Aru Majutsu no Index). Sinon, à tout hasard, lis-tu des Light Novel ? En espérant que tu passeras d'agréables moment parmi nous !

Pour une fois que les éditeurs prennent en considération les travaux effectués par la fanbase, je trouve que ça mérite le respect.

Mais petite question, Misogi : pour la traduction en français, vous vous basez sur les versions anglaises, les chinoises ou les originales ? Parce que dans le premier cas, le problème continuera à se poser une fois que vous reviendrez au niveau de la traduction anglaise.

Js06 n'existe pas. C'est un regroupement de traducteur travaillant sous un même pseudonyme. C'est comme Maître Kamachi : il s'agit en fait de plusieurs auteurs travaillant de concert sur plusieurs série. Ou alors ce sont des robots, ce qui reste une hypothèse tout aussi plausible. Raaah, NT8 ! Depuis que j'ai vu la couverture, je brûle d'impatience. Ça faisait trop longtemps que Lessar n'avait pas essayé de faire comprendre certaines choses à notre bon Touma. D'ailleurs, il me semble que Lessar et Biribiri ne se sont pas encore croisées. Je sens que ça va faire des étincelles (dans tout les sens du terme) !

Yoshimune, si un écran et l'Internet ne nous séparait pas, je t'embrasserais. C'est vrai que j'avais tellement l'habitude de les lire sur le BakaReader que je ne pensais pas à récupérer les PDF. Bon, pour les TAMnI, c'est pas pareil, je dois avoir au moins cinq espace de stockage les contenant (mon DD externe, mes deux PC, une clé USB et sur GoogleDrive). On n'est jamais trop prudent. Sinon, le tome 7 d'Heavy Object sortira le 9 novembre. Maître Kamachi, comme faites-vous pour tenir un tel rythme ? Et j'ai découvert qu'il y avait une adaptation en manga d'Heavy Object. Pour l'instant, on ne peut trouver que le premier tome qui couvre l'arc dans l'Alaska, mais c'est quand même agréable à lire (et la princesse est toute mimi !)

Merci de la nouvelle, Kazu' : je les lisais, moi, les Hidan no Aria (pas vite non plus, vu le rythme qu'avait la traduction). Même si je ne suis plus trop sûr de continuer, vu qu'on n'aura probablement jamais la suite. Mais pourquoi les éditeurs se mettent-ils à flairer le filon des LN ? Laissez-nous au moins ça ! Surtout qu'en démat', c'est l'art de dire "on publie la licence à pas cher comme ça on perd pas trop même si ça ne marche pas". Sans compter que Sword Art Online, je comprends : l'anime a eut un succès fou. Mais je n'ai pas souvenir que l'anime Hidan no Aria ait si bien marché que ça. Sob... Yoshimune >> un beau geste pour un confrère lecteur dans le besoin ? PS : au rythme au vont les choses, je vais me récupérer l'intégrale de Baka-Tsuki. Au moins, on ne prendra plus le moindre risque.

Je plussoie les Gokusens ! Et je n'ai pas vu le drama Bloody Monday, mais pour avoir lu le manga, je confirme que le scénario est très classe et avec beaucoup de rebondissement (je met au défi quiconque de deviner l'identité de K avant que l'individu en question ne s'identifie lui-même).

J'ai réfléchi à la partie Personnages. Vraiment. Mais le seul personnage à décrire, c'est Golgo 13 lui-même. Et il n'y a pas grand chose de plus à évoquer que ce que j'ai déjà distillé dans le reste de la présentation. Alors oui, je pourrais me faire violence et rédiger quelque chose sur le perso, mais ce ne serait que de la redite et ça risquerait d’alourdir l'ensemble. C'est bien le défaut majeur de cet anime : un seul vrai personnage principal et ce dernier n'a aucun relief.

On va la faire simple, pour que tout le monde puisse suivre. A la base, Fate/Stay Night (FSN) est un jeu. Dans ce jeu, tu as trois scénario possible, correspondant chacun à une des trois héroïnes : 1) Fate qui a pour héroïne Saber (c'est l'adaptation animé appelée communément Fate/Stay Night) 2) Unlimited Blade Works (UBW) qui a pour héroïne Rin (adapté en film animé par les mêmes qui ont réalisé le premier anime) 3) Heaven's Feel (HF) qui a pour héroïne Sakura (et qui n'a encore jamais été adapté) Quant à Fate/Zero (FZ), il s'agit tout simplement du prequel de Fata/Stay Night. Bon, je pourrais complexifier la chose en précisant que l'univers FSN est lié à l'univers de Tsukihime, mais là on partirait dans le vraiment ardu. Par contre, histoire de faire baver tout le monde, voici l'opening de Heaven's Feel qui avait été réalisé pour l'adaptation du jeu sur PS Vita. Et qui était le studio d'animation ? Surprise, c'était déjà Ufotable ! Il n'y a pas réellement de spoiler, mais évitez quand même si vous voulez vraiment garder tout le plaisir de la découverte de ce super scénario. http://www.youtube.com/watch?v=Cp3EfuYJ9d8 Edit : et après avoir revu les openings des deux autres scénarios, je commence à avoir vachement envie d'un remake intégral par Ufotable.

Je reconnais que je serais assez déçu s'ils annonçaient un remake de Fate. D'accord, l'anime de DEEN avait ses défauts, mais l'histoire restait relativement bien racontée (à l'exception du dragon, mais faut les comprendre). Et puisque Heaven's Feel n'a jamais connu d'adaptation animée, ce serait vraiment une manière pour Ufotable de s'imposer définitivement comme divinités auprès de la fanbase. Bon, pour Unlimited Blade Works, je voterais pour aussi. Toute cette route résumée en un seul film, c'est faire un grand doigt d'honneur à tout ceux qui ont lu l'histoire. Mais passons... Contrairement à beaucoup, je ne pense pas qu'Ufotable fasse l'impasse sur HF à cause des passages une peu "extrêmes". Ils s'en sont très bien sortie dans Fate/Zero, que ce soit les sacrifices de Caster où l'entraînement de Sakura. Je pense qu'ils sont tout à fait capable de tourner ça de manière à ce que ça puisse être regardé par le plus grand nombre. Wait and See... Mais quoi qu'il arrive, ils ont déjà mon soutient inconditionnel !

Kazu'... Mon Kazu', c'est pas sérieux tout ça. Allez, un petit effort : c'est pas si compliqué que ça. Si ? En tout cas, c'est la bonne réponse. Pour la suite, ben... Le suivant.

La faucheuse n'a pas toujours l'apparence qu'on s'imagine. Année de parution : Avril 2008 Genre : Policier, Action Nombre d’épisodes : 50 Auteur : The Answer Studio Statut : Non licencié en France. Licencié aux Etats-Unis par The Anime Network Il y a une balle pour chaque homme. Et un lieu. Et une heure. Introduction : Golgo 13 fait partie de ces légendes de la culture japonaise dont on ignore souvent l’existence en Occident. Lorsqu’on demande à quelqu’un ce qu’il considère comme étant une longue série de manga, on vous citera inlassablement Naruto, Bleach ou autre One Piece. Et ce ne sera pas tout à fait incorrect. A l’heure où cet article est rédigé, ces trois séries comptent une soixantaine de volume (70 pour One Piece). C’est malheureusement loin, très loin des 169 volumes que compte Golgo 13. Le manga de Takao Saito a fait ses débuts en 1969 dans le magazine Big Comic et il s’agit à ce jour de la plus longue série de manga encore en publication et d’une des séries les plus vendues en termes de nombre de volumes avec 200 millions d’exemplaires. Fort de ce succès, une adaptation animée devait forcément voir le jour, mais ce ne fut pas le cas avant 2008 (notons tout de même qu’un film et un OAV sont sortis respectivement en 1983 et 1998). Le professionnalisme avant tout. Et la classe en option. Histoire : Golgo 13 est un tueur à gages professionnel. Il est même le meilleur dans son domaine. A tel point que tous font appel à lui : barons du crime, riches milliardaires ou même gouvernements, chacun sait que le meilleur moyen de se débarrasser d’un individu gênant est de faire appel au meilleur assassin de la planète. Car Golgo 13 ne se contente pas de tuer sa cible quelques soient les circonstances, il sait aussi éliminer toutes preuves gênantes et disparaître sans laisser la moindre trace. Un vrai professionnel dont la froideur constante n’a d’égal que son talent à séduire la gente féminine. Il a toujours su s'y prendre avec les femmes Critique : A la première lecture, on peut trouver le synopsis un peu léger. Golgo 13 est le meilleur assassin de la planète. Point. Pourtant, c’est vraiment à ça que se résume toute la série : chacun des 50 épisodes raconte un des contrats de Golgo 13 et se contente de ça. Vous pouvez regarder les épisodes dans n’importe quel ordre, cela ne changera absolument rien à votre expérience, puisque chacun des meurtres de Golgo 13 est indépendant et n’a aucun lien avec les autres. Mais malgré un concept aussi limité, il y a toujours une certaine originalité avec les différents contrats de notre professionnel. Les situations, les environnements, les lieux, les commanditaires, les cibles : il y a énormément de variété, à tel point que chacun des épisodes est vraiment différent des autres. Si la plupart du temps, nous suivons Golgo 13 en train d’exécuter sa mission, depuis la réception du contrat jusqu’à ce qu’il abatte sa cible (en passant bien sûr par tous les préparatifs nécessaires), il existe cependant des épisodes qui rompent avec ce schéma. Dans ceux-ci, il peut nous arriver de suivre un détective en train d’essayer à tout prix de prouver la culpabilité de Golgo 13. Dans un autre, on pourra observer toutes les tentatives d’une cible pour échapper au contrat qui pèse sur sa tête. Il y a même certain épisodes où les actions de notre professionnel sont tout à fait secondaires et où toute l’histoire se concentre sur un personnage n’ayant rien à voir avec le contrat, mais dont la vie va être bouleversée après avoir rencontré Golgo 13. Cette variété de situations est une véritable bénédiction. Car si le personnage de Golgo 13 dispose d’une classe et d’un charisme indiscutable, il est terriblement plat. Aucun sentiment, aucune émotion, juste une machine à tuer respectant un certain nombre de règles destinés à garantir la bonne exécution de ses contrats. Cela pourrait passer si le reste du casting rattrapait le coup, mais Golgo 13 est le seul personnage récurrent de l’anime (à l’exception d’un ingénieur qui fait des apparitions de moins d’une minute dans une poignée d’épisodes). Tous les autres personnages n’apparaissent jamais plus que dans un seul et unique épisode. Ainsi, le seul auquel il serait possible de s’attacher ne fait preuve que d’indifférence et de froideur. Même dans un des épisodes où il perd la mémoire, Golgo 13 ne laisse rien transparaître. Les cibles de Golgo 13 sont rarement des enfants de choeurs. Parlons rapidement des graphismes. Le constant sera vite fait : c’est laid. Ce jugement semble peut-être extrême, mais je tiens à rappeler que Code Geass et Gurren Lagann sont sortis un an auparavant. Mais au niveau de la qualité visuelle, nous sommes à des années-lumière. Je sais, le budget n’était peut-être pas le même. Je sais, ils avaient peut-être des raisons ou des contraintes. Mais tout est fixe dans cette anime : les décors n’ont pas la moindre vie, les foules ne sont souvent qu’une image statique avec du brouhaha rajouté en fond sonores et même certaines scènes de combats se limitent elles-aussi à des images fixes avec quelques effets pour donner un semblant de dynamisme. Pourtant, ils étaient capables de faire mieux, comme le montre l’avant-dernier épisode qui utilise un rendu 3D du plus bel effet. En ce qui concerne la galerie de personnages, un effort a été fait pour leur donner à tous une personnalité différente. Il est possible de retrouver quelques archétypes par endroit, mais en général, ils restent suffisamment différents les uns des autres pour qu’on n’ait pas la sensation de regarder la même chose une cinquantaine de fois. Au niveau du son, rien de vraiment mauvais, mais rien de très bon non plus. Les doubleurs sont corrects sans être exceptionnels et les musiques sont un tantinet répétitives, mais savent fort heureusement se faire discrètes. Là où l’anime se rattrape, c’est sur l’ambiance générale. Le monde de Golgo 13 se résume aux crimes, à la violence et aux femmes. Et cet environnement symbolisant la décadence de l’humanité est très bien représenté : l’univers est sombre, malsain, repoussant. Mais la curiosité nous pousse à vouloir en savoir davantage. Car tous ces personnages patibulaires qui apparaissent au fil des épisodes nous intriguent inconsciemment. Et on se retrouve à avoir envie de découvrir qui sera le suivant sur la liste de Golgo 13. Le dos est un angle mort. Et dans le métier, on évite les angles morts. Bilan : Golgo 13 est-il un bon anime ? Non. Définitivement non. Et le fait qu’il dure 50 épisodes ne rattrape pas cette qualité médiocre. Surtout qu’il n’y a jamais véritablement de surprise : Golgo 13 est le meilleur tueur à gages du monde, donc évidemment qu’il parviendra à tuer sa cible. La vrai question, c’est comment. Ou pourquoi. Ou qui. Ou quand. Ou où. C’est là la vrai force de Golgo 13 : ce n’est pas un anime qu’on regarde d’une traite en se demande ce qu’il va se passer par la suite. C’est un anime dont on regarde un épisode de temps en temps (même prit au hasard, puisqu’il n’y a pas de continuité) et où on apprécie l’ingéniosité du meurtre, les magouilles des protagonistes, les environnements originaux, les enjeux du contrat… Ce n’est ni le scénario, ni les personnages qui font apprécier cet anime. C’est tous les petits détails qu’il y a autour. Mon conseil ? Essayer trois ou quatre épisodes au hasard. Vous verrez rapidement si vous êtes susceptibles d’apprécier l’anime ou si ce dernier n’est définitivement pas fait pour vous. Ça, c'est mon fusil. Il y en a beaucoup comme ça mais lui c'est le mien.

Bon, vu que ça a l'air de stagner, voici quelques indices. 1) Il s'agit d'un anime en 13 épisodes. 2) Sauf rares exceptions, le personnage qu'on entend à la fin de l'extrait s'exprime toujours en anglais. 3) L'anime a un lien avec un anime qui sortira en automne 2013.

Ce film ne m'a pas emballé. Il n'était pas mauvais, loin de là. Mais la plupart des événements se voyaient venir des kilomètres à l'avance. Sans compter les multiples incohérences et coïncidences qui plombent un peu le tout. En clair, la première moitié du film est très moyenne, limite ennuyeuse. Bien sûr, il y a la critique sociale et tout ce qui va avec, mais ça devient vite très limité (surtout que le message n'a pas changé depuis District 9). Les personnages sont ennuyeux au possible et sans la moindre originalité : Matt Damon campe un héros qui nous laisse indifférent tant son concept sent le réchauffé. Sa copine joue la potiche et n'a quasiment aucune incidence dans tout le film (à part donner un coup de main au héros et montrer que les méchants, ils sont très méchants). Même Jodie Foster, dont le rôle offrait beaucoup de possibilités, se révèle être une simple bureaucrate ambitieuse et sans considération pour la vie d'autrui. C'est du vu et du revu. Le seul à sauver un peu l'ensemble, c'est l'antagoniste masculin (Kruger, je crois) qui a une folie assez agréable à observer et à voir évoluer. La deuxième moitié abandonne le scénario pour passer à l'action. Ça devient encore moins réflexif, mais c'est pas trop laid à regarder et relativement bien chorégraphié. Donc, pourquoi pas ? Là encore, si on met de côté tout les incohérences qu'on peut trouver. Au final, un film sympathique mais sans véritable ambition. Le contexte aurait put être totalement différent, le déroulement narratif aurait quand même put fonctionner. Déception, donc. Mais en revanche, mention spéciale pour la bande-son qui est de très bonne qualité.